Le système capitaliste impérialiste mondial a lancé sur les masses et la civilisation entière une catastrophe de proportions historiques.
Aujourd’hui se développe un nouvel infarctus de l’économie mondiale, comme continuité du krach de 2008. Au cours des 12 dernières années, un cycle d’effondrement du système capitaliste s’est ouvert. Système qui est dans un processus ouvert de pourriture et qui survit avec un respirateur mécanique donnée par les directions traîtresses du mouvement de masse.
Cette crise lancée par l’impérialisme et cette catastrophe, lesquelles sont déjà là depuis longtemps, retombent sur les épaules des masses. Tant sur la classe ouvrière des pays impérialistes que sur celle du monde colonial et semi-colonial.
Ce 1er mai 2020, il rencontre la classe ouvrière dans des conditions de paupérisation croissante, avec ses conquêtes historiques attaquées dans toute la règle par l’ennemi de classe. Ceux d’en haut jettent toute leur crise sur les exploités.
Les conditions actuelles sont, pour les masses, encore plus graves et cruelles que celles qui ont poussé les travailleurs du monde aux grands combats de classe internationale pour les huit heures, en faisant face à tous les régimes et gouvernements bourgeois du monde à la fin du XIXe siècle.
Avec la pandémie du COVID-19, les capitalistes et leurs gouvernements, de plus de la jeter aux masses, essaient de cacher que la pandémie la plus terrible qui frappe les travailleurs et le peuple pauvre, est celle de la faim. Près de huit millions de travailleurs et d’exploités meurent de faim chronique chaque année, plus de 21000 par jour.
262 millions d’ouvriers sans nation, migrants, parcourent le monde à la recherche d’un endroit où survivre, tel que de vrais peuples nomades. Des centaines de milliers d’entre eux finissent au fond de la Méditerranée ou ils se trouvent enterrés au sud du Rio Bravo dans leur tentative d’atteindre les États-Unis. Des millions de réfugiés fuient des massacres contre-révolutionnaires provoqués, comme en Syrie, par l’impérialisme et ses régimes d’opprobre.
Ce 1er mai, les martyrs de Chicago sont des millions. Ce système pourri conduit la civilisation à reculer des siècles en arrière.
Le développement de la pandémie du COVID-19 a accéléré cette crise, mais surtout les souffrances inouïes des masses. La bourgeoisie a envoyé les travailleurs à leurs postes de travail pour faire des tâches non indispensables, en risquant et en donnant leur vie, question qui n’est pas détenue qu’avec l’arrêt et les grèves des ouvriers du nord de l’Italie et dans l’État espagnol.
Aux États-Unis, ce sont les Noirs et les Latinos ceux qui ont le plus de morts en faisant les pires boulots et en propageant la contagion à toutes leurs familles, tel qu’il est arrivé au Bronx de New York. Comme à Guayaquil, à New York, les corps ont été jetés dans les rues ou ils ont été enterrés dans des fosses communes.
Des dizaines de milliers de travailleurs de la santé sont morts dans tout le monde. La vérité est qu’ils ont été assassinés par des gouvernements et des régimes qui les ont envoyés dans des hôpitaux sans équipement de protection personnelle minimum. Les esclavagistes ont jeté la pandémie sur leurs esclaves.
En Chine, dans la province de Wuhan, où se trouve l’origine encore incertaine de cette pandémie, elle a été résolue par le gouvernement contre-révolutionnaire de Pékin en massacrant des dizaines et des dizaines de milliers de personnes infectées et tous ceux qui présentaient des symptômes. Fascisme, barbarie, C’est le capitalisme qui tue.
Dans différents pays d’Amérique latine, comme en Argentine, les près de 10 millions de travailleurs licenciés et sans emploi sont encerclés dans les quartiers populaires. Sous un régime policier, ils sont enfermés dans de véritables ghettos, sous le nom de "quarantaine communautaire". Dans chambres de 2 m. x 2 m. avec des familles nombreuses, sans égouts ni de l’eau potable, la pandémie menace de ravager avec les secteurs les plus exploités du village. La bourgeoisie se protège et jette un secteur de ses esclaves à la mort.
Dans la continuité de la crise de 2008, un nouveau krach mondial a éclaté qui menace de conduire la civilisation entière à la barbarie
Ce 1er mai, nous voyons aujourd’hui un nouvel impact du krach frappe l’économie mondiale comme en 2008. L’éclatement de la crise de cette année-là a détruit d’énormes quantités de forces productives et de richesses. Il a réduit le marché mondial. Comme nous l’avons vu, il a laissé des millions de travailleurs dehors du processus de production. Le capital est revenu à se concentrer sur moins de mains.
Une superoligarchie financière de Londres à Wall Street, de Francfort à Tokyo, avec la bulle immobilière de ces années-là, avait dépensé et s’était volatilisée, au compte des bénéfices, 90 milliards de dollars de biens que le travail humain n’avait pas produits. Le 1% de parasites concentrait ainsi 50% des richesses de la planète.
L’éclatement de la bulle immobilière n’avait été qu’un thermomètre de la décomposition parasitaire du système parasitaire capitaliste mondial.
L’œil de la tempête avait éclaté aux États-Unis. L’État américain a injecté 600 milliards de dollars dans les banques en faillite. Il a multiplié le budget à 252 milliards de dollars pour les entreprises de haute technologie pour la guerre. Il a augmenté considérablement son déficit, en subventionnant la faillite des capitalistes, en laissant beaucoup d’affamés, de chômeurs et d’ouvriers doublement réduits en esclavage aux Etats-Unis.
De leur côté, les banques de l’Europe impérialiste ont vidé les États, ont touché leurs pertes et ont jeté leur crise sur les masses.
Dès mi-2015 et 2016, les devins du capitalisme annonçaient que celui-ci "sortait de la crise". Mais, au contraire, le système capitaliste impérialiste survit avec plus de parasitisme, en multipliant son pillage du monde semi-colonial et en attaquant férocement sa classe ouvrière, tel qu’il l’a fait ces années.
Et ils ont pu le faire puisque les directions des masses, les bureaucraties syndicales, les partis sociaux-impérialistes et réformistes de tous types de couleurs et pelages ont contenu et ont freiné les énormes combats que les exploités du monde ont donné en réponse au crac de 2008 dans les 5 continents. Avec une politique perfide de collaboration de classes, en appelant à "modérer l’ajustement", en livrant mille fois la lutte et les combats dans des pactes et accords contre-révolutionnaires et, sinon, en soutenant directement l’offensive des gouvernent et régimes capitalistes, ces directions ont empêché la synchronisation d’une montée généralisée des masses, laquelle poudrait mettre en question le domaine impérialiste de la planète.
Face à la crise ouverte en 2008, il n’y a pas secteur de la classe ouvrière en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique latine, en Afrique et en Asie qui n’a résisté à la faillite du capital. On s’est combattu avec d’énormes grèves générales de 400 millions de travailleurs en Inde. Le mouvement des Indignés a fait irruption dans l’État espagnol. Les travailleurs en France n’abandonnent pas les rues de Paris en réponse aux attaques du gouvernement.
Le soulèvement des masses américaines obligeait l’impérialisme yankee à retirer ses troupes d’Irak. Puis, en 2011-2012, le Maghreb et le Moyen-Orient ont éclaté en révolution face à la hausse des prix des aliments.
