ARGENTINE – Le 19 décembre 2017

Devant la commande d'arrêt de Sebastian Romero, délégué de General Motor, lutteur socialiste du PSTU et ancien pré-candidat du FIT (Front de Gauche et des Travailleurs) :

DEHORS LES MAINS DE L'ÉTAT ET DE LA JUSTICE PATRONALE
DES LUTTEURS DE NOTRE CLASSE !

NOUS SOMMES TOUS SEBASTIAN ROMERO !

ASSEZ DE POURSUIVRE CEUX QUI LUTTENT !

 

Depuis la LOI-CI - Démocratie Ouvrière nous nous solidarisons avec le compagnon Sebastian Romero, accusé de "casseur" par la réaction anti-ouvrière et le kirchnerisme.
Le 18 décembre, Sebastian était sur la place du Congrès à côté de milliers de travailleurs qui s'exprimaient contre les réformes des retraites et du travail dictées par le FMI et le G20. Quand les forces de répression de l'État ont avancé, Sebastian s'est mis au premier rang de défense de ses compagnons: il était là où nous voulions tous être! C'est le lieu où auraient dû se trouver les bureaucrates dirigeants de la CGT, ces briseurs de greve payés par le patronat !
Le mandat d'arrêt du compagnon est une persécution pour donner une leçon à  tous les travailleurs qui voulons sortir pour faire face aux réformes des retraites et du travail de ce gouvernement patronal et les transnationales impérialistes. Nous ne pouvons pas le permettre !

Les travailleurs nous avons le droit de nous défendre de l'agression des forces de répression assassines de jeunes de notre classe, tels que Rafael Nahuel et Santiago Maldonado, au compte des transnationales et de la bourgeoisie agraire. Ce sont eux les violents, les assassins ! Eux avec les juges videlistes tiennet comme des otages les travailleurs pétroliers de Las Heras !

DISSOLUTION DE TOUTES LES FORCES DE RÉPRESSION ! DEHORS LE SOMMET DE JUGES VIDELISTES !
LIBERTÉ ET FIN DES ACCUSATIONS À TOUS CEUX QUI LUTTENT !
COMITÉS D'AUTO-DÉFENSE DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES POUR NOUS DÉFENDRE DE LA RÉPRESSION DE LA POLICE !
Nous faisons nôtre l'appel du PSTU aux organisations ouvrières politiques et syndicales à se rendre solidaires avec Sebastian et à rejeter cette persécution à un lutteur socialiste et militant de la cause des travailleurs. Nous appelons les élus du Front de Gauche et des Travailleurs (FIT) à prendre la tête de la lutte de défense du compagnon.
Ligue Ouvrière Internationaliste (Démocratie Ouvrière) d’Argentine