Alep ne s'est pas rendue, Alep a été livrée!
Avec Alep vaincue, est dévoilé le mensonge et l'infamie selon lequel en Syrie il y avait une guerre entre les États-Unis et la Russie
Quand ils terminaient de massacrer ou d’expulser le dernier opprimé d'Alep, Erdogan et Poutine, sous le commandement d'Obama, annonçaient une réunion à Kazakhstan pour assurer le "cessez-le-feu" et une "transition démocratique" en Syrie
Après le génocide, maintenant ils veulent entre tous imposer la "paix des cimetières"
A bas le pacte des États-Unis, la Russie et la Turquie!
Les forces mercenaires de Bachar et ses alliés Poutine, le Hezbollah et les ayatollahs iraniens ont ravagé notre Alep rebelle. Ils ont bombardé toutes les maisons, les hôpitaux, les sources de fournissement d'eau et d’énergie. Après des mois, de nous assiéger, de lancer leurs bombes barils, leurs bombes à fragmentation, du gaz chlorhydrique et des missiles, ils ont fini par détruire tous les édifices et les maisons où nous vivions. Ils ont massacré les femmes, les enfants, et tout homme qu’ils trouvaient dans leur chemin.
Nous avons été forcés de quitter nos maisons et ensuite ils y sont entrés et les ont pillées.
Et les États-Unis ont libéré l'espace aérien pour que ces forces fascistes bombardent impunément. Entre les États-Unis et la Russie, ils se passaient des coordonnées et ils coordonnaient toutes leurs attaques et incursions. Même Obama a salué Poutine quand il a commencé à nous bombarder il y a presque un an et demi. Obama disait soutenir le peuple syrien, mais en réalité il a soutenu Al Assad et Poutine pour qu'ils mènent en avant leur génocide, parce que ceux-ci faisaient son travail sale.
A Alep, les opprimés et les rebelles nous ne nous sommes pas rendus. Il n'y a pas manqué de combat ni d'armement.
Alep est tombée parce qu'elle a été livrée aux officiers bacharistes par les hommes d'affaires de la bourgeoisie sunnite, au commandement de l'ALS et d’Al Nusra, sous les ordres de la Turquie
Avec Alep siégée et Al Assad à ses portes, les officiers de l'Armée Syrienne Libre (ALS) ont appelé les combattants à partir avec l'armée turque hors d’Alep, au nord, à Al Bab car elle faisait une pantomime de "lutte contre l'EI" dans une opération appelée « Bouclier de l’Euphrate ».
Malgré et contre la volonté de milliers et de milliers de combattants syriens qui voulaient battre Bachar et rejeter ses forces de toute cette ville pour continuer le combat pour arriver à Damas, ces généraux ont appelé à quitter ce front et à se mettre sous les ordres directs d'Erdogan qui n’a jamais voulu battre Bachar et moins encore aider le peuple syrien.
Ces généraux et leur caste d’officiers, très bien payée et disciplinée depuis Istanbul et Qatar, ont retiré toutes les armes et recours d'Alep. Ce sont eux qui nous ont livrés depuis l’intérieur même de la ville. Ils ont dit que ceux qui ne les suivaient pas, allaient rester sans rien. Nous avons vu beaucoup de frères avec qui nous partagions le front de bataille, éclater de haine. C'est que ces combattants de l'ASL cherchaient, comme nous, le triomphe de notre révolution contre Bachar et ils donnaient leur vie pour cela. Il y a eu des combattants de l'ASL, victimes des mensonges et des chantages, qui sont au début partis avec ces généraux, mais après quelques jours ils se sont rendus compte du mensonge et sont rentrés à Alep.
C’est pour cela que la bourgeoisie sunnite a laissé une poignée de ses généraux pour contenir ceux qui se sont refusés à abandonner le front de bataille et ceux qui sont rentrés à Alep. Ces généraux sont restés tels des loups déguisés en d'agneau. Ils négociaient dans les coulisses avec les généraux d'Al Assad, tandis qu'Erdogan, Poutine et les yankees organisaient la chute et la livraison finale d'Alep. Ces représentants de la bourgeoisie sunnite, ceux qui sont passés à la "dernière minute" du côté de la révolution de 2011/2013 pour contrôler les masses, sont ceux qui maintenant ont livré les arsenaux et les armes que le peuple avait acquis en cassant l'armée d'Al Assad. Maintenant effrontément les généraux de la bourgeoisie sunnite "changeaient de tranchée", ou plutôt, rentraient là où ils ont toujours appartenu : à la caste d’officiers contre-révolutionnaire de l’armée.
Voilà le rôle de la Turquie et du Qatar, sous le commandement des États-Unis: faire semblent qu'ils soutenaient la révolution, soumettre ses combattants pour la livrer ensuite depuis dedans et signer un pacte infâme avec Al Assad et ses troupes mercenaires. Nos pires prévisions et les avertissements que nous avons faits à tous nos camarades combattants exploités de la Syrie se sont tragiquement confirmés.
Et tandis qu'Ahrar al Sham partait aussi avec la Turquie pour son opération "Bouclier de l'Euphrate" et se refusait à faire partie de la bataille pour casser le siège d’Alep aux moments où les forces bacharistes se trouvaient aux portes, Jabhat al Nusra (aujourd'hui appelé Jabhat au Fatah al Sham), lui, il n'est pas parti du front d'Alep. Il a dénoncé les généraux de l'ASL au moment où ceux-ci laissaient la ville. Il a ainsi gagné une énorme autorité parmi les combattants d'Alep. Plusieurs de nos frères honnêtes révolutionnaires ont combattu sous ses drapeaux parce qu'ils l'ont vu comme l'organisation qui était au front contre Bachar à Alep.
