État Espagnol - le 28 février de 2017
Après l'énorme manifestation en faveur des réfugiés à Barcelone, dans plus de 30 villes de l'état espagnol se sont joints ce dimanche à crier qu'aucun être humain n'est pas illégal …
Pleins droits et papiers aux réfugiés et immigrants !
Ouverture des frontières !
À Madrid, le dernier dimanche, a peu de mètres de Plaza Mayor, milliers de manifestants étaient présents face au Ministère des affaires étrangères avec des consignes : « L’Union européenne est responsable et criminelle », « Murs ? Ni Ceuta ni Mexique », « nous voulons accueillir les réfugiées » « tickets sûrs maintenant ». Dans le centre de la concentration on pouvait voir les bagages avec des messages peints qui disaient : « il faut terminer avec la vergogne », Madrid veut accueillir « Chez moi, aussi »
Un groupe de jeunes Africains criaient “boza ,boza” la clameur de la victoire qui s’écoute à Ceuta o Melilla quand on peut passer la clôture. Tandis qu’ils criaient et chantaient, ils portaient des bannières où on pouvait lire : « nous voulons seulement travailler », « Nous voulons liberté «, « Nous sommes ici pour y rester « et « Nous voulons fermer les centres de rétention ». Cette dernière bannière parle des CIEs (Centres de rétentions pour étrangers) où les réfugiés sans des papiers sont emprisonnés en conditions inhumaines.
Ces centres n’ont rien à envier aux centres de réfugiés de Syriza en Grèce, qui sont vraiment centres de concentration où plus de 60000 réfugiés habitent
Tandis qu’on écoutait “ Tout le monde avec des papiers ou tout le monde sans papiers ! la concentration a essayé d’être interrompu par un petit groupe de néo nazi du Foyer Social Madrid qui portait une grande bannière que disait « Alors, qu’en Espagne il y a de pauvreté et la Syrie est saignée ». Ce groupe de fascistes, qui portait la bannière du régime syrien d’Assad, ont fait une performance d’une exécution de l’EI, pour mettre au même niveau les personnes fuyant d’une guerre avec le terrorisme.
Avec l’historique cantique de : »Madrid sera la tombe du fascisme », les manifestants ont pu expulser ce groupe fasciste de la concentration.
Il faut que ces luttes et ces actions se fortifient mille fois plus !
Il faut des forces de la classe ouvrière et des exploités, de ses organisations de lutte, tel que les syndicats, des organisations de la gauche et de tous les collectifs qui luttent en faveur des réfugiés.
Place aux réfugiés !
La solidarité internationale de la classe ouvrière est à l’ordre de jour !
Une seule classe, une seule lutte, un même ennemi !
LA libération des travailleurs sera tâche des travailleurs mêmes !
Correspondant
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