Raúl “Boli” Lescano, dirigent de Quebracho, prisonnier politique, a souffert un ACV hémorragique et se trouve Dans un état très grave
ÉTAT ASSASSIN !
Le gouvernement de Kirchner et la caste de juges videliste-péroniste-radicale sont les responsables de la grave situation de “Boli” LescanoLiberté immédiate et sans conditions à Lescano et Esteche !
Liberté des pétroliers de Las Heras Martin Oñate, Néstor Vivares et Jorge Armoa!
Battons l’arrêt qui condamne à la prison et à la prison à perpétuité du tribunal videliste contre les camarades de Las Heras : Ramón Cortés, José Rosales, Humberto González, Franco Padilla, Pablo et Omar Mansilla, Daniel et Enrique Aguilar, Darío Catrihuala et Rubén Bach!
Liberté pour les camarades de Corral de Bustos et tous les prisonniers politiques!
Pour la fin des accusations contre les plus de 7000 lutteurs poursuivis!
Prison et punition pour tous les répresseurs et livreurs de la nation, et pour tous les affameurs du peuple !
IL FAUT ARRETER LE GOUVERNEMENT DE KIRCHNER !
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Communiqué de la CORREPI
CONVOCATION URGENTE : POUR LA LIBERTÉ IMMÉDIATE DE RAUL "BOLI" LESCANO
Le camarade Raúl "Boli" Lescano du MPR Quebracho -prisonnier politique emprisonné en décembre 2013 du fait d’avoir répudié les assassins de Carlos Fuentealba- se trouve en ce moment hospitalisé dans un état grave à cause d'un ACV hémorragique souffert à l'aube du vendredi 2 dernier dans le Pénal d'Ezeiza.
Cette détérioration de ses conditions de santé est le produit d'un vrai acharnement politique et judiciaire : au moment où la sentence a été ratifiée contre lui, les experts médicaux ont recommandé au Tribunal Oral Fédéral nº3 que Lescano devait accomplir une prison à domicile, en considérant sa nécessité d'attention médicale permanente et le risque qu’il avait de souffrir un ACV. Ce droit élémentaire lui a été refusé par le Tribunal. Dans la même ligne, le Service Pénitentiaire Fédéral a retardé le déplacement du "Boli" une fois initié le tableau clinique qui a débouché sur sa situation actuelle.
Lescano avait déjà connu la prison sous les gouvernements de Lanusse, celui d'Isabel Martínez, du "Processus" génocidaire et sous le gouvernement d'Alfonsín. Le kirchnerisme, autoproclamé défenseur des Droits de l’Homme, ajoute maintenant son nom à cette liste néfaste. Tandis que la justice et le gouvernement s’acharnent de cette façon avec le camarade, les responsables politiques du meurtre de Fuentealba restent dans une impunité la plus absolue.
Nous dénonçons la responsabilité du gouvernement, la Justice et le Service Pénitentiaire pour mettre enrisque la vie et l'intégrité physique du camarade Lescano. En même temps, nous appelons d'urgence toutes les organisations ouvrières, populaires et d’étudiants et les organismes des Droits de l’Homme à coordonner des actions pour exiger sa liberté immédiate. Avec ce but, nous convoquons pour lundi prochain, le 12 mai à 19 heures dans le siège de CORREPI, 1688, rue Humberto Primo, CABA.
CORREPI (Coordinatrice contre la Répression Policière et Institutionnelle) dans l'ENA (Rencontre Nationale Antirépressive) |
Le communiqué de presse de Quebracho du 2 mai dit "Pendant l'aube du vendredi 2 mai, Raúl "Boli" Lescano, dirigeant de Quebracho, prisonnier depuis le 3 décembre 2013 pour avoir fait une répudiation, a subi un ACV hémorragique et se trouve en état très grave. Il devra être intervenu chirurgiquement.
Dans une première instance il a été conduit depuis le pénal où il se trouvait à l'Hôpital Interzonal d'Ezeiza. À 8 heures du matin il a été déplacé à une clinique d’Ensenada, où il se trouve hospitalisé en thérapie intensive aux mains du neurochirurgien pour résoudre l'intervention chirurgicale.
Il a été assisté et appuyé par ses parents et des camarades depuis la nuit antérieure, quand il a commencé à avoir des complications de la pression artérielle.