À la fin de 2014, les masses en Ukraine se révoltaient contre les plans de famine du gouvernement d’Ianoukovitch, allié de Poutine et des Yankees. Avec des salaires de 250 euros, la subsistance était déjà devenue impossible dans cette nation, question qui a provoqué l’une des plus grandes migrations intra-européennes vers l’Occident impérialiste.
En attendant, d’énormes révoltes secouèrent la Chine. En Amérique latine, la classe ouvrière ne cessait pas de se battre ni pour une seconde. Elle se battait à Madagascar et par millions, les mineurs réduits en esclavage dans les mines impérialistes d’Afrique.
La soi-disant "Révolution bolivarienne" a livré toutes les luttes et offensives de masses de l’Amérique latine, qui pendant une décennie ont bouleversé la région. Le coup le plus dur et le pire coup de poignard dans le dos des travailleurs et des peuples du continent américain a été le pacte infâme des frères Castro avec Obama. Ils ont soutenu ce représentant de Wall Street quand il déchargeait une attaque brutale sur la classe ouvrière américaine, face au krach déjà déchaîné.
Au Moyen-Orient, dans les révolutions de masses que les réformistes ont appelées "printemps des peuples", après les détours "démocratiques", les sabres des généraux et les coups fascistes et contre-révolutionnaires se sont imposés, qui ont provoqué les dures et cruelles défaites de l’Égypte, Bahreïn, Yémen, Tunisie… et le génocide le plus sanglant du XXIe siècle en Syrie, fait par Al Assad au compte de toutes les puissances impérialistes.
Là se sont concentrées toutes les directions traîtresses du Forum Social Mondial, la Nouvelle Gauche des Sanders, les Podemos, les Syriza, les staliniens et les ex-trotskistes renégats du marxisme dans un véritable "front antiterroriste”, pour soutenir Al-Assad et Poutine qui ont ensanglanté la révolution syrienne.
Les directions traîtresses ont dispersé la tendance à une montée révolutionnaire du type‘68-‘74 au début du krach de 2008. L’impérialisme a concentré ses forces pour écraser les foyers les plus avancés de la révolution mondiale et les conquêtes de la classe ouvrière. Il a retourné les forces de toutes les directions traîtresses et toutes ses institutions de domination pour y parvenir.
C’est ce qu’il a fait en Syrie, avec les conférences de Genève entre les États-Unis, la Turquie et la Russie, qui ont soutenu le massacre d’Al Assad, qui a fait le « sale boulot » de toutes les puissances impérialistes.
Il a également concentré forces en Ukraine face aux soulèvements de masse de 2014, pour donner un coup dur à la révolution européenne. Entre la Russie et les Yankees, avec le pacte de Minsk, ont divisé l’Ukraine. Poutine a pris la Crimée et les Yankees, assis dans le fascisme de Kiev, ont pris les gazoducs et les entreprises de gaz, non sans provoquer un bain de sang au Donbass.
Comme nous l’avons déjà vu, la livraison de Cuba à l’impérialisme par les frères Castro a signifié un coup très dur à la lutte anti-impérialiste des masses latino-américaines. Elle a accompagné le devenir de la bourgeoisie native du sous-continent en agents directs de l’impérialisme.
Les mensonges du stalinisme latino-américain, étaient restés en arrière, sur la "voie pacifique vers le socialisme" ce qui a conduit la révolution chilienne des années 70 à une défaite sanglante. Étaient restés aussi en arrière le mensonge du "socialisme du XXIe siècle" prêché par les Chavez, les Morales et les Castro en Amérique latine, avec leur pays en faillite et les masses soumises aux pires sacrifices pour une politique de pactes et d’engagements avec l’impérialisme.
Le rideau se levait sur l’infamie que signifiait le "socialisme de marché" pour masquer la plus brutale surexploitation de la classe ouvrière de Chine, du Vietnam, etc.
Ce 1er mai 2020, il n’y aura ni oubli ni pardon pour tous les traîtres de la classe ouvrière qui, depuis des décennies, ont rompu avec la tradition historique des combats internationalistes du prolétariat mondial, qui a pris tel que siennes les Martyrs de Chicago et leur lutte pour les 8 heures pour tous les travailleurs de la planète.
Au cours de ces dernières années, le système capitaliste a eu une survie. Comme nous l’avons vu, par trahison des directions de la classe ouvrière, l’impérialisme a pu jeter sa crise sur les masses et comme un monstre qui se nourrit, il n’a pas cessé de dévorer des gains recréés de façon fictive. L’époque impérialiste est la phase d’agonie du capital, qui se reproduit essentiellement en développant des forces destructrices et parasitisme.
À partir de 2008, comme nous l’avons déjà dit, le marché mondial se réduisait et était disputé par toutes les puissances impérialistes. Avec Trump en 2018, les États-Unis entraient comme un volcan en éruption dans l’économie mondiale pour maintenir leur domination avec une féroce guerre commerciale pour les zones d’influence. Les Yankees sont allés pour la Chine. Ils ont fermé le puissant marché nord-américain comme chantage, pour ouvrir le marché chinois, de la Pacifique et de leurs concurrents de l’Europe impérialiste de Maastricht.
La Chine a été encerclée. Ainsi sa croissance est tombée à 2% et son économie est entrée dans une stagnation ouverte.
Il en va de même aujourd’hui avec la Russie. La chute du prix du pétrole et du gaz et avec une Europe paralysée et en franche récession, menace de dévaluation de la monnaie russe, que le régime ignominieux de Poutine jettera sur la classe ouvrière.
Pour sortir de leur crise, les États-Unis et les puissances de Maastricht doivent avancer sur les anciens États ouvriers, devenus aujourd’hui en "puissances économiques", mais totalement dépendants de l’économie, des finances et de la technologie des pays impérialistes centraux.
Dans ce capitalisme en crise, il ne suffit plus à avoir d’imposer la restauration capitaliste dans les anciens États ouvriers, question qui a permis à l’économie mondiale d’utiliser la main-d’œuvre esclave de la Chine et les hydrocarbures de la Russie. L’impérialisme doit maintenant coloniser ces nations.
De son côté, l’Allemagne, assise dans les puissances impérialistes de Maastricht, récupérait sa zone d’influence en Europe, en suçant le gaz russe et la main-d’œuvre esclave de l’Est européen. Ainsi, elle a eu une pause au crac de 2008.
Avec la hausse des tarifs douaniers, les États-Unis ont également mis une limite à l’expansion de l’Europe de Maastricht dans leur marché intérieur et dans le monde entier.
C’était le début d’une guerre commerciale ouverte, où les gangs impérialistes se disputent le marché. Il y a trop de puissances impérialistes. Les mineures, comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, ont commencé un énorme déclin.
La guerre commerciale prouve que les monopoles sont défendus par leurs propres puissances impérialistes. Ce sont les États impérialistes qui les ont sauvés du marasme économique de 2008 et leurs canonnières alimentent l’industrie de guerre.
