Présentation
Le Collectif pour la Refondation de la IVe Internationale-FLTI présente cette nouvelle édition de L’Organisateur Ouvrier International (L'OOI) consacré aux actuels tests acides de la lutte de classe mondiale qui attire l'attention de tous les exploités du monde.
Le Mai 68 commence à se réveiller … Paris s’habille en Commune
Sans aucun doute, aujourd'hui la France s'est mise au centre de la scène. Là, le patronat impérialiste de la main du gouvernement de Hollande et du régime de la Vème République cherche à arracher la semaine de travail de 35 heures à la classe ouvrière française. Ainsi ils cherchent à imposer aux travailleurs de la France les mêmes conditions d'esclavage et de flexibilisation du travail que l'impérialisme français impose aux masses du monde semi colonial, aux exploités de ses colonies d'outre-mer et aux travailleurs immigrants dans ses entrailles.
À peine le projet de loi de cette "réforme de travail" a été envoyé au Parlement, la classe ouvrière et la jeunesse françaises ont gagné les rues et ont joué les énormes journées de lutte, dont le point le plus algide a été la grève générale du dernier 31 mars. Le même jour des secteurs de la jeunesse ont occupé la Place de la République de Paris et ont mis sur pied le mouvement Nuit Debout depuis lequel un appel a été poussé pour célébrer le 15 mai une journée de lutte internationale contre le 1 % de parasites. Un énorme combat se forgeait dans le profond des travailleurs, la jeunesse et toutes les masses exploitées de la France.
Devant cela, les bureaucraties des centrales syndicales comme la CGT (dirigée par le stalinisme) et toute la gauche réformiste ont cherché à porter le combat de la classe ouvrière et des masses exploitées à faire pression sur le Parlement pour que la loi ne passe pas. Toute la "nouvelle gauche" de courants sociaux - impérialistes comme Syriza, les "ruptures" de Syriza, le Front de Gauche de la France, PODEMOS de l'État Espagnol, soutenus par tous les renégats du trotskisme comme le NPA français, le SWP anglais, etc., concentraient leurs forces à Paris pour liquider le contenu révolutionnaire à la Place de la République, en disant qu'une attaque pareille des capitalistes se freinait en luttant pour une "démocratie réelle"; en disant qu’il ne fallait pas vaincre le gouvernement de Hollande et la Vème République impérialiste qui a envahi le Mali, qui a massacré en Syrie, qui soutient le sionisme contre-révolutionnaire, qui maintient des centaines de bases militaires pour garder son pillage dans toute l'Afrique, qui a fait un auto-attentat et a militarisé la France avec l'excuse de l'EI et après tout cela elle est venue pour sa propre classe ouvrière.
Le 12 mai, le présidente Hollande par décret et avec l’autorité bonapartiste que lui donne la Vème République impérialiste, a imposé la loi qui détruit la semaine de 35 heures de travail de la classe ouvrière. Les capitalistes français ont déclaré la guerre directe aux travailleurs en leur arrachant d’un coup tous leurs acquis. Les masses descendent dans la rue tandis que les politiciens patronaux montent une mise de scène dans le Parlement pour légitimer l’attaque.
La bourgeoisie s'est chargée de dissiper les mensonges du réformisme qui portait à la classe ouvrière à une lutte de pression pour que meilleures conditions de cette loi soient renégociées. Hollande utilisait les mécanismes constitutionnels de la Vème République française pour imposer par un décret totalement bonapartiste la loi qui liquide les 35 heures. C'est la vraie démocratie réelle impérialiste française!
La France démontre que la faillite et le marasme de l'économie mondiale font que la bourgeoisie attaque impitoyablement et se terminent toutes les marges de concessions avec lesquelles le réformisme fait passer les aumônes comme "des réformes". Les marges de concessions sont diminuées à l'extrémité.
C'était la bourgeoisie celle qui a cassé la "paix sociale" entre les classes. L’impérialisme français Il y va la vie en imposant tous les travailleurs français, les conditions de maquila. Il a besoin d'augmenter la productivité et l'exploitation de sa classe ouvrière pour pouvoir concourir sur le marché mondial avec des autres puissances impérialistes.
