France - Le 13 février 2023
La classe ouvrière européenne se met debout contre l’offensive des puissances impérialistes
VIVE LA LUTTE DE LA CLASSE OUVRIÈRE FRANÇAISE !
Pour que nous triomphions en France, dans l’État Espagnol, au Royaume-Uni, en Grèce
UNE GRÈVE GÉNÉRALE EUROPÉENNE POUR FRAPPER LES CAPITALISTES DU MAASTRICHT IMPÉRIALISTE
En France, la classe ouvrière, les étudiants, les retraités, ont de nouveau inondé les rues du pays en protestant contre la réforme de la retraite : le 7 février avec des mobilisations et des grèves dans différents secteurs comme l’électricité, l’énergie, une partie du transport, comme les bus et les chemins de fer et le 11 février avec une énorme mobilisation dans tout le pays. Ce samedi 11, l’Intersyndicale n’a appelé qu’à se mobiliser, mais les contrôleurs aériens hors des syndicats ont décidé de se mettre en grève. Grève qui a été forte particulièrement à l’aéroport d’Orly, qui a dû annuler 50% des vols et l’aéroport de Toulouse-Blagnac a dû fermer à partir de 20 heures.
Après quatre journées de mobilisation et trois de grève, le gouvernement d’Emmanuel Macron reste inflexible face à cette demande du mouvement ouvrier et des masses qui voient jour après jour perdre leurs conquêtes, leur niveau de vie, etc. La classe ouvrière et les masses ne supportent plus ces conditions et dans leur combat elles poussent les directions des centrales à "durcir" leur discours. C’est ainsi que l’Intersyndicale (composée de 10 centrales syndicales) qui a convoqué ces journées, appelle à une nouvelle grève et mobilisation pour les 16 février et 7 mars en affirmant qu’à cette date "il faut arrêter la France". Ils ont dû mettre de côté leur discours de "pression" sur un gouvernement qui n’est pas disposé à revenir sur son projet de loi sur la réforme de la retraite parce qu’il est "nécessaire" d’ajuster son déficit. Ils ont également soutenu la mobilisation pour la journée de la femme, car ce secteur sera l’un des plus touchés par cette réforme de la retraite. Entre temps dans le secteur ferroviaire la CGT et Sud Rail et dans le transport de Paris ont appelé à la grève renouvelable, qui est votée en assemblée tous les jours sa continuité, à partir du 7 mars.
Bien qu’il se batte depuis le 19 janvier, la prédisposition à la lutte des travailleurs n’a pas tombé. Et ils reçoivent la solidarité internationaliste de secteurs de travailleurs d’Europe, comme ceux de Catalogne et du Pays Basque, qui, le 31 janvier, ont envoyé des délégations à Perpignan et à Bayonne, de l’autre côté des Pyrénées, à manifester aux côtés des travailleurs français contre la réforme prévisionnelle. Comme les travailleurs grecs qui, dans une action internationaliste, ont accroché il y a quelques jours une affiche à l’ambassade de France à Athènes : "Solidarité avec la classe ouvrière française, tous ensemble dans les luttes pour le travail, la protection sociale et la dignité"
C’est le chemin ! Vive la solidarité internationaliste de la classe ouvrière européenne !
Les travailleurs européens ont mis debout contre l’attaque de leur bourgeoisie impérialiste.
C’est que les impérialistes européens déchargent le pillage des trésors des États pour couvrir les faillites des banques et des transnationales, sur les épaules de leurs classes ouvrières et des pays opprimés. Avec l’inflation, la cherté de la vie, les conquêtes arrachées et le déclin absolu de la santé et de l’éducation, ils veulent faire payer aux travailleurs leurs crises et les coûts de leurs différends inter -impérialistes mis à feu et à sang dans la guerre en Ukraine.
Mais la classe ouvrière européenne se bat. Au Royaume-Uni, dans une vague de grèves que l’on ne voyait plus depuis 10 ans, près d’un demi-million de travailleurs de six syndicats étaient en grève le 1er février : employés de l’État, enseignants, conducteurs de trains, enseignants, avec des piquets de grève et grandes manifestations. Dans les écoles, les parents et les élèves font des piquets de grève aux portes des établissements; dans les universités, les étudiants qui manifestent sur les campus luttent contre la hausse du coût de la vie. La classe ouvrière réclame des salaires et de meilleures conditions de travail et s’oppose à la loi anti-syndicale que le gouvernement anglais veut faire voter dans son parlement des pirates.
