17/04: Journée internationale pour la libération des prisonniers palestiniens
Avec la grève de la faim dans les prisons et en cherchant la solidarité internationale, les prisonniers palestiniens sont un exemple de lutte pour la libération de tous les prisonniers politiques!
Pour la libération immédiate de Shireen, Medhat et Samer Issawi!
Liberté pour Mohamad Al Qeed et les plus de 7000 prisonniers palestiniens!
À bas l'état sioniste fasciste d'Israël!
Pour une Palestine libre, laïque, démocratique et non raciste, avec sa capitale à Jérusalem!
Aujourd'hui, on commémore la Journée Internationale du Prisonnier Palestinien, en se souvenant des plus de 850.000 Palestiniens qui sont passés par des prisons contrôlées par l'état sioniste d'Israël durant le dernier demi-siècle d'occupation. Il s'agit du 40 % des hommes d'âge adulte, c'est-à-dire, d'une cinquième partie de la population de la Palestine.
Des milliers de prisonniers palestiniens ont initié ce lundi 17 avril une grève de la faim indéfinie comme manière de protestation contre les conditions de détention que l'état fasciste d'Israël leur fait subir. Parmi leurs revendications il y a la suspension des détentions administratives et des réclusions dans des cellules d'isolement; l'installation d'une cabine de téléphone dans chaque prison et section, l'augmentation des visites des familles, et la permission pendant elles de prendre des photos avec leurs êtres aimés.
Il faut rappeler que dans les prisons sionistes se trouvent emprisonnés actuellement plus de 7.000 Palestiniens, dont 300 enfants et plus de 62 femmes. Parmi les détenus il y a aussi plus de 23 malades en phase terminale.
En même temps, un demi millier de prisonniers trouvent soumis au régime appelé détention administrative - sans jugement ni accusation formelle - de manière indéfinie. C'est la couverture de l'état sioniste fasciste d'Israël pour cacher leur séquestration des courageux lutteurs palestiniens.
Dans les détentions administratives les Palestiniens ne savent pas où ils seront conduits ni de quoi ils sont accusés, ils sont torturés tout le temps et ils n'ont même pas le droit à être soignés par un médecin. Les officiers sionistes décident le temps de durée de la détention qui est en général pour des périodes de six mois, renouvelées à l'infini, sans justification. Cela arrive plusieurs fois jusqu'à ce que, en réalité, le détenu a passé beaucoup d'années en détention administrative sans aucune accusation, aucun jugement et sans aucune explication.
Il y a aussi plusieurs dizaines de détenus dans les prisons de l'Autorité Nationale Palestinienne, du fait d'avoir lutté pour le droit d'en finir avec l'occupation sioniste.
C'est un devoir de tout le mouvement ouvrier international de se battre pour la libération de tous les prisonniers politiques du monde et, en premier lieu, pour celle des prisonniers palestiniens emprisonnés du fait de faire front à cette vraie enclave de l'impérialisme dans la région, l'état sioniste fasciste d'Israël.
Le peuple palestinien a une énorme volonté de lutte contre les forces d'occupation et se bat inlassablement pour reprendre ses terres.
Ce 17 avril est un jour très important pour le peuple palestinien, qui continue d'être otage de l'occupation sioniste et de subir une vague constante de meurtres et de martyres, tandis que les colons sionistes avancent à démolir ses maisons en l'expulsant de ses terres. Cela doit changer, les prisonniers palestiniens et tous les prisonniers politiques du monde doivent sortir des prisons et les puissants, les oppresseurs, ceux qui harcèlent nos peuples, ceux qui nous tuent et nous emprisonnent quand nous luttons pour le pain, pour la liberté et pour l'indépendance nationale, ce sont eux qui doivent être punis et doivent remplir les prisons.
Nous croyons tous qu'à l'injustice globale nous devons opposer la globalisation de la lutte.
C'est pour cela que ce 17 avril, nous appelons à faire des actions pour la libération des prisonniers palestiniens et de tous les lutteurs poursuivis et emprisonnés dans le monde.
Pour la libération de Georges Abdallah, incarcéré depuis plus de 32 ans dans les prisons du gouvernement impérialiste français pour avoir défendu la cause palestinienne. Pour celle des plus de 400 prisonniers basques enfermés dans les prisons des Bourbons et de la Ve République française.
Pour la libération d'Alfon et d'Andrés Bódalo et pour l'acquittement des centaines d'inculpés sous la loi Bâillon de l'État Espagnol et ses Rois.
Pour l'acquittement des ouvriers pétroliers de Las Heras en Argentine, pour la fin des accusations aux plus de 7000 lutteurs et pour les centaines de jeunes morts comme Dario Santillan et Maximiliano Kosteki, assassinés du fait d'être des lutteurs, qui réclament toujours justice.
Pour arrêter le massacre contre les peuples qui se soulèvent contre la faim, l'injustice et le pillage comme en Syrie, au Yémen, en Palestine et dans tout le Maghreb et au Moyen-Orient.
Nous nous mettons debout à côté de la jeunesse rebelle grecque qui, tout comme la palestinienne, ne se rend ni se livre pas et elle lutte courageusement même depuis les prisons, car le gouvernement de Syriza a condamné plusieurs jeunes à plus de 300 ans de prison.
Nous continuerons d'accompagner de notre cœur les parents des 43 étudiants disparus au Mexique et les femmes des mineurs assassinés de Marikana, Afrique du Sud, qui exigent toujours justice. Nous exigerons la libération des prisonniers politiques comme Leonel Manzano Fade et tant d'autres prisonniers au Mexique, et celle des centaines de prisonniers en Égypte, en Tunisie et dans toute la planète. Nous exigerons la liberté de Mumia Abu Jamal et la justice pour les jeunes noirs assassinés brutalement aux États-Unis. Ce 17 avril nous serons avec eux tous.
Pour lutter côte à côte avec les réfugiés qui sont reçus par leurs frères, les travailleurs et le peuple pauvre de l'Europe, c'est que le 17 avril nous ferons entendre notre voix.
Ce jour-là nous nous battrons pour que tous les lutteurs du monde deviennent porte-parole de la revendication de la nation palestinienne pour en finir avec l'occupation sioniste et le massacre et l'emprisonnement de son peuple.
Aujourd'hui plus que jamais, nous luttons pour que cette journée soit célébrée dans tous les pays du monde et pour pouvoir tous ensemble lever la voix et lutter unis contre les oppresseurs et pour unifier notre lutte de tous opprimés du monde.
Nous avons tous les mêmes ennemis : les grandes transnationales, l'oligarchie financière et leurs états qui font la guerre, massacrent et pillent tous les peuples qu'ils dominent.
Dans la Palestine occupée nos frère sont enfermés dans des ghettos et nos meilleurs enfants ont été assassinés ou se trouvent dans les prisons du sionisme.
En Palestine, quand les enfants, les jeunes et les femmes se lèvent pour leurs droits et contre l'occupation, ils sont traités comme des délinquants ainsi que tous les travailleurs et les peuples opprimés du monde qui luttent pour leur libération.
Liberté pour tous ceux qui luttent! Jugement et punition pour tous les oppresseurs et assassins des travailleurs et du peuple!
Pour la destruction de l'état sioniste fasciste d'Israël! Pour une Palestine libre, laïque, démocratique et non raciste, avec sa capitale à Jérusalem!
La révolte des esclaves n'est pas un délit, elle est justice!
Liberté pour tous les prisonniers politiques du monde!
Les martyrs des peuples opprimés du monde vivent dans notre lutte et dans nos cœurs!
Réseau International pour la Liberté des Prisonniers Politiques et pour Justice pour nos Martyrs