Le 24 mai 2014
KJKJ
Libye
JKJ
DERNIER MOMENT
HJGH
Une semaine après le début de l'offensive réactionnaire dirigée par la CIA en Libye, les brasses de la révolution se rallument.
Après quelques tentatives de la part du Général Qadafiste - et homme de la CIA - le personnage avec moustaches Khalifa Heftar de lancer une attaque féroce pour terminer de battre et de détruire le double pouvoir imposé par les courageuses masses libyennes, aujourd'hui, exactement une semaine après le début de cette offensive, on sent à nouveau la chaleur d'une révolution qui ne s'est pas encore éteinte.
La cruelle et impitoyable attaque de la part de la CIA et de l'OTAN réalisée dans le pays nord-africain contre les exploités libyen a causé l'effet opposé de celui désiré par l'impérialisme, car les masses armées et leur avant-garde de jeunes ont immédiatement identifié l'attaque comme une attaque contre les peu de réussites obtenues après tant de sang versé dans la révolution de 2011. Bien que le prétexte de la part de la réaction était "la guerre contre le terrorisme", (tel que Bush aux débuts du deuxième millénaire) les exploités n'ont pas hésité une seconde à s'organiser et à se défendre devant les attaques que Heftar dirigeait dans la ville de Benghazi.
Avec les rues des quartiers ouvriers contrôlées par les piquets et les barricades que les mêmes jeunes montaient, Heftar s'est vu obligé de s'arrêter, aussi bien que ses paires des brigades de Zentan qui ont trouvé une scène très similaire quand elles ont décidé d'attaquer les milices rebelles qui se trouvaient dans la capitale du pays.
L’aspect qualitatif consiste en ce que malgré toute la campagne de propagande réalisée par l'extrême-droite réactionnaire, les milices les plus fortes et mieux organisées du pays, celles de Misrata, n'ont pas hésité un instant à se solidariser avec leurs frères de Bengazi et rapidement elles ont transporté leur arsenal (malgré et contre leurs directions) vers la capitale du pays, comprenant que celle-là était l'une des meilleures manières de collaborer avec leurs frères de Bengazi.
Rappelons qu'en novembre 2013 des bandes réactionnaires dirigées par l'extrême-droite ont heurté contre les milices de Misrata placées dans le quartier luxueux de Gharghur à Tripoli. Et que grâce à une spectaculaire campagne médiatique de la part du CNGL à fin de les peindre comme des "BANDES DE BANDITS, DE PILLARDS ET DE VOLEURS", et en complicité avec le haut commandement de la ville de Misrata, les Brigades de cette ville ont été obligées à se retirer de la capitale avec déshonneur et avec la haine répandue implantée même parmi les brigades de quartiers ouvriers comme Tajura et Suq elJumaa dans la banlieue de Tripoli.
Six mois après et dans un climat de guerre, elles reviennent glorieuses et acclamées à la capitale du pays nord-africain pour arrêter l'attaque de la réaction pro-impérialiste.
Parce qu’après avoir vu leurs paires et frères à Bengazi résistant dans les rues contre les troupes de Heftar, les jeunes organisés dans les brigades de Misrata ont commencé à se réunir et à débattre sur la situation et ont voté comme premier point, se solidariser devant l'attaque de la part des forces réactionnaires. Il faut souligner qu'à l'intérieur de plusieurs des brigades de Misrata la forme de décision est le "shurah", qui pourrait s'expliquer comme une réunion ou une assemblée où chaque membre expose son opinion sur le sujet à débattre et la motion plus votée (à main levée) est celle menée en avant.
C’est dans ces réunions où l’on écoutait les jeunes dire "42 ans de gouvernement militaire qui nous a enfoncés dans la misère, et maintenant veulent-ils nous imposer un autre ? ? ? NOUS N'ALLONS PAS LE PERMETTRE"... "Nous allons combattre pour que ce qadafiste NE PRENNE PAS LE POUVOIR" .... "Les forces de Heftar, ce sont tous des qadafistes, l'opération ne devrait pas s’appeler ‘opération dignité’ mais OPÉRATION QADAFISTE"... "Ils viennent tout livrer aux Yankees, ils se battent pour les intérêts de l'Amérique (les États-Unis)".
Pendant qu’ils se réunissaient, ils restaient en contact permanent avec leurs frères de classe de Bengazi, ou avec leurs familles, (rappelons-nous qu’à Bengazi il y a un haut pourcentage de citoyens qui ont une famille ou des origines dans la ville de Misrata) aussi bien qu’avec leurs paires la brigade de Bengazi qui se trouve à Tripoli.
Beaucoup de mots et beaucoup de télévision pour le personnage avec moustaches et homme de la CIA Khalifa Heftar : cela pourrait être un signal que son attaque féroce n'a pas pu s'imposer pour le moment grâce à la courageuse résistance des masses et à leurs formes de s’organiser.
Le dernier mot n'a pas encore été dit.
Mouvement Révolutionnaire des Milices Rebelles
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