France- Le 15 septembre 2016 

La classe ouvrière et la jeuneuse reviennent à gagner les rues
Contre la Loi de Travail et contre Hollande

Il faut reprendre le chemin de la grève général révolutionnaire et du May français!
Il y a des forces pour le faire !

Que les assemblés, les comités d’usine et les comités d’action reviennent !

Hier 15/9 les rues de la France ont recommencé à être la scène de grandes manifestations des travailleurs et la jeunesse contre la Loi de Travail imposée par le gouvernement de Hollande trois fois par un décret et finalement elle a été adoptée par le Parlement en juillet passé. Cette journée s'est produit malgré le fait que la bureaucratie en juin ait livré l'énorme lutte des exploités contre cette attaque de la patronale.
Après les vacances scolaires d'été, hier les travailleurs et les étudiants ont démontré qu’ils encore ont les énergies pour lutter contre cette loi qui arrache toutes les conquêtes de la classe ouvrière d’ un seul coup.
Avec la grève des travailleurs de transports urbains, de trains et d'aéroports, d'Air France, d'étatiques, des travailleurs de la santé entre autres, avec près de 100 mille dans les rues de tout le pays, avec barricades et des combats acharnés contre la police, le climat des mois passés a  recommencé à se sentir. Dans Belfort les ouvriers d'Alston (transnationale Française d'infrastructure et de transports) ont été mobilisés contre la fermeture de la plante qui va lancer dans la rue 3 mille ouvriers; à Marseille les ouvriers de l'Airbus transnational, où cette année un travailleur s'est suicidé par les conditions terribles de travail et par la menace de la patronale, ont marché près de la jeunesse combative.
À Paris, les étudiants se sont organisés depuis les lycéens et les facultés pour prendre la tête de la manifestation près des dizaines de milliers de travailleurs. Le fort opératif policier n'a pas effrayé les jeunes qui ont joué de vraies batailles rangées contre les forces répressives. Les "casseurs" ont recommencé à mettre en joue les symboles de ce système capitaliste en détruisant des façades de banques, de publicités, des chaînes d'affaires, entre autres. Mais surtout  ils ont déployé leur haine contre la police et la gendarmerie, contre ces chiens maudits des gardiens qui ont sauvagement réprimé combien de marche il y a eu dans ces mois et qu'ils ont assassiné à sang-froid le jeune Adama Traoré en juillet.
Dans la rue le chant " tout le monde déteste à la police “a recommencé à tonné. Aux gaz lacrymogènes, des bombes sonores, des balles de gomme et coups de bâtons, ils répondaient en jetant des bouteilles, des pierres et des bombes Molotov qui ont atteint quelques policiers. 
Que Vive le combat de la jeunesse exploitée dans les rues! Jugement et punisse par les assassins des jeunes enfants d'immigrants! Que les poursuites pénales cessent et absolution de tous les lutteurs! Liberté pour les prisonniers politiques! Pour comités d'auto-défense! Pour La dissolution des forces de répression qui sont pour imposer à sang et feu la loi Le Khomri!
Après 4 mois de combats héroïques des masses, la bureaucratie syndicale avait démobilisé et dispersé les rangs de la classe ouvrière. C’a été l’agissement de toute la bureaucratie regroupée dans l'Intersyndicale, dirigée par Martinez de la CGT stalinienne, avec Force Ouvrière dirigée par le lambertistes et avec Solidaires dirigé  par les ex-trotskistes du NPA. Tous ont mené les exploités à avoir confiance dans le parlement et tout de suite tous leur ont fait croire que l'on a fait tout ce que l'on pouvait faire et que la seule chose qu'on restait faire c’était de se mettre d'accord avec le gouvernement de négocier par usine. Ainsi elle a tiré les masses dans les rues et les ont déviées du chemin de la grève générale révolutionnaire qui était nécessaire pour vaincre la loi en renversant Hollande. Puis, la CGT s’est occupée de matraquer les casseurs avec ses Services de l’Ordre dans une mobilisation convenue avec la police et tout cela a permis que le gouvernement finisse d’adopter la loi. Cet intersyndical est un vrai front unique au-dessus des bureaucrates pour diviser à bas et pour imposer les bases la loi Khomri entreprise par entreprise.  Cela a été négocié avec le gouvernement en Juillet : la bureaucratie depuis les centrales syndicales doit être celle qui négocie pour l’application de la loi nouvelle en chaque usine pour garantir que le mouvement ouvrier ne se rebelle pas en empêchant toute action centralisée de la classe ouvrière.

