CUBA- URGENT Le 3 février 2022
Appel d’urgence à toutes les organisations ouvrières et des Droits de l'homme de la planète
LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES DU SOULÈVEMENT POUR LE PAIN DU 11J!
À bas la répression du nouveau régime infâme de la livraison du Cuba aux capitalistes et aux multinationales!
Tous à côté des mères des camarades emprisonnés !
S’ils touchent à un de nous, ils touchent à nous tous !
Le soulèvement contre la faim n'est pas un délit, il est justice !
Depuis la mi-janvier, on redouble les procès frauduleux et montés contre les exploités et les jeunes travailleurs qui sont par des milliers descendus dans la rue le 11 juillet 2021, poussés par la faim, le manque de médicaments, les pénuries, contre la répression et pour leurs droits. Le gouvernement exploiteur composé de la nouvelle bourgeoisie affameuse de Castro-Canel avait lancé contre cette mobilisation-là une répression brutale, emprisonnant et persécutant des centaines de manifestants. Dans ces manifestations, le jeune Diubis Laurencio a été assassiné par la police dans le quartier populaire de La Güinera, et 730 jeunes se trouvent toujours dans des centres de détention et 72 d'entre eux sont des femmes. Les prisonniers qui ont été relâchés attendent toujours d'être jugés pour être libérés sous caution ou assignés à résidence.
Les mères des jeunes dénoncent les mauvais traitements subis par leurs filles et leurs fils âgés de 13 à 17 ans, dont certains ont des antécédents de maladies et d’intervention chirurgicale, comme le cas du jeune Rowland Castillo Castro, dont sa mère n'est pas autorisé à le voir où s’approcher de lui. De même pour des jeunes du quartier de La Güinera, comme Emilio Roman Rodriguez (25 ans) pour qui le procureur demande 20 ans de prison, Emiyoslán Roman (moins de 17 ans) dont la sentence à été réduite de 15 à 7 ans et Mackyani Roman (24 ans), le procureur demande 25 ans de prison pour elle. Ce sont trois frères accusés de "sédition" et leur mère Teresa de Jésus Rodriguez dénonce publiquement différentes irrégularités dans leurs procès. De la même manière, lors du procès qui se déroulait à Toyo le 31 janvier, les familles des jeunes qui étaient jugés ont également été réprimées et emprisonnées pour avoir simplement demandé la libération de leurs filles et fils.
Face à cette injustice de la par du régime cubain contre la jeunesse, nous nous faisons l'écho du cri des mères cubaines contre la condamnation injuste de leurs filles et fils : « Que le monde entier s'unisse et nous soutienne », « Nous ne sommes pas des contre-révolutionnaires, nous sommes des fonctionnaires et des travailleuses de ce pays, des travailleuses sociales, des enseignantes, des infirmières. Nous devons être entendues, ils ne peuvent pas être condamnés et nous serons avec eux jusqu'au bout ». C'est pourquoi nous appelons toutes les organisations de travailleurs, les organisations de défense des droits de l'homme, les étudiants combatifs et les proches des prisonniers politiques de tout le continent à lancer une campagne internationale de solidarité car on ne peut pas permettre que les combattants de la classe ouvrière qui sont sortis lutter contre la faim restent enfermés une minute de plus. Eux et leurs familles ne peuvent pas rester seuls !
Ils font partie de la classe ouvrière et de la jeunesse combative qui en Amérique latine ont fait face aux attaques des gouvernements affameurs, laquais de l'impérialisme, où les régimes infâmes ont répondu avec des milliers de prisonniers, persécutés, mutilés et assassinés, comme au Chili, où il y a encore des centaines de prisonniers tenus en otage par le régime pinochétiste ; en Colombie, emprisonnant les ouvriers et les jeunes rebelles et approfondissant le massacre sélectif des militants et des leaders sociaux ; en Bolivie, massacrant lors du coup d'État fasciste; en Argentine, des combattants de décembre 2017 comme Sebastián Romero sont toujours emprisonnés, tandis que des centaines de camarades sont toujours jugés et que les travailleurs pétroliers de Las Heras sont toujours sous le coup d'une condamnation. Face à ces injustices, les mères et les proches du continent tiennent une lutte inlassable pour la justice et la liberté. C'est pourquoi la lutte des mères de Cuba pour la libération de leurs filles et fils doit être l'étendard de la classe ouvrière et de tout le mouvement noir des États-Unis, qui ont également subi le meurtre de leurs enfants par la police de ce pays.
Cette attaque contre les secteurs les plus aguerris de l'avant-garde combative est une attaque contre tous les exploités et toute la classe ouvrière mondiale, pour tenter de punir les exploités qui se mobilisent contre la faim et la répression. Nous ne pouvons pas le permettre !
Une même classe, un même combat ! LIBERTE AUX PRISONNIERS POUR AVOIR LUTTÉ !
________________________
Nous reproduisons ici la dénonciation de la persécution sauvage, de la répression et de l'emprisonnement qui ont lieu à Cuba aux mains de l'anti-ouvrier Diaz-Canel et du régime cubain
Source: https://www.facebook.com/119947266958317/posts/238248861794823/?app=fbl
PROCÈS QUI AURONT LIEU ENTRE LE 31 JANVIER ET LE 7 FÉVRIER
Entre le 31 janvier et le 7 février, le procès contre les manifestants de Toyo aura lieu au Tribunal Provincial de La Havane*. 33 personnes, dont 6 mineurs, seront jugées pour crime de sédition.
Voici les noms des travailleurs et des jeunes et les années de prison que le gouvernement exige :
1. Juan Emilio Pérez Estrada (27), 25 ans d’emprisonnement
2. Asley Nelson Cabrera Puente (39), 25 ans
3. Donger Soroa González (30), 25 ans
4. Yoanky Báez Albornoz (27), 25 ans
5. Rowland Jesús Castillo Castro (17), 23 ans
6. Alexander Ayllón Carvajal (23), 23 ans
7. Ronald García Sánchez (28), 23 ans
8. Jorge Vallejo Venegas (35), 22 ans
9. Alexis Borges Wilson (57), 22 ans
10. Henry Fernández Pantera (40), 22 ans
11. Francisco Eduardo Soler Castañeda (49), 22 ans
12. Lauren Martínez Ibáñez (18), 21 ans
13. Duannis Dabel León Taboada (22), 21 ans
14. Adael Jesús Leyva Díaz (24), 21 ans
15. Dayan Gustavo Flores Brito (22), 20 ans
16. Oscar Bárbaro Bravo Cruzata (23), 20 ans
17. Yussuán Villalba Sierra (31), 20 ans
18. Daisy Rodríguez Alfonso (38), 20 ans
19. Kendry Miranda Cárdenas (17), 20 ans
20. Ricardo Duque Solís (55), 19 ans
21. Edel Cabrera González (28), 19 ans
22. Luis Armando Cruz Aguilera (21), 18 ans
23. Kevin Damián Frómeta Castro (19), 18 ans
24. Brandon David Becerra Curbelo (17), 18 ans
25. Yunior García Vizcay (27), 18 ans
26. Adrián Oljales Mora (23), 17 ans
27. Yunaiky De La Caridad Linares Rodríguez (24), 17 ans
28. Oriol Hernández Gálvez (48), 17 ans
29. Rafael Jesús Núñez Echenique (21), 16 ans
30. Brayan Piloto Pupo (16), 16 ans
31. Lázaro Noel Urgelles Fajardo (16), 13 ans
32. Nayn Luis Marcos Molinet (21), 17 ans
33. Giuseppe Belaunzarán Guada (17), 13 ans
|