Octobre 2016
On a réalisé la Rencontre Internationale de Travailleurs convoqué par la CNTE …
Un pas en avant vers l’unité de ceux qui luttent contre l’impérialisme et en solidarité de la classe international avec le peuple syrien massacré par Al Assad, Poutine et Obama
PLACE A L’INTERNATIONALISME MILITANT!
Le 1 ° d'octobre passé, la Rencontre Internationale de travailleurs convoquée par la CNTE (Coordinatrice Nationale de Travailleurs de l'Education) a été réalisé à la cité du Mexique. Au moment où l'impérialisme joue dans tout le continent américain une féroce attaque sur les travailleurs et un approfondissement du pillage de nos nations, que depuis un syndicat combatif comme la CNTE, celle qui regroupe milliers d'enseignants de tout le Mexique, se soit appelé une rencontre internationale a un énorme signifié pour toute la classe ouvrière américaine dans sa lutte contre l'impérialisme et tous les gouvernements qui appliquent leurs plans. Certainement, le fait le plus significatif a consisté en ce que la Rencontre Internationale a fait sien le prononcé des ouvriers d’usines de La Paz (Bolivie) en appuyant les masses syriennes massacrées par les criminels génocides d’ Al Assad, Poutine et Obama.
Cette Rencontre Internationale a fait partie des jalons de lutte l'internationaliste qui joue la classe ouvrière mexicaine qui, dans sa lutte contre les plans de l'impérialisme imposés à sang et feu par le gouvernement assassin de Peña Nieto, a trouvé ses meilleurs alliés dans la classe ouvrière du continent et mondiale. C'est le chemin qui a marqué les parents de famille des étudiants de l’Ecole Normale assassinés et disparus d'Ayotzinapa, ceux qui, pour faire justice et pour trouver leurs enfants, sont allés à la solidarité internationale de la classe ouvrière mondiale et leurs organisations de lutte. L'énorme lutte des parents des 43 a imprégné d'un internationalisme militant à la classe ouvrière mexicaine, ils ont parcouru l'Amérique et l'Europe en cherchant la solidarité des travailleurs du monde pour trouver pour chercher leurs enfants. La classe ouvrière mexicaine lutte et se bat d'un côté et l’autre du Río Bravo et dans le cœur même de la bête impérialiste yankee, ils sont à la tête des combats contre Obama tel que dans la lutte par 15 dollars l'heure. Dans sa lutte contre Peña Nieto et les plans de l'impérialisme, ils ont supporté la répression féroce et le massacre de la part du régime de la fraude du PRI (Parti révolutionnaire institutionnel) la classe ouvrière mexicaine comprend que sa force est dans la lutte près de ses frères de classe des EU et de tout le continent.
Avant la Rencontre Internationale, les journées du "2e. Forum vers la construction du projet d'éducation démocratique" se sont développées où les participants ont débattu à propos des éducatives politiques de l'impérialisme dans le continent. C'est que non seulement au Mexique, les enseignants sont dans une lutte en défense de l'éducation, il s'agit d'une politique des transnationales pour toute l'éducation de l'Amérique latine qui attaque l'éducation publique et de qualité qui ont pour objectif son bénéfice et qui met à la fois en danger la source de travail de millions d'enseignants comme ici au Mexique. Les témoignages de dizaines d'enseignants de quelques pays, ont coïncidé que l'éducation publique est attaquée dans tous les pays avec un plan de privatisation. Évidemment ce système ne veut déjà pas garantir ces conquêtes démocratiques arrachées avec la lutte des travailleurs et d'étudiants combatifs.
Beaucoup des représentants présents ici ont cité comme exemple à conquérir, l'éducation cubaine. Mais ils ont omis que, pour obtenir une éducation vraiment gratuite, publique et d'une qualité, les travailleurs cubains ont dû faire une révolution. Dans ces temps de décadence, de parasitisme et de putréfaction du capitalisme il faut aller pour tout pour conquérir quelque chose. Et ici au Mexique, les enseignants et étudiants expérimentent cela très clairement que pour défendre leurs sources de travail et l'éducation, ils sont été brutalement réprimés, assassiné et disparus.
