Syrie - L e 6 février 2017
La conférence du Kazakhstan des EU, de la Turquie, de la Russie, des représentants du génocide Bashar et maintenant avec l'intégration officielle de la direction de l'ASL, est en cours
LA CONFÉRENCE DU KAZAKHSTAN, COMME HIER CELLES DE GENÈVE ET VIENNE, EST ÉCRITE AVEC PLUS DE SANG ET MARTYRE DU PEUPLE SYRIEN
Avec les bombardements massifs à Idlib, Ghouta et le massacre bachariste à Wadi Barada, dans cette conférence d'assassins, de voleurs et livreurs de la révolution syrienne, Il est clair qu'il n’ y aura pas de paix mais de nouveaux massacres, plus de faim et souffrances pour le peuple syrien.
La conférence a eu lieu à Astana, capital de Kazakhstan avec représentants de la Russie, de l'Iran, de la Turquie, de Bachar et des généraux de l'ASL comme "représentants de l'opposition syrienne". Ces derniers-ci n'ont pas concouru en factions divisées, mais unifiés sous le commandement de la Turquie, après avoir livré Alep. L'administration Trump, qui finit d'assumer la présidence des EU, a ordonné un observateur de sa délégation diplomatique en ce pays. Tous attendent que le nouveau chef et le président de la conférence, qui est Trump comme jusqu'à hier c’était Obama, s'installe.
Dans cette conférence les masses exploitées ne sont pas représentées. Là aucun représentant de la révolution syrienne n'existe pas, ni encore moins les millions entassés dans des champs de réfugiés, des déplacés internes. Là les survivants des familles massacrées par Al Assad ne sont pas, dont les villes ont été démolies par Poutine.
Personne n'a voté les généraux de l'ASL qui ont assisté là. Ils n'ont pas été à la tête d'aucune bataille ni d'aucune révolution. Ce sont ses traîtres, comme le démontrent la bataille d'Alep et tant d’autre trahison livrée au chien Bachar.
La conférence de Kazakhstan est dénommée comme la "conférence de la paix". Mais en réalité elle ne vient pas à finir avec le massacre, mais très au contraire. Elle vient à l'approfondir pour porter jusqu'à la fin le génocide qu’Al Assad et ses alliés ont fait. Les masses syriennes même dénoncent déjà cela dans les zones qui ne sont pas sous contrôle d'Al Assad comme Ghouta, Douma, Wadi Barada et d'Idlib. C'est qu'elles continuent de subir des bombardements et des sièges des forces bacharistes et ses alliés de Poutine et les Ayatollahs et elles voient comment les " supposés débats de paix" à Astana seulement ont comme résultat plus de bombardements et morts. Cela n'est pas nouveau, puisque le même arrive dès 2013 avec les conférences de Vienne et de Genève. La preuve du mensonge de ces "conférences de la paix" est les 600.000 massacrés, les 15 millions de réfugiés et toutes les villes syriennes détruites.
Rien de bon n’en sortira de cette conférence à Astana pour le peuple martyrisé syrien, qui vit déjà dans des conditions de grande faim généralisée, cette conférence ne lui donne pas de solution. Là seulement ceux qui répartissent les affaires et les richesses de la Syrie gagnent aux dépens des souffrances inouïes des masses syriennes.
L’ASL et la bourgeoisie sunnite, sous le commandement de l'Arabie Saoudite, de la Turquie et du Qatar, disent qu'elles en vont "pour qu'il n'y ait plus de morts". Ce n’est pas seulement un mensonge. C'est un chantage vil pour imposer la reddition, avec encore plus de dizaines de milliers de morts et réfugiés. L’ASL apporte cela à cette réunion de criminels génocides du peuple syrien : la livraison depuis l'intérieur de la révolution.
C'est le vrai visage de la conférence du Kazakhstan que les masses souffrent.
Depuis là les ennemis de la révolution unissent ses forces pour terminer à désarmer jusqu'au dernier rebelle et reprendre jusqu'au dernier des réduits de la Syrie pour reconstituer l'état des exploiteurs que les masses ont démolis avec sa révolution, maintenant sous le commando des EU, de la Russie et de la Turquie. Par conséquent les attaques se sont approfondies aux zones rebelles, fondamentalement à Idlib, où se trouve la dernière tranchée de la révolution syrienne.
