Dans les tranchées des exploités dans la révolution syrienne
Contre les banquiers de l’impérialisme et les régimes capitalistes
Hier pour les huit heures… aujourd’hui contre le pillage impérialiste et la flexibilité du travail, le chômage chronique et l’esclavage du travail.
- Il faut coordonner au niveau international les combats de la classe ouvrière
- Il faut battre les exploiteurs dans toute la planète, car qu’ils se centralisent pour attaquer tous nos acquis
- Il faut mettre le pied sous la poitrine aux multinationales et aux banquiers impérialistes
Nous avons déjà lutté dans tout le monde contre l’attaque de ceux d’en haut
Comme dans les 1er Mai des XIXe et XXe siècles
Le 8 mars les femmes travailleuses ont montré le chemin
Il faut unir nos combats, il faut préparer et organiser une…
Grève Générale mondiale !
Pour la révolution socialiste!
Il faut récupérer la IVe Internationale que les liquidateurs du trotskisme ont menée à la boue de la collaboration de classes et du front populaire
Le 1er Mai en Argentine…
Sur les pas du 18 et 19 décembre, les trotskistes de la LOI CI (Ligue Ouvrière Internationaliste- Quatrième Internationale), adhérant à la FLTI (Fraction Léniniste Trotskiste Internationale), nous affirmons que, face à l’attaque brutale des capitalistes et du gouvernement de Macri, appuyé par tous les politiciens patronaux du PJ (Parti Justicialiste) et les kirchneristes, le chemin pour les affronter et les abattre est dans la rue. Avec les méthodes de la classe ouvrière, avec débrayages, piquets et grèves générales révolutionnaires. C’est ce que les exploiteurs méritent ….
Ils viennent pour le nôtre. Nous devons aller pour eux !
Entre Cristina Kirchner (l’ex- présidente, N du T) et Macri (président actuel, N du T), ils ont laissé au peuple pauvre 250 milliards de dollars de la dette extérieure, contractée par les patrons et la dictature militaire (des années 70, N du T). L’année dernière, cette dette a été augmentée plus de 60 milliards de dollars. Ceux d’en haut ont effectué une fuite de devises et nous, ceux d'en bas, nous payons leur fête. Les politiciens patronaux et la gauche du régime nous disent que la solution est dans le Parlement en votant des lois favorables aux travailleurs. C'est un grand mensonge! Dans ce repaire de bandits des capitalistes rien n'est résolu, sauf d’attaquer le peuple.
En Argentine tout est résolu dans les bureaux des transnationales, des banquiers, dans les États Majors des Services d'Intelligence et leurs juges corrompus.
Tout est décidé à Wall Street et dans la City de Londres!
Dans l’Argentine colonie, les travailleurs et le peuple, nous ne décidons rien. C'est la démocratie de ceux s’en haut.
Il y aura seulement de démocratie quand une révolution victorieuse prendra le pouvoir !
Les trotskistes, nous affirmons que tout le reste, c'est un vil mensonge aux travailleurs.
L'ARGENTINE SERA SOCIALISTE OU COLONIE DE WALL STREET!
Ne permettons pas qu'ils nous volent notre combat et nous imposent la trahison de la bureaucratie syndicale! Pour un nouveau regroupement des rangs ouvriers pour reprendre le chemin de décembre de forme centralisée!
Des centaines de camarades ouvriers et jeunes, nous avons donné un rendez-vous ce 1er Mai pour rendre hommage aux Martyrs de Chicago d'aujourd'hui, qui meurent en Syrie et au Moyen-Orient. Des délégations d'ouvriers métallurgiques, de la construction, du pneu, de la corporation de couturières, enseignants et étudiantes, travailleurs immigrés, les camarades du mouvement "Place à la Femme Travailleuse", nous nous sommes réunis ce 1er Mai pour rendre hommage aux martyrs de la révolution syrienne.
Dans tout le monde et en Argentine, la classe ouvrière n'a pas besoin d’un 1er Mai qui soit seulement un anniversaire du meurtre des Martyrs de Chicago. Le premier mai est un jour de lutte où la classe ouvrière discute, débat et prépare les combats qui sont envisagés pour pouvoir avancer et pour ouvrir le chemin pour la victoire contre les capitalistes et les exploiteurs.