De La Rencontre Internationale proprement dite ont participé des organisations de tout le monde, plusieurs d'elles représentent des milliers de travailleurs. Le panneau de la Rencontre fut conformé par CPS-Conlutas (Centrale Populaire et Syndicale-Coordination nationale des luttes) et le Syndicat National d'Enseignants de l'Enseignement Supérieur du Brésil, le SNTE du Chili, l'Association Syndicale de professeurs universitaires de la Colombie, l'Association de Professeurs de la Costa Rica, le Mouvement de Travailleurs sans Terre du Brésil et le Réseau International pour la Liberté des Prisonniers Politiques du Monde et Justice pour Nos Martyrs. Ceux qui ont aussi participé de la Rencontre, ont été les travailleurs de la Fédération Départementale de Ouvriers d’usines de la Paz ( Bolivie ) mais ils ne pouvaient pas être présent physiquement que l'ont fait en proposant au débat et à considération leur programme voté chez leur dernière assemblée plénière et le prononcé en défense du peuple syrien contre le génocide d'Al Assad, de Poutine et d'Obama. Les ouvriers d’usines de La Paz, ont été la seule organisation qui est intervenue à la Rencontre avec un mandat discuté par la base du syndicat.
Mais, à vrai dire, il y a eu les grands absents dans cette Rencontre Internationale appelée par les enseignants combatifs Mexicains. Heureusement, de centaines d'organisations ouvrières combatives qui groupent des milliers de travailleurs dans tout le continent, des organisations ouvrières et des fédérations estudiantines dirigées et influencées par les courants qui sont revendiqués d'une gauche telle que le magistère de la Bolivie dirigé par le POR( Parti Ouvrier Révolutionnaire), les Sutebas opposants ( des sections du syndicat d’enseignants de l'Argentine) et le SUTNA(Syndicat des travailleurs du pneus ) dirigés par le FIT( Front de gauche des Travailleurs de la Argentine), la CONFECH( Confédération d’ éducation) du Chili, et plusieurs organisations, n'ont pas participé.
Dans les interventions des distinctes délégations, quelques visions se sont exprimées en ce qui concerne la situation politique du continent et les tâches des travailleurs pour faire face aux plans de l'impérialisme dans la région. Dans la majorité des interventions ont primé des positions qui ont évoqué l'unité continentale devant les gouvernements de "droite" et "néolibéraux" qui avançaient dans toute l’Amérique latine. Clairement plusieurs des organisations présentes, appuient les gouvernements dénommés bolivariens. Par exemple, la représentante du MST (le Mouvement Sans Terre) a évoqué la défense du gouvernement de Dilma Ruseff contre le "coup" et une enseignante de Conlutas a affirmé que la tâche du moment consiste à s’organiser dans chaque pays, à s’opposer au néolibéralisme, en luttant pour garantir le droit des travailleurs contre le capitalisme.
Dans ces journées, l'intervention de la CNTE a mis l'accent sur le regroupement des files des travailleurs à un niveau continental; sa position a été la nécessité d'une coordination de l'Alaska à Terre du Feu de tout le mouvement enseignant qui est attaqué, en particulier au Mexique mais que déjà la privatisation de l'éducation est le même plan de l'impérialisme pour tout le continent. Beaucoup d’ éducateurs ont aussi affirmé que l'éducation est violentée de son caractère scientifique et cette fois est mise au service du marché, qu’ une offensive néolibérale existe contre ceux qui sont organisés et les communautés, que leur magistère est le protagoniste des chocs très forts contre l'état, et qu'ils continueront de donner la bataille, cette fois depuis la coordination pour prendre aux niveaux national et international, parce que l'ennemi est aussi vu en commun avec le reste des travailleurs, comme la Banque mondiale, le FMI, tous garants des réformes structurelles.
Deux déléguées du Réseau International pour la Liberté des Prisonniers Politiques du Monde et de Justice par Nos Martyrs se sont aussi présentées, l'une d'elles est intégrante de la Commission de Prisonniers Politiques de la CNTE, Carmen Sanchez la femme de Leonel Manzano Sosa, très bon a été que la voix des prisonniers politiques soit présente là. Ici elles ont affirmé la nécessité de mettre comme point primordial la liberté des prisonniers politiques, parce que nous ne pourrons conquérir aucune de nos demandes avec otages dans les prisons.