Aujourd’hui, une profonde récession mondiale est déjà en cours. La paralysie de l’économie mondiale annonce l’effondrement du PIB de toutes les puissances impérialistes et du monde semi-colonial. 6,3% est la baisse prévue seulement en Allemagne. Avec le COVID-19, en écartant les masses du processus de production pour qu’elles ne se soulèvent pas face à la catastrophe sanitaire, les bourgeoisies et leurs régimes ont redoublé d’efforts, en utilisant la pandémie comme un énorme chantage à la classe ouvrière pour lui arracher toutes ses conquêtes, lui imposer des conditions de travail de maquila et lui infliger des coups décisifs, tant dans les pays impérialistes que dans les semi-colonies.
Les États bourgeois, ni dans le passé ni actuellement, vont sauver les masses, bien au contraire. Ils ont déjà lancé et ils approfondiront une guerre de classe féroce contre leurs esclaves. Et une fois de plus, ils sauveront seulement les élites dominantes, comme ils l’ont fait après la crise de 2008, quand on les a donnés des crédits de taux 0%, c’est-à-dire sans intérêt. La Réserve fédérale yankee a émis des dollars contre la vente de titres du trésor américain, en transformant les États-Unis en grand débiteur de la planète, soutenu par les réserves de tous les pays.
L’Europe et le Japon ne sont pas en reste avec leurs monopoles et leurs banques impérialistes. Mais, cette énorme masse de capitaux, fictive en fin de compte, n’a pas été vers un processus d’investissement qui pourrait ouvrir un cycle même court d’expansion, mais que ce 1% de parasites qui contrôlent l’économie mondiale l’ont mise dans les coffres de ses banques et entreprises et directement, ils ont fait passer ces crédits comme des profits. Ils les ont répartis entre leurs actionnaires comme bénéfices, sans passer pour le processus productif. Ils ont également prêté à des taux d’intérêt léonins au monde semi-colonial ou bien à des nations comme l’Inde, le Pakistan, l’Arabie saoudite, etc. pour qu’elles achètent des armes afin de réactiver l’appareil militaro-industriel des pays impérialistes.
Les États impérialistes ont sauvé leurs banques et multinationales et celles-ci ont de nouveau parasité. Ainsi, de manière fictive, en distribuant des crédits et des subventions comme des profits, avec les bilans falsifiés des entreprises, des krachs successifs des bourses ont été ouverts tout au long de 2018 et 2019, à partir desquelles l’économie mondiale a progressé vers une dévalorisation de tout le capital.
L’oligarchie financière mondiale a eu une survie, en provoquant un nouveau cycle spéculatif. Elle s’est retrouvée avec des superbénéfices, en accumulant une énorme dette impayée. L’économie mondiale s’est brisée, endettée à plus de 230% de son PIB, peuplée de dettes irrécouvrables d’États, d’entreprises et de banques. L’économie mondiale s’enfonce dans le précipice.
La division mondiale du travail est rompue. Une crise historique du mode de production capitaliste a été ouverte, en rapprochant la civilisation de la barbarie et de la guerre. Comme nous l’avons déjà dit, le marché mondial a été réduit. Les disputes pour le marché mondial exprimées dans la guerre commerciale actuelle s’intensifieront exponentiellement. Les vautours commenceront à se donner des coups de bec entre eux.
Pour aller aux nouvelles aventures, les cliques impérialistes de Tokyo, de Francfort et de Wall Street doivent frapper durement leurs classes ouvrières.
Cette fois, la lutte pour les zones d’influence trouvera les puissances impérialistes en se disputant ouvertement le contrôle direct de tout le marché mondial. En particulier, elles se disputent le pillage du gaz et du pétrole russes et qui restera avec le nouveau et riche marché intérieur chinois, ce qui suppose le contrôle de ses banques et de ses millions d’habitants, qui constituent une importante réserve de force de travail pour l’économie capitaliste mondiale.
Les tendances sont et seront à de nouveaux chocs inter impérialistes, à la rupture de l’équilibre politique entre les états. La crise de tous les dispositifs politiques et militaires de contrôle de la planète sera traversée par ce choc brutal des puissances impérialistes, où la primauté impérialiste se résout en mettant "à genoux à la concurrence". Les pactes politiques et militaires et l’Union européenne elle-même sont en crise, tout comme l’Angleterre, qui est associée à Wall Street dans le commerce financier et à l’Europe impérialiste dans le commerce. L’effondrement de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal menace d’entraîner ces puissances impérialistes sur le chemin de la Grèce. L’Europe est un nouveau terrain marécageux. En avant : la crise.
Si la classe ouvrière des pays impérialistes et du monde semi-colonial ne parvient pas à freiner cette attaque des capitalistes et les tendances aux affrontements interimpérialistes qui ont été ouverts, la dispute des monopoles conduira directement à nouvelles guerres et conflagrations internationales.
1er-mai 2020
La sortie de ce système irrationnel pour les exploités du monde est la révolution socialiste ou on arrivera le fascisme et la guerre
L’économie mondiale est dans une récession ouverte. Une profonde dépression a commencé, qui n’est que la dévalorisation de tout le capital… des actions, des valeurs des banques, des entreprises, des sources de matières premières et comme il ne pouvait en être autrement, de la force de travail, qui se trouve par millions dans l’arrêt de travail et le chômage.
Il y en a trop de capacités industrielles, technologiques et des matières premières. Surabondance de la force de travail, avec une énorme armée industrielle de réserve, qui ne voit plus et ne verra plus la possibilité d’entrer dans le processus productif.
La récession entraîne la baisse des prix des commodities. Il y en a trop de minéraux et hydrocarbures pour l’économie mondiale qui a été rétréci. Des énormes masses de capitaux sont récemment sorties du processus de production. La dépression mondiale, qui est en cours, est suivie comme l’âme au corps, par une crise de surproduction de l’économie monde comme on n’en avait plus vu depuis des décennies et des décennies.
Les gisements de pétrole sont complètement remplis. Il n’y a plus de valeur pour "l’or noir". C’est que l’achat du pétrole brut a chuté de façon exponentielle. Le baril de pétrole s’est effondré à des prix si bas, même à chiffres négatifs, qu’il n’est plus rentable. Cela mène à la faillite tous les pays producteurs de pétrole. Les compagnies pétrolières ont cessé de payer les banques. C’est déjà annoncé la crise de la Citibank et de la Banque Morgan, qui ont des dettes irrécouvrables sur ces entreprises.
Pour sortir de cette impasse, Trump a déclaré qu’il donnerait un milliard et demi de dollars aux multinationales et aux banques en faillite des États-Unis, en émettant avec la machine de la Réserve Fédérale, alors qu’ils se sont perdus plus de 30 millions d’emplois, entre la pandémie et le krach.
L’économie monde s’est arrêtée. Des barrières douanières ont été levées, avec lesquelles les capitalistes et les puissances impérialistes défendent leurs affaires, ce qui accélère et aggrave la crise mondiale. Elle entrave le commerce de biens. Les forces productives encerclées et attachées à l’intérieur des frontières nationales se restreignent et reculent.
Les stocks des entreprises sont saturés. Le capital est arrêté tout processus d’investissement. Nous insistons, le marché s’est rétréci. La dépression et, comme nous l’avons dit, une brutale crise de surproduction éclate dans ce nouvel infarctus de l’économie mondiale.
Le paradoxe du système capitaliste en décomposition se résume au fait que dans cette crise, il y en a trop de machines, de minerais, de pétrole, de nourriture, d’usines ; et d’autre part, des millions et des millions de affamés et de chômeurs ne trouvent pas de place pour survivre dans cette prison sale, dans laquelle ce mode de production perfide a transformé la planète.