Au Kazakhstan, comme hier à Vienne et à Genève dès le 2013, on a seulement décidé qu'Al Assad suit dans le gouvernement en tuant le peuple. Ce sont les faits. Cette conférence a déjà résolu qu'Al Assad continue dans le pouvoir, comme prix pour être le meilleur bourreau du peuple syrien.
Ce dont il s’agit maintenant, une fois livrée la révolution syrienne en grande partie par l'ASL et autres fractions bourgeoises "opposantes”, de reconstruire une armée unique, au nom de la "réconciliation nationale", entre les officiels assassins d'Al Assad (et ses partenaires de la théocratie iranienne et de Hezbollah) avec une caste choisie des généraux de l'ASL, qui ne sont que des hommes d'affaires et des fidèles inconditionnels à l'impérialisme.
Dans son offensive révolutionnaire en 2011/2012, les masses ont divisé cette armée d'assassins. Elles l'ont horizontalement cassée. La majorité de soldats avec ses armes, se sont passées du côté du peuple.
Ce dont il s’agit, pour la conférence de Kazakhstan, de leur désarmer et désarmer à tout le peuple; et que les généraux, qui " se sont passés" avec le discours démocratique "à côté de la révolution" pour la livrer depuis à l'intérieur, reviennent maintenant aux mêmes quartiers dont ils sont sortis, pour reconstituer tous ensemble l'état des oppresseurs de la Syrie.
Bien entendu que pour cette grande opération, à un moment donné, le visage d'Al Assad ne servira pas à donner une bonne enveloppe à cette conspiration contre-révolutionnaire pour qu'elle soit digérée par les masses. Au bon moment, il sera jeté. Mais encore ses services continuent d'être utiles et par cela la conférence de Kazakhstan le soutient. Pour étrangler la révolution syrienne, à l'impérialisme et ses laquais encore leur manque beaucoup que parcourir.
Depuis la conférence d’Astana, les EU organisent et disciplinent tous leurs agents pour la dernière phase de la contre-révolution en Syrie et renforcent leurs domaines dans tout le Maghreb et au Moyen-Orient
Il est incontestable que l'impérialisme a utilisé tous ses agents pour mettre à la défensive et dans une phase de massacre et d'extermination à la révolution syrienne. Il a déjà utilisé ses agents de la théocratie iranienne et de Hezbollah et maintenant eux ne sont pas déjà d’utilité.
Obama avait levé l'embargo à l'Iran pour que, au lieu de cela, il soit sa force de choc contre les masses syriennes. Maintenant Trump vient, qui cherche à renfermer Téhéran, et y compris il menace ses propres mercenaires avec ses canonniers depuis la Méditerranée pour les discipliner. C'est parce que, après avoir vaincu la révolution syrienne, les EU devront recomposer leurs dispositifs contre-révolutionnaires de contrôle dans toute la région du Maghreb et du Moyen-Orient, où sont les routes du pétrole avec lesquelles le 80 % de l'économie mondiale est approvisionnées.
Tant la Théocratie iranienne que le Hezbollah a été très utile comme forces mercenaires pour écraser la révolution syrienne. Mais elles ne sont pas pour contrôler les affaires des pétrolières impérialistes. Les EU doivent mettre leur plus fidèle gendarme sur la table de Kazakhstan - près de la Russie et la Turquie - qui est le sionisme. Les EU doivent lui rendre puissance de feu.
Une fois défait la révolution syrienne, ce dont il s’agit que la théocratie iranienne ne soit pas récompensée, mais ce que l'impérialisme cherche et il cherchera c’est dominer et entrer à sang et feu aussi à l'Iran pour rester directement avec toutes ses affaires et ses énormes sources de richesses pétrolières. Avec cette monnaie il lui paiera historiquement pour les services prêtés. Déjà Trump a dit à la théocratie iranienne " qu’elle revient à l'Iran" qu’elle "suspende toute politique de preuve de missiles" puisqu'elle n’est pas pour cela. L'impérialisme entre à une nouvelle phase après son offensive en Syrie et il cherchera à installer sa victoire. Pour cela, il y a une grande tâche en suspens : marcher avec sa botte sur l'Iran.
