Dehors les États-Unis, la France, la Russie, la Turquie, l'Iran et toutes des troupes envahissantes de la Syrie!
Dehors la grotte de bandits de l'ONU!
À bas la conférence de Genève où s’accorde le massacre du peuple et le partage de la Syrie!
Après les attaques des "alliés"
Après avoir massacré dans la Ghouta, Al Assad, la Russie et la théocratie iranienne avancent à écraser les dernières tranchées de la révolution
Dehors le chien fasciste Al Assad!
Malgré les armes chimiques et le bombardement impitoyable de la Russie et du chien Bachar
Ghouta ne s'est pas rendue, Ghouta a été livrée
C’est l'Armée de l'Islam-ASL qui l’a livrée et dont une partie intègre maintenant la police et l'armée d'Al Assad
La révolution est au peuple, alors : qu’elle retourne au peuple!
Il faut unir les brigades, expulser les traîtres et ouvrir les fronts pour stopper la bête fasciste et l'attaque impérialiste!
Les travailleurs des États-Unis, de l'Angleterre, de la France, de la Turquie et de toute l'Union Européenne doivent arrêter les machines de guerre de l'impérialisme et ses servants!
Dehors l'impérialisme et ses agents contre-révolutionnaires de tout le Maghreb et du Moyen-Orient!
- À bas l'invasion saoudienne, sous le commandement anglais-américain, au peuple yéménite!
- Pour la destruction de l'état sioniste - fasciste d'Israël!
- Dehors le pharaon Al Sisi qui opprime le peuple égyptien!
- Dehors la théocratie djihadiste iranienne, dont les ecclésiastiques vivent comme des rois et le peuple comme des mendiants!
- Dehors yankees de l'Irak et leurs troupes assassines de l'Afghanistan!
- Dehors la France impérialiste de la Libye, de l'Algérie, du Tchad, du Mali …!
Pour une seule intifada dans toute la région!
Pour que les travailleurs et les peuples opprimés du monde vivent, l'impérialisme doit mourir
Samedi à l'aube les États-Unis, la France et l'Angleterre (le bloc des "alliés" de la seconde guerre mondiale) ont lancé des missiles sur des installations syriennes, une semaine après le massacre de Bachar avec des armes chimiques aux masses dans Douma. D’après ce que ces puissances impérialistes ont déclaré, il s’agissait d’attaques aux "installations liées aux armes chimiques", dont l'objectif n'était pas de renverser Al Assad, de mener en avant une offensive contre lui, mais "de réduire sa capacité d'utilisation d'armes chimiques".
103 missiles navire de croisière ont été lancés pour seulement 3 installations et ils n’ont presque pas provoqué de dommages, alors qu’ils auraient pu avoir abattu une centaine d'elles. En plus, ces installations étaient vides, puisque les "alliés" avaient au préalable averti de l'attaque à la Russie (et par conséquent le chien Bachar le savait aussi), tel qu’il était arrivé en avril 2017. C’est pourquoi les forces meurtrières d'Al Assad et de Poutine n'ont pas eu de perte d’hommes.
Cela démontre que cette attaque n'est pas due aux armes chimiques ni à un affrontement entre les "alliés" impérialistes et Bachar et Poutine. Il s’agit d’une action pour que l'impérialisme apparaisse comme "humanitaire" et "défenseur des vies humaines", quand c’est celui qui pendant 7 ans a soutenu Al Assad et Poutine et a libéré le ciel à leurs avions pour qu'ils massacrent les masses syriennes. C’est le responsable de 600.000 morts, de 15 millions de déplacés et des villes entières détruites.
Avec ces attaques les États-Unis légitiment que cela fait longtemps qu’il a envahi la Syrie et qu’il est resté avec tous ses puits de pétrole. Les yankees interviennent militairement en Syrie dès 2014, quand avec leurs avions, ils ont bombardé les zones de la Syrie occupées par l’EI, auquel ils n'ont jamais touché un poil. Au contraire, d’abord ils ont attaqué les prisons où l’EI maintenait enfermés les combattants de la révolution. Puis ils ont directement envahi, utilisant des troupes Gurkhas, prenant le contrôle des villes de Raqa et de Deir Ez Zor en 2017.