Il est clair l'appel du Réseau International de n'avoir confiance en aucun gouvernement, en appelant de mettre sur pied les forces des travailleurs et les oppressés, que le chemin à suivre est tracé par les ouvriers d’usines de La Paz en lutte contre le gouvernement oppresseur d'Evo Morales et la rupture avec les patrons et leurs partis tels que les travailleurs du local 10 du Syndicat de peintres et affine de Portland, EU, ont exprimé. On a affirmé que le capitalisme n’a plus de jus, que c'est un mensonge que non tout du capitalisme est mauvais, ni tout du socialisme n’est bon; la vérité consiste en ce que ce système doit mourir. Et ainsi les travailleurs de Sidor l'ont manifesté au Venezuela, avec leurs pancartes qui disaient "nous ne croyons pas en communistes avec Rolex, ni en socialistes avec Hammers, nous croyons en la révolution des travailleurs »
Deux politiques claires se sont exprimées. L'une, celle qui subordonne la lutte des travailleurs et les exploités aux bourgeoisies natives "progressistes" comme les bolivariens qui dans son crépuscule affament et répriment le peuple tel que Maduro fait au Venezuela, Evo Morales en Bolivie et Correa à l'Équateur, en montrant son vrai visage et en démontrant avoir seulement été un détour pour exproprier la révolution dans le continent américain et pour attacher avec de triples chaînes aux nations latino-américaines au pillage de l'impérialisme dans la région. L'autre, celle qui évoque qu'il faut conquérir l'indépendance de classe et casser avec tous les partis patronaux, avec les gouvernements bolivariens, en suivant le chemin des ouvriers d’usines de La Paz, des travailleurs du Local 10 du Syndicat de Peintres et Affine de Portland et les combatifs enseignements du Mexique.
L'appel à l'unité, coordination et solidarité internationale, avec la convocation à la dite rencontre a été un exemple de lutte internationaliste, la CNTE en faisant le sien le prononcé des ouvriers d’usines de la Bolivie, pour freiner le génocide et le massacre des exploités Syriens et travailleurs, de la part d'Al Assad, Poutine et Obama. Après cinq ans de massacres et de génocides en Syrie, c'est un fait historique que des syndicats commencent à prendre à leurs mains la lutte pour arrêter le génocide en appui aux masses syriennes. Quand pendant ces cinq ans la majorité des directions du mouvement ouvrier, même ceux qui se revendiquent de gauche, socialistes et qui luttent pour la révolution, non seulement ils ont donné le dos à la révolution d'ouvriers et de paysans syriens, mais ils se sont occupés à dire aux travailleurs du monde que ceux qui se sont soulevés par le pain contre Al Assad étaient armés par l'impérialisme. Les gouvernements bolivariens, avec Chávez à la tête, organisaient des marches populaires au nom du socialisme pour appuyer le criminel génocide d’ Al Assad. Ainsi ils avaient réussi à isoler la révolution syrienne du reste du prolétariat mondial. On ne peut plus déjà cacher semblable massacre et que ceux qui luttent là sont les travailleurs et paysans pauvres par le pain et les enseignants combatifs mexicains, connaissent cela très bien et qu’au-delà de leurs directions ils ont voté leur appui aux masses syriennes.
La Rencontre a fini, mais, il faut donner une continuité à la tâche nécessaire pour coordonner comme un seul poing et dans la même lutte à tous les travailleurs du continent. Chaque jour l'unité internationale des travailleurs est plus qu'urgente. Nous avons le même ennemi qui ne distingue pas les frontières pour attaquer nos conditions de vie et pour arracher la nourriture de la bouche à nos enfants, en leur volant son avenir. Cette Rencontre Internationale sera un pas en avant si ce chemin d’unité et solidarité internationale est approfondi. Il y a des raisons et des motifs, le premier d'elles, freiner le génocide au peuple syrien de la part des criminels de guerre d'Al Assad, de Poutine et Obama ceux qui saccagent tous les jours des villes entières pour éteindre le feu de la révolution des masses qui se sont soulevées en cherchant du pain. Au moment où l'impérialisme veut définir la contre-révolution en Syrie en laissant terre aplanie à Alep (capital de la résistance), il est nécessaire mener à la base de toutes les organisations de masses, des travailleurs, les organisations ouvrières, le prononcé des ouvriers d’usines de La Paz dont la CNTE a fait sien, en commençant pour faire voter dans les assemblées de tous les syndicats qui ont été présents dans la Rencontre. Il y a de mois, plus de 70 syndicats organisés dans le Réseau Syndical International, dont Conlutas fait partie, se sont prononcé pour la défense des masses syriennes, il est temps qu’avec de la CNTE et les ouvriers d’ usines poussent cette lutte dans tout le monde pour que la solidarité internationale ne soit pas seule testimoniale, mais qu’elle fasse partie de faire des actions de masses, en gagnant les rues, en faisant collecte pour envoyer des médicaments.
Correspondant