Le sionisme – tel que l'impérialisme yankee après son échec à l'Irak - n'a pas eu pouvoir de feu jusqu'au moment. Mais justement aujourd’hui que la révolution syrienne est en train d’être vaincue, coincée et la révolution yéménite isolée, que les bandes contre-révolutionnaires des officiers de l'armée assassine de l'Égypte massacrent les masses de ce pays, que l'Autorité Palestinienne et Hamas reconnaissent l'état sioniste d'Israël les conditions sont données pour qu’il recommence à jouer un rôle contre-révolutionnaire direct dans la région, de la main de Trump. Poutine, la Turquie et Al Assad ne sont pas ennemis du sionisme. Loin de là, ils sont leurs plus grands sustentateurs.
C'est la tragédie à laquelle emmène l'échec de la révolution syrienne et la "Victoire d'Al Assad" : À que les EU, qui étaient expulsés hier de l'Irak et que le sionisme, qui n'avait pas puissance de feu, maintenant ils reviennent avec leurs canonniers pour pouvoir attaquer à tout moment aux masses de la région de nouveau. Ce dont il s’agit le plan Trump pour le Kazakhstan : que les EU et le sionisme soient ceux qui peuvent directement recommencer à intervenir sans tant d'intermédiaires des bandes bourgeoises locales. Mais cela reste encore à voir. Personne ne considère encore morte la révolution syrienne, ni du Maghreb et le Moyen-Orient ni encore moins vaincue la classe ouvrière les pays centraux.
Dans ces conférences, tous les bourreaux de la révolution syrienne se meuvent avec un soin très haut. Les masses nord-américaines, par plus de bravades de M.Trump, ne sont pas encore disposées à permettre des nouvelles aventures militaires des bandits de Wall Street. Ils auront encore à beaucoup écraser la révolution de la région pour que le sionisme puisse agir sans que cela agisse comme un détonant que qui soulève tous les peuples du Maghreb et du Moyen-Orient dans le même combat. Par cela le chien Bachar, la Russie, la Turquie et l'ASL jouent un rôle encore proéminent dans les événements de la Syrie.
Par cela, essayer de vendre aux travailleurs du monde et de la Syrie martyrisée que " la conférence de Kazakhstan viendra plus de paix" n’est pas seulement un cruel mensonge. C'est un mensonge qui cache l'approfondissement de nouveaux coups supérieurs contre-révolutionnaires à la révolution syrienne et à tous les oppressés du Maghreb et le Moyen-Orient. Le pacte contre-révolutionnaire de la Russie, de la Turquie et des EU seulement commence les massacres, les coups et les attaques mortelles aux peuples qui ont "osé" se lever pour le pain et la liberté dès la Tunisie à Damas et à Jérusalem.
Depuis Kazakhstan, l'impérialisme prépare la prise de la dernière tranchée de la révolution syrienne dans Idlib et assure les positions pour le contrôle de toute Syrie
Le plan de la conférence du Kazakhstan non seulement inclut ceux qui sont allés à Astana et ceux qui se préparent à rentrer. Depuis là ils définissent tous les pas qui restent à donner encore pour écraser les dernières tranchées de la révolution.
À Idlib on a regroupé les énormes forces rebelles qui sentent de la haine et désirent entrer au combat de nouveau non seulement contre le chien Bachar, mais aussi contre les généraux bourgeois de l'ASL, les livreurs de toutes les positions conquises par la résistance depuis 2011/2012 en Syrie.
Il est clair que la révolution s'est retranchée dans les dernières lignes. Avec les bombardements à Idlib d'aujourd'hui ils cherchent à punir et à attendrir le peuple héroïque de cette province. Mais tous connaissent que cela ne sera pas suffisant. Idlib doit tomber comme hier Alep. C'est la stratégie de la contre-révolution.
Là Al Nusra a une énorme influence (aujourd'hui dénommé Jabhat au Fatah au Sham), un parti armée dirigé par la bourgeoisie nationale sunnite liée au commerce et les finances avec la Turquie et la même Arabie Saoudite.
Il n’est pas allé à Astana, mais pas parce qu’il n’a pas voulu. De fait il a changé son nom, a annoncé sa rupture avec Al Qaeda et récemment a déclaré qu'il est en faveur d'intégrer toute conférence pour trouver "une sortie politique pour la Syrie" justement parce qu'il cherchait à aller là.
