30/11/2016
COLOMBIE
Le 12 décembre :
Journée Internationale pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde
12/12 JOURNEE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTE DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES DU MONDE
Camarades, le prochain 12 décembre, il faut unir toutes les luttes et les réclamations :
Les organisations révolutionnaires le Collectif Utopía La Palabra et le Groupe Comuneros, membres du Collectif pour la Refondation de la IVe Internationale - FLTI-CI, nous faisons un appel à soutenir tous les ouvriers du monde qui ont été et sont poursuivis. Nous appelons à soutenir et à être solidaires avec les réfugiés politiques qui remplissent les villes et les villages; et nous appelons à dénoncer les génocides contre les peuples qui se soulèvent dans une lutte quotidienne contre la faim, l'injustice et le pillage de leurs ressources naturelles de la part des multinationales impérialistes.
Depuis la Colombie nous ferons partie de la journée du 12 décembre. Ici, où il y a plus de 7.000 prisonniers politiques et où les dirigeants populaires sont quotidiennement poursuivis, emprisonnés et assassinés, aux mains des paramilitaires, avec le silence et la complicité de l'État, dans tout le pays, malgré le processus de reddition auquel est soumis le mouvement d'insurgents le plus antique du monde, laissant clair que la Paix qui s'impose et continuera de s'imposer en Colombie c'est LA PAIX DES SÉPULCRES!
Le 12/12 nous serons avec les veuves des 34 mineurs de Marikana, brutalement assassinés par le gouvernement sud-africain et les compagnies minières transnationales. Au Zimbabwe, les ouvriers et les activistes politiques sont torturés pour défendre leurs droits. Nous devons continuer de lutter pour la justice et pour nos droits. Au Mexique, nous accompagnerons les parents de 43 étudiants normalistes disparus à Ayotzinapa, pour la liberté des enseignants de la CNTE-Mexique, qui se trouvent dans les cachots du gouvernement Peña Nieto du fait d'avoir lutté contre l'attaque aux travailleurs et au mouvement d'enseignants.
En Syrie, nous dénoncerons le massacre contre le peuple de la part du régime criminel d'Al Assad, soutenu par Obama-Trump et avec le sicaire Poutine, et nous soutiendrons la lutte des révolutionnaires syriens et du peuple qui résiste. En Palestine, avec la résistance à l'envahisseur sioniste. Au Maghreb et au Moyen-Orient la haine des oppresseurs, des transnationales et leurs gouvernements assassins est arrivée au point d'assassiner et d'emprisonner ceux qui lèvent des voix de protestation.
En Argentine, tandis que les compagnies pétrolières transnationales et le gouvernement condamnent les ouvriers de Las Heras à la prison dont certains à vie, il y a aussi 11 travailleurs de l'UTA (syndicat d'ouvriers du transport) prisonniers à cause d'avoir fait face à la bureaucratie syndicale, les travailleurs de Terre de Feu sont toujours condamnés pour s'être battus pour leurs droits et plus de 7.000 lutteurs restent inculpés. En Bolivie, il y a des paysans pauvres emprisonnés et condamnés à 30 ans de prison et des ouvriers d'usine et des mineurs qui sont inculpés. Au Chili, les tribunaux pinochétistes veulent condamner à 23 ans de prison les prisonniers du cas "PDI".
En Inde, restent en prison des dizaines de travailleurs dont le seul "délit" a été celui de lutter pour n'être plus des esclaves des transnationales. Dans l'État Espagnol, sous la monarchie de Bourbons, plus de 400 basques sont emprisonnés depuis des années, il y a aussi plusieurs prisonniers pour avoir lutté pour les droits des travailleurs et des centaines de lutteurs subissent des procès ou des amendes du fait d'avoir lève la voix contre la "Loi Bâillon". Aux États-Unis, il y a des centaines de prisonniers politiques des travailleurs immigrés et du mouvement afro-américain qui subit aussi la répression et le meurtre de la police américaine. Les prisonniers dans Guantanamo, les milliers de prisonniers politiques de l'Égypte, doivent savoir ce jour-là qu'ils ne sont pas seuls dans leur lutte.
Nous voulons qu'ils y soient présents tous et chacun des prisonniers politiques du monde. Nous voulons qu'ils soient connus, que toutes les organisations ouvrières et combatives du monde connaissent leurs noms, et qu'on prenne le combat pour leur liberté au niveau international. Nous appelons toutes les organisations ouvrières, de la jeunesse, des étudiants et de lutte du monde à prendre ces prisonniers politiques en tant que membres d'honneur de leurs organisations, à prendre la lutte pour la liberté d'eux--tous dans leurs mains, et à réaliser ce 10 décembre dans la ville de Pereira une action, comme partie de l'action unifiée internationale du 12/12, LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES DU MONDE.
Depuis l'État Espagnol jusqu'en Angleterre, de la Russie de l'assassin Poutine aux États-Unis et à l'Europe dévastée par les transnationales, de l'Amérique à l'Afrique et au Pacifique, doit s'entendre le cri pour la liberté de tous les prisonniers politiques et pour la fin de la barbarie contre les opprimés! Nous allons nous joindre par-dessus les frontières, comme les grandes banques et les entreprises font pour nous exploiter et pour nous réprimer. Nous le ferons pour lutter pour nos droits. Parce que la révolte des esclaves n'est pas un délit, elle est justice!
Pour cela nous publierons et rendrons aussi connue la liste avec les noms des prisonniers politiques où nous faisons remarquer: Nikos Romanos, Gerasimos Tsakalos, Panagiotis Argirou, Giorgios Nikolopulos, Olga Ekonomidou; Shireen, Samer et Medhat Issawi; Georges Abdallah; Bylal Kayed, Aasil Al--Aray, Haitham Siyaj, Mohammed Harb, Mohammed Al-Salameen, Seif Al-Idrissi et Ali donner Al-Sheik; Hugo "Beto" Gonzales, José Rosales, Omar Mancilla; Andres Bodalo, Alfon, Nahuel et les plus de 400 prisonniers basques; Johad Ahmad Diyab; Huber Ballesteros, Francisco Tolosa, Miguel Angel Bobadilla; Leonel Manzano Fade; Mumia Abu Jamal; et encore des milliers dans le monde.
Le 10 décembre, à Pereira, Rue 26 #9-66 à 14h30
Luttons tous ensemble!
Une seule classe, une seule lutte!
Vive l'internationalisme prolétaire!
La révolte des esclaves n'est pas un délit, elle est justice!
CONVOQUENT: Collectif Utopía La Palabra et Groupe Comuneros, membres du
Collectif pour la Refondation de la IVe Internationale - FLTI.CI