Pour cela, nous nous sommes réunis pour réaliser une Assemblée Ouvrière avec l'objectif de discuter comment lutter pour unir les rangs de la classe ouvrière et pour mettre sur pied l'état major révolutionnaire. C'est que, contre ce que les réformistes disent pour justifier leurs trahisons, les masses n'ont fait que mettre toute leur énergie dans ces années pour faire face aux conditions brutales de souffrances et d'exploitation, tandis que l'impérialisme n'a fait que lancer sur nos dos tous les prix de la faillite et de la crise.
Cet hommage a été croisé par une situation très grave pour notre classe, puisqu'une offensive contre-révolutionnaire est approfondie, celle qui cherche à terminer de vaincre la révolution syrienne. Et comme nous avons dit, nous voyons comment la crise capitaliste est lancée aux masses dans une attaque impitoyable, en cherchant à imposer à la classe ouvrière des plans terribles de flexibilité du travail, avec des conditions égales ou pires que celles du XIXe siècle.
À partir de la faillite de 2008, il est clair qu’il y a des puissances impérialistes "de trop" et que beaucoup d’elles sont en ruine et aux moments où les marchés se sont rétrécis, les puissances victorieuses, en commençant par Wall Street, sont celles qui ont lancé la crise de leurs banques sur leurs propres classes ouvrières et sur le monde.
Dans cette journée, il est resté clair que la crise de direction révolutionnaire du prolétariat s'aggrave au jour le jour et qu'il n’y a qu’une sortie pour l'actuelle situation : la lutte pour le triomphe de la révolution socialiste. La barbarie impérialiste est déjà ici, où les décombres d'une Syrie démolie ne sont que la radiographie parfaite de ce système décadent qui mérite de périr. Cela démontre à la fois l'énorme retard de la victoire de notre classe, conséquence de la surabondance de directions traîtres, qu’à chaque pas, dissolvent ce que les masses conquièrent dans leur combat.
Les meetings symboliques que le Front de Gauche et la Gauche au Front pour le Socialisme ont réalisés à la Place de Mai et à la Place du Congrès (à Buenos Aires), où ils ont bavardé de "lutter pour le socialisme" en général, ils n'ont été que des meetings rachitiques. Le 1er Mai n'est pas leur jour. Il n'y a pas d'élections, alors, pas de meetings électoraux pour l'instant. À peine une paire de milliers de personnes ont remplit leurs tribunes parce qu’il y a longtemps qu’ils ont cessé d'enthousiasmer la classe ouvrière pour unir et pour coordonner ses luttes.
Les trotskistes nous nous considérons des organisateurs internationaux de notre classe ouvrière en Argentine. Nous luttons pour qu’elle reprenne l'internationalisme militant que tous les 1er Mai de la fin des XIXe et XXe siècles trouvaient la classe ouvrière argentine située au premier rang du prolétariat mondial.
La FLTI a réalisé un meeting de combat au plan international. Nous avons été et nous sommes enracinés dans la grève des mineurs de Hwange, nous sommes avec les camarades de Marikana, avec les infirmiers et les travailleurs de l'Afrique du Sud, protagonistes d’une énorme grève générale contre le CNA et leurs partisans stalinistes du Parti communiste. Nous luttons avec le drapeau de la révolution syrienne à côté des mineurs et travailleurs d’usine qui s'efforcent de récupérer la COB des mains de la bureaucratie masiste qui a soumis cette centrale ouvrière au gouvernement laquais d’Evo Morales, agent direct de Wall Street.
Pour cela, dans cet hommage nous avons été debout à côté de la classe ouvrière de la France, où on combat pour ouvrir la Commune de Paris qui écrase la Vº République française, sans quoi il n'y a pas de solution, non seulement pour la classe ouvrière française, mais de toute l’Europe. Il n’y aura pas de solution pour les ouvriers des ex-États Ouvriers, où la vieille bureaucratie devenue en bourgeoisie ne fait que surexploiter la classe ouvrière de ces pays au compte de l'impérialisme, en imposant une vraie leçon contre les ouvriers qui ont osé prendre le pouvoir au XXe siècle.
Nous avons combattu ce 1er Mai avec des ouvriers de la Russie qui se soulèvent contre le Tsar Poutine dans les rues de Moscou et dans des villes entières de ce pays, devenant un grand allié des exploités qui combattent dans la dernière tranchée de la Syrie. Avec eux, les masses iraniennes aussi se sont soulevées, en faisant face à la théocratie laquais d’impérialisme.
