12/12 JOURNÉE INTERNATIONALE DU TRAVAILLEUR POURSUIVI
Depuis Mexique,
Salutation de Mario Gonzales, père de Cesar Manuel,
un des 43 étudiants disparus par l’état mexicain à Ayotzinapa
Salut à tous les camarades. Je suis Mario, un des 43 pères de famille qu’il y a plus de trois ans que nous cherchons nos enfants. Jusqu'à l'aujourd'hui nous n'avons pas eu de réponse, aucun progrès.
Nous voulons les remercier les 43 pères de famille qu’ils n'oublient pas ses 43 étudiants ; parce que l’unique chose qu’ils voulussent était un meilleur avenir. Et je veux aussi dire à tous ces prisonniers politiques qu'ils ont là-bas en Argentine, des collectifs, des organisations, des pétroliers, des syndicats et qui pour lever la voix les met en prisons. Nous avons aussi vu malheureusement les répressions dernièrement dans laquelle l'Argentine se trouve.
Mais aussi, camarades, rappelons que la disparition forcée ne peut pas être oubliée. Rappelons que l'Argentine a été l'un des pays plus frappés, qu'il connaît de la douleur que les 43 pères de famille passent. C’est pour cela que nous leur disons que la disparition forcée est un sujet très douloureux pour les parents des disparus lesquels nous ne pouvons pas trouver.
En tant que père de César Manuel González Hernández, je veux donner une très forte embrassade à tous ceux qui lèvent la voix pour les 43 étudiants. Maintenant au Mexique la situation revient beaucoup plus compliquée avec la nouvelle loi de "Sécurité Intérieure". Mais au-delà que 10.000 ou 20.000 lois s’imposent cela n'importe pas aux 43 pères de famille. Nous allons continuer de lutter pour connaître la vérité et le sort de nos enfants. Et camarades vous suivez, suivez avec votre lutte parce qu'elle est juste et digne. Merci beaucoup à tous camarades
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