Là ils sont entrés massacrant les masses plus brutalement qu'Al Assad, réduisant leurs maisons, leurs écoles et leurs hôpitaux aux décombres, tandis qu'ils faisaient sortir dans des bus climatisés leurs agents de l'EI qui avaient garanti là-bas que les masses ne prenaient pas les raffineries et les puits de pétrole. Ainsi les États-Unis se sont assuré le contrôle direct de ces richesses de la Syrie. L'EI a été un grand agent des États-Unis pour maintenir contrôlées les masses qui s’étaient soulevées dans Raqa et Deir ez Zor, et il a servi de prétexte à tous les assassins des masses syriennes pour massacrer et pour envahir.
Avec ces attaques, Trump fait savoir aussi qu’une fois qu’Al Assad et Poutine termineront d’écraser la révolution syrienne, l'impérialisme sera le vainqueur de la guerre en Syrie et celui qui répartira les affaires. Mais ce moment-là n'est pas encore arrivé. Car la révolution est toujours vivante et résiste dans les dernières tranchées comme en Idlib. Les "alliés" n'ont pas pu et ne peuvent pas définir la contre-révolution avec leurs armées envahissant directement. Leurs classes ouvrières ne le lui ont pas permis jusqu'à présent. Les États-Unis se trouvent sans pouvoir de feu direct, après avoir dû se retirer d'Irak à partir de 2008, grâce à la lutte contre la guerre des travailleurs américains. C’est pour cela qu’ils ont dû faire un pacte contre-révolutionnaire -celui de Genève- et utiliser des agents pour massacrer, comme Al Assad et Poutine qui sont toujours nécessaires. Le chien Bachar et la Russie savent cela et c’est pour cela qu’ils veulent négocier une part plus grande pour eux.
Par conséquent l'attaque des "alliés" avait aussi le but de les discipliner. Ils doivent faire savoir que celles qui commandent sont les puissances impérialistes, et que leurs agents ne peuvent pas dépasser les bornes, spécialement quand il s'agit d'imposer l'échec final de la révolution.
Alors les attaques ont été mesurées avec précision. Avec eux l’impérialisme a fait savoir à Al Assad et à Poutine qu’il peut les attaquer à tout moment s'ils ne jouent pas leur rôle à l'intérieur des limites fixées, mais c'était des attaques qui ne les ont pas affaiblis militairement. Autrement les masses syriennes pouvaient faire irruption et avancer dans le combat pour arriver à Damas. Al Assad et Poutine ont encore un rôle à jouer et le lendemain ceux-ci l'ont confirmé : le chien Bachar a déclaré que les attaques subies "l’engageaient plus dans sa lutte contre le terrorisme" (c'est-à-dire pour battre la révolution) et avec la Russie ils ont bombardé toutes les villes libérées.
Dans Ghouta s'est mené en avant le plan contre-révolutionnaire de Genève
Un coup de poignard dans le dos à la révolution syrienne de la par des généraux de l'ASL
Nous entrons alors dans le moment où l'impérialisme veut terminer d’enterrer la révolution syrienne, et pour cela il utilise ses agents et place ses canonnières en ciblant. Pour cela, toutes les forces contre-révolutionnaires sont coordonnées dans la conférence de Genève patronnée par l'ONU, comme ils le font depuis des années. Dans elle se trouvent Al Assad, Poutine, l'Iran, la Turquie et les généraux de la bourgeoisie sunnite de l'ASL, sous le commandement des États-Unis, où chacun joue son rôle contre les masses syriennes.
Pendant qu’Al Assad, Poutine et les ayatollahs iraniens se sont occupés de massacrer les masses, l'ASL, commandée par la Turquie, s'est occupée de contrôler et de livrer depuis dedans une à une les villes rebelles.
Pour cette raison depuis 7 ans la seule "transition" discutée à Genève est celle de garantir qu'Al Assad continue dans le pouvoir pour terminer de massacrer les masses, avec Poutine. Genève n'est aucune "conférence de paix", mais un vrai état majeur de la contre-révolution, qui s’écrit avec "M" de Mort, dans le camp de bataille.