Les chocs décisifs entre les classes sont déjà ici : soit le gouvernement de Hollande s'impose en donnant un échec décisif à la classe ouvrière, soit les travailleurs s'imposent en vainquant le gouvernement et le régime impérialiste.
La classe ouvrière n'a pas fait attendre sa réponse. Malgré et contre toutes les bureaucraties syndicales collaboratrices et malgré les chants de sirènes des gauches servantes de l'impérialisme européen, les travailleurs et la jeunesse aguerrie française présentent bataille. Le puissant prolétariat français commence à devenir debout.
Le même 12 mai la classe ouvrière et les exploités étaient mobilisés dans tout le pays contre l'attaque de Hollande et ils imposaient les bureaucraties syndicales des actions de grève générale le 17 et le 19 mai.
Le 17 mai s'est déroulée une vigoureuse journée de grève et mobilisation où a tonné le cri : "nous sommes tous des casseurs ! Tout le monde déteste la police!"
On commençait les jours prérévolutionnaires de combat des travailleurs et la jeunesse. Le MAI 68 COMMENCAIT Á SE REVEILLER ET PARIS S’ HABILLAIT EN COMMUNE.
Le 18 mai, la lutte de la classe ouvrière montait un nouvel échelon en livrant d'énormes combats politiques dans les rues du Mai 68.
C'est que le 18 mai, France commençait le jour sous une grave tension : la police, les CRS (antiémeutes) (organisée d'une forme honteuse à l’intérieur de la CGT stalinienne française), appelait à une marche contre la haine que la population sent envers elle… Une vraie provocation organisée par le gouvernement de Hollande et montée par le même appareil stalinien de la CGT et de la bureaucratie traître et corrompue de Force Ouvrière. Dans différentes villes, non seulement à Paris, ces mobilisations ont été appuyées par Le Pen et par la communauté juive-sioniste de France… La réponse ne s'est pas fait attendre. Des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes ont marché à Paris pour défendre la Place de la République que les masses avaient conquise avec leur séjour.
Mais cette provocation du gouvernement était déjà en marche. Depuis la jeunesse rebelle, depuis toutes les Places de Paris soulevé et depuis les assemblées dans les usines les appels sortaient à appuyer la journée de lutte et la grève convoquée pour le 19 mai. Le même 18 les pétroliers étaient déjà en grève, les cheminots, les travailleurs des mines, de l'énergie atomique. Les assemblées ouvrières se répétaient. La jeunesse gagnait les rues. Une nouvelle journée de combat commençait. L'action de masses montait un nouveau degré vers le haut. Le Mai 68 se met debout. De nouveaux combats décisifs viendront.
La Place de la République a été interdit par décret du gouvernement. Les masses se refusent à la livrer et beaucoup moins à se baisser de sa lutte en défense des 35 heures. Il commençait à faire nuit à Paris le 18 mai et déjà les églises de Rouen apparaissaient prises avec les cartels rouges de : "vive la Commune!". Et la station de métro de la Place de la République, des rues qui la contournent et la même Place changeaient de nom et passaient à s’appeler la Commune. Alors que la Commune de Paris vive!
Place à l'internationalisme militant ! En portant la voix de la résistance syrienne, de la lutte pour la liberté des prisonniers politiques et du combat pour la Commune contre l'impérialisme, les correspondants de "L’Organisateur Ouvrier International" ont été présents à Paris le 15 mai
Les trotskistes de la FLTI nous avons l'honneur de pouvoir combattre aujourd'hui dans les rues de Paris près des travailleurs et la jeunesse rebelle, de partager ces combats et depuis le 6 mai intervenir à la Place de la République.
La bataille que les trotskistes nous avons donnée à Paris constitue une énorme expérience. C'est qu'en définitive deux programmes se sont exprimés dans la Place de la République: d'un côté ceux qui défendent la "démocratie réelle" de la Vème République et de l'autre ceux qui proclamons qu'il faut le retour de la Commune de Paris dans toute la France.
Notre intervention dans la journée internationale de Nuit Debout du 15 mai -qui est arrivé aux dizaines de milliers de jeunes et de travailleurs qui étaient dans la Place-, ainsi que dans les jours antérieurs, a eu deux points décisifs.