Ce sont nos tranchées de lutte dans ce 1er Mai, qui est un seul combat dans l’Afrique Noire martyrisée, des masses de Haïti et du Brésil. Dans cette assemblée ouvrière et révolutionnaire diverses camarades ont développé les points cruciaux qui font aux actuelles tâches de la classe ouvrière mondiale.
Dans ce sens, le dirigeant des socialistes de la LCT du Venezuela est intervenu, en dénonçant que les bolivariens, après nous avoir exproprié notre révolution latino-américaine, quittent l'histoire en rendent le Cuba à l'impérialisme et en imposant l'ensemble des plans du FMI et du G20 avec faim et des balles, égales ou pire que les Macri, Piñera, etc. Nous voyons le bolivarien Lula se rendre à la caste de juges et à l'impérialisme, plutôt que d’appeler la classe ouvrière à lutter depuis la CUT et toutes les centrales syndicales du Brésil. Il est clair que, tel que le camarade de la LCT a dit, Lula ne fera jamais face au gouvernement de Temer, avec qui Dilma a partagé le pouvoir pendant des années. Étant des organisateurs et des administrateurs des affaires de la bourgeoisie depuis des années, les bureaucrates de la CUT ont plus peur à la classe ouvrière qu'à la bourgeoisie, parce qu'ils savent très bien que, quand la classe ouvrière se mettra debout elle ne distinguera pas les exploiteurs étrangers des locaux, qui sont si exploiteurs que ceux de dehors et elle heurtera de front contre leurs juges et la caste d'officiers laquais de l'impérialisme. Ils savent que cela sera comme réveiller un colosse, le prolétariat le plus nombreux et concentré du sous-continent, celui qui fera face non seulement à Temer et son gouvernement, mais aussi à tous les hommes politiques patronaux du Parlement des exploiteurs, qui n'attaquent pas les conquêtes des masses depuis maintenant, mais depuis toujours, en votant des lois pour l'impérialisme.
Nous avons fait partie des combats des 18 et 19 décembre et nous appelons les travailleurs argentins à reprendre ce chemin, mais cette fois-ci organisé et centralisé. Dans ce sens il est intervenu Fernando Legarreta, délégué de Siderar, licencié par le patronat et la bureaucratie de Brunelli. Il a soutenu qu'en Argentine et dans le monde la classe ouvrière se bat déjà internationalement comme était tradition le 1er Mai, mais qu’elle n'a pas à sa tête la direction qu’elle mérite pour triompher. C’est pourquoi il a affirmé qu'il est nécessaire de faire face à la politique de ceux qui nous ont soumis à la bureaucratie syndicale, qui dans ces journées-là était cachée sous le lit; contre ceux qui nous ont amené à nous soumettre à Moyano et la bureaucratie de la CTA le 21 février pour mettre la classe ouvrière aux pieds du PJ et du kirchnerisme, permettant que les énormes forces déployées par les travailleurs soient paralysées, laissant les mains libres au gouvernement et le patronat pour qu'ils approfondissent leur attaque à nos acquis.
Dans les meetings des deux FIT on a salué la lutte de la classe ouvrière française, mais en Argentine ils dirigent la majorité des syndicats étudiants des universités. Aux moments où en France il ya 15 universités occupées, qu'est-ce qu’elle attend, cette gauche gérante de l'université bourgeoise, pour occuper toutes les universités en solidarité avec la Sorbonne et les autres universités de Paris? Ils ne sont ni internationalistes, ni es socialistes, ni enfants du Cordobazo et ni du Mai Français. Ils sont la gauche infâme de la Constitution archi-réactionnaire de 1853-1994. Ils l'ont démontré quand le Parlement était en feu le 14 et le 18 décembre et depuis leurs bancs ils suppliaient pour une "Consultation Populaire" du type référendum. Ils avaient plus peur du feu qui entourait ce repaire de bandits du parlement que des propres exploiteurs qui s'assoyaient à côté d’eux dans l'enceinte. Ensuite ils se sont occupés de théoriser, tels que bouffons de la cour, sur la lutte entre le "palais et la démocratie" aux moments où se répandait un énorme combat de la classe ouvrière contre les exploiteurs.
