Le 12 décembre :
JOURNÉE DE LUTTE INTERNATIONALE POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ET LES TRAVAILLEURS POURSUIVIS DU MONDE
On a gagné les rues dans plus de 15 pays, avec des actions unitaires et coordonnées
Un nouveau pas en avant dans la construction du "Réseau International pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde et pour justice pour nos martyrs"
Une nouvelle journée pour le Jour International du Travailleur Poursuivi a été réalisée dans les cinq continents pour crier bien fort : Liberté pour tous les prisonniers politiques du monde! Justice pour nos martyrs! Arrêtons les génocides aux peuples qui se soulèvent contre la faim, l'injustice et le pillage comme en Syrie !
Au cœur de la Palestine occupée par le sionisme, les camarades de Human Rights Defenders et le Club de Prisonniers Politiques Palestiniens ont réalisé un rassemblement dans la ville d’Hébron luttant pour la liberté des plus de 7.000 prisonniers palestiniens et pour tous les prisonniers politiques du monde.
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En Grèce, des jeunes anarchistes incarcérés ont fait entendre leur voix depuis les prisons de Syriza et la Troïka en réaffirmant leur lutte contre "le même ennemi dans chaque coin du monde : le capitalisme et l'état qui attaquent nos vies tous les jours en nous volant tout. Ils volent notre liberté …"
Dans la France impérialiste les camarades de la "Campagne unitaire pour la liberté de Georges Abdallah" ont réalisé un rassemblement à Paris convoqué sous le cri de : "combattre la détention que subit notre camarade Georges Abdallah, et pour exiger sa libération et exprimer notre solidarité internationale avec tous les prisonniers politiques …".
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En même temps, dans l'État Espagnol, avec diverses organisations ouvrières telles que la CGT, Solidarité Ouvrière, COBAS, Plateforme Syndicale, CNT (Comarque Sud et S. Graphiques), l'Assemblée de VK pour la Grève Générale, et avec les "Mères contre la répression" et la "Plateforme Alfón Liberté", nous avons encore une fois fait un rassemblement devant l'Ambassade de l'Argentine à Madrid pour l’acquittement des pétroliers de Las Heras et nous avons réalisé un meeting dans l'Association de Victimes du Franquisme.
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Comme toutes les années, les camarades de la Ligue Marxiste Révolutionnaire du Japon / Fraction Marxiste Révolutionnaire (JRCL) depuis le Pacifique ont appelé à se lever contre l'emprisonnement du peuple travailleur et des étudiants combatifs, contre la répression au peuple palestinien et contre l'attaque des États-Unis, de l'Europe et de la Russie au peuple de la Syrie et d'autres pays du Moyen-Orient.
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Depuis l'Afrique du Sud, les camarades de la "Campagne en Défense des masses révolutionnaires syriennes" ont fait un rassemblement au Cap contre le génocide en Syrie et pour la libération des prisonniers politiques du monde.
Au Zimbabwe on a pris la lutte pour la libération des prisonniers politiques Yvonne Musarurwa, Tunga Madzokere et Last Maengahama, comme partie de la lutte internationale pour la liberté de tous les prisonniers politiques et la justice pour nos martyrs.
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En Amérique latine aussi nous avons été présents dans cette Journée Internationale du Travailleur Poursuivi.
Au Mexique nous sommes à côté des héroïques ouvriers pétroliers de la "Coordination pour la défense de PEMEX" qui sont durement attaqués par le gouvernement de Peña Nieto et par les entreprises pétrolières impérialistes, les mêmes qui ont condamné les ouvriers de Las Heras.
Avec eux, nous luttons aussi à côté des parents des 43 étudiants normalistes d'Ayotzinapa disparus et des enseignants de la Coordinatrice Nationale de Travailleurs de l'Enseignement (CNTE), qui ont des camarades emprisonnés, ainsi que des dizaines de prisonniers politiques, avec qui nous approfondissons la lutte pour mettre debout ce "Réseau International …".
Les rues de Santiago du Chili ont aussi été témoins de ce nouveau 12 décembre. Les camarades de la "Coordinatrice pour les prisonnier(e)s politiques", membre de ce "Réseau International …", ont réalisé un rassemblement dans les environs des tribunaux de justice de Rondizzoni, aux moments où sont jugés, sous des fausses accusations de la justice pinochétiste, les étudiants Natalia, Maria Paz, Manuel, Felipe et Victor du dénommé "cas PDI".
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Au Brésil, dans cette Journée Internationale du Travailleur Poursuivi, nous avons été à côté des travailleurs Sans Toit de "Luta Popular", qui, dans leur assemblée réalisée dans l'Occupation Jardim da Uniao (Jardin de l'Union) à Sao Paulo, ont discuté et ont adhéré à cette journée internationale de lutte.