Mais plus tard, nous avons vu Abu Mohamed el Jolani (leader de Jabhat Al Nusra) avec son conseil, réunis dans la "salle d'opérations", annoncer le plan pour une "Libération totale d'Alep". A partir de là ils ont utilisé leur autorité pour dire qu'ils s’en occuperaient. Quelques jours plus tard ils ont déclaré que "l’on ne pouvait pas casser le siège", quand les meilleurs des nôtres continuaient d'aller au front, combattre pour la "Libération totale d'Alep", laissés seuls, dépourvus et sans armements, cette fois par responsabilité des généraux d'Al Nusra, à la merci des forces bacharistes et russes. Plusieurs de nos meilleurs combattants sont tombés pendant ces affrontements.
Les généraux d'Al Nusra sont partis à Idlib. Ils affirmaient que de ce faire, les avions bacharistes et russes cesseraient de bombarder. Mais tout ce qu’ils voulaient c’était d'emporter leurs armes, tandis que les mercenaires de Bachar, Poutine, Khamenei et Nasrallah avançaient de plus en plus.
Quand ces forces mercenaires ont réussi à pénétrer dans la zone assiégée, le sentiment de tous ceux qui luttions contre Bachar, qu’on soit de l'ASL, d’Al Nusra, des miliciens indépendants ou les gens soulevés, c’était de sortir combattre de sous les maquereaux et marcher tous ensemble, même depuis toutes les zones rebelles, pour empêcher la chute d'Alep. Alors, les généraux de l'ASL et d'Al Nusra ont annoncé aux quatre vents, même avec de faux documents signés, qu'ils allaient former une Armée d'Alep unifié "pour nous défendre". Cependant cela était à la fin un grand mensonge pour pouvoir terminer de livrer la ville et de passer du côté où ils appartenaient vraiment. La seule unification de "l’armée unifiée d'Alep", annoncée par les généraux de la bourgeoisie sunnite, ce fut l'unification des officiers de l'ASL - sous la conduite de la Turquie - avec ceux d'Al Assad.
Nous ne sommes pas les seuls à dénoncer cela. On en discute dans les tentes surgelées par l'hiver dans les camps de réfugiés. Même Abu Abdo, le leader déclaré de cette "Armée d'Alep" unifié pendant les 14 derniers jours de résistance dans les quartiers de l'Alep rebelle, a dû le reconnaître. Il a affirmé qu'il y avait une "conspiration internationale" qui a fait tomber Alep. Qu'est-ce que cette "conspiration internationale" ? Que la Turquie et le Qatar ont fait sortir tous leurs hommes d'Alep et les ont conduits loin, rendant possible la chute.
Rien de nouveau. Cela fait déjà des semaines que les habitants d'Alep et leurs porte-paroles nous disaient, et nous pouvions vérifier, "ne croyez rien de l'ASL, tout celui qu'ils disent sur leur lutte est un mensonge".
Il faut dire la vérité : Alep a été massacrée par Al Assad et Poutine et a été livrée depuis dedans par la Turquie et les généraux corrompus de l'ASL et d'Al Nusra
Beaucoup de sang d’héroïques combattants a coulé dans la Syrie révolutionnaire. On ne peut pas taire que les hommes d'affaires de la bourgeoisie sunnite, assistés par leurs ecclésiastiques, des hommes millionnaires habillés en "adversaires", craignaient beaucoup plus les masses d'ouvriers et de paysans armés, que les généraux de Bachar avec qui ils avaient, et ont même dans la guerre civile, d’énormes et succulentes affaires. Un exemple : ils administrent l'eau de Damas depuis Ghouta. Pour exporter du pétrole et des marchandises depuis les zones rebelles vers la Turquie, ils échangent les dollars dans les bureaux de change où depuis la Banque centrale de Damas, Al Assad leur envoie les lyres pour faire des transactions dans le marché intérieur syrien.
Les généraux millionnaires habillés en "adversaires" ont plus en commun avec Bachar par les affaires qu'ils ont ensemble, qu'avec les masses syriennes et la lutte pour la liberté. Ils n'ont pas de patrie ni de drapeau, seulement des affaires à défendre.
Tous les oppresseurs, quelle que soit leur clique, sont unis par la frayeur de nous voir les ouvriers et les paysans affamés armés et plusieurs fois occupant avec nos familles les maisons que l'oligarchie et les hommes d'affaires quittaient quand ils fuyaient la révolution. Aucun d'eux ne vivait dans nos quartiers qui ont été détruits par les bombes d'Al Assad et aucun d'eux ne vit aujourd'hui sur les camps de réfugiés dans des tentes fouettées par la neige de l'hiver froid. Dans nos quartiers, on distribuait le peu de nourriture qu’un réussissait à trouver.
Ils ont peur parce qu'ils savent que si nous avons le fusil nous conquérons le pain. Voilà pourquoi ils ont accaparé et ont dissous les comités de coordination, les organismes de double pouvoir du peuple et des soldats et ont imposé, avec leurs armes et leur argent, le contrôle de leurs partis-armées.
Ils conspirent depuis des années dans les conférences à Genève, cherchant ce résultat d'une Syrie massacrée, de la révolution ensanglantée et d'un pacte où les puissances impérialistes et eux en tant que partenaires locaux se distribuent le butin de la Syrie colonisée.
C'est le pacte de Genève de Poutine, d'Obama, d'Al Assad, de la Turquie et ses partenaires de l'Arabie Saoudite. Un pacte pour écraser la révolution des opprimés depuis dehors avec les généraux bourgeois "de l’opposition" en la livrant depuis dedans. C’est ce qu’ils ont fait à Alep, et avant à Daraya, à Homs, à Deraa et dans la plupart des villes rebelles de la Syrie que nous avions conquises pendant les premières années de la révolution.