Nous sommes face à une contradiction insurmontable qui ne sera pas résolue et sera résolue en faveur de la civilisation humaine par la victoire de la révolution socialiste, essentiellement dans les pays centraux, qui élimine les parasites qui entravent le développement des forces productives et de briser les barrières douanières et les frontières nationales afin d’organiser une économie mondiale planifiée pour que les exploités profitent des richesses produites.
C’est pourquoi les Martyrs de Chicago et tous les révolutionnaires socialistes internationalistes de la planète ont combattu, qui pendant des dizaines d’années ont appelé la classe ouvrière à marcher sur cette voie : celle de la solidarité et de l’internationalisme militant, qui permettait à la classe ouvrière de frapper de manière centralisée dans tous les pays de la planète contre ses bourreaux.
Face à la catastrophe capitaliste, la crise de direction s’aggrave
Réforme vs. Révolution
La social-démocratie, le stalinisme et maintenant les renégats du mouvement trotskyste ont détruit le combat internationaliste de la classe ouvrière, soumettant le prolétariat à ses bourgeoisies nationales, aux exploiteurs, qu’ils appellent "bourgeois progressistes".
Les partis qui parlent au nom de la IVe Internationale se sont dissous dans mouvements "anticapitalistes" et ils sont entrés ouvertement sur des fronts de collaboration de classes… Ou bien, ils agissent comme le flanc gauche des soi-disant "fronts populaires", tel que le fait le PSOL avec Lula et le PT au Brésil depuis des années. Ils ont été dissous dans le parti travailliste anglais et les "socialistes démocratiques" du parti impérialiste démocrate yankee. Ils sont entrés dans des fractions staliniennes "de gauche" en Italie et en Afrique du Sud. Ils ont formé des "courants internationaux", comme le PO de l’Argentine, l’EEK de la Grèce et le DIP de la Turquie, avec Mitina du Parti communiste unifié de la Russie, agent de Poutine. D’autres, tel que le PTS d’Argentine, se proclament ouvertement gramsciens et appellent à former des partis trotsko-staliniens. Ou bien, à côté de bureaucraties syndicales, comme Conlutas et son pacte avec Solidaires de France, ils sont dans les fronts avec des fractions "de gauche" de la bureaucratie au niveau international.
Au cours de la dernière période, l’opportunisme et le révisionnisme sont arrivés si loin que même les partis qui parlaient au nom du trotskysme et de la Ive Internationale et qui avaient une organisation relativement indépendante, ont cessé de l’être. La Nouvelle Gauche émerge ainsi de la dissolution définitive des anciens trotskistes en pactes avec des courants staliniens, sociaux-démocrates ou ouvertement de collaboration de classes, comme le Podemos, Syriza et le même Lula du Brésil
C’est cette Nouvelle Gauche qui continue de soutenir sur ses épaules les aristocraties et les bureaucraties ouvrières, comme le faisait auparavant le stalinisme puis le Forum social mondial ces dernières années. Elles soutiennent toutes les cliques impérialistes qui pillent le monde semi-colonial. Elles le font en échange des pièces qui tombent des gains excédentaires tirés du pillage des peuples opprimés de la planète.
Aujourd’hui comme hier, ce que le réformisme sans réformes propose aux maximum aux masses exploitées, c’est de lutter pour "d’avantage de démocratie", en séparant les combats pays par pays pour les livrer, divisés et dispersés. Ces directions ont empêché une lutte commune de la classe ouvrière internationale, elles en sont le grand obstacle.
Malgré et contre elles, le mouvement ouvrier mondial a continué à se battre. En France se sont développés, pendant des mois, des grèves, des piquets, des révoltes et des combats de barricades, annonçant l’émergence d’une avant-garde prolétarienne en Europe capable de regrouper les rangs de la classe ouvrière du continent pour vaincre l’attaque de Maastricht contre les acquis ouvriers.
Au Moyen-Orient, avec les combats au Soudan, en Irak, au Liban, la résistance iranienne, etc., la classe ouvrière revenait au centre de la scène. Comme des révolutions jumelles, de nouveaux foyers révolutionnaires s’élevaient en Amérique Latine, comme au Chili, en Équateur et en Bolivie. Certains ont été écrasés par la contre-révolution, d’autres ont été détournés et contenus par les directions traîtresses.
Dans ces conditions, la pandémie et le confinement ont été utilisés pour contenir les masses, décentraliser leurs offensives et sauver les régimes politiques en crise, en ralentissant aujourd’hui les processus révolutionnaires.
Pour l’instant, la tendance à la montée des masses au niveau international ouverte à cause de la nouvelle crise et le krach mondial a été contenue. Mais de nouveaux chocs de classe se préparent.
Les courants de gauche réformiste et parlementariste doivent être déshabillés rapidement devant les masses. Le réformisme n’entre renforcé qu’affaibli aux grandes convulsions lesquels sont déjà ici. À chaque pas leurs énormes trahisons restent exposées face aux masses.
Syriza et Podemos sont les gérants de l’offensive des capitalistes contre les travailleurs. Comme nous l’avons dit, les "anticapitalistes" ont montré depuis longtemps qu’ils viennent de les soutenir tous et de les accompagner dans leurs pires bavures. La gauche parlementaire s’est déjà intégrée au fonctionnement organique des parlements bourgeois.
Face à la catastrophe de la misère et à la crise sanitaire, ils agissent tous comme un groupe de pression pour exiger des gouvernements bourgeois impérialistes d’appliquer des mesures en faveur des masses exposées à la pandémie de la faim et du coronavirus. Ils appellent ouvertement à suspendre la lutte des classes tant que dureront les quarantaines et ils laissent entre les mains de la bourgeoisie, de ses états et de ses forces de répression le "salut" des masses. Une véritable infamie.
Ils rompent avec toute politique d’indépendance de classe. Les 1er mai du XIXe et XXe siècle ne furent pas des journées pour mettre la classe ouvrière à mendier aux gouvernements bourgeois pour des réformes. Ce furent des journées de lutte pour imposer la reddition des capitalistes et, comme en octobre 1917, pour détruire leurs états et avancer vers la révolution socialiste.
Ce 1er mai, les socialistes révolutionnaires nous dénonçons la gauche réformiste pour avoir liquidé l’internationalisme militant de la classe ouvrière. Leurs 1er mai sont des meetings symboliques d’un socialisme philanthropique, tandis que le reste des 365 jours de l’année ils ont refusé d’impulser toute coordination et lutte internationale. Ils ont laissé les combats des masses du Moyen-Orient disloqués de la lutte de la classe ouvrière européenne et américaine, pour qu’ils soient écrasés.
Nous dénonçons les staliniens, les sociaux-démocrates et ceux qui, au nom du trotskysme, ont sali ses drapeaux propres et ont soutenu les misérables superoligarques de la "Grande Russie" qui, avec Poutine à leur tête, agissent comme des tueurs à gages de l’impérialisme, massacrant les masses syriennes.
Nous dénonçons ceux qui ont proclamé le "socialisme de marché" qui, en Chine, a asservi les masses sous un régime fasciste.
Nous dénonçons ceux qui ont lié le sort de la classe ouvrière aux bourgeoisies "démocratiques", "progressistes" ou autoproclamées "anti-impérialistes", qui ont mené les processus révolutionnaires dans des impasses. Nous insistons : cela fait longtemps que le réformisme a cessé de lutter pour une politique d’indépendance de classe.