En même temps, tout ouvrier conscient peut constater que dans les meetings du FIT et de l’IFS on n’a pas posé comme tâche centrale la lutte pour la liberté des prisonniers politiques. Pour ces courants, parler de la lutte pour leur liberté, ce sont juste de revendications vides. Ils n’appellent pas à réaliser aucun type d'action effective pour faire sortir les compagnons des prisons immondes des régimes capitalistes. Dans l'hommage que nous avons réalisé, on a donc posé comme une nécessité urgente lutter pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde, pour l’acquittement des pétroliers de Las Heras, pour la liberté de Facundo Jones Huala et pour terminer avec la persécution de tous les lutteurs ouvriers et populaires et on a affirmé que cette bataille est inséparable de faire justice pour Santiago Maldonado, Rafael Nahuel, Kostequi et Santillán et tous nos martyrs. Par conséquent, Martin, membre du Réseau International pour la Libération des Prisonniers Politiques a proposé de lutter dans toutes les organisations ouvrières et combatives pour conquérir un Mouvement pour la Liberté de tous les prisonniers politiques de l'Argentine et du monde.
La femme travailleuse ne pouvait pas manquer dans cet hommage. Surtout celles qui résistent en Syrie et défendent leurs enfants dans la dernière tranchée et qui souffrent avec leur famille dans les camps de réfugiés aux frontières. Elles ont envoyé depuis Idlib, un message au journal socialiste syrien La Vérité des Opprimés en disant que cet outil est la voix des femmes libres de la Syrie. Alors, la camarade Sofia, représentant le mouvement "Place à la Femme Travailleuse", a fait une mention spéciale pour Hanade, qui est la compagne de notre dirigeant Abu Al Baraa tombé en Syrie en défendant la révolution, puisqu'elle est la meilleure représentante et déléguée des socialistes et de notre mouvement. Ensuite elle a appelé à approfondir, chez le mouvement combatif de femmes, le chemin de la grève international des femmes exploitées du 8 mars qui s'est levé au cri de "Si nos vies ne valent pas, produisez sans nous" et "Ce qu'on appelle ‘amour’ c’est du travail non rémunéré".
Sofia a soutenu que, pour continuer le combat du 8 mars, la classe ouvrière doit avoir la même audace et le même courage que la femme travailleuse en réalisant une grève générale mondiale. C’est ce dont on a besoin, une grève générale pour exproprier le 1 % de parasites, pour battre les gouvernements et les régimes du monde qui imposent des lois et des décrets sauvages de flexibilisation. Il faut reprendre ce chemin, le chemin de la grève générale et de l'internationalisme militant. Ce chemin c’est celui que veulent fermer aujourd'hui la bureaucratie syndicale et les directions réformistes de la classe ouvrière qui en Argentine ont mené la juste revendication du droit à l'avortement au Parlement bourgeois, pour faire croire aux femmes qui cette demande et les conditions de misère et de souffrances qu'elles subissent, seront résolues là-bas avec des lois et non dans un combat centralisé contre ce système pourri décadent dans le monde entier.
Ramón "Chucaro" Ferreyra, un dirigeant ouvrier de la LOI-CI a dénoncé, avec raison, les meetings de la gauche qui se refusent à prendre la lutte contre la tyrannie d'Al Assad et à appeler à le renverser. Cela revient à ne pas lutter pour la chute de Videla ou de Pinochet en Amérique Latine, celle de la dictature de Franco en Espagne ou d’Hitler en Allemagne. Dans ces meetings-là, Al Assad a applaudi et Trump a souri, puisque cela fait déjà des années que ces courants cachent le brutal massacre contre les exploités syriens, question qui les a laissés avec une tache déshonorante dans le front.
Contre ceux-là, le camarade Ramón a appelé à lutter pour récupérer l'internationalisme militant. Comme anecdote, pour illustrer cette tradition, il a raconté l'exemple d'un ouvrier allemand dans les années 30 qui a saboté une bombe pour l’empêcher d'exploser quand les nazis l'ont déchargée sur le Pays Basque, durant la guerre civile espagnole. Pendant des années, cette bombe est restée désactivée sur la place du village. Quand ses habitants ont osé la désarmer, ils ont trouvé dans le mécanisme de détonation une note, qui empêchait que la détonation de l'explosif et qui disait : "Salutations d'un ouvrier allemand qui ne tue pas de travailleurs".
