Palestine- le 4 de noviembre 2016
Déclaration du Réseau International devant la grève de la faim des prisonniers palestiniens
Depuis les cachots de l’état sioniste fasciste d’Israël, cinq palestiniens luttent avec
héroïques grèves de la faim…
¡Liberté a Samer Issawi, Munther Snobar, Anas Shadid,
Ahmad Abu Fara y Ahmad Salatneh!
Liberté aux plus de 7.000 prisonniers politiques palestiniens!
Nous sommes tous palestiniens !
Á bas l’état fasciste d’Israël!
Il y a quelques jours, plus de 30 jours, quelques prisonniers politiques palestiniens ont initié une grève de la faim contre la détention administrative, entre eux sont Anas Shadid, Ahmad Abu Fara, Majd Abu Shamla et Hasan Rubayah.
Le 25 octobre passé d'autres prisonniers politiques palestiniens, Samer Issawi, Munther Snobar et Musab Manasrah, ils se sont rejoints à la grève de la faim, où ils se battent contre la détention administrative et ont ajouté à leurs demandes : mettre fin au mauvais traitement aux prisonnières palestiniennes, permettre aux médecins de rendre visite aux prisonniers palestiniens malades et que la prohibition de sécurité se lève pour que les familles et parents puissent visiter leurs enfants emprisonnés, puisque certains d'entre eux sont morts sans voir sa famille par de longues années.
Le 1/11 encore un prisonnier, Ahmad Salatneh, s'est rejoint à la grève
Finalement, dans la journée d'hier, trois prisonniers palestiniens, Majd Abu Shamla, Hasan Rubayah et Musab Manasra, ont abandonné la mesure de la force après avoir obtenu un accord qui consiste à ce que l'on ne leur étendra pas la détention administrative.
Maintenant encore cinq prisonniers politiques palestiniens sont ceux qui continuent en grève de la faim dans les prisons sionistes.
En face de cela, nous voyons comment les palestiniens suivent debout en luttant pour ce qui est le sien, même dans les prisons, comme ils font en ce moment, les prisonniers politiques qui ont initié leur grève de la faim.
Les héroïques prisonniers politiques palestiniens sont un exemple. Ils nous montrent avec faits et dans la vie même que jamais un peuple oppressé et un lutteur pour la liberté ne se mettent pas à genoux devant leurs bourreaux.
La lutte pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde et des palestiniens qui font face à l’occupation sioniste est spécialement une tâche de tous les travailleurs et exploités du monde pour lutter dans de meilleures conditions et que nos lutteurs ne soient pas sous la botte des états oppresseurs.
En unissant nos forces et en coordonnant nos actions nous serons mille fois plus forts pour libérer nos lutteurs et nous nous vengeons de nos oppresseurs.
Gagnons les rues et marchons aux ambassades sionistes pour la liberté de nos frères palestiniens. C'est une tâche de tout le mouvement ouvrier international, lutter pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde et en premier lieu pour la liberté des prisonniers palestiniens emprisonnés pour faire face à cette vraie enclave, l'état sioniste fasciste d'Israël.
Liberté aux plus de 7000 prisonniers palestiniens! Liberté immédiate à Georges Abdallah lutteur de la cause palestinienne dans les cachots de la Ve République impérialiste française! Liberté aux prisonniers de Guantánamo! Liberté aux prisonniers Basques, otages dans les prisons des Bourbons et la Ve République française! Liberté à Alfon, Nahuel et Bodalo, prisonniers dans les cachots de la Monarchie de l'état espagnol! Liberté à tous ceux qui luttent! Jugement et punitions à tous les oppresseurs et assassins des travailleurs et du peuple!
La révolte des esclaves n'est pas délit, c'est justice!
RÉSEAU INTERNATIONAL POUR LA LIBERTÉ DES PRISONNIERS POLITIQUES DU MONDE
ET JUSTICE POUR NOS MARTYRS
Nous reproduisons l´histoire des cinq prisonniers qu’aujourd’hui sont en grève de la faim :
Samer Issawi, d'Issawiyeh, près de Jérusalem, est en grève de la faim ouverte depuis le 25 octobre. La grève de la faim d'Issawi en 2012-2013 a attiré l’attention mondiale en protestation pour son arrêt et elle a assuré sa libération. L'un des prisonniers palestiniens libérés dans l'échange de Wafa au-Ahrar en 2011, Issawi a nouvellement été détenu et accusé de voyager dehors les limites municipales de Jérusalem. Il a été menacé avec l'imposition de sa sentence originale; après sa grève de la faim, il a été mis en liberté par 17 mois. Cependant, encore une fois il a été attaqué par les forces d'occupation en 2014 tel que partie des rafles de détentions massives contre ex-prisonniers et avec plusieurs de ses camarades détenus, sa sentence antérieure de 30 ans a été arbitrairement réimplantée sur la base de preuves secrètes.