Ce 1er mai, nous dénonçons les courants social-impérialistes et les bureaucraties syndicales staliniennes qui ont laissé isolée la lutte des ouvriers noirs d’Afrique, qui sont martyrisés dans les mines des transnationales par des génocides et des massacres et qui meurent dans la mer Méditerranée en cherchant à rejoindre l’Europe. Nous dénonçons ces directions qui les ont séparés de la classe ouvrière des pays impérialistes, alors que les ouvriers d’Afrique sont le cœur du prolétariat des métropoles, où ils font les pires travaux.
C’est pourquoi, ce 1er mai, on ne peut que saluer la lutte héroïque des Gilets Noirs de France qui, avec les Gilets Jaunes et la classe ouvrière de tout le pays, maintiennent vivant l’esprit de la révolution dans l’Europe impérialiste.
Les ouvriers noirs des Etats-Unis, alliés aux « chicanos », confrontés à la catastrophe sociale et sanitaire, seront chargés d’unir la classe ouvrière d’Amérique du Nord avec les masses du Centre et du Sud Amérique, pillées par l’impérialisme.
En Afrique, les travailleurs insurgés d’Afrique du Sud ont déjà renversé le gouvernement de Zuma, soutenu par les traîtres du Parti Communiste, tandis que la classe ouvrière du Zimbabwe s’est ouvertement heurtée au ZANU-PF dans de dizaines d’énormes combats des mineurs, travailleurs de la santé, vendeurs ambulants, paysans pauvres, etc.
Ce 1er mai, nous condamnons -et nous appelons les travailleurs socialistes du monde à faire de même- la gauche sociale-impérialiste mondiale, les socialistes en paroles qui sont des traîtres dans les faits, qui ont couru pour soutenir Sanders et le présenter comme un "combattant socialiste" aux yeux de la classe ouvrière américaine et mondiale.
Encore une fois, le rôle de ce représentant des capitaux sionistes aux Etats-Unis n’était autre que de contenir par la gauche la classe ouvrière et la jeunesse qui venaient rompre avec le Parti Démocrate impérialiste, pour les attacher de nouveau au char de Biden, le chef des grandes entreprises de gaz qui pillent toute l’Europe de l’Est, le Maghreb et le Moyen-Orient.
Sanders a quitté son masque socialiste et a montré son vrai visage de pirate de Wall Street. Il a renoncé à sa carrière présidentielle. Et tous les courants qui l’ont soutenu dans le monde, comme le PSOL du Brésil, le PTS d’Argentine, les "anticapitalistes" et l’ISO. Ils ont terminé d’être partenaire du piège de Sanders en restant au pied de Biden et au sein du Parti des Démocrates impérialistes. Ils ont subordonné le mouvement ouvrier à l’un des chefs des gangs impérialistes qui pillent et massacrent le monde semi-colonial et la classe ouvrière américaine elle-même. Il n’y a pas et il n’y aura pas de retour de cette trahison.
Ceux qui soutiennent le génocidaire Al-Assad et Sanders un des plus grands imposteurs de la bourgeoisie impérialiste yankee de Wall Street ne pourront plus jamais parler au nom du socialisme.
De même, nous ne pouvons que condamner les directions traîtresses qui ont peint comme "anti-impérialistes" et "antimilitaristes" Corbyn et le Parti Travailliste anglais, tel que le SWP, les "socialistes" de la reine. Ils ont soutenu ceux qui ont soumis le prolétariat de ce pays à l’exploitation la plus brutale de l’Europe de Maastricht.
Nous dénonçons les "anticapitalistes" qui soutiennent et ont soutenu, en Europe et dans le monde entier, les gouvernements et les États bourgeois. Ce sont eux qui, en Espagne, ont mis sur leurs épaules une bourgeoisie et petite bourgeoisie riche qui a exproprié la République des Indignés de 2011 et qui gouverne aujourd’hui aux côtés du PSOE, soutenant la sinistre monarchie des Bourbons qui opprime et réprime violemment le peuple catalan et basque et surexploite la classe ouvrière dans tout l’État.
Nous dénonçons les communistes sans communisme, qui ont soutenu le vieux stalinisme recyclé de l’Italie, qui, ici et là, a trahi toute la lutte du prolétariat italien. Nous condamnons les bureaucraties staliniennes qui, partout dans le monde, avec la collaboration des renégats du trotskysme dans les syndicats, ont agi et agissent comme la police interne du mouvement ouvrier.
Ils sont responsables de la défaite de la classe ouvrière grecque qui, après plus de 30 grèves générales, a été soumise au régime de la Troïka et au piège de collaboration des classes de Syriza. Ils ont été les garants, associés à Poutine, de la terrible défaite de la révolution ukrainienne, qui a été livrée à l’oligarchie russe dans le Donbass et désorganisée et laissée à la merci de la force du fascisme à Kiev.
Les masses ne se sont pas rendues et se battent même dans les terribles conditions actuelles
Ce 1er mai, nous nous mettons debout aux côtés de la classe ouvrière du Liban, qui s’est soulevée contre la famine et le pillage de l’impérialisme et de ses partenaires locaux, la bourgeoisie maronite et les milliardaires ecclésiastiques du Hezbollah, qui ont pris tous les dollars et vivent comme des rois, alors qu’ils ont laissé le peuple vivant comme des mendiants.
Nous appelons la classe ouvrière à soutenir de ses poings ceux qui sont l’avancée qui annonce le retour des masses au combat international : ce sont les masses chiliennes qui, depuis Antofagasta, menacent de rallumer le Chili, pendant que des centaines d’ouvriers commencent à attraper la COVID-19 dans les mines et les ports.
Nous saluons les jeunes des Cités françaises qui maintiennent le feu révolutionnaire qui reprendra Paris contre le régime infâme de la Ve République.
Ce 1er mai, nous nous tenons aux côtés de la classe ouvrière équatorienne, encerclée et laissée mourir dans le Guayaquil révolutionnaire par le gouvernement meurtrier de Lenin Moreno, tandis que les directions staliniennes de la CONAIE et du FUT, qui ont entre leurs mains la possibilité d’imposer le pouvoir ouvrier et paysan, soutiennent ce régime infâme laquais de l’impérialisme.
Nous luttons aux côtés de la classe ouvrière colombienne, qui s’est levée malgré et contre les pactes contre-révolutionnaires du stalinisme et du castrisme avec le régime des 9 bases militaires yankees qui occupent la Colombie.
Comme hier, lors des grèves nationales des ouvriers, des paysans pauvres et des étudiants, ce sont aujourd’hui les médecins et les travailleurs de la santé qui ont pris la tête du combat pour les revendications des travailleurs. Dans les hôpitaux d’un pays pillé par l’impérialisme, il n’y a ni intrants ni salaire décent pour les médecins, les infirmiers et tout le personnel de santé qui risquent leur vie au quotidien. Pendant ce temps, des millions de personnes affamées ne mangent toujours pas et errent dans les villes à la recherche du pain.
En même temps, des paramilitaires et des armées semi-fascistes contrôlent les terres de la Chiquita Brand, l’impérialisme et l’oligarchie colombienne.
