"Nous vous promettons que nous n'allons pas nous calmer ni nous fatiguer jusqu'à avoir libéré tous"
Les mots courageux d'un lutteur révolutionnaire de la cause palestinienne
Et se dirigeant vers les leaders palestiniens il a dit :
"Comme vous avez envoyé ces jeunes pour qu'ils défendent les enfants de notre peuple et notre terre, aujourd'hui vous êtes obligés de libérer les prisonniers révolutionnaires"
"Cela, c’est une honte que chaque leader de la révolution porte marquée dans le front"
LE DISCOURS DE SAMER AUX PORTES DE LA PRISON DE SHAATA
"Cette liberté est pour notre dignité; il ne s'agit pas seulement de ma liberté. Ils doivent savoir que nous tenons l'engagement de libérer tous nos prisonniers révolutionnaires. Nous vous promettons que nous n'allons pas nous calmer ni nous fatiguer jusqu'à avoir libéré tous.
Et nous disons à tous les leaders de la révolution palestinienne que c'est une honte de s'enorgueillir du fait d'avoir des prisonniers dans les prisons pendant 30, 35, 25 ans (il fait référence au fait que ces prisonniers sont montrés comme des bastions par les organisations politiques, N du T). Cela, c’est une honte que chaque leader de la révolution porte marquée dans le front. Comme vous avez envoyé ces jeunes pour qu'ils défendent les enfants de notre peuple et notre terre, aujourd'hui vous êtes obligés de libérer les prisonniers révolutionnaires.
Et nous disons que nous ne voulons pas attendre que les condamnations arrivent à leur fin, nous voulons libérer les prisonniers maintenant. Et libérer les prisonniers se fait avec les séquestrations (des soldats des occupants sionistes N du T) et les échanges (avec les prisonniers révolutionnaires N du T). Rien ne se fait sans lutter. Je trouve bien les efforts pour libérer les anciens prisonniers, mais nous ne faisons pas de différence entre les anciens et les nouveaux. Entre ceux qui sont en prison depuis 30 ans et ceux qui y ont passé 14 ans ou une année. Le fait qu’il y ait des prisonniers dans les prisons, c’est une honte qu'ils continuent d'être là et que personne ne fasse rien pour eux. "
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DEPUIS 2001 : 11 ANS DE TORTURE ET DE RÉPRESSION EN PRISON
277 JOURS DE GRÈVE DE LA FAIM : L’HÉROÏQUE RÉSISTANCE DES PRISONNIERS PALESTINIENS DANS LES CACHOTS DU SIONISME
Pendant la première interview, Samer a dit "C'est notre obligation en tant que lutteurs de la liberté, libérer tous les prisonniers politiques palestiniens".
Samer et sa famille ont dénoncé que les forces israéliennes ont forcé leur maison avant la libération. En plus, on leur a défendu de fêter et on leur a ordonné de faire descendre les drapeaux palestiniens de l’accueil de leur maison.
Il faut rappeler que Samer a été arrêté en 2001 accusée par les usurpateurs sionistes et les vrais terroristes de l'armée d'Israël, d’avoir été supposément impliqué dans des activités "terroristes". Faisant partie de l'accord signé en Égypte entre Hamas et les autorités d'Israël en 2011 sur l’échange de prisonniers, Samer a été libéré.
Puis, en juillet 2012 les forces sionistes l’ont arrêté encore une fois sous la "Loi d'Arrêt Administratif", avec lequel l'état d'Israël peut emprisonner pendant six mois, et renouveler cette condamnation de manière indéfinie s’il le désire, tout celui qu’il croit "attenter" contre la sécurité nationale israélienne.
En avril 2013 il a terminé la grève de la faim de 277 jours, continuité des grèves de la faim de 2.000 prisonniers palestiniens qui étaient emprisonnés à cause de cette loi. Après avoir reçu la promesse qu’ils allaient être libérés, ils ont recommencé la grève de la faim parce que les autorités israéliennes ont renouvelé la condamnation.
Finalement, le 23 décembre 2013, après 11 ans de prison, Issaoui a été libéré et a pu rentrer chez lui à Jérusalem Est, dans la Palestine occupée.
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