28/7/2017
À la 55ème Assemblée Annuelle Anti-guerre
Aux jeunes Zengakuren [Fédération Japonaise d'Associations d'Étudiants Auto-organisés]
Au Comité de la Jeunesse Anti-guerre
À la Ligue Communiste Révolutionnaire du Japon - Fraction Marxiste Révolutionnaire (JRCL-RMF)
Camarades,
Nous saluons la 55ème Assemblée Anti-guerre qui est réalisée dans un moment crucial pour la classe ouvrière mondiale.
Le réformisme, le stalinisme et les renégats du marxisme ont voulu faire croire aux travailleurs que le capitalisme peut sortir du krach mondial de 2008 sans attaquer tous les acquis de la classe ouvrière de manière décidée, sans coups contre-révolutionnaires et sans guerres. Ils ont annoncé - comme l'ont fait les courants social-impérialistes comme le NPA français, le PTS de l'Argentine, le SWP anglais et d'autres renégats du marxisme, avec le stalinisme - que l'impérialisme dominait la planète en étendant la démocratie. Le réformisme veut convaincre les travailleurs que nous sommes dans un système capitaliste juvénile et fleurissant alors que celui-ci est déjà décrépit et dans un état de putréfaction; et quand ce qui s'étend ce n'est pas la démocratie mais le fascisme et la guerre.
Partout, le réformisme a attaché les mains à la classe ouvrière internationale en lui empêchant de répondre à la hauteur de la guerre féroce que le système capitaliste impérialiste mondial lui a déclaré à partir de 2008.
Depuis la FLTI / Collectif pour la Refondation de la IVe Internationale, nous saluons alors votre Assemblée anti-guerre. Vous êtes à la tête des combats des travailleurs japonais contre le gouvernement anti-ouvrier d'Abe, partenaire de l'impérialisme yankee. Vous appelez à battre la machine de guerre impérialiste. Vous avez affirmé que votre ennemi est dans votre propre pays et que vos alliés sont les travailleurs et les peuples opprimés du monde et du Pacifique en particulier. Car là-bas la classe ouvrière japonaise aura la force décisive, étant capable d'unir ses revendications et ses combats contre l'impérialisme, avec les ouvriers chinois, coréens, philippins, etc.
Nous saluons la lutte que nous avons menée en commun, dans la même barricade des exploités dans les combats du Maghreb et du Moyen-Orient et de la Syrie en particulier, où nous avons fait face au génocidaire Bachar Al Assad et aux massacres du sicaire Poutine et de l'impérialisme.
Ensemble, nous avons combattu contre les aristocraties et les bureaucraties ouvrières des syndicats et contre le stalinisme qui, en ce 2017, dans le centenaire de la victoire de la révolution d'Octobre, est encore vivant et continue à trahir et à conduire la classe ouvrière mondiale à de cruels échecs.
C'est que, après 1989 et la livraison définitive de l'URSS à l'impérialisme, la bourgeoisie a préservé les partis staliniens du monde pour que, depuis les syndicats et les organisations de lutte des masses, ils continuent de jouer leur rôle perfide et contre-révolutionnaire de collaboration de classes. Elle a soutenu le stalinisme comme force contre-révolutionnaire de la restauration capitaliste, comme au Cuba, en Chine, au Vietnam, etc. Pour cela, elle a compté sur les liquidateurs de la IVe Internationale, les renégats du trotskisme. Eux, livrant le programme du socialisme révolutionnaire, sont ouvertement passés au champ du stalinisme, renonçant à la lutte pour la révolution socialiste. Ils sont ainsi devenus un néo-stalinisme.
Camarades,
Nous participons de cette Assemblée anti-guerre dans le centenaire de l'héroïque révolution d'Octobre, qui a démontré que le prolétariat mondial pouvait prendre le pouvoir et que sa victoire était seulement possible avec le triomphe de la révolution socialiste mondiale, autrement, toute conquête serait perdue.