La sœur et le frère d'Issawi, de Shireen et de Medhat Issawi, sont aussi emprisonnés. Elle a initié une grève de la faim ouverte avec Munther Snobar pour exiger que les femmes prisonnières - spécialement dans la prison de Damon - soient déplacées à un lieu proche aux tribunaux militaires, la fin de la négligence médicale aux prisonniers malades et la fin de la prohibition de rendre visite familière aux prisonniers palestiniens. Elle est sous le régime d'isolement dans la prison de Nafha.
Ahmad Salatneh, un réfugié palestinien du campement de réfugiés de Djénine dans la prison de Megiddo sans inculpation et ni jugement sous une détention administrative, est entré dans son cinquième jour de grève de la faim pour exiger sa libération.
Anas Shadid, 19 ans, du village de Dure près d’Hébron, a été en grève de la faim depuis le 25 septembre contre son emprisonnement sans des inculpations ni jugement sous une détention administrative. Shadid a été emprisonné depuis le 1er août et est en grève de la faim ouverte, qui a commencé ensemble avec Ahmad Abu Fara, en exigeant sa libération immédiate et la fin de la détention administrative. Dans son 36e jour de grève de la faim, sa santé s'est significativement détériorée; il souffre d'une douleur abdominale et articulatoire, la difficulté de respirer et doit utiliser une chaise roulante pour se mouvoir et pour marcher. Il se trouve actuellement arrêté dans la clinique de la prison de Ramle.
Ahmad Abu Fara, 29 ans, du village de Surif, près d’Hébron, a aussi été en grève de la faim depuis le 25 septembre contre sa détention administrative, emprisonnement sans inculpations ni jugement. Abu Fara a été sous une détention administrative depuis le 2 août, quand sa maison a été attaquée par les forces d'occupation dans une attaque violente avant l'aube. Sa santé s'est significativement détériorée à mesure qu'il atteint son 36e jour de grève de la faim; il a une douleur sévère dans le cou et la gorge, un engourdissement dans ses extrémités, une douleur abdominale et vision floue. Tel que Shadid, doit utiliser une chaise roulante pour se mouvoir. Il se trouve actuellement arrêté dans la clinique de la prison de Ramle.
Munther Snobar, de Naplouse, a conjointement lancé sa grève de la faim le 25 octobre avec de Samer Issawi, avec la même liste de demandes pour mettre fin au mauvais traitement et à l'abus des prisonniers palestiniens collectivement. Il est sous le régime d'isolement dans la prison de Nafha, il accomplit une condamnation d'emprisonnement à perpétuité. |
Message d’ Human Right Defenders sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens-05/11/216
La police sioniste refuse la visite à la famille de Samer Issawi, prisonnier politique palestinien qui est en grève de la faim
Leila y Tareq Issawi
Message de Leila Issawi, mère de Samer
Um Ra'afat (Leila) Al Issawi la mère de trois palestiniens arrêtés dans la prison de l’occupation israélienne, Samer, Medhat et Shereen Alissawi a écrit : "Aujourd'hui a été le jour de visite de mon fils Samer dans la prison Nafha au milieu du désert, par conséquent nous décidons d'essayer d'aller le visiter. Nous sortons de notre maison à cinq heures du matin et arrivons à huit heures, à 11 heures du matin ils ont pris les identifications et ont permis que le premier groupe passe, tout de suite le deuxième, nous étions dans le troisième, nous avons été appelés et ils nous ont portés pour nous réviser et que nous attendons dans la salle d'attente. La salle était pleine, ils ont demandé par la famille de Samer et nous avons répondu. Ils nous ont portés à autre chambre où nous croyions que nous allions voir notre fils qui est en grève de la faim, mais ils nous ont portés dehors la prison en nous disant que nous n'avions pas jour de visite aujourd’hui. Nous sommes partis avec les collectifs de la Croix-Rouge vers Jérusalem. Quand nous étions à mi-chemin de la maison, ils ont appelé le conducteur en lui disant que nous devions revenir par une urgence, mais le père de Samer s'est refusé de revenir et nous nous sommes allés chez nous".
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