Le plan de Genève s'est mené en avant dans la Ghouta, qui a été réduite aux cendres et qui a fini par tomber parce qu'elle a été rendue. Les masses avaient battu par terre toute tentative des troupes assadistes d’avancer. Elles résistaient en vivant dans des tunnels à cause des bombardements incessants d'Al Assad et de Poutine. Elles étaient assiégées et aucune des forces de l'ASL ni Al Nusra n'ont ouvert aucun front pour casser ce siège. Pire : les généraux de l'ASL ont conduit leurs forces très loin de là, à Afrin, sous le commandement d'Erdogan pour l’aider à garder les pipe-lines et à défendre ses affaires, en laissant Ghouta livrée au massacre d'Al Assad et de Poutine. Et en plus, le parti-armée de la bourgeoisie sunnite de Douma, l'Armée de l'Islam, a signé un accord avec la Russie pour livrer la ville, pour envoyer ses miliciens faire le service militaire pour intégrer l’armée du régime et pour mettre l'uniforme de ce qu’ils ont toujours été : la police d'Al Assad dans la Ghouta.
La chute de Ghouta a été un coup dur pour la résistance syrienne puisqu'elle a signifié l'échec du front révolutionnaire à Damas, grâce aux différentes fractions bourgeoises qui dirigent l'Armée Syrienne Libre, en particulier celle de l'Armée de l'Islam qui est à la tête de la délégation de la bourgeoisie sunnite dans la conférence de Genève.
Tous les généraux de la bourgeoisie sunnite sont allés aux zones que les masses avaient libérées pour les désarmer, pour dissoudre les comités de coordination (les vrais organismes de double pouvoir qui fonctionnaient avec la démocratie directe) et pour les remplacer par leurs "tables d'opérations" et les commandos militaires qui ont directement pris l'administration des zones libérées. Quand ils se sont imposés, ils ont empêché les masses d’exproprier la bourgeoisie et les ont fait travailler comme des esclaves par des salaires de misère de la même manière que dans les zones d'Al Assad. Ils ont agit comme des "chevaux de Troie" envoyés par l'impérialisme yankee et turc à l'intérieur de la révolution, et ont résulté être les meilleurs alliés du chien Bachar dans les zones libérées, en livrant chaque ville rebelle, comme il est arrivé à Alep, Daraya, Homs, Hama et maintenant dans la Ghouta.
Ce qui s’est passé dans Douma et toute la Ghouta est le modèle de l’agissement des généraux de l'ASL qui, après avoir livré ces villes, reviennent au lieu d'où ils sont sortis, c'est-à-dire, ils intègrent à nouveau l'armée et la police d'Al Assad. Ainsi, en constituant une armée commune, ils réunifient la caste d’officiers, autrement dit, ils reconstituent l'état bourgeois. Voilà le plan de Genève.
De la même manière, aujourd'hui dans Idlib nous voyons des affrontements entre les partis-armée de la bourgeoisie sunnite. Les chocs entre Hayat Tahrir al Sham (un front dirigé par Al Nusra) et Jabhat Tahrir Suria (un front d'Ahrar al Sham et Nuridin al Zenki, des brigades liées à la Turquie comme "l’aile islamique" de l'ASL) sont parce que chaque front veut contrôler les villes pour les livrer et ensuite changer son uniforme pour habiller celui de la police d'Al Assad dans chaque ville.
Toutes les forces de Genève, chacune jouant son rôle, viennent reconstituer l'état bourgeois dans les dernières tranchées de la révolution - surtout en Idlib - pour terminer d’enterrer la révolution syrienne.