Cela affirmaient les internationalistes de Kienthal et Zimmerwald, les marxistes révolutionnaires du XXe siècle. Nous rendons donc hommage à ceux qui, il y a 100 ans, ont conduit le prolétariat à prendre le ciel d'assaut.
Nous dénonçons les traîtres, la racaille staliniste qui a livré cette énorme conquête qu'a signifié l'URSS. Plus que jamais, nous soutenons que la seule sortie immédiate à la faillite du système capitaliste, aux souffrances inouïes des masses exploitées du monde et aux guerres et génocides -qui s'approfondissent de plus en plus au XXIe siècle-, c'est la victoire de la révolution socialiste. Aujourd'hui comme hier, pour y réussir, il faudra aider le prolétariat international à se débarrasser de l'obstacle du stalinisme, des renégats du marxisme et de toutes les bureaucraties ouvrières qui, achetées par le système capitaliste mondial, à chaque pas trahissent les combats des exploités et livrent toutes leurs conquêtes.
Luttons ensemble pour reprendre les conquêtes perdues. Notre combat ne finira pas jusqu'à ce que la révolution socialiste triomphe au niveau international. Voilà notre meilleur hommage à la révolution d'octobre et aux actuels combats de la martyrisée classe ouvrière mondiale.
En prenant le pouvoir avec des internationalistes d'Europe, les bolcheviques ont démontré comment battre les guerres impérialistes et leurs propres cliques impérialistes et leurs offensives contre-révolutionnaires dans le monde. Le cri de guerre a été "l'ennemi est dans notre propre pays" et ils ont appelé la classe ouvrière à tourner le fusil contre ses propres bourreaux et à lutter pour la victoire de la révolution socialiste. Il n'y a pas d'autre sortie possible au bourbier de crise, barbarie, fascisme et guerre auquel ce système en banqueroute nous conduit. Aujourd'hui l'alternative est toujours et plus que jamais le socialisme ou la barbarie.
Alors, crions ensemble : Vive la révolution d'Octobre! Place à l'internationalisme militant!
Camarades,
Aujourd'hui nous voyons une nouvelle onde de choc du krach mondial de 2008. Un nouvel ouragan du krach frappe les BRICS, en ouvrant la crise, la récession et la stagnation qui menacent de conduire à la ruine le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud; et la crise frappe déjà aux portes de la Russie et de la Chine.
Le marché capitaliste mondial s'est réduit. La capitalisation des entreprises dans les principales bourses du monde s'est réduite de 50 %. Le commerce international a stagné. Les transactions financières internationales se sont contractées d'un 33 %. Le prix des matières premières a eu une chute spectaculaire. Pour ne donner qu'un exemple, la valeur du pétrole est tombée de 140 dollars le baril en 2011 à 50 dollars actuellement. Les banques impérialistes continuent d'amasser des obligations à haut risque.
Avec 8 ans de faillite capitaliste nous voyons comment ce système s'est tenu. C'est grâce aux agents du grand capital qui, dans le mouvement ouvrier, se sont occupés de défaire toute tentative d'offensive révolutionnaire de masses qui frappe la planète depuis 2008. Depuis les bureaucraties syndicales et les partis social-impérialistes, ils ont désorganisé l'offensive de la classe ouvrière européenne, en donnant un coup de poignard dans le dos au secteur le plus avancé d'elle, tel que les révolutions en Grèce, en Ukraine et les combats de la classe ouvrière française. Ils ont soumis la classe ouvrière du vieux continent au Maastricht impérialiste.
Ils ont soutenu l'assassin Poutine, qui agit comme un vrai gendarme au compte du capitalisme mondial dans toute la zone de l'Eurasie.
En Amérique Latine, avec le Forum Social Mondial et le stalinisme, ils ont livré le Cuba à l'impérialisme, la résistance colombienne et, avec la farce de la "révolution bolivarienne", ils ont livré l'avancée révolutionnaire des masses de ce continent.