Cet hommage, sous la présidence honoraire du camarade Abu Al Baraa et des martyrs tombés dans la révolution syrienne, a reçu un message direct des membres de la Brigade León Sedov et du journal des socialistes syriens La Vérité des Opprimés, qui combattent dans la tranchée de la révolution: « Nous saluons depuis la Syrie tous ceux qui sont présents dans cette Journée Internationale des Travailleurs. Nos salutations à nos frères travailleurs au niveau international. À ces travailleurs qui sommes un seul un poing dans cette bataille que nous livrons. Aux révolutionnaires qui luttent pour la révolution, aux organisations qui se battent ensemble pour la révolution. Notre remerciement à tous les travailleurs qui sont dans cette bataille, à tous nos frères qui sont là en Argentine, à tous les libres du monde. Continuons de combattre ensemble ». On a aussi reçu des salutations à cet hommage de la part des marxistes de la JRCL-RMF du Japon et de la jeunesse Zengakuren, avec qui nous combattons depuis des années à un bout et l'autre de la planète (lire le message).
C’a été une journée de ferveur internationaliste des militants de la IVe Internationale que nous avons pu constater que les masses ne font que générer une vapeur pour que la chaudière de la révolution fonctionne. Mais qu’à cette vapeur, de centaines de situations révolutionnaires et de révolutions ouvertes 30 ans après la livraison des états ouvriers, il manque le "piston" pour que la chaudière fonctionne, c'est-à-dire, il manque une direction révolutionnaire.
Mais nous nous trouvons devant une tragédie: tous les courants qui parlaient au nom de la IVe Internationale se sont passés au camp de l'ennemi et soutiennent aujourd'hui des gouvernements et des hommes politiques bourgeois. C’est ce qu’a dénoncé Abu Muhajer du journal des socialistes syriens La Vérité des Opprimés, en expliquant que chez les courants de gauche il y a deux secteurs devant la révolution syrienne. D'un côté il y a ceux qui soutiennent Al Assad et de l'autre ceux qui ont demandé des armes aux États-Unis et qui ont soutenu les généraux de l'ASL, qui ont aujourd'hui démontré être les meilleurs généraux d'Al Assad en livrant la révolution depuis dedans.
Cela démontre que la crise de direction révolutionnaire du prolétariat s'est énormément aggravée. Cela n'est autre chose qu'une suraccumulation de directions traîtresses. Parlant au nom de la IVe Internationale, ils ont utilisé ses drapeaux pour supporter Al Assad, un assassin reconnu. Ce sont les mêmes courants qui ont utilisé les drapeaux de la IVe Internationale pour entrer comme "des anticapitalistes" dans Podemos en Espagne et dans Syriza en Grèce.
Le camarade David Soria, ouvrier trotskiste licencié de l’usine Paty, a dénoncé qu'il y a des courants, tels que le NPA et la LIT qui organisent plus de 80 syndicats dans le monde et disent être "internationalistes", mais dans les faits ils proposent de coordonner seulement les actions de la classe ouvrière, en faisant une téléconférence sur Skype tous les deux mois pour faire les "statistiques des luttes", qui ne sont autre chose que les statistiques des échecs de notre classe. Ces courants ont déçu et ont mené à l'impuissance le mouvement ouvrier mondial, car après s'être réunis en janvier de cette année dans la rencontre du Réseau International Syndical de Solidarité et de Lutte (RISSL), ils n'ont pas appelé à réaliser une action effective de solidarité avec le martyrisé peuple syrien, ni beaucoup moins à conquérir une action centralisée pour faire face à la flexibilisation du travail. Voilà pourquoi le camarade David a appelé à reprendre la vraie tradition du combat internationaliste que les Martyrs de Chicago ont montré il y a 120 ans, parce qu’aujourd'hui il est vital de réaliser des actions centralisées au niveau international contre la flexibilisation du travail que Wall Street impose.
Ces courants de la gauche se coordonnent dans de touffues réunions au plan mondial, dans les rencontres du FSM, dans les "Conférences internationales anticapitalistes", mais ils n’appellent jamais à donner un combat décisif en commun. Les faits parlent d’eux-mêmes. On se bat contre la flexibilisation du de travail en France, en Afrique du Sud, au Brésil, en Colombie et dans toute l’Europe. En Argentine, l'attaque au salaire et flexibilisation sont déjà brutales mais ces courants n’organisent pas une lutte en commun avec les ouvriers du Brésil pour coordonner un même combat contre Temer et Macri. Toute lutte "internationaliste" de cette gauche du régime bourgeois es subordonnée au parlement et aux juges infâmes, pour défendre Lula, ce "Judas" gérant des affaires des transnationales en Amérique Latine.