Al Assad et Poutine massacrent, les généraux de l'ASL livrent … et les gagnants sont les États-Unis
Plus le plan de Genève s’est appliqué, plus la Syrie est resté occupée par les États-Unis (qui ont plus de 10 bases militaires et des milliers de marines), et aussi par la France (qui a 5 bases militaires). C’est le plan des États-Unis: battre la révolution en utilisant leurs agents pour ensuite y entrer comme le grand vainqueur, imposer en Syrie un protectorat et rester avec les affaires, les répartir entre les différentes puissances impérialistes et voir ce qu'ils laissent aux fractions de la bourgeoisie native. Parce que les vraies maîtresses de tout le pétrole du Maghreb et du Moyen-Orient, les pétrolières impérialistes, sont celles qui décideront. L'attaque de samedi dernier des États-Unis, la France et l'Angleterre c'était une attaque d'Exxon, de Chevron, de BP, de Total, de Shell.
De fait, la Syrie est déjà envahie et ils ont déjà commencé à la diviser. Comme nous avons dit, les États-Unis occupent les puits de pétrole de Raqa et de Deir ez Zor. La France et la Turquie occupent aussi du territoire syrien, en restant avec les routes des pipe-lines. Poutine, au contraire, n’est qu’un sicaire. Son affaire est de vendre des armes et en Syrie il les a suffisamment montrées et promotionnées.
Maintenant ils viennent terminer de battre la révolution pour établir le partage de la Syrie et pour commencer les "affaires de la paix" sur la base du génocide. Les parasites de Wall Street se frottent leurs mains en pensant aux gains que produiront les 200 milliards de dollars d'investissement de l'affaire de la reconstruction de la Syrie, pour laquelle ils utiliseront comme main d'œuvre esclave les 15 millions de réfugiés qui vivent dans des tentes dans les frontières.
La gauche réformiste : du côté de Bachar ou des yankees et leurs généraux de l'ASL, toujours le dos tourné aux masses syriennes
La gauche réformiste mondiale a affirmé qu'en Syrie "il y a 2 camps”: l'un des États-Unis, l'ASL et les puissances impérialistes; et l'autre d'Al Assad, Poutine et l'Iran. Elle cache de cette manière qu’ils fonctionnent tous autour d’une table commune d'opérations qu’est la Conférence de Genève. La grande majorité de ces courants ont ouvertement soutenu les génocidaires Al Assad et Poutine "contre l'impérialisme". Les autres, tandis qu'ils soutenaient l'ASL qui livrait la révolution, ont demandé à l'impérialisme d’intervenir directement avec ses troupes. Ceux qui se déclaraient "neutres" entre les "deux camps réactionnaires" ont appelé la classe ouvrière mondiale à ne pas intervenir tandis que le chien Bachar massacrait, c'est-à-dire, ils ont laissé passer le génocide. Ils ont tous nié et caché le pacte contre-révolutionnaire de Genève qui agit contre la révolution syrienne. Ils ont tous dit que "l'ennemi était l'État-Islamique (IS)", le "terrorisme", et ont insufflé l’islamophobie pour isoler la révolution syrienne et ainsi ont donné leur soutien à l’action contre-révolutionnaire de l'impérialisme et ses agents. Ils ont été ceux qui ont encerclé la révolution syrienne et l'ont laissée à la merci du massacre d'Al Assad et de la manipulation de la bourgeoisie sunnite, c'est-à-dire, des plans de Genève.
Devant les attaques de l'impérialisme en Syrie, aujourd'hui ils ne font qu'approfondir leur trahison. Ceux qui ont appelé à soutenir Al Assad renforcent cet appel en profitant des missiles des "alliés", avec le programme "contre les attaques de l'impérialisme" et "yankees, hors de la Syrie ". Pourquoi n'ont-ils pas levé ce programme quand les yankees sont allés avec les YPG kurdes massacrer Raqa et Deir ez Zor ? Parce qu'ils ont supporté et soutenu cette invasion impérialiste. Ils ont été pour et avec le PKK (le stalinisme kurde) qui a fait un pacte avec Bachar et les yankees. Ils soutiennent les 10 bases militaires installées dans Rojava. Pour eux, cette attaque-là de l'impérialisme était "progressive"… mais quand les États-Unis touchent une base d'Al Assad, là ils les dénoncent de "contre-révolutionnaires", en taisant que l'impérialisme est déjà intervenu en Syrie, il a déjà massacré les masses et il a déjà occupé les puits de pétrole –que ces courants n’appellent d’ailleurs pas à exproprier.