Il a fait des mérites pour cela, comme quand il faisait partie de la livraison d'Alep avec l'ASL (en accaparant les armes et de la nourriture, en se refusant à entrer en batailles décisives pour rompre l’encerclement, en se retirant du champ de bataille tandis que les masses mouraient en défendant les quartiers rebelles). Mais ce n'est pas encore suffisant : l'impérialisme sous le commandement de la conférence de Kazakhstan lui a assigné un autre rôle, de contenir les masses rebelles d'Idlib, où les rebelles sont allées, ceux qui ont résisté jusqu'à un dernier moment à Alep, à Homs, Hama, Daraya, Wadi Barada et ceux de cette ville. Idlib est aujourd'hui le dernier bastion rebelle, et les généraux d'Al Nosra s'habillent des opposants à Astana pour contrôler, comme partie du même plan de la conférence de Kazakhstan pour terminer à battre la révolution syrienne.
Mais cela n'est pas simple. Al Nosra est installé dans un volcan, celle des masses révolutionnaires qu'hier ont vaincue à Khantoman, qui ont appris des expériences d'énormes offensives révolutionnaires dans toute la Syrie et de leurs cruels échecs. Là elles sont, les forces qui veulent être regroupées pour battre durement au régime.
C'est la contradiction que Jabhat Al Fatah Al Sham a: entre le rôle qu'il at été oublié de jouer pour être reçu à Astana et les forces indomptables qu’il doit contrôler. Pour cela, les masses révolutionnaires d'Idlib doivent être apaisées, être désarmées et être mille fois plus martyrisées par les bombardements d'Al Assad et de Poutine, pour que les chefs de Jabhat al Fatah al Sham aient les mains libres pour les livrer.
La guerre totale à Idlib a commencé. Le prétexte est, nouvellement, "la lutte contre le terrorisme". Des tonnes de bombes d'Al Assad et de Poutine tombent sur les villes. Mais la tragédie consiste en ce que tandis que cela arrive, l'ASL joue déjà le rôle de division armée, sous le commandement de la Turquie et la conférence de Kazakhstan, pour agir comme un nouveau fouet pour désarmer et pour battre les dernières tranchées de la révolution.
L'ASL, après être portée à l'opération le " Bouclier de l'Euphrate" (l'invasion turque en Syrie) pour se mettre sous les ordres d'Erdogan "contre l’EI" et pour laisser le front contre Bachar, a livré Alep. Maintenant elle est amenée à attaquer Idlib sous l'excuse d’ "être en face du terrorisme", déjà directement sous les ordres de la conférence de Kazakhstan de la Russie, de la Turquie et des EU. Ainsi ces généraux de l'ASL l'ont placée directement comme l'une des forces agresseuses contre les masses rebelles. Cela démontre à son tour que chaque attaque "contre l'EI" n'est plus qu'un écran pour attaquer la révolution syrienne.
Pour faire cela, l'ASL a dû laisser dehors ses files et désarmer des milliers de combattants de sa base, en lui coupant ses fonds et approvisionnements. Ainsi ceux qui se refusent à aller faire face à Al Nosra à Idlib et ceux qui continuent de demander des armes pour faire face à Bachar sont écartés et obligés de se désarmer. Les brigades de l'ASL bien payés, elles restent avec une armée disciplinée pour attaquer les masses. Toutes les fractions de l'ASL qui sont allées au Kazakhstan ont été unifiées, avec Ahrar au Sham, dans une force commune.
L'attaque de l'ASL aux casernes d'Al Nosra a été l'excuse parfaite pour qu’Al Nosra initie une réponse d'appareils militaires en dessus, qui mène au choc et à la déchirure fratricide des miliciens et du peuple de la révolution syrienne.
Mais les travailleurs et le peuple d'Idlib ont gagné les rues au cri de : "Les armes ne sont pas pour se battre entre des frères!". Cette irruption des masses a empêché ce choc criminel, fratricide et suicidaire de la révolution, poussé férocement par les bandes de la bourgeoisie sunnite qui se disputent les affaires de la Syrie post révolutionnaire.