Dans cet hommage le camarade Carlos Munzer, dirigeant de la FLTI, a affirmé que des milliers d'ouvriers et des jeunes d'avant-garde se demandent: "Comment est-il possible que la gauche soutienne le fasciste Al Assad ? Peut-elle être si cruelle et traîtresse ?". Des milliers d'ouvriers et des jeunes du monde ont dans leur mémoire que plusieurs de ces courants, qui se cachaient hier sous le nom de trotskisme, aujourd'hui sont "anticapitalistes", des militants de la Nouvelle Gauche et ils ne parlent même plus de la lutte pour le socialisme. Fidel Castro avait déjà affirmé que "la lutte pour le socialisme ne marche plus, même pas à Cuba". Mais, en revenant à la question, il a expliqué que soutenir une dictature de terreur, assassine d'ouvriers et de paysans au Moyen-Orient, n'est pas du tout différent de ce que les directions traîtresses vendues au grand capital ont fait au XXe siècle et cette première partie du XXIe siècle.
Cela n'est pas bizarre, puisque c’est ainsi que l'impérialisme tient encore : ce n’est pas grâce au pouvoir de ses armées ou à sa force intrinsèque comme système, mais parce qu'il a acheté des secteurs des hautes couches de sa classe ennemie, l'aristocratie et la bureaucratie ouvrières, depuis le début du XXe siècle quand les cliques des magnats des trust et des cartels se sont disputés et se sont réparti le pillage du monde semi-colonial à coups de canons dans la Première et la Deuxième Guerre mondiale, ce qu’ils feront à nouveau si le prolétariat n'empêche pas. C'est que le crack mondial est là, il n’y a plus de place pour toutes les puissances impérialistes et l'attaque aux travailleurs est déjà brutale. Alors il n'est pas étonnant que dans cette crise capitaliste monumentale, la gauche réformiste joue son rôle pour les défendre. Pour faire cela ses chefs leur paient, les laissent d'être dans leurs parlements, leur donnent des postes dans les syndicats, leur donnent la légalité, des fonds et des miettes.
Il ne doit pas donc étonner le soutien à Al Assad. En 1914, quand la première guerre mondiale a éclaté, la social-démocratie a appelé à soutenir chacun sa propre puissance impérialiste : le Parti Travailliste anglais l’a fait en défendant les intérêts de la monarchie et de la City de Londres ; le Parti Socialiste français en soutenant son propre impérialisme; la social-démocratie allemande en votant les crédits de guerre qui ont permis à cette bourgeoisie impérialiste de s'armer jusqu'aux dents. Ils ont incité les ouvriers à s’entre tuer.
Pourquoi ses continuateurs ne vont-ils pas soutenir Al Assad qui massacre des milliers d'ouvriers et de paysans pauvres en Syrie? Nous avons déjà vu le stalinisme assassiner des centaines de milliers d'ouvriers révolutionnaires, pour convenir à la bureaucratie perfide stalinienne du Parti communiste de l'URSS et pour exproprier la révolution des soviets révolutionnaires. Le stalinisme a assassiné le mieux de la classe ouvrière soviétique et le 99 % des membres de la direction du Parti Bolchevique qui avait dirigé la révolution d'Octobre. Comment ne vont-ils pas se joindre à Al Assad pour qu’il massacre la révolution prolétarienne ? Les renégats du trotskisme, envers la révolution syrienne, ont démontré qu'ils lui sont utiles. Certains en mendiant à l'impérialisme de libérer les peuples du monde semi-colonial qui entrent dans des actions révolutionnaires ce qui constitue une cruelle tromperie où l’on fait passer les bourreaux par des alliés ; et les autres en supportant directement Al Assad. Dans la révolution syrienne se démontre l'énorme crise de direction des masses, c'est-à-dire, la surabondance de directions traîtresses.
Mais la vraie tragédie, c’est que dans cette boue et sang ils ont livré les drapeaux de la IVe Internationale. La lutte pour récupérer ces drapeaux a été le défi de ceux qui nous nous sommes réunis ce 1er Mai. Il n'y a pas de tâche plus importante. C'est que, quand la social-démocratie s’est passée au champ de l’ennemie en 1914, les internationalistes se sont réunis rapidement à Kienthall et à Zimmerwald et ils ont rejoint les fils pour donner une continuité au marxisme, en appelant à retourner les fusils et transformer la guerre impérialiste en guerre de classes, pour conduire au triomphe la révolution socialiste comme il est arrivé en Russie. Quand le stalinisme a usurpé les soviets avec sang, persécution et coups contre le prolétariat mondial et soviétique, le trotskisme, la fraction soviétique bolchevique, a regroupé ses forces et dans la résistance, dans la nuit noire des années 30 a avancé à fonder la IVe internationale. Elle allait entrer comme une force compacte à la guerre, pronostiquaient ses fondateurs quand la Deuxième Guerre mondiale approchait. Cela n'a pas été le cas. Notre parti mondial, par responsabilité de ses dirigeants, spécialement du SWP américain, a dissous l'État Majeur, le "Kienthal et Zimmerwald" qui avait surgi avec la fondation de la IVe Internationale. Et pendant ce temps, en 1943, le stalinisme livrait la IIIe Internationale à l'impérialisme "démocratique", en fondant l'ONU dans la Conférence de Téhéran.