La classe ouvrière américaine, confrontée à des souffrances inouïes de faim, de chômage et de mort, ne baisse pas les bras. Les ouvriers de la GM et les enseignants ont mené d’énormes luttes pour récupérer ce que les capitalistes leur ont pris, dans le cadre de centaines de conflits qui traversent les Etats-Unis. La classe ouvrière refuse de mourir dans les usines-prisons et menace d’arrêter la production pour prendre la défense de leurs vies entre leurs mains, comme les travailleurs d’Amazon.
En bonne partie, c’est la classe ouvrière américaine qui a paralysé toute tentative de l’impérialisme yankee d’intervenir directement dans de nouvelles guerres d’occupation. Le sang du Vietnam et de l’Irak maintient le prolétariat américain hostile à toute guerre pour la défense des affaires des pirates de Wall Street.
Nous saluons les révoltes qui ont commencé en Chine contre les massacres qui ont "aplati la courbe" de la pandémie. Le prolétariat chinois sera à nouveau sacrifié pour élever la production des transnationales sous le fouet des mandarins esclavagistes
Pendant ce temps, ni par un jour les travailleurs chinois n’ont jamais cessé de se battre .Par milliers et milliers se multiplient les combats d’usine pour de meilleures conditions de travail, contre les licenciements, pour le droit de mettre sur pied des syndicats. Une énorme avant-garde combative émerge de la classe ouvrière chinoise qui, à chaque pas, ouvre des fissures et des crises dans les forces contre-révolutionnaires des "entrepreneurs rouges" du PC chinois
Les masses chinoises ont un allié dans la jeunesse anti-impérialiste aguerrie et dans les ouvriers d’avant-garde du Japon, qui chaque jour occupent et luttent pour éradiquer les bases militaires yankees dans la cité d’Okinawa, capables de provoquer des guerres d’énormes proportions dans le Pacifique.
Ce 1er mai, il faut mentionner tout particulièrement et appeler la classe ouvrière internationale à soutenir les ouvriers des maquiladoras qui, à Matamoros, dans le nord du Mexique, se soulèvent contre les entreprises impérialistes qui, de manière féroce, les font travailler sans acquis, comme en Chine, au Bangladesh ou en Inde. Aujourd’hui, ces ouvriers sont en état de révolte et de grève générale, car, soit ils meurent à cause du COVID-19, soit ils meurent de faim en confinement.
Aujourd’hui, ce 1er mai, ils sont tous le symbole qui montre que la classe ouvrière des 5 continents, mille fois réduite à l’esclavage, ne s’est pas rendue devant la guerre de classes des capitalistes et qu’elle va se battre contre ses nouveaux plans d’esclavage. Les combats qui, jusqu’à il y a quelques mois, ont secoué le Chili, l’Équateur, la Colombie, la France, l’Irak et le Moyen-Orient, ils sont juste resté inachevés. Ils reviendront avec plus de vigueur et de force sous les coups et le fouet du capital. D’énormes conflagrations de classe nous attendent.
Ce 1er mai 2020, les socialistes révolutionnaires nous affirmons que le réformisme sans réformes ne peut plus édulcorer ou peindre comme "progressif" un système qui tombe en morceaux sur les épaules de la classe ouvrière.
Les forces révolutionnaires internationalistes de la classe ouvrière et le mouvement socialiste international doivent se regrouper pour vaincre le réformisme et coordonner et centraliser les combats du prolétariat mondial
La solution à cette tragédie et des souffrances inouïes, qui les exploités souffrent, ne viendra pas de mains des régimes bourgeois, bien qu’ils se déguisent en "progressistes". Seulement en attaquant la propriété privée des capitalistes, en mettant toutes les mains à produire dans les machines arrêtées, en réduisant la journée de travail, avec des salaires accords au panier de la ménagère, c’est-à-dire en se battant pour l’échelle mobile des salaires et des heures de travail, la classe ouvrière pourra affronter cette crise de surproduction basée sur le chômage chronique que le capitalisme lance sur ses épaules.
Sans exproprier sans paiement les banquiers impérialistes, subventionnés par les états bourgeois avec l’argent du peuple, il n’y aura pas de solution pour la libération des peuples opprimés et la classe ouvrière des pays impérialistes ne pourra pas obtenir ses revendications.
Le 1% de la planète doit être exproprié pour que le 99% vive. Le chemin n’est autre que la lutte pour la révolution socialiste.
Ce 1er mai, nous proclamons qu’il n’y a pas de tâche plus immédiate que celle de regrouper les forces des ouvriers les plus aguerris au niveau mondial, qui à chaque pas tentent de casser l’encerclement des directions traîtresses.
Contre le réformiste, défenseur du capitalisme en faillite, les trotskistes de la FLTI nous nous battons sous les drapeaux de la IVe Internationale.
La lutte n’est rien d’autre que celle de reconquérir l’internationalisme prolétarien, en luttant pour séparer la classe ouvrière de toute soumission à la bourgeoisie, à ses régimes et à ses gouvernements.
L’internationalisme militant de la classe ouvrière à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle a été conquis par les travailleurs organisés en partis mondiaux et en syndicats révolutionnaires, livrant une bataille unifiée dans toute la planète contre le système capitaliste.
Cela sera impossible d’obtenir sans provoquer de dures défaites aux directions réformistes des masses, qui font seulement des promesses de victoires et donnent des jalons de défaites et encore moins il sera possible sans rejoindre les rangs des forces trotskystes internationalistes qui combattons pour récupérer la IVe Internationale, notre parti mondial.
Ce 1er mai, la tâche qui est posée est la lutte pour chasser du mouvement ouvrier les aristocraties et les bureaucraties ouvrières, pour leur arracher le contrôle des syndicats, pour que ceux-ci redeviennent un instrument de lutte des travailleurs et non de la bourgeoisie pour les opprimer.
Pour freiner l’offensive du capital, la lutte pour l’indépendance des syndicats de l’État devient une question de vie ou de mort, comme celle pour récupérer la démocratie ouvrière et l’autodétermination des masses.
Aux mains des bureaucraties syndicales, les millions d’ouvriers immigrés, les secteurs directement asservis de la classe ouvrière, les femmes et les enfants qui travaillent comme au début du XIXe siècle, sont totalement marginalisés des syndicats. Il devient indispensable un programme révolutionnaire qui, partant des intérêts des secteurs les plus exploités de la classe ouvrière et non de l’aristocratie ouvrière, puisse effectivement unir les rangs des travailleurs pour affronter les attaques du capital.
La défaite de la bureaucratie syndicale et l’unité des rangs ouvriers seront impossibles à conquérir si les masses en lutte ne prennent pas comme drapeau et programme les revendications de la femme travailleuse, qui subit une double et triple exploitation, dont sont responsables le patronat et les capitalistes qui emploient comme main-d’œuvre de seconde main la femme, sans lui payer le travail ménager et d’éducation des enfants.
Nous rendons responsables les traîtres et les traîtresses des aristocraties et des bureaucraties ouvrières de la tragédie que subissent les femmes travailleuses. Leurs revendications ont été ignorées par les syndicats et les organisations ouvrières. Cela a permis que de grandes masses de travailleuses aient été manipulées par la bourgeoisie et conduites à des mouvements de collaboration de classes. La tâche du moment n’est autre que d’inscrire au premier ordre du jour de la lutte des syndicats et des organisations ouvrières la lutte pour les revendications des femmes travailleuses, car cela permettra aux exploités de mettre fin à toute oppression, comme celle dont souffrent doublement les femmes travailleuses à la maison et dans la société bourgeoise.
