12/12, Journée Internationale de lutte du Travailleur Poursuivi

Pour la défense des ouvriers pétroliers de Las Heras, condamnés à perpétuité et à prison  il y a sept ans!
Pour défendre les prisonniers politiques otages des États et des régimes bourgeois !
En lutte pour la justice pour les martyrs de la classe ouvrière mondiale !

Dans le combat pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde, le Réseau international pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde et Justice pour nos martyrs appelle à une journée de combat et de justice pour tous les compagnons emprisonnés.

Nous reproduisons la déclaration d’août 2014 :

DEPUIS L’AFRIQUE MARTYRISÉE, AVEC LES MINEURS DE MARIKANA MASSACRÉS POUR LUTTER...
DEPUIS LES DONJONS DU SIONISME DANS LA PALESTINE OCCUPÉE...
DEPUIS LES PRISONS DES PAYS IMPÉRIALISTES, OÙ DES PRISONNIERS BASQUES, PALESTINIENS, DES OUVRIERS DE COULEUR VIVENT EN PRISON...
DEPUIS LAS HERAS, ARGENTINE, OÙ DES OUVRIERS SONT CONDAMNÉS À PERPÉTUITÉ POUR LUTTER…

On se met sur pied un réseau de solidarité internationale de familles et de prisonniers politiques que les  multinationales, l’impérialisme et leurs régimes tiennent en otage dans le monde entier

IL FAUT METTRE SUR PIED UNE GRANDE LUTTE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES

Le 12 décembre 2013 en Argentine, un tribunal videliste, des compagnies pétrolières impérialistes, condamnait les travailleurs de Las Heras, qui ont lutté contre la précarisation du travail et l’impôt sur le salaire, à réclusion à perpétuité et emprisonnement.
La Commission des travailleurs condamnés, familles et amis de Las Heras avait compris dans leur lutte qu’ils étaient face à une lutte qui n’avait pas de frontière et ils ont voté pour ce 12 décembre la "Journée internationale de lutte du travailleur persécuté par l’impérialisme et les gouvernements". À leur tour, ils ont appelé pendant leur congrès ouvrier à mettre sur pied un Réseau International pour la Liberté de tous les prisonniers politiques du monde.

Ce jour-là, le tribunal bourgeois s’est réuni, encerclé pour dizaines d’organisations ouvrières et des drapeaux pour la  liberté des otages de l’impérialisme du monde entier : Palestine, France, État espagnol et des secteurs des travailleurs pétroliers de Las Heras ont paralysé les puits. Ainsi, bien que les compagnons aient été condamnés, ils n’ont pas pu être arrêtés.
Cet appel a été entendu dans différentes parties du monde. Il a été répondu par les prisonniers basques, George Abdallah (prisonnier palestinien en France) et les prisonniers palestiniens, les représentants de la résistance contre l’occupant sioniste et des milliers de combattants de toute l’Afrique, le Moyen-Orient et le Japon

La Commission des travailleurs condamnés, famille et amis de Las Heras (Congrès ouvrier 12/10) est arrivée en Palestine pour s’entretenir avec les parents de Samer, Medhat et Shireen Issawi afin de s’embrasser et d’impulser une lutte commune; lorsque nous avons commencé ce combat en nous entretenant avec le Dr. Yusesf Abdul Haq, le lendemain, il a été capturé par le sionisme. Cet appel a été pris par les héroïques mineurs de Marikana en Afrique du Sud qui luttent pour leur salaire, contre les transnationales et pour la justice pour leurs martyrs. Ils se sont solidarisés avec les camarades de Las Heras et de Corral de Bustos.
Aujourd’hui, alors que le silence des organisations ouvrières sur la lutte pour l’acquittement des condamnés de Las Heras retentit à nouveau, l’appel à la formation d’un Réseau International pour la Liberté des Prisonniers Politiques du Monde a pris un nouvel impulse.
Le lecteur trouvera ici des lettres, des reportages, des messages et des salutations de camarades prisonniers, de parents et de combattants qui unissent leurs forces par- dessus les frontières pour conquérir la liberté.
Place à l’internationalisme prolétarien !