D'un côté, nous appelons à rompre l’encerclement à la révolution syrienne et à lutter pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde avec le cri de : "l'ennemi est chez nous!" et "Dehors l'impérialisme des peuples qu'il opprime, à bas ses guerres de pillage et colonialisme!".
D’autre côté, nous avons donné un combat politique contre l'escroquerie de la "nouvelle gauche" et son vers de la "démocratie réelle" quand cela s'écroulait quand Hollande signait le décret de liquidation des 35 heures. Ce 15 mai, déjà entrée la nuit, notre déléguée culminait son intervention en exprimant devant des milliers de jeunes et d'ouvriers le cri de : "À bas le 1 %! Pour un Comité de toutes les organisations ouvrières pour convoquer depuis Paris soulevé la Grève Générale européenne pour vaincre le Maastricht impérialiste! Que la Commune de Paris revive! La Commune où tous les ouvriers du monde sont ses citoyens d'honneur! QUE VIVE LA COMMUNE!".
Ces interventions se trouvent sur différentes vidéos que le lecteur pourra voir dans notre site web (www.flti-ci.org) et qui reflètent la dure lutte que les trotskistes internationalistes nous avons donné dans la Place de la République depuis le 6 jusqu'au 15 mai, où nous avons aussi lutté près des membres de Comités en solidarité avec la Syrie de France, contre les défenseurs d'Al Assad qui se trouvaient dans cette Place.
Nos correspondants ont présenté des motions de lutte dans l'assemblée du 15 mai pendant la Journée internationale convoquée par Nuit Debout dans la Place de la République, à Paris; ils ont fait de même dans l'assemblée générale sur la même place le 6 et le 11 mai. Ces motions de lutte ont été présentées au nom du "Réseau International pour la liberté des prisonniers politiques du monde"; au nom de la Brigade Léon Sedov et du Comité pour la Syrie de Sao Paulo et de Buenos Aires; et depuis le Mouvement d'ouvriers noirs révolutionnaires de l'Afrique du Sud et la WIL du Zimbabwe.
En Ukraine la révolution et la contre-révolution se retrouvent tête à tête et la cinquième colonne du stalinisme agit en frappant par le dos comme hier l'a fait dans les années '30 dans la guerre civile espagnole
Tandis qu'à Athènes et dans l'État Espagnol les conditions se maintiennent latentes pour de nouvelles offensives révolutionnaires et des chocs de classes, le Mai français porte de nouveaux airs frais à l'est européen
En Ukraine les Partis communistes qui ont hier livré l'URSS à l'impérialisme, aujourd'hui ont soumis la classe ouvrière du Donbass à la bourgeoisie de "Novorrosia" et ont divisé l'Ukraine avec le Pacte de Minsk d'Obama et de Poutine.
Un "cessez-le-feu" tricheur accordé à Minsk a finalement sauvé la bourgeoisie de Kiev et le FMI qui contrôle et pille, avec le gouvernement de Poroshenko, toute l'Ukraine. C'est que les masses du Donbass s'étaient imposées militairement contre eux. Parce que les ouvriers de Kiev s'étaient refusés d'aller se battre contre leurs frères, les mineurs de l'est, et de joindre l'armée fasciste. Il fallait soumettre la classe ouvrière à la bourgeoisie "anti-impérialiste" et "démocratique" de Lugansk et de Donetsk, c'est-à-dire, aux oligarques de la même nature que Poroshenko, que Ianoukovich et que les bandes de bandits et des sicaires de l'impérialisme que sont Poutine et Medvedev de la "Grande Russie".
Rien de cela n'aurait été possible si les partis staliniens de l'Europe n'avaient pas envoyé "des volontaires internationalistes" en Ukraine. Ils ont soutenu le pillage de Poutine qui a volé la Crimée, la partition de l'Ukraine et la division de la classe ouvrière de ce pays qui menaçait de mettre sur pied les conseils d'ouvriers et de soldats. Ils doivent expliquer pourquoi, depuis leur arrivée au Donbass, tous les chefs des brigades et des milices qui se refusaient à obéir ces accords de Minsk ont été assassinés. Et ils doivent aussi expliquer pourquoi ils ont dissous les milices indépendantes les soumettant à la bourgeoisie du Donbass et à son armée régulière.
