Chili - Le 19 octobre 2019
Soulèvement révolutionnaire de masses au Chili
Que le combat dans les rues ne s’arrête pas !
Il faut arrêter tout le pays !
Il faut achever de mettre le feu au Chili de ceux d’en haut et qu’aucune des institutions de domination de la bourgeoisie et de l’impérialisme ne reste en place !
A bas Piñera!
A bas le régime civil-militaire pinochetiste
de la Constitution des années ‘80
avec ses politiciens serveurs de Wall Street, ses escrocs de la Concertation,
ses “pacos en rouge” du PC, sa police assassine et ses généraux pinochetistes
Dissolution de la caste des officiers génocidaires,
rampants des Yankees !
A bas, l’état d’urgence et le couvre-feu !
En faisant face au gouvernement de Piñera, au régime civil-militaire pinochetiste de la Droite, de la Concertation, du PC et des transnationales impérialistes, les masses ont gagné les rues contre l’attaque brutale qu’elles subissent sur l’ordre de Trump et des États-Unis : la hausse du prix des tickets de métro, qui s’est ajoutée à la hausse des tarifs, aux salaires et retraites de famine, au chômage, à l’esclavage et la flexibilité du travail, à la répression et la persécution de ceux qui luttent, à la cherté de la vie, à la soumission à l’impérialisme avec le NAFTA et au pillage de la nation, qui ne sont plus supportés.
Une énorme grève générale révolutionnaire est en cours, avec des actions de masses, des combats de barricades, des « caserolazos » et en attaquant la propriété privée des capitalistes et les institutions de l’État bourgeois, en suivant le chemin de leurs frères de classes d’Équateur, du Haïti, de Catalogne, d’Irak et du Liban.
Les ouvriers, les étudiants combatifs et les masses exploitées dans leur assaut révolutionnaire attaquent toutes les institutions du pouvoir, responsables de leurs souffrances inouïes. C’est pourquoi ils visent les stations de métro et les bus du Transantiago avec leurs tickets impayables; les banques et les bureaux des AFP qui pillent le salaire et les retraites du peuple; l’entreprise d’énergie ENEL et ses hausses de tarifs; les écoles privées contre les entrepreneurs et le gouvernement qui refusent l’éducation gratuite au fils de l’ouvrier; les supermarchés et les grands magasins avec leurs cartes et prêts usuraires; le réactionnaire quotidien El Mercurio, porte-parole de la bourgeoisie et du grand capital; les hôtels de luxe cinq étoiles des exploiteurs… Ils affrontent aussi les forces armées pinochetistes, en défiant « l’état d’urgence » et le couvre-feu.
Ce combat, qui a commencé à Santiago avec l’appel des lycéens à utiliser le métro sans le payer massivement contre la hausse du prix du ticket, s’est rapidement étendu à toutes les régions du pays. Les masses se soulèvent du nord au sud, à Valparaiso, Concepción, Osorno, Antofagasta, Valdivia, Calama, Iquique, Coquimbo, La Serena, Chacabuco, etc.
Face à l’action révolutionnaire de masses, Piñera et les politiciens patronaux du régime, ont mis l’armée génocidaire dans les rues et ils ont appelés à une session extraordinaire du parlement fantoche pour abroger l’augmentation du ticket de métro par la loi. Ils essaient ainsi de faire sortir les masses des rues et de soutenir le gouvernement pour qu’il continue d’attaquer les gens avec des coups de feu et de les affamer au compte de l’impérialisme. Le PC et le Frente Amplio se sont déjà engagés pour légitimer cette escroquerie contre le peuple dans ce repaire de bandits du Congrès. A bas les pièges du Parlement pinochetiste et de ses partis laquais ! Pas de négociation dans le dos du peuple !
Qu’ils s’en aillent tous!
Que les ports, les mines, les usines et les établissements soient paralysés immédiatement! Que les universités et les lycées soient occupés ! Que les paysans pauvres d’origine ethnique mapuche occupent leurs terres! Place à l’insurrection des esclaves au Chili!
Les travailleurs des ports d’Iquique et de San Antonio sont en grève aujourd’hui, et l’Union portuaire annonce déjà une grève national dans tous les ports du pays pour lundi 21/10. Il est temps que les centrales syndicales telle que la CUT et la Centrale Classiste abandonnent leur passivité et mettent leurs forces au service du combat des exploités!
Il faut mettre sur pied le pouvoir de ceux d’en bas !
Congrès national des délégués des ouvriers, des étudiants combatifs, des paysans pauvres et de l’ensemble des masses exploitées en lutte, avec des comités de soldats de base qui rejettent la caste des officiers des Forcés Armées, meurtrière du peuple
Que les Cordons Industriels reviennent !
Aujourd’hui encore, les militaires assassins pinochetistes circulent dans les rues du Chili. La caste des officiers des Forces Armées se prépare à noyer dans le sang les travailleurs et les jeunes rebelles. Dans les années ‘70, sous le commandement de l’ITT et de l’impérialisme yankee, ils ont écrasé l’héroïque révolution des Cordons industriels. Maintenant, il faut vaincre « l’état d’urgence » et le couvre-feu ! Il faut dissoudre la police et toutes les forces répressives de l’État, mettre sur pied les comités d’autodéfense pour nous défendre contre la répression et il faut former les milices ouvrières et paysannes. Les soldats de base doivent se rebeller et désobéir devant le premier appel à tirer sur les masses au combat.
Tribunaux ouvriers et populaires pour juger et punir les généraux et officiers génocidaires et tous les assassins des martyrs ouvriers et populaires! Libération de Jones Huala, de tous les prisonniers mapuches et des plus de 400 prisonniers pour lutter ! Cessez la poursuite pénale de tous les lutteurs persécutés !
Ceux d’en haut nous ont tout pris…
Maintenant, il faut aller les chercher tous pour récupérer ce qui est à nous !
Dehors l’impérialisme ! Le cuivre pour les Chiliens !
Renationalisation sans paiement et sous contrôle ouvrier de toute l’exploitation minière ! Expropriation sans paiement et sous contrôle ouvrier de toutes les propriétés et entreprises de la caste des officiers des Forces Armées ! À bas la loi réservée du cuivre !
Expropriation non rémunérée et sous contrôle ouvrier des multinationales et des banques! À bas les Traités de Libre Commerce !
Étatisation sans paiement et sous contrôle ouvrier de tout le transport et les entreprises de services publics ! Éducation, santé, transports et électricité gratuits pour le peuple !
Dehors les bases militaires yankees de Con Con et de toute l’Amérique latine !
Pour un gouvernement provisoire révolutionnaire des ouvriers et des paysans, basé sur les organismes d’autodétermination des masses en lutte!
Le Chili sera socialiste ou sera une colonie de Wall Street
Du Santiago insurgé au Quito ouvrier et paysan et au soulèvement révolutionnaire au Honduras ; des maquilas de Matamoros aux paysans rebelles de Chiapas au Mexique ; de la lutte des étudiants de la Colombie à la rébellion des affamés en Haïti, des combats des enseignants et des employés de l’état de Chubut en Argentine à la grève à Général Motors aux États-Unis ; de San Pablo à Lima, de La Paz à Caracas… une même classe, une même lutte révolutionnaire d’Alaska à Terre de Feu contre les pirates de Wall Street, le FMI et leurs gouvernements et régimes laquais ! C’est le chemin pour le retour du Cuba ouvrier et paysan des années 60, qui a été livré par les Castro à l’impérialisme.
Parti Ouvrier Internationaliste- IV International (POI CI)
Membre de FLTI
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