Mexique – Le 8 janvier 2017
Des barrages de routes, des mobilisations, des pillages dans tous les États du pays contre le « Gasolinazo » de Peña Nieto et les compagnies pétrolières de Wall Street…
C’est le début de la révolte ouvrière et paysanne. Place à la révolution !
A bas le « gasolinazo » !
Dehors Peña Nieto, le FMI et les multinationales impérialistes avec leurs NAFTA et TLC!
DEHORS YANKEES DU MEXIQUE ET DE TOUTE
L’AMÉRIQUE LATINE !
Il faut exproprier les expropriateurs du peuple !
Grève générale révolutionnaire !
Contre la narco-police assassine, partenaire de la DEA et la CIA
Comités d’auto-défense d’ouvriers et de paysans !
Depuis le 1er janvier, aussitôt le "gasolinazo" (la hausse du prix de l’essence) de Peña Nieto est entré en vigueur, les travailleurs et les paysans pauvres sont descendus dans les rues pour essayer d'arrêter cette attaque brutale à la poche du peuple. Les pillages, les barrages de routes, les soulèvements et les affrontements avec la police se sont multipliés dans tous les États du Mexique, au cri de : "Dehors Peña Nieto!". Il y a des morts, des centaines de blessés et plus de 1500 arrêtés.
Sous les ordres des Yankees, Peña Nieto a libéré les prix de l'essence auparavant réglés et établis par l'État. L'augmentation de 20 % du prix des carburants est suivie des hausses déjà annoncées du transport, des aliments, etc. C'est un coup brutal au pouvoir d’achat des travailleurs et des exploités pour engraisser les bénéfices des banques de Wall Street, qui sont les maîtres des compagnies pétrolières et des multinationales qui volent le Mexique.
Voilà les conséquences de la Réforme Énergétique dessinée par Hillary Clinton et convenue par le PRI, le PAN et le PRD dans le « Pacte pour le Mexique », qui signifie la livraison des hydrocarbures aux multinationales impérialistes. Le monopole du pétrole étatique qui avait presque 80 ans et se faisait à travers Pétroles Mexicains (PEMEX) est liquidé pour ouvrir aux capitaux privés et étrangers non seulement l'exploration et l'exploitation du brut, mais aussi la commercialisation du carburant raffiné à l'intérieur du pays. Le Pacte pour le Mexique et ses Réformes Structurelles sont le renforcement de la soumission de la nation à Wall Street.
Le peuple mexicain voit ses richesses volées par les Yankees. L'Armée et les bandes des narcotrafiquants - une branche de la DEA - le criblent à coups de mitraille quand il descend dans les rues pour protester. Quand ils traversent le Rio Bravo à la recherche d'un meilleur destin, les Mexicains sont poursuivis, humiliés et tués par les gardes armées yankees. La traîtresse bureaucratie charra a livré les travailleurs à l'esclavage des maquiladoras, et au vol du salaire de 3,8 dollars par jour avec l’inflation et la dévaluation. Les paysans sont asphyxiés par les banques et l'État enlève leurs enfants. Le peuple a dit assez!
D’un côté et l’autre du Rio Bravo, Wall Street a semé la misère, l’exploitation et la mort. Si le patronat impérialiste de Ford, de Toyota et de GM enlèvent leurs usines du Mexique pour les replacer aux États-Unis comme veut Trump, ils vont imposer aux ouvriers américains les conditions de travail des maquiladoras du nord mexicain. Qu’est-ce que nous pouvons alors attendre, nous, les travailleurs de l'Amérique latine ?! Tous les ouvriers de l'Amérique nous avons le même ennemi : Obama-Trump et les parasites de Wall Street!
Il faut stopper l'impérialisme yankee. C'est un combat de toute la classe ouvrière du continent. Les meilleurs alliés des peuples de l'Amérique latine sont les travailleurs des États-Unis, qui luttent pour un salaire de 15 U$S l'heure. Nos frères mexicains à l’intérieur des États-Unis sont à la tête de ce combat. La jeunesse ouvrière des quartiers noirs fait face à la police blanche assassine d'Obama-Trump. Ils sont au centre de la bête impérialiste et peuvent frapper depuis dedans!
Les ouvriers et les paysans du Mexique ont déjà commencé à riposter. Le pays se trouve dans un état de révolte, avec centaines de barrages de routes dans tout le pays et de pillages de supermarchés dans quelques villes y compris le District Fédéral. Les exploités ne veulent pas attendre jusqu’aux élections comme demandent MORENA et l'EZLN. Le peuple sait qu'en votant rien ne sera résolu parce qu'au Mexique ce sont les gringos qui décident tout! En ayant marre du pillage de la nation et des conditions insupportables de vie, il est descendu dans les rues à la recherche de ce qui est à lui !
