Le 25 mars 2017
Comme partie des actions réalisées dans le monde pour le 6ème anniversaire de la révolution syrienne …
A ÉTÉ RÉALISÉ L'HOMMAGE À LA RÉVOLUTION SYRIENNE
ET À SES MARTYRS
Une journée organisée par des socialistes du journal "La Vérité des Opprimés" avec les Comités de Solidarité de l'Argentine et du Brésil …
Il est nécessaire de coordonner et d'unifier toutes les forces qui se battent dans le monde pour casser l'encerclement à la révolution et pour en finir avec le génocide d'Al Assad et de Poutine, au compte de l'impérialisme :
il faut briser le siège des masses rebelles de la Syrie!
L'Hommage réalisé à Buenos Aires a fait partie des journées internationales qui ont eu lieu autour du monde dans le sixième anniversaire de la révolution syrienne, où on a gagné les rues en Grèce, à Washington, en Hollande, en Norvège, à Londres, en Espagne, au Brésil et dans des dizaines de pays où, dans des actions d'avant-garde, les réfugiés ont porté encore une fois autour du monde la voix des masses syriennes étouffées et calomniées, avec des travailleurs, des jeunes et des activistes.
Cette action à Buenos Aires a été une journée de lutte qui veut être un point d'appui pour unifier tous ces comités de solidarité et les camarades qui à travers des frontières sont solidaires avec la révolution syrienne. C'était une journée internationale où des protagonistes ont été les masses syriennes et tous ceux qui nous nous battons dans le monde pour le triomphe de la révolution.
Il y a eu l'importante participation des camarades de la Syrie depuis le front de bataille, aux moments où à peu de mètres d'où ils se trouvaient tombaient les missiles de Poutine. Le journaliste Ahmed Rahhal a communiqué avec nous depuis Idleb. En communication directe, il a exprimé la force que les actions menées en avant dans le monde signifiaient pour sa lutte et il a adressé un message aux exploités de toute la planète : "levez-vous contre vos gouvernements, parce qu'ils sont tous d'accord pour soutenir Al Assad dans son massacre sur les masses".
Aux moments où commencent les mobilisations des masses russes contre Poutine, nous avons reçu dans l'Hommage le message des camarades du Comité pour la Syrie de la Russie. Des révolutionnaires qui, depuis les viscères d'où sortent les forces fascistes de Poutine pour massacrer les masses syriennes, se battent pour le triomphe de la révolution syrienne contre le régime bonapartiste de Poutine en dénonçant que ce génocidaire a soutenu Bachar depuis le premier jour.
Il y a eu les interventions de réfugiés et de membres de la communauté arabe de l'État Espagnol, les camarades qui intègrent le comité de solidarité et d'action pour le triomphe de la révolution syrienne, comme les camarades Jamil, Wasim, Eduardo Ballan, Saukaina, Suzanne Zaura, qui ont mis toute leur profession et leurs actions quotidiennes au service de cette bataille. Ils ont tous salué la révolution et rendu hommage à ses martyrs et ont affirmé qui continueront fermes dans la bataille jusqu'au triomphe. Depuis le Maroc, on a reçu le message de l'écrivain Sirim Adlbi Sibai qui a écrit un livre sur la Syrie, les pays arabes et le rôle de la femme, et qui voyage d'un pays à l'autre en donnant des conférences pour porter la voix de la révolution syrienne.
L'Espagne et la Grèce sont deux des foyers les plus avancés où on s'est battu pour les réfugiés en Europe. Depuis là, les réfugiés organisés dans des comités de solidarité pour le triomphe de la révolution syrienne ont organisé des marches et des journées de protestations. Et dans ce sixième anniversaire, depuis la Grèce, les camarades avec qui nous partageons le Comité de Solidarité avec la Syrie d'Athènes, comme le camarade Safi, ont aussi envoyé leurs mots pour l'hommage et le message que nous continuerons de lutter pour le triomphe de la révolution jusqu'à la chute du régime.
Les réfugiés syriens du Brésil, qui participent aussi à la publication du journal arabe "La Vérité des Opprimés", ont aussi été présents avec un message qui parlait de la bataille des masses syriennes dans le monde entier et du besoin de continuer à se battre.