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En Colombie, un meeting combatif a été fait dans la ville de Pereira pour la libération des 7.000 prisonniers politiques qu’il y a dans le pays, aussi bien qu’au Pérou, où s'est développé un rassemblement dans la Place San Martin, au centre de Lima.
En Argentine, nous avons encore une fois entouré le Siège de la Province de Santa Cruz à Buenos Aires, où nous avons réalisé un meeting dans ce 12/12 avec, à la tête, les camarades du "Réseau International …" Claudia Pafundi, épouse d'Omar Mansilla, ouvrier pétrolier de Las Heras condamné à 5 ans de prison, et membre de la "Commission de travailleurs condamnés, familles et amis de Las Heras" et Alberto Santillan, père de Dario, jeune assassiné ainsi que Maximiliano Kostequi dans le "Massacre d'Avellaneda" en 2002. Avec eux, étaient les ouvriers de Paty, des délégués d'ACINDAR et du bulletin métallurgique "La Goutte", les camarades Carolina Abregú (la sœur de Karina, victime de tentative de féminicide) et Belen Grumeli, membre de "Défense de genre", la camarade Lourdes Hidalgo, survivante du massacre de l'atelier clandestin Luis Viale ; le Front Dario Santillan et Democracia Obrera.
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Cette année, dans cette nouvelle "Journée Internationale du travailleur poursuivi", nous avons évoqué les camarades qui ont été fondateurs de ce "Réseau International …", qui chaque 12 décembre ont été debout en luttant pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde depuis la Syrie ensanglantée : Mustafa Abu Juma et Abu al Baraa, tous les deux martyrs des Comités de Coordination d'Alep. Honneur et Hommage à tous les martyrs de la résistance syrienne!
Un nouveau 12 décembre a passé, mais ceux qui avons lutté dans cette journée, nous savons que cette lutte est de tous les jours, parce que tous les jours la répression, la prison, la persécution et les massacres contre les masses qui luttent pour leur revendications sont approfondis.
Les gouvernements passent mais les prisonniers restent. Le gouvernement de Bush a passé, le gouvernement d'Obama est venu et maintenant c’est Trump qui va assumer la présidence des USA, mais les lutteurs anti-impérialistes continuent emprisonnés dans Guantánamo, il y a toujours des milliers de prisonniers dans les geôles de la CIA dans toute la planète et des milliers d'emprisonnés à l'intérieur des États-Unis.
En Grèce, le gouvernement de la droite de la Troïka a emprisonné des milliers de jeunes et d'ouvriers qui s’étaient mobilisés, et maintenant il y a le gouvernement de la gauche de la Troïka et les lutteurs et les jeunes anarchistes sont toujours en prison et ont été condamnés pour lutter.
En Argentine, Cristina Kirchner avait donné l'ordre au tribunal vidéliste pour condamner les travailleurs de las Heras. Le gouvernement de Kirchner est passé et aujourd'hui le gouvernement de Macri a 7.000 inculpés pour lutter, va essayer de rendre effective la condamnation aux camarades de Las Heras et aujourd'hui nous voyons 11 chauffeurs emprisonnés dans la province de Salta et aussi Milagro Sala incarcérée, pour donner une leçon au mouvement ouvrier.
Depuis ce "Réseau International …" nous avons convoqué à cette journée de lutte en disant : "Ce 12/12 aucun exploité qui s'est battu, qui subit la répression, la prison ou qui soit un martyr de la classe ouvrière mondiale peut rester dans l'oubli. Toutes les organisations ouvrières du monde doivent prendre entre leurs mains la lutte pour la libération des prisonniers politiques et pour la justice pour nos martyrs, pour que leur noms soient présents comme drapeau de lutte de tous les travailleurs".
Voilà l'objectif de notre lutte. Et pour cela nous nous sommes mis le défi, et nous n'allons pas nous arrêter jusqu'à l'obtenir, de publier et rendre connue la liste de tous les prisonniers politiques qui existent, même dans le dernier coin lointain de la planète, pour que toute la classe ouvrière mondiale connaisse leurs noms et que la lutte pour leur libération soit prise au niveau international. Nous ne voulons plus de prisonniers politiques anonymes! Ils sont nos camarades! Le nom de chacun d'eux doit être connu et être pris comme drapeau de lutte pour toutes les organisations ouvrières et de la jeunesse du monde jusqu'à atteindre leur libération!
Réseau International pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde
et pour justice pour nos martyrs
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