26/09/18
Depuis le Réseau International pour la
Liberté des Prisonniers Politiques et pour Justice pour les Martyrs
À quatre ans de la disparition des 43 camarades étudiants d'Ayotzinapa, de la part de l'état mexicain, nous voulons vous envoyer notre embrassade la plus sentie et notre soutien à tous les parents et mères qui clament justice déjà
Depuis l'Argentine aujourd'hui, nous réaliserons un meeting pour les 43, dans le cadre des actions qui seront faites, avec les étudiants qui luttent contre le gouvernement de Macri et le FMI, en défense de l'éducation publique.
L'attaque contre les travailleurs, les opprimés et leurs enfants n'ont pas de frontière. Ici et là, ils nous font disparaître, ils nous poursuivent, ils nous répriment et ils emprisonnent pour défendre ce qui nous incombe.
Ainsi nous avons vu ici en Argentine, d’où le camarade Facundo Jones Huala a été extradé au Chili, un dirigeant d'origine Araucan qui fait face aux grands propriétaires terriens qui pillent nos terres et recours. Le camarade se trouve aujourd'hui dans la prison de Valdivia, en espérant être jugé à partir d'un montage de la part de la justice pinochetiste chilienne.
Après les énormes soulèvements de 18 et 19D en Argentine, l'État, la justice et le gouvernement de Macri ont commencé une escalade de persécution contre des dizaines d'activistes et aujourd'hui ils ont Daniel Ruiz, militant du PSTU et un ex-délégué pétrolier arrêté de la Patagonie, tandis qu’on approfondit la persécution contre les camarades Ponce, Arakaki et Sebastian Romero. C'est la même justice au service des pétrolières qui a condamné à prison et à perpétuelle aux camarades de Las Heras, de Santa Cruz, les mêmes qui pillent tout le continent, du Mexique à la Terre du Feu.
Ainsi qu’ ils ont disparu aux 43 camarades d'Ayotzinapa, en attaquant à l'ensemble des étudiants qui défendent l'éducation comme une conquête de tous les travailleurs et exploités, au Nicaragua nous voyons que plus de 120 étudiants ont été assassinés aux mains du gouvernement nicaraguayen sur l’ordre du FMI et l'impérialisme, tels que des dizaines sont tombées par les balles assassines de l'État du Honduras.
Là et ici, nous faisons face au même ennemi, à l'impérialisme et ses gouvernements, qui veulent nous imposer la même politique de pillage et d'attaque à nos conquêtes dans tout le continent.
Pour cela sur les frontières nous devons faire face à cet ennemi commun, qui nous a disparu là aux 43 étudiants et ici en Argentine nous a enlevé la vie des camarades Santiago Maldonado et Raphaël Nahuel, ainsi les États agissent partout pour imposer leurs plans à n'importe quel prix. D’une manière très claire, on voit dans les rues de la Syrie qu'elle est restée dévastée par le régime d'Al Assad et l'impérialisme contre le peuple qui s'est soulevé par le pain et la liberté.
Nous ne pouvons pas le permettre. Pour cela, il est fondamental, l'unité des travailleurs et du peuple dans tout le monde pour arrêter l'attaque, pour libérer nos prisonniers et pour que nos enfants apparaissent. Continuons de nous battre ensemble, votre voix ne sera pas étouffée, qui est celle de tous les exploités, parce que s'ils nous touchent à l'un d’ entre nous, ils touchent à nous tous.
.
Quatre dures années ont passé et le cri de justice ne se tait pas, il suit et parcourt les rues de tout le monde, parce que les 43 sont les enfants de la classe ouvrière mondiale.
Vivants ils ont été enlevés et vivants nous les voulons de retour !
Nous n'oublions pas, nous ne pardonnons pas et nous ne nous réconcilions pas, ni maintenant ni jamais avec l'état assassin et avec les bourreaux du peuple.
Détruisons le mur qui divise la lutte des travailleurs et des peuples opprimés pour faire face à l'impérialisme et aux régimes!