Mexique
DÉCLARATION DU COMITÉ POUR LA LIBERTÉ DES PRISONNIERS POLITIQUES DE LA CNTE
AUX MÉDIAS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX
AUX ORGANISATIONS SOCIALES, CIVILES ET DES DROITS DE L’HOMME
AUX INTELLECTUELS ET LES PERSONNALITÉS COMPROMISES AVEC LA DÉFENSE DES DROITS D’HOMME.
AUX PEUPLES DU MONDE
Le 17 mai 2013, les enseignants et les activistes sociaux : Sara Altamirano Ramos, Leonel Manzano Fade, Lauro Atilano Grijalva Villalobos, Damián Gallardo Martínez et Mario Olivera Osorio ont été arrêtés de manière arbitraire par les agents fédéraux dans la Ville d'Oaxaca, au Mexique. Au moment óu ils ont été arrêtés, ils ont été frappés et menacés de mort ; ils ont été en qualité des disparus pendant plus de 24 heures, où ils ont été torturés et obligé à signer des déclarations auto- incriminant pour être ensuite emprisonnés dans prisons de haute sécurité comme s'il s'agissait de gros criminels. Nos camarades ne sont aucun délinquant : ils sont enseignants et membres d'organisations sociales qui ont lutté en défense de l'éducation et de différentes causes sociales. Ils ont été arrêtés comme part d'une campagne de diffamation du gouvernement fédéral vers la Section XXII et à la Coordinatrice Nationale de Travailleurs de l'Education, puisque le gouvernement d'Enrique Peña Nieto avait besoin de justifier l'approbation de la mauvaise mentionnée réforme éducative qui avait été approuvée le 25 février 2013 et pour cela, ils ont utilisé nos camarades comme une forme de lynchage vers le magistère démocratique. Plus de quatre ans ont déjà passé de ces faits dans lesquels les avocats de nos camarades ont démontré de façon concluante que les accusations qu’ils les imputaient, elles étaient fausses. Au point que les accusateurs eux-mêmes ne se sont pas présentés à déclarer durant tout le jugement. En outre, des experts en médecine et psychologie ont démontré, à travers du Protocole d'Istanbul, qu'ils ont été torturés ; ce qui a été accrédité par le Cinquième Tribunal Unitaire du Troisième Circuit, le 13 mars 2015, dans la procédure d’Amparo 48/2014 ; qui a ordonné que l'auto incrimination fût exclue comme matériel probatoire du cas.
Grâce aux actions légales et à la dénonciation que nous fassions le 21 avril passé nous avons obtenu la libération du camarade Mario Olivera Osorio, ce qui devrait signifier la liberté de tous. Cependant, cela ne s'est pas produit. Ce septembre 2017 les camarades auront été emprisonnés par quarante mois injustement. Quarante mois dans lesquels leurs vies et celles de leurs familles ont été tronquées. C’est pour cela que les organisations sociales, intellectuelles et les personnes et nous qu’avons signés cette déclaration nous nous exprimons pour sa liberté immédiate puisqu’ils ne peuvent pas suivre détenus de manière indéfinie. Nous considérons que les divers moyens de preuve ont déjà offert et soulagé et ceux qui font une sentence absolutoire possible à leur faveur ; C’est pour cela que nous appelons les autorités judiciaires à dicter sa liberté d’immédiat !
Finalement, comme Comité pour la liberté des prisonniers politiques de la CNTE nous sommes pour la liberté des prisonniers politiques de Las Heras, de l'Argentine et pour la réapparition en vie du camarade Santiago Maldonado, qui a été séquestré par la gendarmerie argentine.
Libération des prisonniers politiques !
Réapparition en vie des disparus !
Au Mexique comme en Argentine l'État est responsable !
Mexico, Août 2017
CORDIALEMENT
COMITÉ POUR LA LIBERTÉ DES PRISONNIERS POLITIQUES DE LA CNTE
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