Le Mai français est un vent d'air frais pour casser les chaînes des directions de traîtres qui soumettent l'étincelle d'Athènes. La lutte pour le pouvoir de la classe ouvrière en France, le combat pour la Commune, c'est le grand drapeau en Grèce pour battre le gouvernement de collaboration de classes de Syriza et pour que la jeunesse rebelle grecque collabore avec le mouvement ouvrier pour casser le contrôle que le stalinisme exerce sur lui. La lutte pour la Commune de Paris est le même cri de guerre des ouvriers de l'Ukraine et leur slogan : "que retourne l'URSS!" pour donner des pas en avant vers une seule révolution ouvrière et socialiste depuis le Portugal aux steppes russes.
La classe ouvrière russe commence aussi à se réveiller avec une grande vague de grèves contre Poutine, le sicaire de l'impérialisme. Dans son combat le prolétariat russe a pris le cri de : "Poutine, bourgeois, tes jours sont comptés!", alors que le 1er Mai le PC russe a réalisé un meeting en commun avec le parti de Poutine. C'est le même PC qui avec les autres Partis communistes staliniens de l'Europe -qui composent aussi cette "nouvelle gauche" soutenus par les renégats du trotskisme- sont allés en Ukraine agir en cinquième colonne et étouffer ce cri de : "que retourne l'URSS!". Les mêmes Partis communistes qui ont livré l'URSS, les états ouvriers de l'est européen et la Chine au Citibank, à Reagan, à Thatcher et à l'oligarchie financière de la City de Londres et de Wall Street.
En Syrie toutes les directions de traîtres de la classe ouvrière mondiale montrent son vrai visage
La révolution syrienne : une révolution ensanglantée et mille fois trahie
Une révolution qui ne se rend pas
Si en quelque lieu cette "nouvelle gauche" démasque est en Syrie. Cette gauche "démocratique" a voyagé deux fois à la Tunisie, aux rencontres du Forum Social Mondial (FSM), où elle a proclamé que le "ennemi était l'EI" et ainsi elle soutient depuis cinq ans le génocide brutal, le massacre et l'extermination perpétrée par le chien Bashar près de Poutine, sous le commandement d'Obama, contre les masses héroïques révolutionnaires syriennes.
La question syrienne continue au centre de la scène de la lutte de classes mondiale. À la fin avril, la veille du "Jour International des Travailleurs", une attaque d'extermination sur Alep, la capitale de la résistance, commençait en démontrant la farce du "cessez-le-feu" d'Al Assad, de Poutine et d'Obama convenu dans la Conférence de Genève. 1.000 bombes tombaient en moins de 48 heures, en détruisant tout à son pas. Ce 1er Mai se teignait en rouge avec la couleur du sang des "martyrs de Chicago d'aujourd'hui" qui sont les masses martyrisées syriennes et avec les plus de 500.000 morts et les 10 millions de réfugiés. Des milliers et des milliers gagnaient les rues des principales capitales du monde, comme il est arrivé à Berlin, à Stockholm, à Washington, à New York, contre le massacre à Alep
L'attaque contre-révolutionnaire en Syrie continuait et cette fois était un campement de réfugiés à l'intérieur de la Syrie, appelé Sarmada, la cible d'Al Assad, qui a bombardé sans pitié des femmes, des enfants et des hommes qui vivaient dans tentes au milieu du désert. Cela a réveillé la haine de toute la résistance syrienne qui a fini pour rompre l’encerclement aux quartiers ouvriers du sud d'Alep et en lui donnant un énorme échec aux troupes mercenaires d'Al Assad et de Poutine en récupérant la ville de Khan Al Touman.
Depuis la résistance d'Alep, la Brigade Léon Sedov a écrit une déclaration face à la bataille de Khan Al Touman. On y raconte l'énorme triomphe que signifie pour la résistance l'échec du chien Bashar dans cette ville et la rupture de l’encerclement à Alep.
- Le 24 mars nous avons publié un article écrit par Abu Muad intitulé "L’EI, l'excuse" qui maintient une énorme vigueur parce qu’il démontre le vrai rôle de l'EI qui est le "ennemi parfait" que l'impérialisme et ses laquais ont "trouvé" pour approfondir leur offensive contre-révolutionnaire en Syrie et dans toute la planète.