Le désarmement des officiers de l'ASL est devenu et devient comme une tâche de vie ou de mort, dans les dernières tranchées de la révolution. Ou les masses désarment les officiers et les hommes d'affaires de l'ASL ou ils finiront pour désarmer les masses et pour certainement livrer la révolution et s’ils ne les désarment pas, ils les attaqueront militairement tel qu’ils font aujourd'hui à Idlib.
Nous l’avons déjà vu à Alep : cacher les armes qui pouvaient avoir rompu l’encerclement d'Al Assad environ 10 fois; et garder dans ses magasins aliments qui pourraient avoir approvisionné par six mois le peuple affamé de la résistance à Alep ... tout pour que certains hommes riches fassent leurs affaires en augmentant le prix des produits et en faisant des usuriers du peuple bombardé par les barils d'Al Assad et les bombes de Poutine.
Comme il est déjà dénoncé et il est crié dans toutes les rues de la Syrie rebelle : les généraux de l'ASL ont fui d'Alep en changeant l'uniforme et en se mettant celui d'Al Assad, en levant de nouveau ses drapeaux!
Le contrôle des miliciens et du peuple pauvre - celui de la révolution – sur des armes c’est la seule garantie pour défendre les dernières tranchées de la révolution syrienne.
Pour soutenir les tranchées de la révolution c'est nécessaire un regroupement urgent des rebelles et miliciens, dont ils ne respectent pas d'ordres de la Turquie, ni du Qatar et de l'Arabie Saoudite, ni des EU et seulement de ceux qui respectent les ordres du martyrisé peuple syrien.
C'est une nécessité vitale de la révolution conquérir un commandement unique de la résistance, stable et représentatif de délégués des travailleurs, des réfugiés, des déplacés internes, les paysans pauvres et de tous ceux qui ne vivent pas en exploitant le travail d'autrui ni en gagnant et en faisant le commerce avec la faim et les morts du peuple syrien.
Les armes appartiennent aux miliciens et au martyrisé peuple syrien, qui les a conquises avec son soulèvement révolutionnaire de 2011/2012! Les armes sont aux casernes et les généraux bourgeois les gardent. Que les casernes s'ouvrent! Les opprimés et les miliciens qui donnent sa vie ont tout le droit de disposer du contrôle absolu de tout l'armement du peuple!
Dans toute la province d'Idlib, les opprimés ont gagné les rues pour arrêter une guerre fratricide. Tout le pouvoir d'Idlib aux conseils de délégués, de réfugiés, de déplacés internes et les travailleurs et le peuple pauvre de toutes leurs villes! Ils doivent choisir leurs représentants. Ils doivent prendre le pouvoir et le contrôle politique et militaire de la résistance! Seulement là on pourra réellement conquérir une armée unique qui sert à revenir à Alep, à regrouper la résistance et à reprendre l'offensive contre Damas et Al Assad.
Les généraux bourgeois et leurs salles d'opération qui agissent derrière le dos des travailleurs et le peuple soulevés, soit de l'ASL ou Al Nosra, comme la vie l'a déjà démontré seulement ils finissent par être des "salles d'opération" des traitres et des bourreaux de la révolution syrienne.
À Idlib, comme hier dans les zones rebelles, on ne peut pas permettre que, tandis que les opprimés donnent leur vie dans la lutte contre Bachar, une poignée d’hommes riches et usuriers s'enrichissent aux dépens du sang du peuple révolutionnaire
Dans les tranchées de la révolution: il faut finir avec la disette de la vie et des affaires avec la faim du peuple ! Assez d’accaparer des aliments qui provoque l'inflation et que les prix montent ! Il faut finir avec l'usurier et le prêteur dans les tranchées de la révolution !
Toute l'économie et tous les aliments doivent être pour que le peuple martyrisé par Al Assad mange et ait dignité ! Assez de négocier avec la mort et le massacre du peuple syrien!
Contrôle ouvrier et populaire de toute l'économie aux zones rebelles! Expropriation de ceux qui gagnent avec la faim du peuple !
Pour comités d'approvisionnement, de contrôle de prix et de la production dans tout Idlib et les zones rebelles!
Salaire digne pour tous!