Lescano traîne beaucoup de problèmes de santé, qui ont été systématiquement laissés de côté par le tribunal qui porte l'exécution de sa condamnation, du TOF 3, le même qui a dicté la condamnation, avec les juges Gordo, Pons et Larrambebere. Précisément, un médecin de la Cour avait estimé que Lescano devait avoir une attention médicale permanente. Telle chose n’était possible que s'il accomplissait sa condamnation dans son domicile. Au moment de son arrêt, le 3 décembre 2013, il était opéré de la prostate. Tout de suite il a subi des complications rénales, et récemment, il avait été hospitalisé à cause d’une bactérie sanguine. Même avec tous ces éléments, avec ses avocats en sollicitant la prison à domicile, le Tribunal cherchait évidemment à ce que son mauvais état de santé soit approfondi.Le "Boli" se demandait dans une lettre publiée récemment : "Ils visent ma mort ? Ce qui est possible par les séquelles de l’intervention chirurgicale".
Le gouvernement et les pétrolières avec leurs juges ont condamné à la prison et à la prison à perpétuité les travailleurs de Las Heras pour avoir lutté contre l'impôt sur le salaire et la précarisation du travail, comme une attaque et une leçon pour tout le mouvement ouvrier et populaire. Cette attaque est approfondie à chaque pas : ils ont emprisonné à de nouveaux pétroliers à Las Heras qui sont torturés comme Armoa et Vivares; les camarades de Corral de Bustos et ceux des soulèvements de la faim sont toujours en prison. L'actuelle situation du "Boli" Lescano fait partie de cette offensive. Le camarade a été condamné à 3 ans de prison du fait d’avoir réalisé une répudiation au siège de l'assassin Sobich après l'exécution de l’enseignant Fuentealba à Neuquén.
En attendant, les assassins de Fueltealba, de Kosteky et de Santillán, de Teresa Rodríguez, des martyrs du 20 décembre 2001, du Parc Indoamericano, jouissent de la liberté impunie que cet état assassin et ses institutions leur garantit; tandis que l'impunité a été garantie aux génocidaires de la dernière dictature militaire et quelques génocidaires déjà vieillis sont "détenus" dans leurs luxueuses maisons ; les lutteurs ouvriers et populaires sont inculpés, emprisonnés et condamnés pratiquement à mort sous des conditions infrahumaines comme au camarade "Boli" Lescano.
Le gouvernement de Cristina et les juges au service des multinationales, les patrons et les politiciens corrompus, sont les responsables de la situation du camarade Lescano qui se trouve hospitalisé en luttant pour sa vie, étant un prisonnier politique, un otage des capitalistes : il faut arrêter le gouvernement de Cristina et l'état assassin!
Nous ne pouvons pas continuer de lutter séparés, chacun dans son secteur, avec sa "rencontre" et son "espace". Nous devons unifier les différents comités anti-répression, pour la liberté des camarades, nous devons mettre sur pied une table nationale coordinatrice pour la liberté des prisonniers politiques et pour la fin des accusations pénales contre les plus de 7000 lutteurs ouvriers et populaires pour préparer d'une forme immédiate une action de lutte centralisée.
Il devient urgent de coordonner ceux qui luttent et d’imposer la Grève Générale, non seulement pour la liberté des prisonniers pour lutter, mais comme dans le cas du "Boli", pour empêcher, cette quasi "peine de mort" que le gouvernement de Cristina et ses juges veulent imposer.
Il est urgent que les organisations ouvrières, populaires, des Droits de l’Homme et du mouvement combatif des étudiants nous gagnons les rues en solidarité et pour la liberté immédiate du "Boli". C'est la même lutte pour les camarades de Las Heras, de Corral de Bustos et des plus de 7000 inculpés, ainsi que la lutte pour la liberté des prisonniers palestiniens, ceux de Guantanamo, des milliers de prisonniers et de condamnés à mort en Égypte, qui sont tous des otages de l'impérialisme et ses gouvernements des cipayes. Pour centraliser cette lutte il faut mettre sur pied un Réseau de Solidarité International pour la liberté des prisonniers politiques.
Mai 2014
Communiqué de DEMOCRACIA OBRERA
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