Ce 1er Mai en Amérique latine deux barricades se sont exprimées
Dans le sous-continent latino-américain d'un côté est restés les frères Castro et les "bolivariens", soutenus à gauche par les renégats du trotskisme. De l'autre côté, dans la barricade de la révolution, les trotskistes nous luttons près de l'avant-garde de la classe ouvrière du Venezuela, la Bolivie, l'Argentine, le Chili
En Amérique latine, la "nouvelle gauche" - comme le PSOL brésilien, les PTS de l'Argentine avec ses bureaux collatéraux dans d'autres pays, etc, ce 1er Mai est resté en défendant la "démocratie réelle" au Brésil près des frères Castro et tout le stalinisme latino-américain. Ainsi ils ont fini pendu aux jupes de la fraction bourgeoise de Dilma et le PT, comme nous démontrerons plus tard.
Ce 1er Mai la "nouvelle gauche" est restée placée dans la tranchée opposée des plus grands combats d'avancée de la classe ouvrière latino-américaine et des EU. Elles sont restées dans le trottoir contre des ouvriers de SIDOR et les soulèvements de la faim qui ont commencé au Venezuela contre les attaques féroces de Maduro. Elles sont restées en tournant les dos, dans la barricade opposée, des ouvriers manufacturiers de La Paz qui ont gagné les rues par milliers le 1er Mai et aujourd'hui ils continuent à lutter contre la bureaucratie vendues de la COB et en brûlant dans une flambée publique les livres de Morales, ennemi des travailleurs. Elles sont restées près du gouvernement de la Bachelet et les traîtres de la bureaucratie de la CUT au Chili, en allant à son acte le 1er Mai comme la section chilienne du PTS a fait, tandis qu'au sud du Chili les pêcheurs et exploités de Chiloé se soulevaient contre ce gouvernement et les transnationales. En Argentine elles sont restées en légiférant des projets de loi avec la bourgeoisie kirchneriste, opposées à la classe ouvrière qui a commencé une très dure résistance contre le gouvernement de Macri et du plus avancé de celle qui sont les combats à Santa Cruz et à Tierra del fuego, où 23 syndicats coordonnés font déjà plus de 80 jours de grève.
Le 1er Mai a aussi montré ces deux barricades de combat qui ont été ouvertes dans le continent américain, entre le réformisme et les combattants de la IVe Internationale.
Il est clair que les renégats du trotskisme en Amérique latine accompagnent jusqu'à sa tombe le vieux FSM qui se retire de la scène historique, tandis qu'ils lavent le visage et mettent un nouveau vêtement à la "nouvelle gauche" que comme Syriza, PODEMOS ou le stalinisme européen, sont chargés d'étrangler les montées révolutionnaires de la classe ouvrière grecque, ukrainienne, de l'état Espagnol et le nouveau soulèvement de classe ouvrière et la jeunesse française.
Le FSM n'est pas déjà plus croyable devant les masses. Ils sont ceux qui ont livré et ont exproprié chaque combat révolutionnaire des masses du monde et soutiennent le génocide contre-révolutionnaire d'Al Assad en Syrie et un long etc.. Les frères Castro viennent de livrer le Cuba à l'impérialisme, tandis qu'ils livrent la résistance colombienne et les chavistes et tous les "bolivariens" attaquent violemment la classe ouvrière.
La gauche réformiste s'est "renouvelée" pour continuer à sauver au capitalisme en banqueroute. Tandis que l'impérialisme va par tout, quand il a déclaré la guerre à la classe ouvrière et aux exploités du monde, quand il attaque sans pitié les conquêtes des travailleurs, la "nouvelle gauche", proclame la lutte pour une "démocratie réelle", elle est une vile trompeuse qui cherche à assoupir la lutte des exploités et exproprier son combat.
Comme hier en Grèce et en Ukraine et aujourd'hui en France
Au Brésil se concentre toute la politique perfide de collaboration de classes de la "nouvelle gauche" de staliniens et de renégats de la IVe Internationale
La FLTI s’exprime contre la fraude et la fumée que vend la gauche réformiste sur le supposé "coup d'État" au Brésil.