C'est-à-dire qu'ils ont fait parti de l'Hommage, et on a pu écouter les voix des réfugiés, qui confinés dans de vrais camps de concentration dans l'Europe impérialiste subissent la même ou de pires conditions que les masses syriennes sous les bombardements d'Al Assad, de Poutine et l'impérialisme. C'est cette situation qui vient de pousser un jeune syrien à s'immoler par le feu dans l'un des camps de concentration de l'île grecque de Khios.
Des activistes du mouvement anti-guerre et de gauche des États-Unis, comme David Turpin, ont reproduit leur intervention dans le meeting qu'ils ont réalisé à Washington en dénonçant la gauche et leur propre mouvement anti-guerre d'avoir soutenu l'assassin Al Assad, et d'avoir abandonné et isolé la révolution syrienne.
Ils ont aussi envoyé des messages et ont exprimé leur soutien à la révolution syrienne les marxistes du Pacifique de la Ligue Communiste Révolutionnaire du Japon (JRCL), un courant avec lequel nous travaillons depuis longtemps ensemble pour casser le siège à la révolution; de même que les camarades du Parti Ouvrier International d'Avant-garde de l'Afrique du Sud (WIVP), qui ont reproduit toutes les déclarations de la Brigade Léon Sedov et défendu la révolution syrienne dans chaque activité et action dans les rues où ils participent. Les camarades d'un groupe trotskiste de l'Argentine, la "Quatrième", ont aussi pris la parole pendant l'Hommage.
Il y a eu d'ailleurs l'intervention du camarade Cheo Navarro, fondateur du trotskisme colombien qui a participé personnellement de la lutte contre la dictature de Somoza dans la révolution nicaraguayenne en 1979 faisant partie du Mouvement de Volontaires Internationalistes poussé par le courant moreniste de la IVe Internationale. Lui, il a remarqué que la révolution syrienne n'est pas seulement syrienne, qu'il s'agit d'une lutte internationale par son contenu, comme toutes les révolutions de la classe ouvrière; il a alors remarqué la tradition internationaliste dont il a fait partie, ce que les organisations ouvrières du monde ont fait pendant la révolution espagnole dans les années '30, tradition reprise aujourd'hui par la Brigade Léon Sedov.
Quant à lui, le camarade Jorge Terracota a participé à travers sa poésie "Fleurs Syriennes", dédiée aux martyrs de la révolution.
Ils nous ont adressé quelques mots des dirigeants ouvriers textiles révolutionnaires du Zimbabwe (Afrique) et des travailleurs de l'industrie de la viande de l'Argentine, comme la Commission de Travailleurs Licenciés de Paty « Le 16 juin en lutte ». Ils ont aussi communiqué pour exprimer son soutien et engagement de lutte les camarades de la Radio Syrie Libre et le camarade Alberto Santillan, le père de Dario Santillan, un jeune chômeur assassiné par la police argentine en 2002 quand il luttait pour un travail décent dans l’événement connu comme le "Massacre d'Avellaneda".
Les travailleurs pétroliers de Las Heras n'ont pas manqué au rendez-vous. Ils se trouvent condamnés à prison, dont certains à perpétuité, du fait d'avoir lutté et ils ont envoyé leur message depuis leur Commission de Travailleurs Condamnés, Familles et Amis de Las Heras à travers une émotive lettre et des mots de la camarade Claudia Pafundi.
Il a était important aussi le moment où les travailleurs des usines et les miniers de Huanuni de la Bolivie ont envoyé leurs messages de soutien à la révolution syrienne, un drapeau de lutte qu'ils ont déjà pris dès l'année dernière. La Fédération de Travailleurs d'Usines de La Paz (Bolivie) a été la première organisation ouvrière à prendre cette lutte avec solidarité de classe internationale, en cassant ce cercle infâme de calomnies, de mensonges et de silence qui a imposé la gauche réformiste et les directions traîtresses du mouvement ouvrier qui ont séparé la classe ouvrière mondiale de ses frères de classe syriens.
