14/11/2016
Le 12 Décembre 2016 :
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LA LIBERTÉ DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES DU MONDE,
EN SOUTIEN DES TRAVAILLEURS POURSUIVIS, DES RÉFUGIÉS POLITIQUES ET CONTRE LES GÉNOCIDES SUR LES PEUPLES QUI SE SOULEVENT CONTRE LA FAIM, L'INJUSTICE ET LE PILLAGE
GAGNONS LES RUES DU MONDE ENTIER !
Le 12/12 aucun exploité qui lutte, qui subit la répression, la prison ou bien qu’il soit un martyr de la classe ouvrière mondiale peut rester dans l'oubli.
Toutes les organisations ouvrières du monde doivent prendre à leurs mains la lutte pour la liberté des prisonniers politiques et pour justice pour nos martyrs, pour que leurs noms soient présents comme drapeau de lutte de tous les travailleurs.
Ce 12 décembre, qui dès 2013 s'est transformé dans la Journée Internationale de lutte pour la liberté des prisonniers politiques, pour freiner les génocides et les guerres contre-révolutionnaires contre les masses oppressées, nous réaliserons une journée internationale. Et cette fois nous le ferons avec plus de force, puisque la plus féroce répression, a augmenté tels que les guerres, génocide et persécution contre les travailleurs et les peuples oppressés et c’est pour cela que nous unissons notre lutte et nos demandes.
Plus de 7.000 prisonniers politiques seront présents dans cette journée des palestiniens emprisonnés dans les cachots de l'état sioniste d'Israël, près des milliers de martyrs de la cause palestinienne massacrés. Elles seront près de nous, les veuves des 34 mineurs de Marikana, assassinés brutalement par le gouvernement sud-africain et les minières transnationales.
Nous rendons hommage, en luttant pour justice pour les martyrs de la classe ouvrière argentine comme Darío Santillán, Maximiliano Kosteki, Aníbal Verón, Thérèse Rodríguez, Carlos Fuentealba, Mariano Ferreyra et pour le plus de 40 travailleurs assassinés le 20 décembre 2001 par le gouvernement argentin. Au Mexique, près des parents de 43 étudiants de l’École Normal d'Ayotzinapa nous crierons bien fort vifs ils ont été enlevés et vifs nous les voulons de retours ! C’est responsable l’état !
La haine des oppresseurs, les transnationaux et leurs gouvernements assassins sont arrivés au paroxysme de massacrer et emprisonner des enfants, comme il est arrivé en Syrie ou à l'Yémen; ils plongent les barques des réfugiés, bombardent impunément des villes entières comme en Syrie, ou comme les enfants palestiniens qui luttent contre l'occupant sioniste, sont arrêtés, torturés et emprisonnés, même ils sont condamnés à la réclusion à perpétuité. Non seulement ils nous réduisent en esclavage, emprisonnent et massacrent ceux qui luttent, mais ils assassinent et emprisonnent nos enfants. Les milliers d'hommes des femmes et les enfants ne resteront pas dans l'oubli, ceux qui fuient des massacres, ont arrosé avec leur sang la Méditerranée.
Les assassins et répresseurs du peuple doivent savoir que nous avons joint et que nous avons gagné les rues du monde pour dire : Assez de massacres, de répression et de prisonniers. Avec lesquels ils essaient de nous faire du chantage et de corriger ceux qui luttent pour leurs demandes dans tout le monde!
Ce sera un jour pour que toutes les organisations luttent en défense des réfugiés, comme les Syriens, qui arrivent à l'Europe en fuyant du massacre, la faim et l'extermination que les gouvernements et régimes assassins les imposent et aujourd'hui ils sont comme vrais prisonniers politiques dans les camps de concentration tel qu’en Grèce sous le gouvernement de Syriza.
Nous lutterons pour la liberté des enseignants de la CNTE (Coordinatrice Nationale de travailleurs de l’éducation) du Mexique, qui se trouvent dans les cachots du gouvernement de Peña Nieto pour lutter contre l'attaque aux travailleurs et le mouvement d’enseignants. Nous luttons pour la liberté de la jeunesse anarchiste de la Grèce qui a été emprisonnée par le "délit" de lutter contre la Troïka et ses mesures d'ajustement.
En Argentine, tandis que les pétrolières et le gouvernement ont condamné les travailleurs de Las Heras à la réclusion à perpétuité et à prison pour lutter, 11 travailleurs de l'UTA (Union des chauffeurs d’autobus) sont emprisonnés pour faire front à la bureaucratie syndicale, les travailleurs de Tierra del Fuego suivent condamnés pour lutter pour leurs droits et plus de 7.000 lutteurs restent inculpés.
En Inde, des dizaines de travailleurs pourrissent dans la prison dont seul "délit" a été : lutter pour n'être plus esclaves des transnationaux.
Dans l'État Espagnol, sous la monarchie de Bourbons, plus de 400 prisonniers basques sont emprisonnés depuis des années, en même temps qu'Alfon, Nahuel et Bódalo sont en prison du fait d’avoir lutté pour les droits des travailleurs et que des centaines de lutteurs se trouvent inculpés ou ont payé des amendes pour avoir levé la voix contre la "Loi Bâillon".
Aux États-Unis il y a des centaines de prisonniers politiques des travailleurs immigrés et du mouvement afro-américain, qui subit aussi la répression et le meurtre de la part de la police nord-américaine.
Camarades, ce 12 décembre, il faut unir toutes les luttes et les revendications. Les lutteurs enfermés dans Guantanamo, les paysans pauvres emprisonnés à Ayo Ayo condamnés à 30 ans de prison, les ouvriers d’usine et les mineurs inculpés en Bolivie, les milliers de prisonniers politiques de l'Égypte, les plus de 70 prisonniers dans les cachots du régime pinochetiste au Chili, doivent savoir que ce jour-là, ils ne seront pas seuls dans leur lutte.
Nous voulons que soient présents tous et chacun des prisonniers politiques du monde. Nous voulons qu'ils soient connus, que toutes les organisations ouvrières et combatives du monde connaissent leurs noms, et prennent la bataille pour leur liberté au niveau international. Pour ce faire, nous publierons et aussi nous ferons connue la liste des noms des prisonniers politiques qui existent dans le monde.
Nous appelons toutes les organisations ouvrières, de la jeunesse, des étudiants et les organisations combatives du monde à prendre ces prisonniers politiques comme les membres d'honneur de leurs organisations, à prendre la lutte pour la liberté de tous dans leurs mains, et à réaliser ce 12 décembre une action unifiée internationale.
Depuis l'État Espagnol jusqu’en Angleterre, depuis la Russie de l'assassin Poutine jusqu’aux États-Unis et en l’Europe dévastée par les transnationales, de l'Amérique à l'Afrique et au Pacifique, doit être écoutée la voix de liberté pour tous les prisonniers politiques et pour la fin immédiate de la barbarie contre les opprimés!
Nous allons nous joindre par-dessus les frontières, comme font les grandes banques et les entreprises pour nous exploiter et pour nous réprimer. Nous le ferons pour lutter pour nos droits. Parce que la révolte des esclaves n'est pas un délit, elle est justice!
LUTTONS TOUS ENSEMBLE!
UNE SEULE CLASSE, UNE SEULE LUTTE!
LE 12 DÉCEMBRE GAGNONS LES RUES POUR FAIRE DES MEETINGS, DES MOBILISATIONS, DES RASSEMBLEMENTS ET TOUT AUTRE TYPE D'ACTIONS DANS CETTE JOURNÉE DE LUTTE!
Réseau International pour la liberté des prisonniers politiques du monde
et pour justice pour nos martyrs