Maintenant les généraux d'Al Assad, de l'ASL et d'Al Nusra discutent un "cessez-le-feu" suivi de bavardages dans la conférence au Kazakhstan, sous le commandement de la Russie et la Turquie. La révolution a reçu un coup mortel avec la chute d'Alep, le dernier des bastions rebelles. Maintenant, ils discutent "leur paix". Dans la conférence de Kazakhstan entre les États-Unis, ses sicaires de la Russie blanche, de la Turquie et d’autres puissances impériales, ils répartiront les affaires d'une Syrie ensanglantée. La transition a commencé et ils discutent ce qui chacun va prendre et comment. La Syrie sera répartie et ils essaieront de nous massacrer et de nous réduire en esclavage dans des camps de concentration. Voilà leur paix … la paix des cimetières.
Les oppresseurs, les cliques bourgeoises des pétrolières, celles d'Erdogan et les crapules de Moscou se frottent déjà les mains en pensant à la construction du pipe-line Turkish Stream, qui ira de la Sibérie, en recueillant le pétrole de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran, jusqu’en Turquie et de là à la Méditerranée et en Europe. Alors que nous, nous sommes confinés par des millions aux camps de concentration ... comme esclaves ... sous la neige et le froid de l'hiver ou fouettés par la chaleur intense de l'été.
Ceux qui avons combattu et donné la vie dans cette héroïque révolution, nous n'acceptons pas les réunions et les accords faits dans le dos du peuple et beaucoup moins la paix des cimetières d'Obama-Poutine-Erdogan!
La révolution, c’est les pauvres et les opprimés qui l’avons faite et les oppresseurs l’ont livrée et écrasée!
Ici la révolution n'a pas fini... C'est le début de la résistance d'ouvriers et de paysans. Les armes ne seront pas rendues!
La lutte est pour le pain et la solution est d'exproprier les banquiers et les messieurs de la guerre, les politiciens, les commerçants et tous ceux qui, dans ces 5 années de misère, se sont enrichis aux dépens de notre sueur et sang. Là il y a l'argent et les fonds pour financer la révolution, les masses exploitées et les combattants! Autrement, Erdogan et les bourgeoisies du Qatar et de l'Arabie Saoudite exercent le chantage de leur "aide" pour imposer leur politique de livraison de la révolution et la distribution des affaires avec les cliques d'Al Assad et de Poutine.
La seule autorité que nous reconnaissons est celle des comités de coordination et d’auto-organisation de l’énorme majorité de la population et du peuple opprimé qui n'est pas prêt à permettre pareille trahison à sa révolution. Ceux qui veulent collaborer et être solidaires avec la révolution syrienne, qu’ils contribuent aux comités de coordination par ville, village et province rebelle. Ce sont ces comités qui doivent coordonner et centraliser les brigades des combattants contre Al Assad. C'est la seule garantie pour que les forces des rebelles ne soient plus divisées et que personne n'essaie d'utiliser les combattants pour livrer notre révolution et leur propre peuple.
Le premier pas doit être : tout général qui va à la conférence de Kazakhstan doit être expulsé de la résistance! Ils viennent nous imposer leur paix des cimetières. Ils ne nous représentent pas!
Pour des tribunaux d'ouvriers, de miliciens et de paysans pauvres pour juger et pour punir tous les généraux bourgeois qui ont livré Alep!Les ecclésiastiques sunnites, soutiens de cette bourgeoisie perfide, tirent profit de nos bonnes intentions, de nos croyances et de nos mœurs culturelles pour justifier la reddition. En Syrie il y a une révolution, et c’est nous, les pauvres, les dépossédés, ceux qui n'avons rien à manger, qui l’avons faite, ceux qui nous ne nous sommes pas rendus et qui continuons à résister contre ceux qui se remplissent les poches avec des dollars et qui nous volent nos maisons et appartenances comme butin de guerre.
Dehors les traîtres et les livreurs de la résistance!
La révolution syrienne n'a pas été battue. Tant que l'un de nous sera vivant, la révolution ne mourra jamais.
Depuis la Brigade Léon Sédov nous déclarons:
1. Alep a été livrée par la bourgeoisie sunnite en toutes ses variantes, laïques ou religieuses, moyennant un pacte infâme avec Al Assad, la Russie et la Turquie. Ces bourgeois ont caché des centaines de tanks, des milliers de missiles et des pièces d'artillerie, livrées maintenant à l'armée mercenaire d'Al Assad. Comme le peuple d'Alep l’a dénoncé, ils ont vendu les missiles sol-air et détecteurs de chaleur dont nous avions besoin pour abattre les avions ; ils ont mis les dollars dans leurs poches et sont partis, et nous ont laissés à la merci des bombardements aériens. C’est ce qu’ils faisaient au moment où ils se retiraient à Idlib ou à Al Bab, sous le commandement turc.
2. Les généraux d'Al Assad, de l'ASL et d'Al Nusra se connaissent. Ils sont tous des hommes d'affaires et ont beaucoup en commun. Depuis les postes de contrôle, ils se sont consacrés au commerce et à faire des affaires, tandis que nous nous battions et nous mourions en luttant pour le pain et la liberté. C’est pour cela que la révolution ne pouvait triompher que sous notre commandement, celui des ouvriers, des paysans et des soldats qui combattions vraiment pour battre Bachar et qui ne cherchions ni cherchons pas à négocier avec lui. Nous avons lutté inlassablement pour les comités de coordination qui fonctionnaient sous une démocratie directe, et pour cela ces partis-armées de généraux bourgeois sont venus les défaire.
3. Nos frères du peuple opprimé kurde ont été livrés par les YPG-PKK, contrôlées par les yankees, dans un pacte avec Al Assad contre la révolution ... et ainsi les kurdes ont été utilisés pour diviser le front militaire contre Bachar. Maintenant ils sont rejetés dans les accords de la Turquie, la Russie et Al Assad, et on ne leur permet pas de participer aux conférences à Kazakhstan. Erdogan a pris Al Bab et a encerclé les cantons kurdes du nord, tandis qu'il a approfondi l'attaque sur peuple kurde en Turquie, et les ayatollahs iraniens les tiennent avec une baïonnette au cou pour les contrôler.