En même temps, ils soutenaient un pacte avec le boucher Obama, ce Bush noir qui a été le grand organisateur dans les coulisses du massacre des masses du Moyen-Orient et qui a mené l'une des plus grandes attaques contre la classe ouvrière américaine lui enlevant toutes ses conquêtes. Ils ont soutenu le "gauchiste" Sanders, qui, avec son verbiage "socialiste", a trompé les travailleurs américains pour ensuite les conduire aux pieds d’Hillary Clinton.
Camarades,
La plus grande des tragédies s'est produite quand l'impérialisme a concentré toutes ses forces pour arrêter cette offensive révolutionnaire des masses. Cela est arrivé en Ukraine et en Syrie, où il a contenu la grande vague révolutionnaire initiée en 2011 en Tunisie et en Europe avec les événements révolutionnaires de la Grèce qui ont menacé de s'étendre à l'est européen.
Aujourd'hui, le résultat de cette politique se concentre dans la Syrie martyrisée et dans les masses du Moyen-Orient, comme au Yémen, au Maroc, au Bahreïn, en Égypte et dans les propres masses palestiniennes massacrées massivement.
En Syrie, 600.000 exploités ont été assassinés dans une cruelle guerre contre-révolutionnaire. Cela équivaut à deux fois et demie la destruction causée par les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki ensemble à la sortie de la deuxième guerre mondiale au Japon. Le napalm et le phosphore blanc sont courants pour écraser cette héroïque révolution de masses et pour donner là-bas une leçon à tous les travailleurs et aux peuples opprimés du monde.
La Syrie est restée envahie et divisée. Sa révolution a été ensanglantée, encerclée et livrée depuis dedans par la cynique bourgeoisie sunnite dans la conférence à Astana qui garantit la survie du régime génocidaire d'Al Assad.
Cette offensive contre-révolutionnaire a été cachée dans les cinq continents avec la dénommée "guerre contre le terrorisme islamique" : une politique néfaste des directions traîtresses et du stalinisme en particulier qui ont présenté le fasciste Al Assad, le sicaire contre-révolutionnaire Poutine et les mandarins esclavagistes de la Chine comme les plus grands alliés des exploités du monde. Ils ont tous développé une islamophobie qui a été la base d'appui qu'a eu l'impérialisme pour perpétrer son massacre dans tout le Moyen-Orient et pour continuer de voler le pétrole et les richesses de toute cette région.
Camarades,
Les différentes puissances impérialistes ont réussi à freiner l'offensive révolutionnaire et à jeter leur crise aux masses. Maintenant elles ont commencé une dispute ouverte entre elles pour le marché mondial qui s'est réduit sévèrement. Le capitalisme ne sort toujours pas de la crise. Une brutale guerre commerciale a commencé.
L'Allemagne impérialiste alliée à la France est montée au bateau de l'Union Européenne de Maastricht et a commencé à disputer ouvertement aux États-Unis des zones d'influence.
Le Japon impérialiste est resté uni par des milliers de liens aux pirates yankees, avec qui il pense terminer de dominer et contrôler le Pacifique.
Le gouvernement de Trump a cassé les pactes, comme ceux de l'Atlantique et du Pacifique, avec lesquels les États-Unis commandés par Obama essayaient de conserver leur suprématie dans la politique et l'économie mondiale. Parce que les pirates yankees ont voté "les États-Unis d'abord" et ont cassé les accords commerciaux avec l'Allemagne et l'UE de Maastricht.
Ils ont annoncé qu'ils feront appel à une commission du parlement pour sanctionner toutes les entreprises qui font du commerce avec les États-Unis en faisant du dumping. Ils ont fermé les frontières avec le Mexique d'où l'Allemagne, avec ses 2000 entreprises, inondent le marché américain. Ils ont approfondi l'embargo sur les comptes de la nouvelle oligarchie et de la grande aristocratie russe. Cela indique qu'ils marchent à disputer l'accord de Poutine avec Merkel qui permet à celle-ci recevoir du gaz bon marché directement depuis la Russie sans passer par l'Ukraine qui se trouve sous contrôle yankee. De cela s'agit les dernières sanctions des États-Unis contre la Russie, d'empêcher la filialisation de ce pipeline appelé Nordstream 2.