C’est Ainsi qu’elles ont mené la classe ouvrière à partir d’un point réculé. En mai - juin les travailleurs imposaient la grève générale dans les faits, en paralysaient le pays en arrivant, par exemple, à redistribuer l'électricité en la coupant aux riches et en la rendant aux maisons humbles comme les ouvriers des centrales énergétiques avaient fait. De cette lutte offensive, elles veulent nous diviser et amener à lutter usine par usine.
Mais les masses ne se sont pas rendues et toutes les centrales syndicales se sont vues obligées d’appeler  à la journée d'hier. C'est que les masses se refusent à reculer de la conquête qui a signifié la lutte de mai - juin quand depuis leurs organismes elles imposaient une lutte unifiée. Ainsi c'est que ces journées se font malgré et contre la bureaucratie qui veut soumettre la lutte aux négociations par usine. Et les exploités ont pris encore une fois la journée d'action à leurs mains en revenant à l'offensive. Contre ce que les "anticapitalistes" du NPA ont dit en juillet, pour soutenir à la bureaucratie et pour tromper les masses, qu’ "il n'y a pas eu de forces" pour vaincre la loi et pour ouvrir le chemin de Mai Français, hier il est resté démontré qu’ il y avait trop de conditions  : deux mois après les travailleurs continuent de démontrer une énorme prédisposition à la lutte! C'est qu'ils ont agi pour que les masses ne dépassent pas à la bureaucratie et n'étendent pas et centralisent leur auto organisation
Les bureaucrates de la CGT et de FO ont publiquement déjà admis qu'elles ne recommenceront pas à appeler une journée nationale pour éviter les "débordements" et qu’ "elles suivront la lutte" par d'autres moyens… Martínez de la CGT a annoncé que "il veut localiser le terrain de la lutte à l'intérieur des entreprises pour repousser l'application des mesures les plus critiques de la Loi du Travail." Mailly de Force Ouvrière  dit qu’il va à "attaquer le texte (de la loi, NdT) dans le terrain juridique". C'est-à-dire que la bureaucratie veut imposer sa politique de « lutter »usine par usine et en recourant à la justice. Cette justice qui est celle qui commande la répression aux marches, celle qui condamne les étudiants pour se manifester et les ouvriers pour lutter pour maintenir leur emploi, celle qui ordonne les expulsions des réfugiés des établissements. Cette justice fait partie des institutions qui ont déjà donné son avis qui n'est pas l’autre que la loi patronale s'applique à terme. Ne pouvons pas permettre que la bureaucratie syndicale continue de livrer notre lutte! Ils ne représentent pas aux millions qui sont entrés au combat dans ces mois! Usine par Usine  ou en face de la justice patronale  le 90 % de la classe ouvrière qui n'est dans aucun syndicat reste exclu de la lutte : les employés contractuels et précaires, les chômeurs, les immigrants qui sont le cœur de la classe ouvrière française, aussi les retraités et les étudiants qui ont été l'avant-garde de la lutte contre la Loi le Khomri. Ils veulent nous imposer les pires conditions!
C'est pour cela que nous avons besoin de recommencer à mettre sur pied et fortifier les organismes d'autodétermination des exploités : les comités d’usines, les piquets de grève et les comités de l'action qui coordonnent, étendent et centralisent la lutte pour vaincre à la bureaucratie syndicale et pour reprendre le chemin à la grève générale révolutionnaire. Après la journée d'hier on a réalisé des assemblées interprofessionnelles des travailleurs et d'étudiants en lutte. C'est le chemin qu'il faut approfondir! Il faut prendre la lutte à nos mains! Il faut recommencer à unir les files ouvrières et vaincre à la bureaucratie syndicale pour donner une bataille décisive! 
 Il faut mettre à un pied une coordinatrice de tous les comités et des organismes des masses en lutte pour imposer à la bureaucratie syndicale un Comité de Grève Nationale qui dispute la direction aux bureaucrates! Il faut préparer la grève générale révolutionnaire qui se met à l'ordre du jour avec chaque combat des masses!
Pour cela : place aux assemblées de base et à la démocratie directe! Il faut ignorer la loi et empêcher qu'elle soit appliquée!
Place à la jeunesse! Place aux comités d'action! Pour des comités d'ouvriers occupés, chômeurs, précaires, d'étudiants, d'immigrants et de réfugiés pour unifier le combat! La même classe, la même lutte!
Pour vaincre la loi Le Khomri il faut renverser Hollande avec une grève générale révolutionnaire!
Que le Mai Français revient!

Correspondant