Cela fait longtemps que les YPG-PKK ont abandonné la lutte de l'autodétermination nationale du peuple kurde. Maintenant à genoux, ils négocient seulement une "autonomie" en Syrie sous contrôle des quartiers d'Al Assad et des yankees.
4. En même temps, la gauche réformiste livrait la révolution syrienne à ses bourreaux. Les uns ont soutenu ouvertement les criminels de guerre Bachar et Poutine, les autres l'ont fait de manière indirecte en appuyant les PKK-YPG, et quelques uns ont soutenu la bourgeoisie sunnite et ces généraux traîtres de l'ASL.
Mais tous ont crié à l'unisson "l'ennemi c’est l'EI" … "l'ennemi c’est l'EI", ils ont répété et carillonné dans le monde entier et de cette façon ont laissé les mains libres à Al Assad, la Russie et les États-Unis pour qu'ils massacrent et écrasent notre révolution.
Ils ont fait l’écho de la propagande d’islamophobie impérialiste pour cacher le massacre de Bachar, la lutte pour la révolution et de cette manière ils nous ont isolés de la classe ouvrière mondiale alors que l'impérialisme nous envoyait tous ses agents contre-révolutionnaires. Ils nous ont fait passer, ceux qui combattions pour survivre, pour "des terroristes et des djihadistes religieux".
La défaite que nous avons subie n'est pas due à la force d'Al Assad et ses mercenaires qui n'ont pas tenu une seule offensive révolutionnaire de masses. Nous avons été battus de manière provisoire parce que nous avons été isolés de la solidarité et du soutien des exploités et opprimés du monde par une gauche traîtresse servante de Wall Street, des bouchers impérialistes de la Vème République française, des Bourbons d'Espagne qui fournissaient en provisions et en carburant la marine et les avions russes, etc. Les ordures de cette gauche, depuis le gouvernement de la Grèce ont mis des milliers des nôtres dans des camps de concentration dans ce pays-là, tandis qu’ils ont tous permis que nos enfants et nos femmes meurent comme des chiens dans la mer Méditerranée.
PODEMOS d’Espagne n’a rien fait, il n’a même pas dénoncé que depuis les côtes de l'Espagne s'approvisionnait la marine russe qui est ensuite venue lancer des missiles et des bombes sur nos maisons. Voilà les cyniques qui dénonçaient une "troisième guerre mondiale" entre les États-Unis et la Russie en Syrie, tandis que depuis les bases militaires de l'OTAN dans la mer Méditerranée étaient approvisionnés les forces contre-révolutionnaires mercenaires de Poutine.
D’autres, comme les frères Castro, ou hier Chavez, ont visité l'Iran ou ont envoyé des officiers et des colonels pour collaborer avec les troupes mercenaires d'Al Assad ... et cela au nom de la gauche et la classe ouvrière.
Après ils crient au scandale du "retard politique et religieux" de nos camarades. Les vrais responsables de ce "retard" sont ces traîtres corrompus payés par le capital pour qu’ils protègent ses affaires dans toute la planète.
5. Le triomphe était nécessaire et beaucoup plus que possible. Nous l’avons démontré mille fois et il a été aussi démontré que nous aurions triomphé si ce n’était pas pour les directions traîtresses.
En 2011/2012 avec des mobilisations massives dans toutes les villes nous cassions l'armée bachariste. Nous avons pris le contrôle du 80 % de la Syrie et le pouvoir du chien Bachar a été réduit à quelques centaines de mètres carrés à Damas. Nous sommes même arrivés aux portes du palais présidentiel. Mais l'ASL a mis toutes ses forces pour freiner notre offensive, pour la contrôler et pour nous faire reculer sous le prétexte d'un "repli tactique".
En 2013 nous avons libéré la province entière de Raqa, en deux jours. Un peu plus tard la même année, une insurrection à Damas a commencé. L'impérialisme a envoyé ses agents de la bourgeoisie chiite de l'Iran et du Liban pour renforcer Bachar et empêcher sa chute, tandis que l'ASL isolait et livrait les combats qui éclataient à Damas et à Qsair. Puis, Al Nusra est venu pour renforcer le contrôle de la bourgeoisie sunnite dans les zones libérées et l’État Islamique est allé à Raqa et Deir ez Zor faire de cinquième colonne pour liquider la révolution depuis dedans.
En 2015 nos frères réfugiés sont arrivés en Europe et ont cassé cet encerclement de silence et de calomnies qu’avait imposé la gauche réformiste. Cela a rendu plus forte notre bataille en Syrie, et nous avons pu avancer prendre la ville d'Idlib - qui se trouvait dans sa totalité sous contrôle de Bachar-, des zones d'Alep, de Lattaquié et l'ASL ne pouvait plus contenir les masses du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas qui combattaient à quelques centaines de mètres du palais présidentiel.
Obama a donc envoyé l'armée génocidaire contre-révolutionnaire de Poutine massacrer impitoyablement, alors qu'en Europe, à partir de l'auto-attentat fait par la France le 13 novembre à Paris, la gauche, en répétant comme des perroquets la propagande impérialiste, a propagé dans le monde l'islamophobie pour nous isoler et pour nous livrer à ce massacre.
Pendant les premiers mois de 2016 la Russie et les États-Unis ont fait une farce de "cessez-le-feu" pour bombarder massivement Alep et toutes les zones rebelles. Ce massacre a été si brutal qu’ils ont même bombardé le camp de réfugiés de Sarmada, ce qui a déclenché la rage de nous tous, puisque nous ne pouvions même pas être réfugiés dans notre propre terre.
