22/01/2018
Motion de soutien à la révolution syrienne pour la Depuis la résistance syrienne Nous voulons vous faire arriver cette motion à tous les délégués et participants de la RSISL, quand on vit des moments cruciaux en Syrie où les masses résistent dans les dernières tranchées de la révolution comme à Idleb ou dans la Ghouta assiégée, tandis que s’approfondit le massacre d'Al-Assad et de Poutine, hier sous le commandement d'Obama et aujourd'hui de Trump.
Dans la conférence de Genève on organise les opérations contre-révolutionnaires menées dans la Syrie divisée, y compris l'actuelle attaque et invasion de la Turquie à la ville kurde d'Afrin: Al-Assad, la Russie et les États-Unis, qui maintenaient une table d'opérations militaires avec le PKK et les YPG kurdes, ont laissé Afrin isolé et ont libéré le ciel pour qu'Erdogan puisse attaquer le peuple kurde de cette ville. Ainsi, une fois le peuple kurde utilisé, sous les ordres du PKK et des YPG, pour garantir le massacre des masses syriennes et pour prendre les villes rebelles comme Alep, et dès qu'Al-Assad a repris le contrôle de cette zone et que les États-Unis se sont emparé des richesses pétrolières de la Syrie à Raqa et à Deir ez Zor, ils ne vont pas permettre que la bourgeoisie kurde reste avec le contrôle d'Afrin, où passent les pipe-lines vers la Turquie, puisque ces affaires appartiennent à Trump et à Erdogan. Le génocide en Syrie est une leçon pour tous les travailleurs du monde, car on leur montre ce qu’ils vont subir s’ils "osent" lutter pour le pain et la liberté contre leur gouvernements et leurs régimes. Aujourd'hui cela reste au découvert: la classe ouvrière paie au niveau mondial la défaite de la révolution syrienne avec une offensive brutale de l'impérialisme et ses gouvernements laquais, avec les plans d'assouplissement du travail et de suppression des acquis ouvriers et avec d’énormes augmentations des prix des aliments. Cette attaque est lancée par le même commando politique-militaire de l'impérialisme qui bombarde Idleb et d’autres villes syriennes! Les bureaucraties syndicales, les partis sociaux-impérialistes et le stalinisme garantissent que l'impérialisme décharge son attaque contre les masses du monde et ce sont qui ont appelé à appuyer le fasciste Al-Assad contre le peuple syrien. Ce sont qui ont attaché le sort de la classe ouvrière européenne aux bourreaux des masses du Maghreb et du Moyen-Orient. En 2013 et 2015, dans les congrès du Forum Social Mondial toutes ces directions ont dit "l'ennemi est l'EI" et avec sa politique islamophobe ont soutenu la création du "front antiterroriste" de l'impérialisme européen et nord-américain avec les ayatollahs, le clan saoudien, le régime assassin d'Al Sisi de l'Égypte, les esclavagistes neo-khadafistes libyens et la monarchie marocaine. Sous cette excuse, l'impérialisme, après avoir utilisé son chien de garde de l'EI pour qu'il réprime les masses et contrôle les puits de pétrole de Raqqa et de Deir ez Zor, l’impérialisme a l’enlevé du milieu pour que les EU reviennent de nouveau avec les propres troupes à la région. Face à cela, de diverses organisations comme la Fédération Nationale de Travailleurs Miniers, Métallurgiques et Sidérurgiques du Pérou (FNTMMSP), les ouvriers d’usines de La Paz de la Bolivie et de la CSP-Conlutas ont pris à leurs mains la cause de la révolution syrienne. Depuis les Comités Anti-guerre pour la solidarité avec les luttes pour l'autodétermination des EU et de divers comités en appui aux masses syriennes deux journées de lutte se sont réalisées ceux qui ont été les "Jours de Rage pour la Syrie" le 24/10 et le 7/1 dans de nombreuses villes. Camarades, dans la II Rencontre Internationale du RSISL en juin 2015, réalisée dans la ville de Campinas dans São Paulo, Brésil, a été approuvée une motion pour la solidarité avec la révolution syrienne, où plus de 80 syndicats du monde ont voté la résolution suivante : "Nous soutiendrons la révolution syrienne jusqu'à sa victoire finale, quand le peuple travailleur syrien atteindra le droit à l’emploi, au salaire, à l’éducation, à la santé, au logement, et le droit de décider démocratiquement sur son destin! Vive la révolution syrirenne! Vive les révolutions arabes!"(http://www.laboursolidarity.org/IMG/pdf/2015_-_6_-_10_-_33_-_todo_el_apoyo_a_la_revolucion_siria_-_cast.pdf).
