Argentine - Le 30 septembre 2021
Du fait d'avoir lutté à côté de dizaines de milliers de travailleurs contre la Réforme Prévisionnelle le 18D 2017 et d’affronter le gouvernement et le parlement des exploiteurs...
Macri l’a poursuivi et aujourd’hui les Fernandez le retiennent prisonnier
Nous sommes tous Sebastian Romero ! Libération inconditionnelle et immédiate !
Pour le droit à l’autodéfense des travailleurs réprimés par l’État bourgeois et le régime meurtrier
Le 18 octobre en Argentine, nous allons tous au tribunal de Comodoro Py
Partout sur le continent et dans le monde, gagnons les rues, avec des grève, des blocages et des manifestations vers les ambassades d’Argentine
Seba Romero sera libéré grâce aux piquets et à la grève générale !
Depuis décembre 2017 l’état des exploiteurs et le régime cherchent à punir les travailleurs et la jeunesse combative qui se sont levés contre l’attaque brutale aux retraites avec la réforme prévisionnelle. Ce que le patronat essaie de faire, c’est de punir tous les travailleurs pour avoir agi en légitime défense et pour avoir lutté contre cette attaque brutale.
C’est ce qu’ils font avec Sebastián Romero (ancien délégué de General Motors, aujourd’hui prisonnier politique) et Daniel Ruiz (ancien délégué pétrolier qui a été détenu pendant 13 mois), César Arakaki et Dimas Ponce (détenus pendant quatre mois). Aujourd’hui, ces trois derniers sont accusés et menés à procès.
À bas ce procès bidon !
Toute la classe ouvrière et la jeunesse combattante doivent entourer ces compagnons d’une large solidarité et des actions de lutte en Argentine et dans le monde entier. Si l'on touchent à l'un, on touche à nous tous !
Dans cette "démocratie" pour les riches, nous, les ouvriers et le peuple pauvre nous sommes assassinés comme ils l’ont fait les dernières années avec Santiago Maldonado, Rafa Nahuel et Facundo Castro, ainsi qu’avant avec Aníbal Verón, Teresa Rodriguez, Fuentealba, Kostequi, Santillán et Mariano Ferreyra.
C’est la même attaque qu’ils ont imposée aux ouvriers pétroliers de Las Heras, condamnés à la prison, dont certains à vie, du fait d'avoir lutté contre l’impôt sur le salaire et la précarisation du travail. Grâce à la lutte résolue du mouvement ouvrier argentin et mondial, avec des grèves et des mobilisations dans les rues, les compagnons ne furent pas emprisonnés et continuent debout à lutter pour leur acquittement.
Aujourd’hui, nous sommes tous Sebastian Romero, Ruiz, Arakaki, Ponce et tous les combattants de décembre 2017.
NOUS SOMMES POUR L’AUTODÉFENSE DE LA CLASSE OUVRIÈRE CONTRE LA RÉPRESSION DE L’ÉTAT MEURTRIER !
NOUS NE VAINCRONS PAS S'IL Y A DES OTAGES DE NOTRE CLASSE DANS LES PRISONS DES RÉGIMES ET DES GOUVERNEMENTS LAQUAIS DE L’IMPÉRIALISME !
LES VIES DE LA CLASSE OUVRIÈRE ET DES EXPLOITÉS COMPTENT !
Nous devons nous battre au-delà des frontières pour libérer Sebastian. Il est urgent d’organiser cette lutte depuis les organisations ouvrières combatives et des Droits de l'Homme d’Argentine, en mettant au service de la libération de Romero et de tous nos prisonniers la campagne électorale du FIT-U (Front de Gauche et des Travailleurs-Unité). Il faut une action commune depuis l’Argentine avec la CSP-Conlutas du Brésil et au Réseau syndical international, en partenariat avec les coordinations qui luttent pour la libération des prisonniers politiques chiliens.
C’est un même combat avec la résistance en Colombie, avec les familles des assassinés et des prisonniers de Senkata, Bolivie, avec les pères et les mères des étudiants d’Ayotzinapa, qui devrait frapper comme un seul poing avec les combattants de Black Lives Matters au coeur des États-Unis, dans la Syrie ensanglantée et la Palestine occupée, avec les immigrés, les réfugiés et les sans papiers d’Amérique et d’Europe, avec les ouvriers noirs de l’Afrique pillée et avec les familles des martyrs comme les mineurs de Marikana en Afrique du Sud et sur les cinq continents.
IL FAUT PARALYSER LES USINES DE GENERAL MOTORS DES ETATS-UNIS, DU MEXIQUE, DU BRÉSIL ET DE L’ARGENTINE !
SEBASTIAN EST UN OTAGE DES MULTINATIONALES ET UN PRISONNIER POLITIQUE DE TOUTE LA CLASSE OUVRIÈRE MONDIALE !
LA RÉBELLION DES ESCLAVES N’EST PAS UN DÉLIT, ELLE EST JUSTICE !
Réseau international pour la libération des prisonniers politiques du monde
et pour justice pour nos martyrs
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