Notre réponse a été, début mai 2016, une insurrection à Khantoman (placé dans les banlieues du sud d'Alep), car nous voyions que c’était la façon de casser le siège récemment imposé sur la ville. Après avoir vu pareille insurrection, les généraux d’Al Nusra s’est monté sur elle et a essayé de la contenir. À partir de là ils se sont consacrés à nous diviser en plusieurs petites batailles dans des villages lointains et isolés.
Mais la haine a été plus forte. On commençait à casser leur contrôle. Nous avons organisé des mobilisations aux quartiers de l'ASL pour reprendre les armes qu’ils nous cachaient. Nous avons commencé à exproprier des usines, comme la textile Aqab à Urem al Kubra, où les ouvriers se sont auto-organisés, ils ont viré le dirigeant et l'ont mise à fonctionner sous leur contrôle. L'ASL s'est mise au service du bourgeois propriétaire de l’usine et a condamné l'expropriation et elle a même donné les coordonnées à l'aviation russe pour qu’elle bombarde l’usine expropriée.
En juillet de la même année, motorisés par la misère et la faim et cherchant en finir avec le massacre, nous nous sommes insurgés dans toute la ville d'Alep, aussi bien dans les quartiers rebelles que dans ceux qui étaient sous occupation bachariste. Nous avons fini par prendre le centre de la ville, en forçant le recul des forces mercenaires bacharistes, en prenant leurs quartiers, les édifices des ambassades et menaçant même avec expropriation des banques les plus importantes. Encore une fois, au lieu de mettre tout son armement pour soutenir cette victoire pour qu’elle soit un grand point pour avancer, la direction de l'ASL a mis toutes ses forces pour freiner cette action en alléguant qu’"il n'y avait pas de conditions pour tenir les positions" et qu’il fallait se replier.
Mais cela n'a pas arrêté notre rage et notre désir ardent de libérer Alep pour reprendre nos foyers, pour expulser les troupes mercenaires de Bachar et pour continuer notre marche à Damas, pour vaincre le chien et ensuite continuer avec nos frères palestiniens jusqu'à Jérusalem.
C'est pour cela que, comme partie de cette offensive de juillet, vers fin du mois nous avons regroupé nos forces à Khantoman. Depuis là nous avons lancé une nouvelle contre-offensive grâce à laquelle nous avons pris la base d'artillerie de Ramusa et nous avons finalement cassé le siège à Alep, début août 2015.
Nous sommes même arrivés où aucune direction bourgeoise ne voulait nous voir arriver : aux portes de l'un des quartiers les plus riches d'Alep appelé Hamdaniya, où habitent tous les membres de la haute bourgeoisie syrienne aussi bien la "bachariste" que celle de "l’opposition". Cependant, après avoir vu que les opprimés nous commencions à faire irruption dans les bâtiments luxueux des exploiteurs, la Turquie et le haut commandement de l'ASL ont commencé à nous menacer pour nous empêcher d’avancer. Nous n’avons pas fait attention aux menaces et 1.000 de nous, provenant de brigades de l'ASL, d'Al Nusra et d'autres brigades indépendantes, nous sommes entrés à ce quartier. Nous avons commencé à nous y enfoncer en nous divisant en deux groupes de 500. Contre nous, l'impérialisme yankee a envoyé ses drones qui ont attaqué le groupe qui était plus avancé.
Á rien ne servait de se couvrir dans les édifices, car il s’agissait d’armement de dernière technologie. Cette attaque a mis hors du combat presque 450 hommes, alors nous avons été obligés de reculer. Il était mis à l’évidence encore une fois que, même en pleine guerre civile, même en se disputant les affaires de la Syrie divisée, toutes les classes possédantes de la Syrie avaient une chose en clair : elles travaillaient toutes pour désarmer les masses et les empêcher de battre Al Assad à Damas, ce qui allait mettre en question la propriété privée des oppresseurs. Certains, comme le chien Bashar, l'ont fait avec une politique d'anéantissement de la révolution et d’autres, en la désorganisant depuis dedans.
Des dizaines de milliers de combattants de la révolution syrienne ont fait des centaines de tentatives d’offensives révolutionnaires comme celle-là, par exemple la résistance pendant 4 ans dans l’héroïque Daraya ; le combat décisif du peuple de Qsair qui a résisté seul pendant 3 mois alors que les généraux de l'ASL étaient partis ; l'indomptable Homs, appelé par les généraux fascistes d'Al Assad "l’Hydre de sept têtes", parce qu'il a été repris par les masses dans plusieurs occasion ; parmi une longue liste d’exemples.
Une et mille fois ces tentatives ont été désorganisées depuis dedans. Et quand cela ne suffisait pas, ils ont envoyé les forces contre-révolutionnaires de l'EI pour s'imposer, le sabre à la main, dans les provinces révolutionnaires de Raqa et de Deir ez Zor –le même EI avait déjà essayé d’écraser à feu et sang les insurrections révolutionnaires des masses de Fallujah et de Mossoul contre le gouvernement du protectorat yankee en Irak. L'EI a fini par faire partie du siège à l'Alep rebelle, ainsi que les YPG depuis le quartier Sheikh Maqsood. Celles-ci ont ouvert un couloir pour imposer la reddition des masses, avec les généraux d'Al Assad.
Eux tous, ils ont encerclé l'Alep rebelle et ont provoqué cette énorme défaite de la révolution syrienne. Il s'agit de dire la vérité, même si celle-ci est cruelle, parce qu’en elle existe la possibilité de regrouper nos forces.
Il est clair qu'ils étaient tous unis pour nous empêcher de triompher.