Maintenant nous voulons tout! Que le combat contre les ennemis du peuple ne s'arrête pas! Place à la révolte des travailleurs et des exploités! A bas le gasolinazo! Dehors Peña Nieto! A bas le régime de la fraude du PRI, du PAN et du PRD, de livraison de la nation aux gringos! Qu’ils s’en aillent tous!
Nous voulons tout! A bas la Réforme Énergétique et Économique et toutes les Réformes Structurelles de Peña Nieto et du Pacte pour le Mexique dictées par l'impérialisme yankee!
Nous voulons tout! Trump veut que Ford et Toyota partent pour les États-Unis : on est d’accord ! Hors du Mexique tous les gringos! Pour ne plus être une colonie yankee: à bas le NAFTA et le TLC!
Nous voulons tout! Les banques, les usines et les terres des yankees! Il faut tout exproprier sans paiement et le mettre sous contrôle des travailleurs et du peuple! Pour la renationalisation sans paiement et sous contrôle ouvrier des hydrocarbures!
Nous voulons tout! L’expropriation sans paiement des terres et des grandes propriétés rurales pour donner la terre aux paysans! Nous voulons tout! Parce que là il y a l'argent pour que le peuple pauvre ait de la nourriture, du logement, une éducation et une santé de qualité et gratuites.
Nous voulons tout! L’apparition en vie des 43 étudiants et de tous nos disparus, et justice pour nos enfants, nos frères, nos femmes et nos maris assassinés.
Nous voulons tout! Dehors la traîtresse bureaucratie charra! Assez d’assouplissement du travail et de maquiladoras! Une journée de travail de 8 heures, comme demandaient les martyrs de Chicago aux États-Unis! Un salaire de 15 U$S l'heure pour tous les ouvriers des États-Unis et du Mexique! Une seule lutte à l'un et l’autre côté du Rio Bravo!
Nous voulons tout! La libération de tous les détenus dans les pillages et celle de tous les prisonniers politiques!
Nous voulons tout! Des armes pour le peuple! Généralisons à tout le Mexique les Auto-défenses ouvrières et paysannes pour faire face à la répression de l'État et pour écraser les bandes fascistes des narcotrafiquants commandées par la DEA! Assez de bavardage de l'EZLN et de ses sales affaires avec le régime. Qu’il livre ses armes au peuple pour qu'elles soient au service de sa lutte! Pour la dissolution de la police assassine! A bas la caste d’officiers de l'armée servante de Wall Street! Pour des comités de soldats!
Il est nécessaire un Congrès National des organisations ouvrières, paysannes et des étudiants combatifs de tout le Mexique, pour organiser la grève générale révolutionnaire et pour virer Peña Nieto et les gringos et pour battre le régime de la fraude du PRI-PAN-PRD.
La CNTE, la Coordination pour la Défense de PEMEX, les parents des 43 et les étudiants d’Ayotzinapa qui ont pris la tête de la lutte des travailleurs et des paysans entre 2014 et 2016, avec les syndicats que se revendiquent anti-charros (anti-bureaucratie), ont toute l'autorité pour le convoquer tout de suite.
Pour battre cette attaque lancée par Obama-Trump et mis en œuvre par son servant Peña Nieto: il faut mettre sur pied le pouvoir des exploités ! Il faut conquérir des communes ouvrières et paysannes dans tous les états en lutte! Pour le retour de l'Assemblée Populaire des Peuples d'Oaxaca de 2006! Voilà le chemin!
Seulement un Gouvernement Provisoire Révolutionnaire d'Ouvriers et de Paysans pourra en finir avec le pillage et la soumission du Mexique à Wall Street, en finir avec l'esclavage des travailleurs et donner les meilleures terres aux paysans!
La classe ouvrière latino-américaine doit entrer au combat avec ses frères mexicains. Il faut arrêter l'impérialisme yankee au Mexique, puisque là-bas sera défini l'avenir de la classe ouvrière de tout le continent. Pour le retour de la révolution argentine de 2001 et de la révolution bolivienne de 2003-2005, qui ont été toutes les deux expropriées par les bolivariens. Les vrais "commandants" de Moïse et l'EZLN ont déjà été mis à preuve dans l'histoire. Aujourd'hui le drapeau yankee flambe à La Havane. Le Venezuela est un enfer de faim et de mort pour le peuple pauvre. A bas l'escroquerie de la révolution bolivarienne! D'Alaska à Terre de Feu, une seule lutte continentale contre Wall Street et ses laquais!
DEHORS LES YANKEES DU MEXIQUE ET DE TOUTE L’AMÉRIQUE LATINE !
LA RÉVOLTE A DÉJÀ COMMENCÉ … QUE COMMENCE LA DEUXIÈME RÉVOLUTION MEXICAINE :
LA RÉVOLUTION SOCIALISTE DES OUVRIERS ET DES PAYSANS!
Correspondant