Argentine– le 23 août 2018
Entre le krach économique, le pillage impérialiste et les super-gains des capitalistes
Malgré la trahison de la bureaucratie syndicale, avec des scintillements révolutionnaires comme les 18 et 19 décembre,avec grèves et des révoltes locales … La lutte politique de masses a commencé
La classe ouvrière cherche le chemin pour démolir dans les rues le gouvernement de la faim
deMacri et le régime infâme des partis patronaux et de l'impérialisme
Unir et coordonner ceux qui luttent! Comités d'autodéfense!
GRÈVE GÉNÉRALE
Place à la classe ouvrière! Place à la révolution socialiste!
La guerre commerciale entre les puissances impérialistes pour le marché mondial et les zones d'influence ne font pas trêve. Au milieu de cette guerre commerciale, Trump marche fort sur son arrière- cour avec une vraie offensive de revenir à coloniser toute Amérique latine pour redoubler le pillage des ressources naturelles, le recouvrement des dettes externes, pour imposer la flexibilisation du travail et pour rester avec le plein contrôle des routes commerciales de l'Atlantique.
Il n’y pas lieu déjà pour les bourgeoisies bolivariennes qui marchandent l'impérialisme une partie des revenus nationaux et de la plus-value arrachée à la classe ouvrière. Wall Street veut tout.
Après les services prêtés, l'impérialisme se défait des bourgeoisies "bolivariennes", y compris avec la prison. La réponse est plus grande soumission. Ortega, Maduro et Evo Morales appliquent leurs plans en affamant et en tuant le peuple. Lula et Cristina s'agenouillent et agissent comme barrage de contention des masses pour que Temer et Macri ne tombent pas. La cerise sur le gâteau ? La nouvelle bourgeoisie du PCC déclare la propriété privée dans la nouvelle Constitution de l'île.
L'Argentine est restée sous le commandement du FMI et le Pentagone. Le gouvernement de Macri exécute les ordres des yankees. Au milieu dukrach économiqueencouragépar le pillage impérialiste et les super-gains de la bourgeoisie, Macri a déclaré la guerre aux exploités, en jetant la crise avec cherté de la vie, licenciements, augmentation de tarifs, etc..
Mais la classe ouvrière répond avec des combats dans les rues, tel qu’ilest arrivé à La Plata, les ouvriers du Port du Buenos Aires, les chômeurs àMosconi ou les travailleurs de Tandanorau Port Madero. Il y a des débrayages locaux et régionaux comme celui d’ATE (Syndicat des employés de l’État, NdT.) au Buenos Aires. Mobilisations où la solidarité et le soutien des classes moyennes ruinées et des secteurs populaires s'étendent,ceux qui sont brutalement attaqués pour les tarifs, l'inflation croissante et la dévaluation. La lutte politique de masses a commencé et l'alliance ouvrière et populaire se met à l'ordre du jour.
Tandis qu’elles disputentle butin, toutes les fractions de la bourgeoisie se mettent d’accord que les travailleurs paient la crise.Ils ont les mêmes chefs, Wall Street et le dénommé "Groupe des six" conformés par l'UIA (Union Industriel Argentine), la Société Rurale, la Bourse, les banques, la Chambre de Commerce et de la Construction. L’opposition" bourgeoise du PJ et du kirchnérismea donné et elle donne à Macri gouvernabilité.
Depuis les gouvernements ils appliquent leurs plans de misère et dans le parlement ils ont voté chacune des lois anti-ouvrières dont le gouvernement a eu besoin. Tous veulent que Macri arrive à 2019, c'est-à-dire, qu’il impose l'attaque.
La bureaucratie syndicale du triumvirat est un appendice direct du Ministère du Travail, avec celui qui discute avec le patronat comment passer la réforme du travail. Elle s'est réunie pour cela directement avec les envoyés du FMI. De son côté, la bureaucratie syndicale "opposante" de Moyano et kirchneriste des CTAs, avec son 21F (21 de février, NdT.) avec la bureaucratie des piquets du Vatican, maintient la division des luttes ouvrières, bouche le chemin à la grève générale et avec ses "Multisectoriels" cherche à soumettre la classe ouvrière au "patronat national" et aux élections de 2019. Elle essaie d'empêcher une action centralisée et indépendante de la classe ouvrière, que comme dans les combats des 18 et 19 décembre de l'année passée, fasse chanceler le gouvernement et les institutions de domaine du régime infâme.