C'est que la révolution syrienne a été et est une grande et héroïque révolution de la classe ouvrière, pour le pain et la liberté, où l'impérialisme a concentré toutes ses forces contre-révolutionnaires pour donner là une leçon à la classe ouvrière mondiale. Ils ont tous soutenu Al Assad, et l'ont renforcé avec Poutine, l'Iran, le Hezbollah et des mercenaires de différents pays pour qu'il mène en avant ce génocide brutal qui a massacré 600.000 personnes, qui a détruit les villes, qui a forcé deux tiers de la population à quitter leurs maisons et à vivre comme des déplacés internes, comme des réfugiés, partir pour d'autres pays, vivre sous des tentes aux frontières au milieu de rien …
C'était une brutale contre-révolution, couverte par toutes les puissances impérialistes, par les bourgeoisies nationales, les bolivariens amis d'Al Assad et surtout, par les directions traîtresses de la classe ouvrière, les bureaucraties syndicales et les partis social-impérialistes qui ont, soit directement soutenu Bachar, soit dénigré les masses en disant qu'il n'y a pas de travailleurs dans cette région, seulement des peuples barbares, arriérés, non cultivés, djihadistes, fanatiques et terroristes.
C'est ce qui a été affirmé par le camarade Carlos Munzer, coauteur du livre "La Syrie Sous le Feu" et membre de la FLTI. Il a dénoncé ces directions qui ont isolé la révolution syrienne, qui l'ont souillée, qui ont laissé à Al Assad les mains libres pour qu'il fasse son écrasement contre-révolutionnaire. Il a aussi affirmé que six ans d'encerclement, de contre-révolution et de massacre n'ont même pas été suffisants, puisque la révolution est toujours vivante et elle se bat à Damas. Que toutes les conférences de Kazakhstan, de Genève, ni les plans de Trump n'ont pas pu reconstituer l'état des exploiteurs que la révolution de 2011 a fait sauter en l'air.
Le camarade Abu Muad, directeur du journal "La Vérité des Opprimés", a mis l'accent sur les actuels combats de la révolution. C'est que les masses affamées se refusent à accepter les conditions de misère imposées même dans les zones contrôlées par Bachar, où les salaires ne suffissent que pour acheter du pain, du thé et une poignée de riz. Ils se refusent à monter dans les bus verts de Bachar qui les conduisent au milieu du rien après qu'on leur a volé toutes leurs appartenances et qu'on les a humilié.
Ils se refusent à accepter que ce dictateur génocidaire continue au pouvoir et à abandonner le sang des martyrs et la bataille révolutionnaire.
Ce sont les masses, les vraies protagonistes de la révolution, qui viennent de se soulever et qui combattent avec leurs méthodes, comme en 2011, qui ont pris le parc industriel le plus important de Damas et qui combattent à 700 mètres seulement de la maison de gouvernement.
Abu Muad a laissé en clair que pendant ces 6 années les masses syriennes ont fait de tout pour triompher, des actions et des combats héroïques et ont battu et renversé l'état bourgeois qui a perdu le contrôle du 80 % du territoire syrien. Mais les bourgeoisies sunnites sont allées, telles que chevaux de Troie, les livrer depuis dedans. Et c'est ce qu'elles ont fait. Les généraux de l'ASL et d'Al Nusra ont caché les armes, ont contrôlé les actions de la résistance, ont dissous les comités de coordination et, après avoir livré Alep, ils se sont directement incorporés à la table de négociations de Kazakhstan pour négocier une Syrie divisée où ils se répartissent entre eux les affaires.
Contre cette table de négociation au Kazakhstan se sont soulevées les masses à Damas. La révolution syrienne vit! Voilà le cri de ce sixième anniversaire autour du monde.
La journée a culminé en rendant hommage aux masses révolutionnaires et leurs martyrs, mettant en valeur le combat des socialistes révolutionnaires de la Brigade Léon Sedov.
Dans ce 6ème anniversaire de la révolution, notre meilleur hommage est de faire des pas en avant pour conquérir une assemblée internationale de toutes les forces dans le monde qui sont pour le triomphe de la révolution syrienne. Une contre-conférence pour faire face aux plans de la conférence au Kazakhstan, pour unir la bataille internationale pour les masses syriennes, pour casser l'encerclement et pour battre le chien Bachar. Ce meeting-hommage que nous avons réalisé a été au service d'avancer dans cette lutte.
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