La crise, le krach et la réduction du marché mondial ont déjà conduit à une guerre commerciale ouverte qui pose la question suivante : si tout va bien pour les États-Unis, pour l'Europe impérialiste de Maastricht tout ira mal, et vice versa.
La politique de "les États-Unis d'abord" signifie aussi que, pour maintenir leur suprématie, ceux-ci doivent se renfermer et casser les barrières douanières du monde et de leurs concurrents.
Les "États-Unis d'abord" signifient qu'ils doublent leur budget militaire et multiplient par mille la production de forces destructives.
Trump a déjà prévu un investissement de 700 milliards de dollars pour des frais militaires ce qui équivaut à deux tiers du budget militaire des 28 pays de l'OTAN. Et les yankees ont déjà commencé à dépenser de manière anticipé. Sur la base de cet investissement dans l'appareil industriel militaire -plus les 280 milliards de dollars pour les entreprises de haute technologie de recherche balistique- s'explique la croissance de 1,6 % de l'économie américaine des trois dernières années : c'est la guerre ... le développement d'une économie pour la destruction.
Camarades,
L'offensive militaire et contre-révolutionnaire de l'impérialisme a déjà commencé.
Les batailles qui se préparent pour le contrôle du Pacifique ne sont pas les premières. Il faut parler clairement.
Comparés à des années précédentes, les bombardements américains en 2017 en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Yémen ont augmenté de 50 %. Les États-Unis ont lancé 15 mille bombes de grand pouvoir destructif sur la planète pendant les quatre premiers mois de cette année. Il a laissé des nations massacrées, non seulement la Syrie, mais aussi le Yémen...
La catastrophe d'Hiroshima et de Nagasaki est ici, avec des armes conventionnelles d'un pouvoir destructif même supérieur à celui des bombes nucléaires lancées au Japon à la fin de la deuxième guerre.
Et cela n'est qu'un aperçu de ce que l'impérialisme a préparé pour sortir de sa crise, si la classe ouvrière mondiale ne l'arrête pas.
Trump a affirmé qu'"il n'y a pas de puissance dominante qui ne gagne pas une guerre" ... et cela fait longtemps que les yankees ne peuvent pas en gagner une ouvertement parce que les travailleurs de leur pays ne le leur permettent pas, comme ils ne l'ont pas permis au Vietnam ni en Irak en 2008. Et cependant, avec l'appui des directions traîtresses, en créant une campagne néfaste d'islamophobie, les États-Unis ont commencé à établir les bases de leur retour avec leurs canonnières en faisant feu ouvertement au Moyen-Orient, comme nous voyons à Raqa et à Deir ez Zor en Syrie et à Mossoul en Irak, sous le prétexte de la "lutte contre le terrorisme".
Cette énorme victoire impérialiste c'est ce qui lui permet aujourd'hui d'aller à d'offensives supérieures dans le Pacifique et menacer d'attaquer militairement la Corée du Nord. Il a trouvé là-bas un nouveau "axe du mal" : la clique contre-révolutionnaire de Kim Jong Un. Ils seraient les "nouveaux terroristes nucléaires" ... l'excuse parfaite pour préparer une attaque militaire à grande échelle.
La menace militaire contre la Corée du Nord fait aussi partie d'une offensive stratégique des États-Unis et du Japon pour semi-coloniser la Chine. Cette fois, le plan de l'impérialisme en Chine n'est pas que de casser ses barrières douanières en limitant le commerce avec les États-Unis, mais aussi son objectif est de rester avec toutes les entreprises de l'état qui donnent des profits et qui approvisionnent les transnationales impérialistes dans ce pays. Voilà le plan impérialiste qui exprime l'énorme tension qui existe dans la Mer de la Chine.
S'ils veulent dominer entièrement le Pacifique, les yankees doivent renverser l'échec que les masses coréennes leur ont provoqué en 1952. Ils doivent reprendre le territoire depuis le parallèle 38 jusqu'à la frontière avec la Chine et faire de cette péninsule une grande colonie qui lui permette de terminer de semi-coloniser ensuite la Chine ou même de la diviser.