Voilà deux coups mortels à l'internationalisme militant de la classe ouvrière, trahison de laquelle nous n'avons pas encore pu sortir et c'est la plus grande tragédie qui pèse sur les travailleurs du monde, puisque, liquidant l'internationalisme militant, ils ont soumis la classe ouvrière à sa bourgeoisie respective dans chaque pays. Hier avec le Forum Social Mondial et aujourd'hui avec la Nouvelle Gauche ils promettent une "démocratie généreuse" et nous recevons seulement du sang, des attaques à nos acquis, du fascisme et des guerres comme celles que nous voyons aujourd'hui au Maghreb et au Moyen-Orient. Ils annoncent des siècles de prospérité quand ce qui vient c’est la catastrophe capitaliste. Et pour intervenir dans cette catastrophe, le réformisme n'a plus de recettes et ses mensonges s'écroulent au jour le jour et le programme des révolutionnaires c’est celui qui parle le langage de la IVe Internationale. Plus tôt que tard, si nous mettons sur pied un noyau internationaliste, les drapeaux de l'internationalisme militant et de la révolution socialiste arriveront aux masses.
Le champ de bataille est resté plein des décombres, comme il est démontré en Syrie. Il s’agit des décombres laissés par le FSM et aujourd'hui imposés aussi par la Nouvelle Gauche et par la bureaucratie syndicale de toute couleur et pelage. Les drapeaux de la IVe Internationale sont restés tachés. Aujourd'hui plus jamais il faut refonder la IVe Internationale en la récupérant des mains de ceux qui l'ont emportée à la boue de la collaboration de classes et aux pieds du stalinisme! Il faut regrouper les forces des internationalistes des révolutionnaires dans le monde!
C'est la grande lutte qui est devant nous. Parce que la classe ouvrière ouvre constamment des situations prérévolutionnaires, des situations révolutionnaires, des révolutions ouvertes comme à Madagascar, au Kirghizstan, en Amérique Latine au début du XXIe siècle, comme en Grèce, en Espagne, dans le prolétariat profond des États-Unis et de l'Europe, comme l'énorme chaîne de révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient, etc. Et mille et une fois les directions désarment ce que la classe ouvrière conquiert dans son combat. Le PTS de l'Argentine et sa direction continuent encore de se demander comment faire pour construire un parti révolutionnaire dans une époque qu'ils considèrent pas révolutionnaire. Cela semble incroyable parce qu'ils ne soignent pas même les formes pour embellir ce système pourri qui menace d'enfoncer dans la barbarie la civilisation entière. Ils devraient plutôt se demander, dans les actuelles conditions de faillite du système capitaliste, combien de temps ils ont pour pouvoir continuer d’empoisonner la classe ouvrière.
Au nom de la FLTI dans notre meeting en Argentine, il a fait un appel: « Nous voulons dire aux ouvriers d'avant-garde que nous voulons qu'ils viennent à notre parti mondial, la IVe Internationale. Aucun trotskiste qui revendique le combat de la IVe Internationale ne peut rester encore une minute dans ces partis "anticapitalistes" ennemis déclarés de la révolution socialiste. Aucun bolchevique léniniste ne peut rester encore une minute dans ces partis du crétinisme parlementaire et syndicaliste. Aucun révolutionnaire ne peut rester encore un jour dans les partis qui détournent le regard quand des millions d'ouvriers et de paysans sont massacrés et réfugiés dans des camps de concentration de la Syrie martyrisée. Aucun ouvrier sérieux avec conscience de classe ne peut croire que dans un ‘camp’ le 90 % de la population de la Syrie meure, souffre et est martyrisé, et que ce camp est égal à celui d'Al Assad, soutenu par Poutine et par la rance théocratie iranienne. Aucun jeune ni ouvrier d'avant-garde ne peut confondre l’héroïque révolution syrienne et les masses qui donnent leur vie contre Al Assad, avec les crapules de la direction sunnite qu'ils ont à leur front, qui les désarment et les livrent à chaque pas au fasciste Al Assad.