Ces servants d‘Al Assad veulent juste le déguiser de plus en plus en "anti-impérialiste" pour qu'il puisse jouer son rôle jusqu'à la fin et continuer de massacrer le peuple syrien. Mais leur mensonge tombe à chaque pas. L'attaque des "alliés" aux installations d'Al Assad n’a pas provoqué de dommage militaire – alors qu’elle aurait très bien pu le faire-, parce que l'impérialisme a toujours besoin de lui.
Il y a eu d'autres courants qui soutiennent l'impérialisme ouvertement "contre Al Assad" et demandent son intervention et invasion directe, en faisant passer comme "libérateur" le chef de la contre-révolution en Syrie. Ce sont ceux qui veulent faire pression sur "la communauté internationale", c'est-à-dire sur l'ONU, pour qu’elle "libéré" la Syrie, quand depuis cette grotte de bandits le génocide est organisé.
Ce secteur de la gauche est contre que les masses gagnent la guerre en battant Al Assad à Damas. C'est qu'ils sont adeptes de la Coalition Nationale Syrienne (les hommes politiques de la bourgeoisie sunnite de l'ASL) qui se trouve en Turquie et au Qatar et qui affirme que la solution en Syrie sera pacifique et viendra de la conférence de Genève, grâce à une transition accordée avec Al Assad. Après des années de réunions à Genève, le peuple a subi le massacre, tandis que ces bourgeois ont remplis leurs poches dans des affaires communes avec le chien Bachar. À l'intérieur de la Syrie, aucun exploité ne croit que de la conférence de Genève viendra la solution et ils continuent alors de crier "le peuple veut la chute du régime"!
Quelques partis de gauche, qui dans ces 7 années de révolution syrienne ont soutenu l'ASL, après les attaques des "alliés" ont dit qu'il fallait faire face à l'impérialisme et à Al Assad, en dénonçant le massacre et même, dans quelques cas, le pacte contre-révolutionnaire de Genève … mais ils taisent le rôle néfaste de l'ASL qui, comme nous avons vu, est la meilleure alliée d'Al Assad. Ils cachent ainsi une patte fondamentale du plan qui s'apprête aujourd'hui à battre les dernières tranchées de la révolution. Par une route ou l'autre: ces courants sont tous la gauche de la conférence contre-révolutionnaire de Genève!
La classe ouvrière des États-Unis, de la France, de l'Angleterre et de toute l'Union Européenne doit arrêter les machines de guerre de l'impérialisme et ses servants!
En Syrie il faut marcher à Damas et battre Al Assad!
Ils sont en train de s’écrire les derniers chapitres de cette héroïque révolution, qui n'a pas été seulement syrienne, mais un chaînon d’une même chaîne de révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient. L'impérialisme veut terminer d’enterrer la révolution en Syrie, puisqu'il voit les masses de la Bande de Gaza se soulever contre le sionisme (qui encore une fois massacre avec son armée les masses palestiniennes), celles du Yémen résister contre l'invasion saoudienne et celles de l’Iran gagner les rues de Téhéran et de tout le pays contre les ayatollahs.
Mais le dernier mot n'a pas encore été prononcé, ni en Syrie, ni dans le Moyen-Orient, ni dans les pays centraux. En France la classe ouvrière et les étudiants sont aux portes d'un nouveau Mai 68. Les travailleurs des pays impérialistes sont ceux qui ont empêché jusqu'à présent une invasion impérialiste qui termine de noyer dans le sang la révolution. Ils sont ceux qui ont la clé pour arrêter l'offensive de l'impérialisme et ses agents, en marchant au cri de: "l'ennemi est chez nous!" Aujourd'hui plus que jamais, ils ont entre leurs mains la possibilité d’arrêter la machine de guerre de l'impérialisme et de tous ses agents en Syrie.