Il s'agit d'approfondir ce chemin et cette Rencontre Internationale est une grande opportunité pour cela, parce que là, centaines de représentants de plus de 70 syndicats de tout le monde qui peuvent adopter des mesures de lutte internationaliste de solidarité effective avec la révolution syrienne, se réuniront de nouveau. Cette solidarité n'est pas venu ni viendra jamais de la part de l'ONU que l’unique chose qui a fait pendant presque sept ans de massacre en Syrie, a été faire de chantage avec la donation d'aliments aux masses pour garantir son désarmement et reddition comme nous avons vu à Homs, à Qsair, Yarmouk, etc..
Pour cela, nous présentons les motions suivantes comme une proposition pour que s’adoptent comme résolutions de cette Rencontre Internationale:
1) Appeler à une journée internationale de lutte, de tous les syndicats et des organisations ouvrières du monde contre le massacre d'Al-Assad, Poutine et les EU et toutes les troupes envahissantes de la Syrie, pour casser l’encerclement aux masses de Ghouta et de toute la résistance, en appui aux millions déplacés internes et de réfugiés qui se trouvent en conditions infrahumaines aux tentes au milieu du désert aux frontières de la Syrie et pour la liberté des prisonniers politiques, pour que la classe ouvrière mondiale gagne les rues en solidarité avec ses frères de classe en Syrie. Nous devons convoquer aux actions de masses dans toutes les métropoles impérialistes sous le cri de "l'ennemi est chez nous" et dans tous les pays du monde pour combattre pour:
Dehors Al-Assad! Dehors toutes les troupes envahissantes de la Syrie! À bas la Conférence de Genève! La classe ouvrière nord-américaine, européenne et russe doit gagner les rues dans l'appui aux masses syriennes!
Dehors Erdogan! Pour que commence l'intifada du peuple kurde ! Pour battre l'invasion turque à Afrin: le peuple kurde doit tourner des armes, rompre avec le PKK et les pactes avec Al Assad, Poutine et les EU et lutter avec la résistance syrienne ! La classe ouvrière turque doit se mettre débout avec les exploités kurdes et syriens à l'intérieur de la Turquie contre Erdogan ! Dehors les yankees de l'Afghanistan et de tout le Maghreb et Moyen-Orient! Dehors les bases yankees du Pacifique ! Dehors gringos de l'Amérique Latine ! Il faut un seul cri de la classe ouvrière mondiale: arrêtons le massacre au Maghreb et au Moyen-Orient! Une seule intifada de Damas à Palestine, de l'Iran à la Tunisie, de Paris à Madrid, de New York à Tokyo et de l'Amérique Latine à l’Afrique du Sud! Une même classe, une même lutte! 2) De tous les syndicats et organisations ouvrières qui sont parts de la RSISL garantir une caisse de résistance en faveur des masses syriennes, en organisant des collectes d'une journée pour ouvrier dans toutes les usines pour appuyer la résistance et les réfugiés. 3) En suivant l'exemple de l'appui qui a octroyé la classe ouvrière mondiale à la lutte contre Franco dans la Guerre Civile Espagnole dans les années 1930, depuis les organisations ouvrières il faut organiser l'envoi de médicaments ,d’aliments, d’équipements, médecins, infirmiers et délégations ouvrières pour aller aux camps de réfugiés aux frontières de la Turquie, du Liban et de la Jordanie. 4) En Europe, des centaines de milliers de réfugiés syriens se trouvent confinées dans de vrais camps de concentration et/ou ils sont utilisés par les multinationales impérialistes comme main-d’œuvre esclave. Que tous les syndicats affilient comme membres honoraires aux réfugiés syriens et à tous les travailleurs immigrants en Europe. Luttons pour qui s'ouvrent les frontières; pour des papiers et des droits de citoyenneté, de travail et syndicaux pour tous les immigrants et réfugiés; et pour même travail égal salaire. 5) Depuis toutes les organisations ouvrières imposons dans chaque pays la rupture de relations politiques, économiques et diplomatiques avec le gouvernement du génocidaire Al-Assad et l'expulsion de tous les ambassadeurs de la Syrie de chaque pays.
6) Pour organiser ce soutien effectif et permanent avec les masses syriennes, depuis toutes les organisations ouvrières, les syndicats, les comités, les courants et les mouvements de lutte que supportons la cause du peuple syrien, il faut créer un Comité International de solidarité avec les exploités de la Syrie contre le fasciste Al-Assad.
“La Vérité des Opprimés”, journal des socialistes de la Syrie et du Moyen Orient Enrique “Chepa” Mosquera et Sandra Segovia en représentation du groupe “Papiers et droits pour tous” – Barcelone Comité pour la Syrie - Madrid |