Là, dans les couches les plus exploitées du prolétariat, comme la femme et la jeunesse travailleuse et le résistant prolétariat migrant, se trouveront les forces inépuisables de la classe ouvrière pour battre contre les capitalistes et leurs gouvernements.
Dans la guerre civile, la jeunesse se bat et meurt. Nous l’avons vue chez les rebelles de la Syrie, du Soudan, de la Grèce, du Bronx, des combats de la "première ligne" au Chili et en Équateur et dans le mouvement anti-guerre des Etats-Unis. Nous avons vu les jeunes dans les luttes des Cités de la France, traités comme des "casseurs" par les staliniens et les forces réactionnaires de la bureaucratie.
Place à la jeunesse révolutionnaire! Là se trouve l’avenir de la révolution socialiste internationale.
Place aux travailleurs migrants! Papiers pour tous ! Que les frontières s’ouvrent !
Place à la femme travailleuse ! Sans ses forces l’avant-garde du combat du prolétariat aura fermé le chemin à la victoire.
Ce 1er mai, nous réaffirmons que, ici et là, face à l’épuisement du réformisme, qui ne peut plus faire passer comme des réformes les aumônes qu’il n’obtient même plus, face à l’attaque des capitalistes et de leurs gouvernements, la lutte économique s’élève rapidement à la lutte politique de masse, à la guerre civile et à durs chocs de classe.
Là où il existe des dictatures féroces et où le peuple se bat pour le pain, celui-ci se heurte directement aux gouvernements et aux régimes. La lutte économique commence directement dès ses débuts comme une lutte politique pour la chute des régimes. Nous l’avons vu dans les processus révolutionnaires de la dernière vague de combats de la classe ouvrière comme au Maghreb et au Moyen-Orient, au Chili, etc.
Dans ces processus, la mise en place des organismes d’autodétermination des masses en lutte devient une question clé pour que les processus révolutionnaires ne reculent pas et ne soient pas conduits à un bain de sang.
Les directions traîtresses sont des ennemis déclarés de mettre en place les organismes à double pouvoir de la classe ouvrière au début de toute situation révolutionnaire ou prérévolutionnaire. Comme la bourgeoisie, ils comprennent parfaitement que ces organismes, s’ils s’arment, mettront à l’ordre du jour le pouvoir des conseils d’ouvriers, de paysans pauvres et de soldats.
C'est de cela qu'il s'agit, la tâche centrale des révolutionnaires au début de toute situation prérévolutionnaire ou révolutionnaire. La lutte pour mettre sur pied une direction révolutionnaire de la classe ouvrière pour diriger une insurrection victorieuse est inséparable du combat pour mettre sur pied les organismes à double pouvoir armés des exploités. Là, il aura lieu la bataille décisive pour éradiquer le réformisme et les bureaucraties conciliationnistes de la direction des masses.
Ce 1er mai, nous affirmons que la politique des fronts de collaboration des classes signifie soumettre le prolétariat à la bourgeoisie, ce qui signifie annuler toutes ses forces pour diriger les classes moyennes ruinées, les paysans pauvres et devenir le caudillo de la révolution.
Aujourd’hui, nous voyons les tendances à la militarisation et à la bonapartisation des régimes s’accentuer. La démocratie, une fois de plus, est et sera un privilège extrêmement limité et dégradé pour certains pays impérialistes.
Les chants de sirène de la politique de collaboration des classes préparent de durs coups fascistes et contre-révolutionnaires. Nous l’avons vu à Senkata dans la Bolivie martyrisée, ainsi qu’au Yémen et en Égypte. L’a souffert aussi le peuple catalan, révolté pour son indépendance contre les Bourbons, ainsi que le peuple basque, dont les meilleurs combattants peuplent les prisons du régime de la monarchie.
Les Bolsonaro et les Trump cherchent à faire sortir des bandes fascistes, qui gagnent les rues pour terroriser le meilleur de l’avant-garde du prolétariat.
Des bandes de lumpens d’Amérique centrale sont recrutées par la CIA pour discipliner les masses migrantes qui cherchent à traverser les frontières des États-Unis. Tous les gouvernements bourgeois cherchent à imposer dans leurs propres pays les conditions de surexploitation et les régimes totalitaires qui existent en Chine, au Bangladesh ou en Russie.
En Syrie, le capitalisme a montré son vrai visage. Tout comme le réformisme dans toutes ses variantes. Une "sainte alliance" de staliniens, de sociaux-démocrates, de renégats du trotskysme et "d’anticapitalistes" partisans de l’impérialisme, a unifié ses forces pour isoler la révolution syrienne et permettre au boucher Al Assad, à Poutine et aux ayatollahs iraniens d’écraser et ensanglanter cette révolution héroïque. Une révolution où la bourgeoisie sunnite qui "s’oppose" à Al Assad (et qui la livra de l’intérieur) n’a pas laissé sa vie en bataille, mais où sont mort les ouvriers et les paysans des soulèvements héroïques de 2011 et leur avant-garde, les partisans, qui ont présenté une résistance féroce et qui la présentent encore dans les dernières tranchées de la révolution.
Pendant ce temps, le stalinisme kurde, qui soutient le sionisme et qui a livré la résistance palestinienne, soutient la sinistre bourgeoisie kurde, placée sous les ordres de l’impérialisme yankee dans le nord de la Syrie, cassant ainsi le front de la révolution.
Ce 1er mai, la classe ouvrière mondiale doit se préparer pour une féroce guerre des classes, rompant avec le pacifisme cruel imposé par la politique réformiste de collaboration des classes. Le réformisme lie le sort de la classe ouvrière à des courants bourgeois qu’il considère comme "progressistes" ou à ce qu’on appelle les "fronts démocratiques". Ainsi, "pour faire face à Trump", ils ont soutenu Sanders, qui à son tour a conduit la classe ouvrière américaine au Parti Démocrate, qui, avec les républicains, commande l’attaque contre la classe ouvrière mondiale.
Pendant des années, cette politique perfide de collaboration des classes, avec Podemos et Syriza, a mené la classe ouvrière européenne dans une impasse. La politique des "fronts populaires" dans les années ‘30, promue par le stalinisme, est aujourd’hui une monnaie courante de la soi-disant Nouvelle Gauche. Voilà l’obstacle fondamental que rencontre la classe ouvrière pour se rendre indépendante et devenir le chef du combat des peuples opprimés du monde et pour, en s’appuyant sur les classes moyennes ruinées, reprendre la tête de la révolution des conseils ouvriers.
En fin de compte, le "retard" et la crise du mouvement de masse n’est autre que le retard, le cynisme et la trahison de ses directions.
La bourgeoisie vient pour tout. Le crétinisme parlementaire de la gauche réformiste, sa politique perfide de collaboration des classes, jette de l’eau dans la poudre des masses révolutionnaires, tandis que le grand capital explore des actions contre-révolutionnaires directes avec des gouvernements bonapartistes et des bandes fascistes.
La classe ouvrière doit regrouper ses forces et, dans toute lutte décisive, elle doit mettre sur pied des comités d’autodéfense et des milices ouvrières, pour combattre toute tentative de la bourgeoisie d’organiser des bandes fascistes qui rempliront de sang le prolétariat mondial.