Il faut une lutte de la classe ouvrière au niveau international… dans les États-Unis, en Europe, en Russie, en Turquie … Autrement, la révolution syrienne sera battue et s'imposera l'impérialisme, qui se trouvera plus fort pour battre sa propre classe ouvrière et pour généraliser les conditions de la défaite syrienne au monde entier. Il a déjà commencé à lancer cette attaque dans quelques pays avec les plans de flexibilisation du travail, l’enlèvement des acquis, etc.
Il faut gagner les rues pour paralyser les machines de guerre de l'impérialisme! Il faut réaliser des mobilisations, des meetings et toute sorte d'actions en soutien des masses syriennes et du Moyen-Orient!
Depuis toutes les organisations ouvrières, des droits de l'homme, de lutte, anti-impérialistes du monde il faut organiser la solidarité effective avec les masses syriennes!
Dehors les États-Unis, la France, la Russie, la Turquie, l'Iran et toutes des troupes d’invasion de la Syrie!
Dehors le chien fasciste Al Assad!
Á bas la conférence de Genève!
Il n'y a pas de solution en Syrie sans battre le génocidaire qui massacre au jour le jour. Pour arrêter la guerre il faut la gagner!
Il faut faire ce que les masses d’Idlib proposent : ouvrir les fronts, unifier les brigades et les combats pour marcher à Damas et pour battre le régime!
Pour ce faire: il faut nous débarrasser des généraux de toutes les fractions de la bourgeoisie sunnite qui livrent la révolution! Il faut récupérer l'armement pour le peuple! Un homme, un fusil.
Place aux comités de coordination avec une démocratie directe comme en 2011!
Il faut mettre sur pied un Conseil National de la Révolution Syrienne, constitué de délégués, 1 tous les 10.000, de tous les miliciens qui continuent de se battre contre le régime, des ouvriers et des paysans des zones rebelles et des camps de réfugiés.
Nous appelons à y participer les miliciens qui ont été amenés à défendre les affaires des pipe-lines de la Turquie à Al Bab et à Afrin. Nous les appelons à rompre avec les généraux de l'ASL et des officiers turcs qui les soumettent à Erdogan et à reprendre le front contre Bachar.
Nous appelons aussi le peuple kurde à désobéir le PKK, à casser les pactes que celui-ci a avec Bachar et les yankees, et à se battre pour expulser toutes les bases yankees de Rojava et contre Al Assad. Son autodétermination ne viendra pas de la main de ce chien, ni de Poutine, ni des États-Unis ni d’aucun de ses bourreaux, mais du triomphe de la révolution syrienne et à côté de la classe ouvrière de l'Iran, de l'Irak et de la Turquie!
Il faut organiser les millions qui se trouvent dans les camps de réfugiés pour triompher dans ce combat contre le régime, pour le pain et pour récupérer nos maisons!
Seulement ce Conseil National des masses révolutionnaires syriennes armées, sur la base de la défaite du chien Bachar à Damas et l'expulsion de toutes les troupes d’invasion, sera le seul capable de convoquer à une Assemblée Constituante, libre et souveraine qui rompra avec l'impérialisme, rejettera toute la dette extérieur contractée par Al Assad, et expulsera les transnationales qui pillent la Syrie.
Il faut exproprier sans paiement tous les puits de pétrole et les banques, où il y a les richesses du peuple syrien que volent les compagnies pétrolières impérialistes et leurs gérants locaux : Al Assad et son cousin Rami Makhlouf!
Il faut exproprier sans paiement tous les généraux bourgeois et les hommes d'affaires qui s'enrichissent aux dépens du sang du peuple syrien! Là il y a les fonds pour une vie digne.
La révolution syrienne résiste! Les masses palestiniennes sont debout! Vive la lutte des iraniens exploités! Dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient : un même combat, une même intifada!
Place à l'unité de la classe ouvrière internationale contre l'impérialisme et ses servants!
Mettons sur pied immédiatement un front de lutte internationale entre toutes les organisations qui sont pour le triomphe de la révolution syrienne et pour battre les génocidaires Al Assad, Poutine, Trump et tous les agents qui sont dans la conférence de Genève!
Abu Muhajer et Abu Muad pour le journal des socialistes syriens « La Vérité des Opprimés »
|
|