La gauche argentine, avec le FIT (Front de Gauche des Travailleurs, NdT.) à la tête, attache le sort de la classe ouvrière à la bourgeoisie. D'un côté, en subordonnant les actions de lutte des travailleurs aux projets de la loi qu'elle présente dans le parlement des exploiteurs, y compris en commun avec la bourgeoisie "opposante".D’autre part, dans les Multisectorielles que la bureaucratie syndicale "opposante" met sur pied près des secteurs patronaux du kirchnérisme et du PJ.
Elledit à la classe ouvrière qu'avec des projets de loi près des politiciens patronaux, avec des consultations populaires ou pétitions on peut battre cette offensive semblable de l'impérialisme.
Pour le FIT, les exploités peuvent faire valoir leur "souveraineté" avec le suffrage universel, c'est-à-dire, avec un bulletin où l'ouvrier est un esclave soumis au patron.
Mais la classe ouvrière parle le langage de la guerre de classes. Dans ses combats contre l'attaque du FMI et des capitalistes, elle cherche un chemin pour démolir le gouvernement et le régimedes partispatronaux et Wall Street.
Pour cela la tâche du moment est d'unir et de centraliser les luttes pour ouvrir le chemin à la Grève Générale. En face des Multisectorielles, il faut mettre sur piedles organismes d’auto-organisation de la classe ouvrière et expulser la bureaucratie syndicale. Devant l'enfoncement de la nation qu’à chaque pas impose l'offensive impérialiste, la classe ouvrière a la tâche d'imposer un Plan Ouvrier d'Urgence pour que les capitalistes paient la crise.
Pour arrêter la fuite de dollars, il faut ignorer la dette externe et tous les accords avec la banque impérialiste.
Il faut nationaliser le commerce extérieur et la banque sans aucun type d'indemnisation et sous le contrôle ouvrier et créer une banque étatique unique sous contrôle des travailleurs. Pour avoir d’aliment pas cher pour le peuple, il faut exproprier l'oligarchie sans paiement les terres.
Le gouvernement impose ses plans en approfondissant la répression. Même il prépare la caste d’officiers génocidaires des Forces Armées. Pour l'utiliser de nouveau contre les travailleurs.Pour des piquets et des comités d'autodéfense pour faire face à la répression de la police, de la gendarmerie et de la préfecture. Dissolution de la caste d’officiers génocidaires etde toutes les forces répressives de l'état! Dissolution de la caste de juges vidéliste-péroniste-radical et tous les services d'intelligence! Liberté pourDiego Parodi et JonesHuala! Pour l’acquittement des pétroliers de Las Heras et les travailleurs de Tierradel Fuego! Assez depoursuivreSebastian Romero et tous les prévenus des combatsde décembre! Cessez la poursuite pénaledeplus de 7500 lutteurs ouvriers et populaires!
Pour vaincre l'attaque des capitalistes et du FMI, il faut battre le gouvernement de Macri et balayer avec toutes les institutions de domaine du régime infâme des partis patronaux et l'impérialisme. Place à la Révolution Ouvrière et Socialiste! MacriVa-t-en! Dehors le FMI et le G20! Qu’ils s’en aillent tous, qu’il n’en reste pas un seul!
Pour finir avec les souffrances des exploités, il faut créer un gouvernement provisoire révolutionnaire ouvrier et populaire, basé sur les organismes d'autodétermination armés des masses, sur la ruine de l'État et le régime de la Constitution de 1853-1994. L'Argentine sera socialiste ou colonie de Wall Street!
COMITÉ RÉDACTEUR DU JOURNAL
"DEMOCRACIA OBRERA (DÉMOCRATIE OUVRIÈRE)" DE L'ARGENTINE