En ce moment, cela signifie que les États-Unis et le Japon doivent imposer à la Chine qu'elle oblige à son allié Kim Jong Un à se désarmer et à se rendre. Elle doit envoyer des hommes à la frontière avec la Corée. Trump a déjà responsabilisé les mandarins chinois de toute action militaire que Kim pourrait réaliser.
Pour cela, les États-Unis -tandis qu'ils mettent tout leur arsenal de guerre dans des opérations militaires dans le Pacifique- négocient de dures sanctions commerciales contre la Corée du Nord, pour l'encercler, et ils saisissent le nord de la Péninsule pour multiplier mille fois les souffrances du peuple coréen qui subit la famine chronique.
En Corée du Nord, un blocage de ce type est en ce moment UN COUP DE LA MÊME ENVERGURE OU SUPÉRIEUR À UNE BOMBE NUCLÉAIRE. C'est que cette sanction et l’embargo économique à cette nation se développent aux moments où dans la Corée du Nord il y a l'une des pires sécheresses de son histoire, peut-être pire que celle de la fin des années '90 qui a fait 2 millions de morts.
Qu'est-ce que tout le monde craint ? Une révolte des affamés, les esclaves de la Corée du Nord, qu’ils battent les Kim, prennent son armement, s’unifient avec les ouvriers de la Corée du Sud et rouvrent le chemin de la révolution coréenne qui frappe durement les frontières de la Chine et qui soulève la classe ouvrière ce pays.
L'autocratie assassine des Kim veut tenir au pouvoir avec manu militari. Elle veut continuer de contrôler les masses et d’administrer ses affaires de la contrebande d'armes et de la commission que cette bourgeoisie esclavagiste touche dans les usines-prisons qui produisent pour les transnationales qui sont installées en Corée du Nord, à la frontière avec la Corée du Sud et qu’elle administre.
Avec leurs bravades militaires et en montrant un arsenal minimal atomique et missilistique, les Kim cherchent à négocier avec l'impérialisme pour que celui-ci reconnaisse son régime comme le gendarme de la Corée. De manière tardive, ils veulent que les États-Unis les reconnaissent comme les garants contre-révolutionnaires de stabilité dans la région et pour être ceux qui attaquent et disciplinent leur classe ouvrière (l'une des plus punies et surexploitées du monde), chose qu’ils font très bien depuis la deuxième guerre mondiale.
Mais l'offensive contre-révolutionnaire de l'impérialisme yankee ne laisse pas de répit. Ses stratèges savent parfaitement ce qui est en jeu dans la région. Ils veulent obliger Kim Jong Un à se rendre, comme s'est rendue la bureaucratie staliniste de l'URSS, qui avait un arsenal de 6000 ogives nucléaires et ils ont tous finis comme gérants de la City Bank et comme partenaires minoritaires de Merkel, de la Basf et la E.ON dans le pillage allemand. Ils veulent la reddition, comme avec le chavisme au Venezuela ou avec Lula et le PT au Brésil, ou comme l'ont fait les Ayatollahs iraniens, qui ont joué le rôle de troupes Gurkhas de l'impérialisme yankee contre la révolution syrienne.
La politique impérialiste, pour approfondir son offensive contre-révolutionnaire sur la Chine et son contrôle définitif du Pacifique –par où passe le 40 % du commerce mondial, majoritairement sous commande des transnationales- est de créer les agents directs de l'impérialisme en Corée et dans toute la région. Cela inclut se débarraser de la clique des Kim, soit avec une invasion, soit avec des sièges et des blocages, soit en récréant une fraction pro-yankee à l'intérieur de l'armée nord-coréenne. Tout cela avec un seul objectif : imposer le rapport de forces nécessaire et démontrer que les États-Unis sont LA puissance du Pacifique.
Mais l'impérialisme n'a pas les mains libres à l'intérieur des États-Unis ni du Japon, puisqu'il n’a pas – et il n’a pas encore conquis – un soutien de masses pour des actions contre-révolutionnaires à grande échelle. Une attaque nucléaire des puissances impérialistes aurait moins encore ce soutien au plan international.