Au Brésil se sont concentrées toutes les forces du stalinisme et des renégats de la IVe Internationale pour soutenir l'une des fractions bourgeoises, aujourd'hui tombée en disgrâce, qui pendant des années a été la meilleure garante des affaires des multinationales et de l'impérialisme au Brésil, comme était le gouvernement du PT de Lula-Dilma avec le PMDB de Temer, un parti qui avait collaboré avec la dictature militaire.
Il est déjà clair qu’au Brésil ce que fait l’impérialisme aujourd'hui, c'est de sélectionner le meilleur des bourreaux, capable d'appliquer son plan contre les masses et de défendre ses intérêts et ses affaires.
Au Brésil une féroce crise économique a commencé. L'impérialisme vient discipliner toutes les cliques bourgeoises natives qui sont restées avec quelques "monnaies indues" des énormes investissements financiers que les banquiers impérialistes ont réalisés au Brésil. Il vient discipliner aussi bien la bande du PT dans le gouvernement que les "adversaires" qui depuis le Parlement ont poussé l'Impeachment contre Dilma et encouragent les classes moyennes contre le gouvernement.
Pour sélectionner le gouvernement le plus fort sur lequel compter, l'impérialisme utilise la justice bourgeoise, le Parlement et la Constitution de '88, sur laquelle se base le régime semi-démocratique, semi-bonapartiste du Brésil. Là-bas il n'y a aucun coup. En tout cas, il y a des bagarres entre les bandes bourgeoises pour trancher qui contrôle les affaires.
Même Dilma a accepté le "coup contre elle" et elle a 180 jours d’ici en avant pour se défendre.
Alors, la politique de l'impérialisme n'aura pas de perte : Dilma, respectueuse de la Constitution, accepte l'Impeachment et reste à côté, à l'attente, au cas où son vice-président, Temer du PMDB, échoue dans sa tentative d'attaquer violemment les masses. Et si aucun d'eux parvient à le faire, il y aura des élections anticipées. Mais si les masses font irruption dans cette crise, il y aura un front de tous pour les écraser. Un coup ? Ce n'est pas vrai !
Sous les drapeaux de la IVe Internationale!
Il faut mettre sur pied une fraction internationaliste de la classe ouvrière mondiale pour rendre aux masses exploitées du monde la direction révolutionnaire qu’elles méritent pour conquérir la victoire!
Nous présentons donc cette nouvelle édition de L'OOI du Comité pour la Refondation de la IVe Internationale / FLTI. Nous le faisons dans un moment décisif de la classe ouvrière mondiale, puisque des nouveaux processus de radicalisation de masses qui tournent à la gauche, se développent devant les actuelles conditions en marquant un angle de 180 ° en ce qui concerne la politique et le programme des directions réformistes.
Milliers de jeunes et d'ouvriers avancés en Europe sont en face, comme il arrive en Grèce, à la gauche qui vend de la fumée de Syriza, ils souffrent dans les prisons de ce régime infâme de la Troika et choquent avec la bureaucratie stalinienne des syndicats, comme la classe ouvrière française le fait aujourd'hui et la jeunesse qui proclame déjà vouloir être citadine de la Commune de Paris.
Des foyers d'avant-garde des classes ouvrières latino-américaines, sous très dures conditions d'offensive impérialiste, choquent avec les gouvernements des "bolivariens" dans son déclin, comme la classe ouvrière vénézuélienne et son avant-garde, les ouvriers de SIDOR, le fait ou les manufacturiers de La Paz en combattant contre les traîtres de la bureaucratie de la COB et le gouvernement de Morales.
La jeunesse nord-américaine et le mouvement par 15 dollars est une rupture ouverte déjà avec le Parti Démocrate impérialiste des EU de l'assassin et affameur Obama, qui a eu à ordonner cet imposteur de socialiste qui est Sanders, pour empêcher que la classe ouvrière rompt avec le régime des "Republicratas".
En l’Afrique du Sud le contrôle stalinien des syndicats se rompe, tandis que les conditions pour que la classe ouvrière russe et chinoise mûrissent au milieu du marasme de la crise économique actuelle et font irruption dans la lutte des classes.