Comme l’a montré l’expérience vivante des derniers combats, les gouvernements bourgeois envoient l’armée contre eux. La lutte politique de masse pénètre, comme au Chili, en Équateur, en Bolivie et au Moyen-Orient, au sein de l’armée et touche ses couches les plus basses de simples soldats.
En Équateur, les ouvriers et les paysans, désarmant les soldats, ont neutralisé les coups contre-révolutionnaires de l’armée.
La lutte pour mettre sur pied des comités de soldats, lutter pour leur droit à la syndicalisation, à désobéir à leurs officiers, est une tâche de premier ordre pour que les processus révolutionnaires ne se terminent pas en tragédie, comme nous l’avons vu au Yémen, la Syrie et comme menace de se produire dans tous les pays qui entrent dans des situations pré révolutionnaires ou révolutionnaires.
Il est utopique et réactionnaire de penser que de telles contradictions seront résolues par le pacifisme et le parlementarisme bourgeois. Bien au contraire. Voilà l’origine de la crise du réformisme, qui accompagnera la crise du parlementarisme comme l’âme accompagne le corps.
C’est que les régimes et les gouvernements se militarisent. D’énormes chocs de classe sont à venir. Le système capitaliste ne marche plus.
Ce 1er mai, nous redoublons notre combat pour que la classe ouvrière mondiale n’arrête pas sa lutte pour la révolution socialiste dans le monde entier, même pas dans les pays où le fléau stalinien a livré les conquêtes de la révolution.
Le combat pour la révolution socialiste internationale, plus tôt que tard, remettra également à l’ordre du jour la lutte pour la restauration de la dictature du prolétariat dans les anciens États ouvriers, mais cette fois-ci sous des formes révolutionnaires. Il mettra fin à la politique cynique et cruelle du stalinisme qui, avec son mensonge du "socialisme dans un seul pays", a anéanti toutes les conquêtes de la révolution en Chine, au Vietnam, à Cuba, en Russie et dans les autres anciens États ouvriers.
Le chemin de la révolution socialiste est le seul chemin que peuvent emprunter les exploités pour éviter la voie du fascisme et de la guerre.
Ce 1er mai, nous exigeons et luttons pour la libération de tous les prisonniers politiques, qui sont pris en otage par les classes dominantes. Avec leurs parents, nous cherchons les 43 étudiants d’Ayotzinapa disparus au Mexique. Nous luttons pour la libération des prisonniers basques et catalans. Nous appelons à une campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques qui se trouvent dans les cachots du régime civico-militaire chilien et des putschistes en Bolivie.
Nous luttons pour la libération des prisonniers palestiniens, de l’Égypte, de la jeunesse rebelle grecque et du militant de la cause palestinienne, George Ibrahim Abdallah, emprisonné en France. Nous luttons pour la fin des persécutions et pour l’acquittement immédiat des ouvriers pétroliers de Las Heras, en Argentine, et pour le châtiment de tous les assassins de Kosteki, Santillan, Santiago Maldonado, Rafael Nahuel et tous les martyrs de la classe ouvrière argentine.
Des milliers d’ouvriers et de jeunes disparaissent en Chine, après tout soulèvement, révolte de masse ou lutte de comités d’usine indépendants de l’état. Nous proclamons la lutte pour la liberté pour les prisonniers chinois et des milliers d’ouvriers qui se trouvent dans les prisons de la théocratie iranienne, où sont torturés et assassinés les plus combatifs des ouvriers d’Iran.
La lutte pour la liberté pour Mumia Abu Jamal, symbole de la lutte du peuple noir américain contre l’oppression que celui-ci subit aux mains de l’impérialisme yankee, doit être un cri de guerre de la classe ouvrière mondiale.
Ce 1er mai, nous appelons la classe ouvrière latino-américaine à rompre avec cette escroquerie de la "Révolution bolivarienne" et à lutter pour récupérer le Cuba ouvrier et paysan livré à l’impérialisme. Nous appelons à lutter contre les blocs régionaux des bourgeoisies laquais et à avancer dans l’unité de la classe ouvrière d’Amérique Latine avec les travailleurs des États-Unis, pour conquérir les États-Unis socialistes de l’Amérique du Nord, du Centre et du Sud.
Nous appelons le prolétariat d’Europe occidentale à mener la lutte pour l’ouverture des frontières dans le monde entier, pour mettre fin aux camps de concentration où s’entassent les réfugiés comme des parias sans terre. Nous appelons les syndicats à lutter pour l’adhésion de tous les travailleurs immigrés et à leur accorder tous les papiers. Ce n’est qu’ainsi que la classe ouvrière européenne prendra toutes ses forces pour lutter contre l’attaque du capital.
Les travailleurs de l’Europe occidentale doivent prendre en main la lutte et les revendications de la classe ouvrière de l’Est européen, pour conquérir un grand combat de la Sibérie au Portugal pour les États-Unis socialistes d’Europe.
Le prolétariat des pays impérialistes, du Japon à l’Europe et aux États-Unis, a le devoir de paralyser les machines de guerre des puissances impérialistes, de mettre fin à l’OTAN, à toutes les invasions, à la spoliation du FMI et au pillage du monde semi-colonial. Il a la clé de la victoire de la révolution socialiste internationale.
Ce 1er mai, nous appelons à regrouper les forces de tous les militants internationalistes de la classe ouvrière mondiale, pour mettre sur pied un combat unifié de la classe ouvrière noire, depuis le Cap jusqu’au Bronx et aux esclaves qui sont sous les griffes de la bourgeoisie kadafiste de la Libye et qui meurent traversant la Méditerranée pour arriver en Europe. Le combat est pour que les organisations ouvrières prennent comme premier point la lutte des millions de migrants, qui sont livrés à eux-mêmes et massacrés par l’impérialisme comme force de travail excédentaire, et auxquels les puissances impérialistes ne peuvent ni ne veulent même plus leur donner un lit d’hôpital ou un banc d’école dans leurs pays.
Dans la prochaine période immédiate, pour arrêter la catastrophe capitaliste, la classe ouvrière mondiale aura besoin de l’entrée au combat de ses grands bataillons en Chine, au Japon, en Inde, en Russie. Avec eux, notre combat sera invincible.
Nous combattons sous le drapeau de la IVe Internationale. Comme le dit notre programme: "Les bavardages de toutes sortes selon lesquels les conditions historiques ne seraient pas encore ‘mûres’ pour le socialisme ne sont que le produit de l'ignorance ou d'une tromperie consciente. Les prémisses objectives de la révolution prolétarienne ne sont pas seulement mûres ; elles ont même commencé à pourrir. Sans révolution socialiste, et cela dans la prochaine période historique, la civilisation humaine tout entière est menacée d'être emportée dans une catastrophe. Tout dépend du prolétariat, c'est-à-dire au premier chef de son avant-garde révolutionnaire. La crise historique de l'humanité se réduit à la crise de la direction révolutionnaire." (Programme de Transition de la IVe Internationale, 1938)
L’époque des programmes nationaux est révolue. Ce n’est que dans ces conditions que les partis léninistes de combat internationalistes, qui seront à la tête des prochaines révolutions victorieuses, seront mis sur pied à nouveau. |
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