En Grèce, les marins et le personnel du port font grève en bloquant et paralysant tous les ports du pays pendant 48 heures. Leurs revendications : fin du gel des salaires et des allocations pour les chômeurs et une meilleure couverture sociale pour les travailleurs sous contrats précaires et les chômeurs. Comme dans la plupart des pays européens, le système de santé est totalement dégradé, de sorte que les travailleurs de la santé, qui sont mobilisés, préparent des actions et les dentistes sont en grève.
En Espagne, ce 12 février, un million de travailleurs de la santé ont gagné les rues pour défendre l’hôpital public. Il vient de faire grève le 21 novembre 2022 pour réclamer de meilleures conditions de travail et une augmentation de salaire.
Une même lutte dans tout le continent !
C’est que la classe ouvrière Française et de toute l’Europe il en a besoin pour triompher c’est d’une action énergique DE L’ENSEMBLE DE LA CLASSE OUVRIÈRE qu’elle unifie les revendications et le combat des syndiqués (qu’en France ne représente que le 11% des travailleurs) et les non-syndiqués, des travailleurs informels, des retraités, des étudiants combatifs, des immigrés traités tels qu’esclaves dans tous les pays d’Europe et souffrent le pire de l’ignominie. Une action qui met le pied sur la poitrine de la bourgeoisie française et sur le Maastricht impérialiste et fait s’agenouiller ces capitalistes. Pour vaincre Macron et son attaque dans tous les lieux de travail, établissements, écoles, universités, il faut mettre sur pied les comités de lutte avec la démocratie directe, pour que les mêmes exploités soient ceux qu’impulse une grève générale dans toute la France, en dépassant les directions traîtresses de syndicats. Il faut les étendre et les centraliser tous les travailleurs de toute l’Europe qui souffrent les mêmes attaques de leur gouvernement.
L'offensive de Maastricht est contre toute la classe ouvrière du continent. Les bourgeoisies impérialistes se joignent pour nous imposer leurs plans de misère. C'est nécessaire que la classe ouvrière et les masses exploitées, font face de manière unifiée dans tout le continent.
Nous sommes la classe qui fait pousser et produire toutes les richesses et les biens qui existent. C’est l’heure que nous allons pour ce qui est notre et nous arrêtons toute l’Europe impérialiste. Il faut exproprier les banques et les multinationales !
Nous avons tout pour avoir le triomphe et cela ne viendra pas de la main d’aucune table de négociation où nous n’aurons rien. C’est pour cela qu’il faut unifier notre lutte, là est notre force et il faut mettre le pied sur la poitrine de ces capitalistes suceurs du sang
Les travailleurs français, nous ne sommes pas seuls à se battre, notre allié est la classe ouvrière d’Europe et en même temps, tous nous sommes le meilleur allié des masses soulevées du Pérou, où les multinationales impérialistes pillent et volent tous les minéraux. S’ils perdent, nous serons dans une position pire pour nous battre pour nos revendications
GRÈVE GÉNERALE MAINTENAT!
À BAS LE PLAN FAIM DES PUISSANCES IMPÉRIALISTES !
Il faut unifier toutes les réclamations dans une seule liste de demandes des exploités DE TOUT LE CONTINENT
PAPIERS MAINTENANT, TRAVAIL, SALAIRES, SANTÉ ET LOGEMENTS DIGNES POUR TOUS LES IMMIGRÉS !
SANTÉ, PENSIONS ÉQUITABLES, TRAVAIL, ÉDUCATION, LOGEMENT, SALAIRE VITAL, POUR TOUTE la classe ouvrière, syndiqués et non syndiqués, travailleurs informels, immigrants !
À bas la Vème République impérialiste française !
Nous sommes une seule classe, nous avons les mêmes revendications et les mêmes ennemis : les bourgeoisies impérialistes de Maastricht. UNISSONS-NOUS DANS LA MÊME LUTTE !
IL FAUT METTRE SUR PIED UNE GRÈVE GÉNÉRALE CONTINENTALE DANS TOUTE L’EUROPE !
À BAS MAASTRICHT ! À |