6. En accaparant les assemblées des comités de coordination et en montant, à leur place, des salles d'opérations militaires, les généraux bourgeois ont été ceux qui ont livré les combats et les ecclésiastiques ont manipulé les croyances du peuple pour justifier ces livraisons. Ils ont seulement fait leurs affaires, tandis que des combattants valeureux même sous le drapeau de l'ASL ou de Jabhat al Nosra ont donné leur vie pour battre Al Assad. La seule chose qui leur a intéressé, que leurs poches soient remplies, puisqu'ils sont bourgeois. Ils n'étaient pas là pour battre l'armée assadiste. Avec eux ils ont partagé des affaires pendant la guerre. Leurs poches se sont remplies avec des dollars. Maintenant ils s'apprêtent à finir avec notre révolution, laquelle ne fut jamais voulue par eux.
Avec une direction bourgeoise de la guerre civile on ne pouvait pas triompher. Puisque c'est une révolution. On triomphe en expropriant les capitalistes, en conquérant le logement pour tous les réfugiés, la terre pour les paysans pauvres et le pain et la liberté pour tous les exploités, en nous joignant avec nos frères de classe des autres pays et des nationalités opprimées comme les Kurdes.
7. La révolution syrienne a été un chaînon d'une chaîne unique de révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient. Ici toutes les forces contre-révolutionnaires se sont concentrées pour couper cette chaîne dans un point. Le génocide, la destruction de villes, tant de réfugiés étaient parce que ici elles ne devaient qu’écraser la révolution syrienne, mais de toute la région et à donner une leçon à toute la classe ouvrière mondiale pour qu’elles voient ce qui lui arrivera si elle "ose" se soulever pour le pain contre les états bourgeois et controverser les intérêts de l'impérialisme.
8. Avec le pacte de la Russie - Turquie l'impérialisme a rétabli un fort dispositif contre révolutionnaire de contrôle dans l'une des zones les plus chaudes et instables de la planète après les révolutions initiées en 2011. Déjà le sionisme était resté sans pouvoir de feu, puisque s'il attaquait les masses, il unissait toutes contre lui. L'impérialisme yankee avait dû partir de l'Irak pour la résistance héroïque et le combat de nos frères de classe à l'intérieur des ÉTATS-UNISceux qui empêchaient à leur bourgeoisie impérialiste d'aller aux nouvelles guerres. Les têtes de Moubarak, de Ben Ali et Qadafi ont "roulé" par le désert. Ce pacte Russe - Turc est le nouveau gendarme des républiques musulmanes de l'Eurasie et du Moyen-Orient.
9. Un "cessez-le- feu" a été annoncé qui a nouvellement été un mensonge et une couverture pour que Bachar continue à massacrer. Puisque pour la transition, à laquelle elles appellent, avance elles doivent désarmer les masses. Elles doivent encore imposer un régime de domaine stable pour leurs affaires. C’est pour cela qu'elles continuent de massacrer dans les réduits rebelles qui restent dans les environs de Damas comme Ghouta et Wadi Barada, puisque le premier est un parc important industriel et le deuxième est l'aquifère qui approvisionne en eau potable toute la ville de Damas et aux environs.
Avec les bombardements de Bachar et de Hezbollah le fonctionnement d’aquifère a été interrompu et a laissé sans eau aussi toute la ville de Damas. Cela veut dire que pendant toutes ces années de la guerre civile, dans lesquelles Wadi Barada a été sous contrôle des commandants bourgeois de l'ASL, elle a approvisionné en eau potable Bachar. C'est un clair exemple de comment ces généraux ont fait des affaires et approvisionné à Al Assad. Damas et ses bases militaires où ses troupes assassines sont et des aéroports d'où proviennent les avions qui nous bombardent quotidiennement ont toujours eu de l'eau. Les généraux de l'ASL n'ont jamais coupé l’approvisionnement au gouvernement ni aux forces mercenaires étrangères qui nous massacrent. Même on pourrait avoir appelé à l'insurrection à Damas, coupant l'eau aux quartiers bourgeois et laissant l’eau à tout quartier qui lutte contre le chien. Mais il est évident que ce programme n'avait jamais été pris par aucun général bourgeois.
10. Nous ne font pas parties des mobilisations qui se réalisent tous les vendredis dans les zones qui ne sont pas sous contrôle bachariste, dirigées par les généraux de l'ASL sous la consigne "unissons une force unique" aux moments où cette "force unique" a signé l'accord de paix des cimetières et elle s'apprête à aller à la réunion du Kazakhstan. C'est pour intégrer et pour légitimer la transition qu’elles cherchent à faire depuis les réunions du Kazakhstan et le régime qu'elles imposent depuis là sur la base du génocide. Nous sommes avec la résistance pour battre le chien Bachar et à tous ceux qui s’allient avec ce criminel génocide, et pour conquérir toutes les demandes de la révolution du pain et de liberté.
11. Encore une fois il est clair que sans une révolution ouvrière et paysanne victorieuse il n'y a pas de pain, ni de terre, liberté, ni d’indépendance nationale. Et c'est la grande leçon des révolutions que de la Tunisie au Caire, du Yémen en Syrie et de la Libye au Maroc a parcourue la région.
Tant de trahison, génocide et pillage ne restera pas impuni. Ils n'auront pas de paix et les assassins et ces qui ont livré la révolution et les traîtres de la révolution, jusqu'à ce que le peuple syrien conquière le pain, la justice et la liberté. Depuis les camps de réfugiés, depuis n'importe quel lieu où habitent un milicien et un Syrien soit exploité : il y aura de résistance!
À bas le pacte de la reddition de Poutine, d'Erdogan et les Yankees!
Il faut écraser les forces fascistes d'Al Assad! Dehors toutes les troupes étrangères de la Syrie, en premier lieu les Russes, les Irakiennes, les Iraniennes, Libanais et toutes celles qui soutiennent Al Assad!
Dehors la Turquie et les Yankees de la Syrie! Elles sont pour que le peuple ne vainque pas le chien Bachar.