Mais cela ne veut pas dire que l'impérialisme, dans son offensive économique, politique et militaire contre la Corée du Nord, ne cherchera pas à changer ce rapport de forces au niveau international.
C’est pour cela qu’un saut dans les conflagrations militaires, voire nucléaires, commence à être mis à l'ordre du jour non seulement en Corée mais dans toute cette région, dans la nouvelle période historique de contre-offensive impérialiste qui est ouverte.
Le gouvernement de Trump a déjà menacé non seulement la Chine, mais aussi la Russie et a responsabilisé directement ces deux pays de ce que pourrait faire le régime de Kim. Vers là elle est dirigée l'offensive stratégique de l'impérialisme yankee, parce qu’il veut disputer à l’Allemagne et à l’Europe de Maastricht les marchés russes et chinois. Pour le moment, l'Allemagne est dans cette dispute seulement commercialement alors que les yankees y sont en plus militairement.
Le prolétariat mondial doit vraiment faire attention aux événements et aux guerres qui sont en question au Pacifique. Peut-être, de cela dépendra la vie de l'actuelle génération et la suivante du prolétariat.
Sans doute, la guerre commerciale entre les blocs impérialistes qui se forment, en se disputant à belles dents le marché mondial, finira demain avec ces vautours en se donnant des coups de bec pour la proie, c'est-à-dire en ouvrant le chemin à la III guerre mondiale, qui commencera, si le prolétariat ne l'empêche pas, comme a terminé la deuxième : avec des explosions de bombes nucléaires.
Camarades,
Ce système impérialiste doit mourir! Dans l’avenir, il nous réserve seulement la famine, le fascisme et des guerres.
Pendant ce temps, cette Nouvelle Gauche de Syriza, Podemos, stalinistes et renégats du trotskisme a déclaré que son combat est pour élargir la démocratie. Ce sont les héritiers de la politique contre-révolutionnaire centralisée depuis Moscou au siècle passé; du FSM qui vient d'enterrer les processus révolutionnaires des dernières décennies. C'est la Nouvelle Gauche qui a formé un mouvement dénommé "pour une démocratie réelle". À son intérieur se sont aussi organisés les soi-disant "anticapitalistes" qui sont des renégats de la lutte pour le socialisme dans les faits. Depuis longtemps ces gens ont rompu avec la lutte pour la révolution socialiste ... mais maintenant ils ont même renoncé à parler d'elle. Ils s'abritent dans la démocratie bourgeoise qui sort du même cloaque que le fascisme et la guerre : le système capitaliste mondial.
Camarades
L'écrasement de la révolution syrienne c’est ce qui a ouvert la possibilité d'une attaque militaire concentrée en Corée du Nord. Il a enhardi l'impérialisme et son pouvoir destructif. Il a permis à celui-ci de reprendre confiance pour lancer une attaque à grande échelle contre les acquis de la classe ouvrière mondiale.
Les échecs du Moyen-Orient, la livraison du Cuba à l'impérialisme, les combats trahis de la classe ouvrière européenne sont ceux qui ont, en définitive, créé les conditions pour que l'impérialisme puisse remplir de sang le Pacifique.
Dans toute cette région la première tâche de la classe ouvrière est de combattre pour expulser, pour dissoudre et pour démanteler toutes les bases militaires impérialistes japonaises et yankees de cette région ... du Japon jusqu’en Corée du Sud, du Chili jusqu’aux Philippines, et exproprier et s'emparer de tous les biens de l'impérialisme, ses transnationaux et ses banques qui pillent les 15 pays du traité du Trans-Pacifique (la Chine inclue).
