Les travailleurs françaises ont fait entendre leur voix en ce 1er Mai
Ce 1er mai, malgré et contre l’interdiction de manifester, sous l’excuse de l’Urgence sanitaire face au Coronarivus, mise en œuvre par le gouvernement de Macron, des centaines de travailleurs ont essayé de faire entendre leur voix dans différentes villes de France comme Paris, Montreuil, Lyon, Marseille.
Cette journée de lutte internationale des travailleurs a rencontré la classe ouvrière et les opprimés français en se manifestant, d’une manière ou d’une autre, contre les licenciements, l’allongement des heures de travail hebdomadaires, la réduction de salaire, le non-respect des protocoles sanitaires dans les usines, établissements; la non-livraison des éléments de prévention contre le Covid 19 aux travailleurs de la santé. De plus, contre la répression policière, surtout celle que le régime décharge dans les quartiers ouvriers, où s’entassent des milliers d’immigrés exploités, travailleurs informels pour la plupart, qu’on pouvait les voir, dans les banlieues de Paris, faire la queue pour accéder à une assiette de nourriture.
Durant ce 1er mai, quelques travailleurs protestaient depuis le confinement chez eux, en chantant des slogans, avec des casseroles, en accrochant des drapeaux sur leurs balcons et leurs portes pour exprimer sa colère face à la terrible offensive que la bourgeoisie impérialiste française a lancée sur le dos de la classe ouvrière et des couches appauvries des masses. Ce système pourri veut leur faire payer cette terrible crise.
D’autres, comme les travailleurs de la santé ont pu sortir pour réclamer leurs conditions de travail, échappant au contrôle de la police, au cri de : "argent pour les hôpitaux, pas pour le capital" Comme la vidéo que nous reproduisons ici, le montre. "Le capitalisme est le virus, la révolution est le vaccin" est la banderole qui portait une vingtaine de manifestants du Comité de solidarité avec les grèves et la résistance, sur la Place de la République, Paris; qui a été rapidement dispersée par la police, Cinq personnes ont été arrêtées pour outrage et rébellion et 10 autres ont été condamnées à une amende de 135 euros pour que les manifestations sont interdites.
À Montreuil, une commission de solidarité distribuait de la nourriture à ceux qui en ont le plus besoin, commission qui fut entourée par les anti-émeutes pour ensuite les disperser. Avant d’être expulsés, ils n’ont pas permis que la nourriture soit distribuée, ils ont filmé et pris des photos des documents de ceux qui distribuaient la nourriture afin de leur infliger les amendes correspondantes pour s’être réunis alors qu’il est interdit de le faire. Amendes qui s’appliqueraient également à ceux qui sont allés chercher de la nourriture!
Pendant ce temps, ce 1er mai, les syndicats ont assisté à une vidéoconférence avec le gouvernement dont ils sont sortis "déçus", selon eux ont déclaré. Lors de cette réunion, le Premier ministre Philippe leur a présenté la modalité du déconfinement, qui est prévue pour le 11 mai.
Martinez, le bureaucrate de la CGT déclarait que ce fut "l’occasion de porter les exigences sociales que nous défendons depuis longtemps et que la crise a mis en évidence". Et lui accompagnait de Solidaires et des centrales syndicales d’étudiants ont appelé à la lumière sur les "oubliés" et "les invisibles de notre société". « Quel culot ! Ils demandent au gouvernement de prendre en compte "les oubliés", quand ils sont le produit des attaques que Macron- et les gouvernements précédents -, ils ont données à la classe ouvrière en la dépouillant de ses conquêtes historiques
Avec ces directions qui nous livrent à chaque pas, nous ne pouvons pas faire face à cette attaque des capitalistes. Il faut expulser cette bureaucratie syndicale et toutes les directions réformistes de nos organismes de lutte!
Avec l’excuse du coronavirus, les capitalistes veulent nous faire payer le krach économique qu’ils ont généré, nous ne pouvons pas le permettre ! Regroupons nos forces et imposons un combat décisif pour faire tomber Macron et ce régime infâme !
Dans tout le continent, la bourgeoisie de chaque pays impose des souffrances inouïes aux travailleurs. Ne nous battons pas isolés pays par pays! Car la lutte de la classe ouvrière française est la même lutte de toute la classe ouvrière européenne. Nous avons un même ennemi, la bourgeoisie impérialiste.
Il faut appeler toutes les organisations ouvrières combattantes, les organismes de lutte du continent à organiser une lutte continentale décisive pour renverser le Maastricht impérialiste.
Pour que la classe ouvrière vive, l’impérialisme et son système capitaliste pourri méritent de mourir !