La révolution ne se délègue pas! Les généraux bourgeois de l'ASL ne représentent pas leurs combattants héroïques. Que les armes retournent au peuple! Recommençons de mettre sur pied les comités de coordination avec démocratie directe!
La lutte est pour une Syrie libre, des ouvriers et des paysans! Seulement à son intérieur et dans cette bataille, le peuple kurde pourra même conquérir le droit à son autodétermination nationale, en faisant tomber le pacte traître que le PKK a fait avec Bachar.
Nous appelons tous ceux qui ne se sont pas rendus, ceux qui veulent récupérer leurs maisons, ceux qui suivent debout pour venger la perte de leurs êtres aimés, ceux qui continuent de se battre pour le pain et la liberté, tous nos frères avec qui nous partageons le front et notre combat quotidien pour le triomphe de la révolution syrienne.
Nous appelons les Kurdes opprimés qui veulent lutter vraiment pour le droit à l'autodétermination de tout le peuple kurde en Syrie massacrée, sous la botte d'Erdogan en Turquie ou soumis sous les baïonnettes de la théocratie iranienne.
Nous appelons ceux qui subissent l'hiver cru sur les camps de réfugiés, ceux qui luttent pour le pain et la liberté, à regrouper nos forces contre tous ceux qui veulent livrer le sang de nos martyrs sur une table de négociation au Kazakhstan, pour remplir leurs poches avec des dollars tandis que nous n'avons rien à manger.
Depuis les Comités révolutionnaires de Coordination de la révolution syrienne et depuis la Brigade Léon Sedov nous appelons à mettre sur pied le pouvoir des opprimés, ceux d’en bas, dont nous avons été les vrais protagonistes de cette grande révolution, aujourd'hui ensanglantée
Dehors Al Assad!
À bas le pacte contre-révolutionnaire de la Turquie, la Russie et les ÉTATS-UNIS et la Conférence du Kazakhstan!
Pour une Syrie révolutionnaire d'ouvriers et de paysans!
Pour une Assemblée Nationale Révolutionnaire, Libre et Souveraine qui coordonne et centralise la résistance du peuple syrien pour que notre nation ne soit pas soumise aux forces fascistes contre-révolutionnaires de Bachar et au pacte de colonialisme de la Turquie-Russie-États-Unis!
Depuis chaque camp de réfugié, depuis chaque barricade, depuis chaque front de bataille, depuis chaque quartier rebelle, depuis chaque usine, école et village qui s’est soulevé pour la révolution nous devons choisir des délégués (un délégué tous les dix mille habitants) pour conformer une Assemblée Nationale Syrienne qui sera plus démocratique et représentative que cette réunion des bourgeois parasites au Kazakhstan.
Les premières tâches qu'elle devra établir seront celles de :
· Imposer la chute d'Al Assad à Damas et le jugement et la punition de tous ses généraux comme des criminels de guerre, devant des tribunaux ouvriers et populaires.
· Le résultant de cet chute serait la sortie de toutes les troupes d’invasion de la Syrie, en commençant par les mercenaires et d'occupation d'Al Assad.
· Ignorer tout accord ou tutelle de notre nation de la part de puissances impérialistes du monde; de tout pacte où, comme celui de Genève ou du Kazakhstan, on a déjà commencé à se répartir les affaires de notre nation martyrisée.
· Nous lutterons pour une Assemblée Nationale Révolutionnaire qui exprime l'auto organisation et la démocratie de ceux d'en bas c'est-à-dire de la large majorité de notre peuple pour récupérer toutes les forces et la capacité productive de la Syrie, ses banques, le pétrole, son énergie, pour gagner la guerre et POUR QUE NOTRE PEUPLE AFFAMÉ PUISSE MANGER ET RÉCUPÉRER SON LOGEMENT AVEC DIGNITÉ.
· Une Assemblée Nationale Révolutionnaire qui organise toutes les forces rebelles de la Syrie dans une offensive commune sous le commandement des organisations de délégués et de représentants directs des exploités de la Syrie ... la seule qui pourra coordonner et centraliser toutes les forces militaires des exploités de la Syrie pour terminer de couper la tête au serpent qui est à Damas.
Nous appelons à unifier nos forces dans toute la planète … que toutes les organisations ouvrières et combatives se mettent debout pour notre révolution. Car toutes les forces contrerévolutionnaires qui triomphent ici sortiront un million de fois plus fortes pour écraser n'importe quelle lutte qui se soulève contre elles.
CONTRE LA CONFÉRENCE DU KAZAKHSTAN DE POUTINE, ERDOGAN ET OBAMA-TRUMP, NOUS APPELONS À FAIRE UNE CONTRE-CONFÉRENCE INTERNATIONALE EN APPUI À LA RÉVOLUTION SYRIENNE.
Des milliers et des milliers de combattants de la révolution nous refusons et nous n'acceptons pas de nous rendre, ni nous ne reconnaissons pas et nous ne reconnaîtrons pas ceux qui vont livrer le sang de nos martyrs au Kazakhstan. Des centaines de milliers de nôtres, sont confinés sur des camps de concentration en Europe, où ils sont traités comme nos réfugiés à l'intérieur des frontières de la Syrie sont traités par Al Assad. Ils se sont aussi organisés et reçoivent la solidarité de centaines d'organisations de lutte des travailleurs européens.
Nous avons déjà vu quelques organisations ouvrières du monde commencer à devenir debout dans l'appui à notre révolution … comme le Syndicat des ouvriers d’usine de La Paz, Bolivie, l'EMT de Transport de Madrid ou la CNTE du Mexique. Nous appelons ces et toutes les organisations ouvrières et combatives auxquelles elles font partie de cela à réaliser une contre conférence, car en Syrie se bat une bataille de la classe ouvrière mondiale.