Les obligations des ouvriers japonais, comme vous le dites, vous, courageux communistes révolutionnaires du Japon, c’est de désarmer l'impérialisme japonais et d’expulser les bases américaines du pays. Les ouvriers japonais doivent forger une unité solide avec les ouvriers américains, qui le pouvoir de paralyser la plus grande machine de guerre contre-révolutionnaire de la planète. Voilà le chemin pour souder les rangs avec les ouvriers chinois et coréens pour détruire et pour démolir ce pacte infâme des yankees et du Japon qui réduit à l’esclavage le Pacifique et le monde entier.
Les guerres qui sont en cours, seulement la classe ouvrière pourra les arrêter, si elle est capable de distinguer que derrière le gouvernement fasciste contre-révolutionnaire des Kim il y a une classe ouvrière, qui travaille comme esclave dans des maquiladoras et les champs de riz et qui de manière désespérée lutte pour survivre au milieu de la famine répandue qui a commencée.
Seulement la classe ouvrière sud-coréenne en luttant contre le gouvernement de Moon Jae In de la Corée du Sud servant de l'impérialisme pourra, en union avec ses frères du nord, battre la bande d'assassins contre-révolutionnaires de la dynastie des Kim et conquérir une Corée unifiée, socialiste et indépendante.
Les travailleurs du Pacifique et du monde doivent savoir que si la Corée du Nord est battue et envahie par l'impérialisme, celle-ci et toute la péninsule sera soumise à un martyre et à un esclavage un million de fois pire à celui imposé par les propres Kim. Il s’y établira un arsenal militaire et nucléaire impérialiste avec une capacité destructive un million de fois supérieure à celui des Kim d’aujourd'hui. Il suffit de voir les nations opprimées envahies et écrasées par les forces de la contre-révolution et de l'impérialisme au Moyen-Orient pour percevoir le degré de barbarie et de recul national que celui-ci impose comme force victorieuse dans les peuples qu'il opprime.
Seulement la classe ouvrière de la péninsule de la Corée et de tous les pays du Pacifique, en avançant à la révolution socialiste, pourra arrêter les guerres contre-révolutionnaires qui se préparent.
Le cri de guerre des travailleurs de la Corée du Sud et du Nord doit être "une seule une nation, une seule Corée socialiste sans transnationales, sans les Kim, sans bases militaires étrangères, qui garantit le pain et le travail décents pour tous et l’indépendance nationale". La révolution coréenne finira la tâche que le stalinisme a avorté en 1952 : expulser l’impérialisme yankee et ses agents de toute la péninsule de Corée… les chasser du parallèle 38 jusqu’à la mer. C’est la seule voie pour en finir avec toute aventure destructive des chacals du Pacifique.
Camarades
La classe ouvrière n'a pas dit son dernier mot. La tâche du moment n'est autre que celle de regrouper les rangs du prolétariat mondial pour arrêter cette offensive contre-révolutionnaire de l'impérialisme.
Il faut arrêter les massacres, les génocides et les guerres contre-révolutionnaires qui sont en cours contre les exploités du monde entier!
Il faut terminer de battre le stalinisme et ses acolytes, les renégats du marxisme qui ont sauvé pour le moment le système capitaliste mondial.
Il faut mettre sur pied une conférence et un front de lutte internationale pour casser l’encerclement et pour arrêter le massacre aux masses syriennes, du Yémen, de l'Égypte et tout le Moyen-Orient. Une conférence internationale et un front de lutte pour unir et pour centraliser le combat de la classe ouvrière mondiale pour arrêter toute agression militaire de l'impérialisme et des forces contre-révolutionnaires contre la classe ouvrière du Pacifique.
Il est l'heure de l'unité des internationalistes pour centraliser leur combat dans le monde. Il est l'heure de disperser les forces du réformisme, les traîtres de la révolution prolétarienne. Il n’y a plus de temps à perdre.
Regroupons les forces du marxisme révolutionnaire international! Battons les écueils du stalinisme et des renégats du marxisme qui empêchent la victoire de la classe ouvrière et de ses combats!
Luttant pour la révolution socialiste, battons le régime bourgeois, l'impérialisme et ses guerres!
Pour que la classe ouvrière vive, l'impérialisme doit mourir.
Collectif pour la Refondation de la IVe Internationale / FLTI
|