Les bandes fascistes d'Al Assad et leurs mercenaires dans chaque ville qu'elles prennent, emportent des réfrigérateurs, des téléviseurs, des cuisines et tous les biens du peuple pauvre syrien. Il faut exproprier les expropriateurs et les voleurs de la révolution! Dans chaque ville que les rebelles prennent: Il ne faut pas toucher aucun logement ni biens du peuple, mais il faut exproprier et s'emparer les usines, les puits de pétrole et les banques des bourreaux de la Syrie!
Comités de miliciens, avec chefs et des délégués représentatifs votés un sur 50 dans assemblées de base!
Place aux shoras! Place aux comités de coordination d'ouvriers et de miliciens!
Une seule armée, un seul peuple des opprimés, un seul poing pour vaincre Al Assad!
Que les frontières s'ouvrent! Que les réfugiés reviennent, puisqu’ à Idlib et aux dernières tranchées de la résistance il faut y avoir un pain et un fusil pour combattre contre le chien Bachar pour récupérer le logement et la liberté!
Carlos Munzer
Collaboration pour le Journal “La Vérité des Opprimés “
À bas le pacte contre-révolutionnaire des États-Unis, de la Turquie, de la Russie, du sionisme et de leur marionnette le génocidaire Al Assad
Sous la botte d'Astana, la Syrie recule à la barbarie et à un protectorat
comme au début du XXe siècle
Depuis Kazakhstan, comme hier depuis Genève et Vienne, la nation syrienne est contrôlée, devenue déjà un vrai protectorat sous le commandement de l'impérialisme et de ses forces contre-révolutionnaires. Au Kazakhstan se trouve le vrai régime et le gouvernement de la Syrie aujourd'hui colonisée.
Avec la défaite de la révolution syrienne, la nation a reculé à la fin du XIXe siècle et aux débuts du XXe, c'est-à-dire, à un protectorat occupé par les puissances étrangères militairement, avec des troupes turques, russes et les mercenaires de Bachar. L'ASL, les livreurs de la révolution syrienne, auront une place dans la nouvelle armée du protectorat syrien.
Mais la question qui n'est pas encore résolue est de comment écraser les dernières tranchées de la révolution syrienne. Cela n’est pas encore défini. Ils ne peuvent pas laisser des braises allumées dans une région avec des masses affamées, des nations dont les richesses sont pillées et des élites natives totalement soumises et associées à l'impérialisme. De cela s'agit la conférence de Kazakhstan, d'écraser Idlib, Ghouta, l'ouest de la province d'Alep, quelques zones du nord de la province de Hama et les foyers de résistance des faubourgs de Damas.
Le régime sait que 15 millions de réfugiés et déplacés internes constituent une énorme armée d'exploités, toujours prêts à prendre vengeance et faire justice pour les massacres et les souffrances inouïes imposées par ce régime de génocidaires et les livreurs qui se trouvent aujourd'hui réunis à Astana.
Devant cela, dans cette conférence on a aussi discuté que l’État Islamique doit continuer de massacrer et de contenir la révolution à Raqa et Deir ez Zor jusqu'à ce que ses généraux et ses hommes d'affaires remettent, la clé dans la main, le contrôle de ces provinces à Trump et à l'impérialisme dans le moment où celui-ci le voudra. L'EI continue d'agir comme un vrai gardien des pipe-lines des pétrolières impérialistes à Raqa et Deir ez Zor.
À Astana on vit la tragédie du peuple kurde, dont le sort a été attaché par le PKK-YPG à la victoire d'Al Assad, de Poutine et l'impérialisme contre la révolution syrienne. L’ordre d'Astana est clair : le seul drapeau et la seule l'armée qui peuvent rester à Rojava ce sont le drapeau syrien et l'armée d'Al Assad. Les YPG ne sont autorisées qu’à agir comme police intérieure et avec une autonomie formelle dans leurs municipalités.
Avec sa trahison à la révolution syrienne, avec sa servilité à l'invasion yankee en Irak, avec sa trahison au combat des masses kurdes à l'intérieur de la Turquie, le PKK-YPG n'a fait qu'étrangler la lutte pour l'autodétermination du peuple kurde. Aujourd'hui voilà les tanks de l'assassin Erdogan qui entourent et ciblent Rojava.