Dans la révolution syrienne, ne pas distinguer la classe ouvrière des crapules de l'ASL qui se sont occupées de faire des affaires avec le génocidaire Al Assad, c'est un manque de bon sens qu’on ne peut pas lisser passer. Tous les ouvriers nous distinguons la classe ouvrière d'Argentine, qui lutte durement contre les capitalistes, de la direction de la bureaucratie syndicale et nous voyons clairement la manipulation des partis bourgeois comme le péronisme et le kirchnerisme. Nous distinguons la bourgeoisie bolivarienne, qui a escroqué et exproprié la révolution latino-américaine, de la classe ouvrière qui en a été et est la vraie protagoniste. Nous distinguons la classe ouvrière nord-américaine bien qu’elle ait voté pour le Parti Démocrate. Comment n'allons-nous pas distinguer la classe ouvrière de sa direction qui à chaque pas étrangle son combat? Si c’était le cas, nous ne pourrions soutenir aucun ouvrier dans aucune lutte. Parce qu'aucune n'a conquis la direction qu’elle mérite.
Aucun ouvrier sérieux ne peut rester dans les partis anticapitalistes qui soutiennent les gouvernements et les régimes bourgeois qui font payer la crise aux travailleurs. Il faut séparer les drapeaux de la IVe Internationale de ceux de la Nouvelle Gauche pour regrouper les forces des révolutionnaires.
Il y a de forces plus que suffisantes pour mettre sur pied cet état majeur. Nous n'allons pas vous mentir, nous voulons que vous veniez militer avec les trotskistes pour construire le 'piston' qui permette que l'énorme vapeur des masses ne soit pas dissipée et le XXIe siècle ne soit pas une catastrophe pour la civilisation.
Dans cet hommage du 1er Mai, les trotskistes de la FLTI disons: nous voilà ceux qui cherchons à détruire le capitalisme! Nous voilà ceux qui luttons pour la dictature du prolétariat et qui ne craignons pas le dire! Comment peut-on être anticapitalistes et renier de la lutte pour la dictature du prolétariat? Que tous les jeunes et ouvriers qui affirment être socialistes voient dans ces meetings du FIT et des "anticapitalistes" comment la lutte pour la dictature du prolétariat a disparu de leurs programmes! Leurs discours font honte : quand la bourgeoisie leur demande: « quel système défendez-vous? », les plus audacieux parlent d'un "régime supérieur".
La bourgeoisie impose sa féroce dictature du 1 % de parasites au 99 % de la planète, en volant et en pillant. Il faut reprendre la lutte et le combat du 99 % des travailleurs et exploités du monde contre ces canailles et bandits impérialistes qui, aux dépens de guerres et de souffrances, conduisent la civilisation sur le point de la barbarie. Les trotskistes oui, nous affirmons que nous luttons pour la dictature du prolétariat contre une minorité qui impose la plus féroce des dictatures. Nous ne sommes pas égaux aux capitalistes et à nos bourreaux dans les usines, dans les champs et les établissements que nous travaillons. Il n'y a pas de "égalité", ni de "démocratie" en général. Il faut démasquer ceux qui parlent de démocratie quand ceux qui se prépare ce sont les sabres des généraux et les dictatures les plus féroces!
Nous sommes en train de conquérir un 1er Mai très dur pour la classe ouvrière, qui ne s'est pas rendue, malgré le fait que ses dirigeants veulent leur imposer la reddition tous les jours. De cela s’agit notre combat, de lutter pour que la classe ouvrière conquiert la direction qu’elle mérite pour triompher. Nous voilà ceux qui luttons pour la révolution socialiste sous les drapeaux de la IVe Internationale! Nous réaffirmons ce que dit le Programme de Transition de 1938: 'La IVème Internationale jouit dès maintenant de la haine méritée des staliniens, des sociauxdémocrates, des libéraux bourgeois et des fascistes. Elle n’a ni ne peut avoir place dans aucun des Fronts populaires. Elle s’oppose irréductiblement à tous les groupements politiques liés à la bourgeoisie. Sa tâche, c’est de renverser la domination du capital. Son but, c’est le socialisme. Sa méthode, c’est la révolution prolétarienne.' » |
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