Une nouvelle période de contre réformisme a été ouverte. Si le vieux FSM a tardé des décennies à démasquer devant les masses après la livraison du stalinisme de la Chine et de l'URSS; aujourd'hui sous les conditions de faillite mondiale et du fouet du capital, le mensonge aux masses des directions des traîtres, de ce réformisme sans réforme, dure des mois.
La tâche des trotskistes et du socialisme révolutionnaire est d'être dans ces mille et une tentative de l'avant-garde de la classe ouvrière et la jeunesse qui s'efforce d'unir leurs combats au plan international et qui rompre ici et là-bas l’encerclement des directions traîtres.
Notre lutte pour refonder la IVe Internationale est dans les combats de la résistance héroïque de la classe ouvrière de la Syrie, d'où des saluts et appels surgissent pour faire une lutte commune avec les ouvriers de la Place de la République de Paris, avec la jeunesse grecque révolutionnaire, les travailleurs de Terre de Feu en Argentine.
Notre lieu de combat est près de la résistance et les prisonniers palestiniens et près des masses exploitées de l'état Espagnol et de ses prisonniers, sur dont leurs épaules la gauche vend de la fumée de PODEMOS veulent faire carrière politique en se mettant des genoux devant la monarchie des Bourbons.
Nous luttons près de la résistance ukrainienne pour rompre l'accord de Minsk, ainsi que les Pactes de Genève qui au Moyen-Orient sont la couverture pour envahir l'Yémen, pour massacrer à la nation palestinienne, pour envahir la Libye et pour continuer de soutenir le chien Bashar.
Nous combattons contre Poutine, le sicaire de l'impérialisme en Syrie et dans le Donbass. Nous faisons responsables à lui et au tous ses sbires staliniens que d’ assassinat en quantité de ceux qui se sont opposés à soumettre la classe ouvrière du Donbass aux pieds des oligarques de Lugansk et de Donetsk
Nous luttons pour la restauration de la dictature du prolétariat sous des formes révolutionnaires, là où le fléau stalinien a livré les états ouvriers à la bourgeoisie et l'impérialisme.
Nous combattons avec les masses de l'Amérique latine pour récupérer le Cuba qui a été livrée par la bande embourgeoisée des frères Castro.
Nous combattons avec les ouvriers de SIDOR et avec les manufacturiers de La Paz. Nous nous soulèverons près des ouvriers de Marikana contre la bureaucratie stalinienne du COSATU en Afrique du Sud. Nous luttons près des ouvriers de Tierra del Fuego en Argentine.
Nous faisons nôtre la demande de 15 dollars l'heure des ouvriers nord-américains. Avec leurs parents, nous cherchons dans tout le monde les 43 normalistas disparus en Mexique. Nous livrons nos martyrs dans les révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient.
Nous arrivons à Paris soulevé pour aussi lever près de l'avant-garde aguerrie de la classe ouvrière et la jeunesse française, le drapeau de lutte pour que la Commune de Paris vient.
Nous luttons sous les drapeaux de la IVe Internationale et pour reconstruire un mouvement internationaliste du prolétariat mondial.
Pour le faire, nous savons que nous devons vaincre toutes les directions traîtres qui soumettent la classe ouvrière à sa propre bourgeoisie pays par pays. Nous sommes convaincus que le mouvement ouvrier fera grande partie de cette tâche, comme elle fait en cassant les barrages du réformisme pour donner des pas en avant dans son combat.
Notre obligation est de collaborer pour détacher les mains aux masses, appeler à mettre sur pied les organismes d'auto organisation, d'autodétermination et la démocratie directe des masses, apte pour le combat et pour se débarrasser de toutes les bureaucraties syndicales et des directions de traîtres.
Dans ce combat nous ne douterons jamais de lui dire la vérité aux masses : qui si la révolution socialiste ne triomphe pas, il n’y a pas de victoire possible ni dans les EU, ni en France, ni en Grèce, ni dans l'Afrique réduite en esclavage, en Chine martyrisée ni en l'Amérique latine soumise; et que toute conquête qu'aujourd'hui nous avons perd ou elle sera irrémédiablement perdu si nous ne prenons pas le pouvoir.
Nous luttons sous les drapeaux de la IVe Internationale, sous les drapeaux de la révolution socialiste. |