En même temps, les canonnières yankees s'approchent encore une fois, depuis la Méditerranée, des côtes du Maghreb et du Moyen-Orient. Mais les révolutions héroïques de 2011 et les masses martyrisées au Yémen et en Syrie ne se sont pas encore rendues, bien qu'elles combattent dans la dernière tranchée.
Mais la résistance doit savoir que la classe ouvrière étatsunienne et européenne ne sont pas prêtes à permettre une agression de leurs respectives puissances impérialistes sans gagner les rues. La contre-révolution n'a pas de chemin facile pour réaffirmer ses victoires. La résistance a encore le temps de regrouper ses forces.
À bas la conférence contre-révolutionnaire de Kazakhstan de la mort et du génocide!
La conférence de Kazakhstan est une conférence contre-révolutionnaire. Aucune des demandes de la révolution n’y sera résolue. Cette conférence ne vient pas à arrêter les morts ni à apporter la paix; elle vient à approfondir le massacre et le martyre. La réunion à Astana ne vient pas à apporter le pain, mais à augmenter la misère et les souffrances inouïes des masses syriennes. Au Kazakhstan il n'y a même pas un tout petit peu de liberté pour le peuple syrien. Il y a seulement la liberté pour Bachar et Poutine pour continuer de le massacrer.
Personne de ceux qui sont au Kazakhstan ne représente le peuple syrien ni la résistance héroïque!
Tout général de l'ASL qui va à Kazakhstan, doit être expulsé immédiatement de la résistance et doit arrêter de parler au nom du peuple syrien!
À bas le pacte des États-Unis, de la Turquie, de la Russie, de la bourgeoisie bachariste et de la bourgeoisie sunnite syrienne dans leur conférence à Astana!
À bas leur paix des cimetières! Dehors toutes les troupes étrangères de la Syrie, à commencer par les russes, les iraniennes, les libanaises et tous les mercenaires qui soutiennent Al Assad! Dehors les troupes turques et yankees de la Syrie!
Dehors le sionisme de la nation palestinienne! Pour la destruction de l'état sioniste - fasciste d'Israël! Pour une seule une nation palestinienne depuis le fleuve Jourdain jusqu'à la mer, avec sa capitale à Jérusalem!
Pour les masses du Maghreb et du Moyen-Orient, il y a toujours une grande chance de fortifier leur combat. C'est de faire un appel à la résistance palestinienne à en finir avec le sionisme, avec l'assassin Bachar Al Assad et les gendarmes de l'impérialisme, comme la Turquie et la Russie, qui soutiendront le sabre des généraux sionistes pour ne pas laisser un seul millimètre de territoire palestinien dans les mains de son peuple.
L'ennemi des masses syriennes est à Damas! L'ennemi des masses syriennes est l'état sioniste d'Israël qui occupe la nation palestinienne! Leur ennemi est à Wall Street, à Ankara et à Moscou!
La révolution syrienne doit triompher! Son avenir doit être aux mains des travailleurs et du peuple pauvre qui lutte et a donné sa vie pour le pain et la liberté : pour le retour des comités de coordination!
Pour une Assemblée Nationale Syrienne, avec des délégués votés 1 sur 10 mille depuis les campements de réfugiés, les miliciens, les travailleurs et les paysans pauvres dans chaque village, chaque ville et chaque province libérée des forces d'occupation de Bachar!
Nous voulons justice pour nos martyrs! Nous voulons en finir avec le régime assassin du génocide Al Assad et ses officiers! Nous voulons une Syrie libre révolutionnaire d'ouvriers et de paysans!
Nous voulons reprendre la révolution de tout le Maghreb et le Moyen-Orient de 2011, de la Tunisie en Irak, de Damas au Caire et Bengazi!
Les travailleurs des États-Unis, de l'Europe, de la Turquie, de la Russie et de l'Iran ont dans leurs mains la clef de la victoire de la résistance syrienne. En luttant pour leurs revendications de justice, de liberté, d’en finir avec la faim et l'iniquité de ce pourri système capitaliste, en gagnant les rues pour arrêter le massacre d'Al Assad, ils conquerront l'unité de tous les travailleurs opprimés contre l'ennemi commun.