Nous savons que des milliers de résidants syriens à l'extérieur, depuis un premier moment ont collaboré avec notre révolution, ils ont pris leur drapeau et ils ont emmené ce drapeau à tout le monde pour nous entourer de solidarité.
Il y a déjà et les forces sont ici pour que notre révolution ne meure pas. Pour cela nous appelons à mettre sur pied un Comité Organisateur pour rompre l’encerclement, pour entourer de solidarité et pour mettre debout à la révolution syrienne.
Nous appelons la classe ouvrière turque, aujourd'hui sous la botte d'Erdogan, à se soulever pour l'ouverture de frontières, à imposer la sortie des troupes turques de la Syrie et à unifier le combat en Syrie et la Turquie pour égal travail égal salaire. Des millions d'ouvriers syriens sont travailleurs esclaves en Turquie, tel qu’il est le peuple kurde et l'ample majorité de la classe ouvrière turque. Là ils sont, les bataillons les plus importants de la classe ouvrière pour combattre pour le pain et la liberté, en battant l'assassin Bachar et Poutine ceux qui sont dans un pacte avec Erdogan.
Ouverture de la frontière entre la Turquie et la Syrie pour que la solidarité internationale avec les masses syriennes puisse entrer et que la résistance soit réapprovisionnée!
Aujourd'hui nous voyons nos alliés de la classe ouvrière iranienne se soulever contre les ayatollahs. C'est qu'ils sont aussi affamés et réprimés, par la même théocratie assassine qui nous massacre. Ce n'est pas l’Iran notre ennemi, ce sont les ayatollahs et leur garde contre-révolutionnaire! Nos alliés sont les masses iraniennes en lutte contre eux!
Nous les appelons à reprendre leurs meilleures traditions de lutte, comme dans la révolution des années ' 79 contre le Reza Chah Pahlavi, et à gagner les rues pour le pain et à arrêter la machine de guerre assassine des ayatollahs.
Nous appelons aussi les ouvriers et opprimés Russes à marcher pour vaincre les généraux génocides de Poutine, puisque s'ils triomphent en Syrie, ils ne douteront pas de faire le même avec tous les travailleurs et les peuples opprimés de la Grande Russie.
Nous appelons la classe ouvrière des États-Unis et de l'Europe à gagner les rues pour arrêter la machine de guerre. Quand Bush a envahi l'Afghanistan et l'Irak en 2001 et 2003 il a utilisé le prétexte du terrorisme et a généré une islamophobie pour justifier ses aventures. Aujourd'hui le massacre des États-Unis dans notre région continue, avec le même prétexte du terrorisme et l'islamophobie qu’il inspire, mais cette fois en utilisant des agents pour faire le sale travail.
Les travailleurs nord-américains ont souffert ce qui a signifié le triomphe de Bush dans ses invasions : ils ont perdu leurs travaux, leurs maisons, leurs autos et plusieurs sont restées en survivant grâce aux bons de nourriture de trois dollars par jour. Le même est arrivé en France qu'après l’auto attentats du 13 novembre et l'islamophobie qui a été instaurée à l'époque, le camp d'immigrants de Calais a été délogé et tout de suite la conquête historique de la classe ouvrière, la journée de travail de 35 heures, a été enlevée. Combattre pour l'ouverture de frontières et pleins droits pour les réfugiés, est une tâche primordiale pour la classe ouvrière européenne.
Arrêter la machine de guerre dans les pays impérialistes est une tâche immédiate pour nos frères de classe des États-Unis et de l’Europe. Leurs gouvernements sont ceux qui arment et commandent ceux qui nous massacrent en Syrie et dans tout le Moyen-Orient.
Les masses palestiniennes ont subi dans leur chair cette avancée contre-révolutionnaire de l'impérialisme, la Russie et Al Assad contre notre peuple en Syrie, comme dans le massacre au camp de réfugiés palestinien de Yarmouk à Damas.
Plus Bachar et ses forces mercenaires de Hezbollah et de la garde iranienne ont pris les villes et plus le sionisme les a laissées faire pour se concentrer sur l’approfondissement du massacre et l'attaque contre-révolutionnaire contre la nation palestinienne.
Plus de 500.000 palestiniens ont perdu leurs maisons seulement en 2016, détruites à feu et sang par les plans d'installation de colons sionistes dans la patrie palestinienne. L’Autorité Palestinienne s’est solidarisée avec Al Assad et pour cette voie elle conduit le peuple palestinien à la fosse.
L’heure est arrivée pour centraliser et unifier une seule intifada qui triomphe à Damas en expulsant les troupes d’invasion et le sionisme, l’occupant de la nation palestinienne. Le combat pour récupérer une Syrie libre révolutionnaire d'ouvriers et de paysans est la même lutte pour la destruction de l'état sioniste - fasciste d'Israël.
Il faut reprendre la révolution qui a commencé en 2011 en Tunisie et avec l'expulsion des Yankees d'Irak en 2008! Pour une Palestine libre, laïque, démocratique et non raciste depuis le fleuve Jourdain jusqu'à la mer Méditerranée, sur la base de la destruction de l'État sioniste - fasciste d'Israël!
Une seule intifada de Damas à Jérusalem, de Téhéran au Caire et à Tripoli!
Les socialistes révolutionnaires de la résistance syrienne, qui faisons partie de notre peuple martyrisé et de ses combattants les plus dévoués, nous affirmons et nous lutterons pour convaincre au plus aguerri et honnête des lutteurs syriens que le pain et la liberté seront garantis jusqu’à la fin comme une conquête de toute la Syrie avec la mise sur pied d'un gouvernement révolutionnaire d'ouvriers et de paysans, qui voit notre révolution comme un chaînon de la même révolution des exploités de tout le Maghreb et du Moyen-Orient contre l'impérialisme.
Brigade Léon Sedov