Le déploiement de troupes et armement lourd des forces réactionnaires sur les quartiers ouvriers de la ville de Benghazi avait comme objectif: une fois pour toute de mettre fin le double pouvoir imposé par les masses vaillantes libyennes qui ont fendillé l'état bourgeois dans la révolution de 2011.
La stratégie des forces pro-impérialistes était de prendre le contrôle des lieux où encore existent les brigades organisées celles qui se refusent de soumettre à la chaîne verticale de commandement d'une nouvelle "armée libyenne". L'excuse : "LA GUERRE CONTRE LE TERRORISME". Ainsi elles annonçaient dans tous les medias bourgeois, et sous cette excuse on a commencé le massacre.
La première caserne attaquée a été "les Martyrs du 17 février" brigade composée par des ouvriers et enfants d'ouvriers qui ont participé à la révolution de 2011. Ils n'avaient rien á voir avec des revendications islamiques ni rien de ce genre, mais ils aussi ont été bombardés par des avions tel que Khadafy avait fait dans les commencements de la révolution de février 2011 en cherchant à la massacrer. Cela a ouvert bien les yeux des masses qui ont identifiées le pantin avec moustaches Khalifah Heftar comme un continuateur de la dictature de Muamar, en utilisant de fausses accusations pour attaquer d'une forme impitoyable son propre peuple.
Les jeunes dans les quartiers ouvriers retournaient dans les rues à mettre sur pied leurs comités de garde urbaine avec des piquets armés et des brûlages de pneus pour protéger leurs maisons des attaques féroces des forces de la réaction proimpérialiste. Chaque quartier avec son piquet armé ne pas seulement a fait reculer le pantin Heftar mais il a aussi obligé les "forces spéciales" (bien connues pour combattre les masses avec la même excuse que Heftar), et la même coupole des bourgeois qui composent le CNGL, á donner un pas au côté et à déclarer publiquement qu’elle n’était pas en faveur de l'attaque. Évidemment en permettant que Heftar fasse pour qu´il massacre. Avec une avant-garde spectaculaire de masses organisées dans les rues, Heftar a été contraint de battre en retraite.
Le lendemain les forces réactionnaires pas contentes avec avoir massacré les masses avec des missiles et des projectiles aériens, elles ont recommencé à attaquer les quartiers ouvriers de Benghazi, et cette fois en coordonnant secrètement avec les généraux de quelques brigades sous la chaîne de commandement de l'Armée Libyenne, qui étaient refusé de se joindre Heftar et d’attaquer. Les forces de Heftar ont commencé à assaillir les casernes de CEUX QUI ETAIENT sous la chaîne de commandement de l'armée, mais face au massacre perpétré par Heftar ils ont refusé d´ attaquer et ont été considérés "traîtres".
Pendant le matin du 18 mai et à Tripoli les milices de Zentan fidèles à Heftar (grâce aux affaires que l'ex-officier de Muamar a réalisés avec ce clan pendant la révolution de 2011) enhardies par l’ avance du même dans la ville de Benghazi, capitale de la révolution libyenne, elles sont entrées á Tripoli avec un énorme déploiement militaire en incluant des tanks, des mitrailleuses antiaériennes et une artillerie lourde et elles ont fait irruption dans les quartiers ouvriers d'Abu Slim, de Salah ad-argent et Suq le-Jumaa, tel que Heftar a fait, pour démolir les brigades organisées lesquelles refusent de se soumettre aux ordres directs de l'impérialisme. Comme rideau de fumée, le CNGL a fait aucuns feux éphémères et fugaces artificiels posant qu´il résistait au coup, tandis qu'il s'enfuyait et coordonnait secrètement avec les généraux " putschistes" de Zenten. C’a été fait par les officiers de la "nouvelle armée libyenne" du CNGL, qui ont rapidement fui et ont laissé seuls les soldats et les jeunes du quartier al-Battatta en combattant et en résistant á l'attaque.
Encore une fois, grâce aux comités de quartiers avec des piquets armés, formés par jeunes et avec l’appui des brigades organisées, ils ont pu "repousser" l'attaque des forces pro-impérialistes du clan Zentan et son allié le clan Warshafanah (très connu clan pro-khaddafiste).
La situation ouvre beaucoup des brèches où les masses avec leurs méthodes de lutte réapparaissent de nouveau et combattent directement contre les forces de l'impérialisme.
Une très forte campagne publicitaire de la part des medias nationaux et internationaux est réalisée pour isoler les masses dans leur combat de résistance, joint au silence mortel de toutes ces organisations avec le grand poids de masses qu'elles disent être en faveur des révolutions des pauvres et oppressés. Elles gardent non seulement silence, mais elles isolent et essaient de faire passer comme ennemis des travailleurs du monde.
Mettre sur pied une direction révolutionnaire en ce moment en Libye est une tâche de vie ou de mort.
C'est que deux pouvoirs dans le même état, celui des exploités et des exploiteurs, ne peuvent plus vivre ensemble déjà.
Ce sont deux pouvoirs irréconciliables. Les chocs entre révolution et contre-révolution ont commencé.
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE POUR LES MASSES ANTIMPÉRIALISTES DE LA LIBYE QUI SE REFUSENT DE METTRE À GENOUX DEVANT LES PARASITES DE WALL STREET.
TOUTE LA SOLIDARITÉ DES ORGANISATIONS OUVRIÈRES DU MONDE AVEC SES FRÈRES DE CLASSE DE LA LIBYE.
QUE LES ORGANISATIONS OUVRIÈRES VOTENT DANS LEURS SYNDICATS L'ENVOI DE MATÉRIEL POUR AIDER LES MASSES À SE DÉFENDRE DES ATTAQUES DES FORCES RÉACTIONNAIRES.
Ici au Moyen-Orient tout celui qui lutte pour une vie digne est appelé comme "terroriste". C'est une infamie et un grand mensonge.
Depuis la Libye Correspondant du Mouvement Révolutionnaire des Milices Rebelles |