La barbarie à laquelle ont été lancés les peuples du Maghreb et du Moyen-Orient méritent le cri de guerre des exploités du monde. Pour que les travailleurs et la civilisation humaine vivent, l'impérialisme doit mourir!
Vive la révolution syrienne!
Les dernières tranchées de la révolution ne se rendent pas!
Honneur aux martyrs et aux miliciens révolutionnaires qui combattent pour le pain et la liberté!
Abu Muad
Pour le journal La Vérité des Opprimés
Assis encore une fois sur l'islamophobie et sur "le prétexte parfait" de l'EI
Trump a appris de l’UE comment fermer les frontières aux réfugiés syriens et des pays de religion en plupart musulmane
Le 27 janvier, le nouveau président américain M. Trump a signé un décret interdisant l'entrée aux États-Unis de tout réfugié syrien. Pas seulement, car il est allé plus loin. On défend aussi l'entrée aux États-Unis de toute personne provenant d’un pays musulman (ou de religion en majorité musulmane). On pourrait même révoquer la citoyenneté et la résidence à ceux qui sont aussi citoyens d'un pays musulman.
Trump a appris de l'Europe impérialiste de Maastricht qui a donné le même traitement aux réfugiés qui par des centaines de milliers arrivaient sur le sol européen. Dans un premier moment, l'UE a fermé ses frontières en empêchant aux réfugiés d’arriver. Pour cela ils ont mis sur pied le Frontex, une police pour surveiller et garder les frontières et pour expulser les réfugiés. Des milliers et des milliers mouraient noyés dans la Méditerranée. Les réfugiés qui ont réussi à entrer en Europe ont été mis dans des centres de détention et de camps de concentration. On a commencé à les déporter. On les a laissés au milieu de rien sous la neige, sans manteau et nourriture.
Les puissances impérialistes qui ont soutenu Al Assad pour qu'il fasse leur travail sale et qui ont été complices du génocide syrien ont fermé ensuite les frontières pour laisser mourir les réfugiés. Et quand ceux-ci réussissent à arriver en Europe sont poursuivis et mis dans des camps de concentration.
Pour faire cette fermeture de frontières et pareille persécution, Trump réutilise le "prétexte parfait" de l'EI. Depuis toutes les agences et les médias impérialistes, répétés par les perroquets de la gauche réformiste, on inspire l'islamophobie dans les hautes couches de la classe ouvrière et de la petite-bourgeoisie des pays impérialistes. Cela donne une base sociale à Trump pour avancer dans ses mesures.
Mais cela n'est pas arrivé qu’aux États-Unis. La France s’est faite une série d'auto-attentats le 13 novembre 2015 et a inculpé l'EI et le "terrorisme islamique radical". Cette campagne d'islamophobie a été répandue par toute la presse et la gauche réformiste s’est faite un écho de la même. Voilà le début de la réaction contre les réfugiés dans toute l'UE. Ils ont commencé à séparer la classe ouvrière d'un et d'autre côté de la Méditerranée et la première attaque est venue aux réfugiés en fermant les frontières, en brûlant leurs camps, les conduisant au milieu de rien à mourir de froid sous la neige, les enfermant dans des camps de concentration et les déportant. Tout de suite après l’attaque aux réfugiés, ils sont allés pour la classe ouvrière française en lui enlevant ses conquêtes historiques comme la journée de travail de 35 heures hebdomadaires.
Aujourd'hui Trump donne suite au modèle de l'UE et celle-ci le reproche cyniquement, tandis qu'elle maintient les réfugiés derrière des fils de fer barbelé comme à l'époque des Nazis.
Cela suffit ! Pour l’ouverture de frontières! Pour des papiers et tous les droits de citoyenneté pour tous les réfugiés! Ils doivent avoir l'accès à un logement et à un travail décent, avec un salaire égal à celui des travailleurs européens, équivalent au panier de la ménagère !
Quand les réfugié ont été séparés de la classe ouvrière européenne, cela s’est mal passé pour eux, mais aussi pour les travailleurs européens. Tous les syndicats et organisations ouvrières doivent affilier et adopter comme membres d'honneur les réfugiés!
Contre l'islamophobie... Une même classe ouvrière exploitée! Un même ennemi : les puissances impérialistes!
Carlos Munzer
Collaboration pour le journal La Vérité des Opprimés