Nous reproduisons également le message de Hazhar Alipour, frère du prisonnier politique Houshmand Alipour, condamné à mort par le régime de l’ayatollah:
“Houshmand a été arrêtée le 3 août 2018, à la périphérie de la ville de Baneh, en Iran, par des agents de sécurité. Il a ensuite été transféré dans les chambres de torture des bureaux de renseignement de Baneh, Saqez et Sanandaj. Sous une torture brutale, il a été forcé d’avouer.
Avec cet aveu sous torture étant la seule preuve, un tribunal de la République islamique a condamné Houshmand à mort le 29 décembre 2019.
Aucun avocat n’était présent au tribunal ni lors des interrogatoires et Houshmand n’a pas pu se défendre.
Un appel de sa condamnation à mort a été déposé auprès de la Cour suprême et de la justice de la province du Kurdistan et nous attendons le résultat.
La condamnation inhumaine de Houshmand ne concerne que les activités politiques de sa famille, qui s’oppose activement à la République islamique.
Aujourd’hui, de nombreux détenus risquent d’infecter le coronavirus. Beaucoup ont déjà été infectés et beaucoup sont morts. La République islamique n’a pas répondu à leurs familles et continue de maintenir les prisonniers en prison, en mettant leur vie en danger face au coronavirus.
Nous sommes ici pour dire que nous voulons rompre le silence, briser les portes de la prison et sauver la vie de nos proches, libérer les prisonniers. Levons-nous tous ensemble pour sauver les prisonniers politiques.”
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