Al Assad, Poutine et Erdogan, sous le commandement yanqui, noient dans le sang l’héroïque révolution!
Comme hier à Daraya, Homs, Alep, Qsair, Raqa, Deir Ez Zor…
Ils réduisent Ghouta et Idleb à des cendres |
Tandis qu’Al Assad assiège par le faim les villes rebelles et que les hommes d'affaires accaparent des aliments et font augmenter leurs prix...
Séparés des travailleurs du monde par les partis social-impérialistes et par la gauche islamophobique servante de Bachar …
Dans les dernières tranchées de la révolution, les ouvriers, les paysans et le peuple pauvre de la Syrie luttent, résistent et ne se rendent pas
Marcha en Idlib contra el régimen
7ème anniversaire de la révolution syrienne :
Comme l'exigent les masses dans les rues et dans les camps de réfugiés et comme le crient aussi les milices des femmes syriennes :
“La révolution appartient au peuple, qu’elle retourne au peuple!”
"Que s'ouvrent les fronts et que les brigades soient unifiées pour casser le siège à Ghouta et pour marcher battre le régime à Damas!"
Les masses exploitées ont donné leur vie pendant 7 ans de révolution pour sortir de la misère et conquérir le pain
Dans les camps de réfugiés, l'ONU et ses ONG violent les femmes syriennes et leurs enfants pour un croûton de pain
Les ouvriers syriens travaillent comme des esclaves pour les patrons de la Jordanie, du Liban, de la Turquie … et pour l'Europe impérialiste de Maastricht
Assez de faire des affaires dans les zones libérées avec la faim et le sang des exploités de la Syrie!
Il faut marcher à Damas pour exproprier sans paiement les expropriateurs du peuple syrien : les grands banquiers, les entreprises pétrolières impérialistes et tous les capitalistes du clan millionnaire de Bachar!
Sous les ordres de Trump, le PKK et les YPG ont rendu Afrin à Al Assad
Pour que le peuple kurde soit libéré de ses bourreaux…
Il faut ouvrir à Afrin un nouveau front de combat contre Bachar et Poutine!
Le peuple kurde doit retourner les fusils ! Hors de Rojava les bases yanquis et les casernes d’Al Assad !
Manif des femmes contre le régime en Idleb
Al Assad, la Russie, la Turquie, les États-Unis et toutes les troupes d’invasion : dehors !
À bas la conférence de Genève !
C’est là-bas que le massacre du peuple syrien est coordonné sous le commandement yanqui !
7ème anniversaire de la révolution syrienne :
Une tâche pendante de la classe ouvrière et des peuples opprimés du monde avec les martyrisées masses syriennes :
Il faut casser le siège contre la révolution syrienne des partis social-impérialistes et de la gauche réformiste qui soutiennent le fasciste Al Assad et le sicaire Poutine!
Que s'ouvrent et soient coordonnés tous les fronts de combat contre l'impérialisme, ses pétrolières et ses régimes assassins dans tout Moyen-Orient!
Hors du Yémen martyrisé le clan saoudien sous le commandement anglo-yanqui !
À bas la dictature d'Al Sisi en Égypte !
Pour la destruction de l'état sioniste d'Israël !
Place aux masses iraniennes qui combattent contre la théocratie contre-révolutionnaire !
Place à l'intifada palestinienne !
Il faut arrêter immédiatement la machine de guerre fasciste qui massacre en Syrie organisée par l'impérialisme !
Gagnons les rues de toute la planète!
Ouvrons tous les fronts dans le monde pour battre le génocide du peuple syrien! |
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Manif des femmes contre le régime en Idleb
Manif en Idleb contre le régime
Bombardements d’Al Assad et Poutine sur Ghouta
Bombardements d’Al Assad et Poutine sur Ghouta
Bombardements d’Al Assad et Poutine sur Ghouta
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Le 13 mars 2018
Al Assad et Poutine, sous le commandement de Trump, massacrent les dernières tranchées de la révolution
Les masses ne se sont pas rendues et elles résistent héroïquement
Quelques jours avant le 7e anniversaire de la révolution syrienne, Bachar et Poutine continuent de massacrer. L’offensive génocidaire dans la Ghouta s'est intensifiée dans les derniers jours. Chaque jour, les avions russes et du régime bombardent des femmes et des enfants, avec plus de 100 missiles quotidiens dans chacune des villes qui forment la Ghouta orientale. Chaque jour qui passe il y a plus de cent nouveaux martyrs. C'est un vrai massacre, une politique d'extermination qui cherche à écraser l’une des dernières tranchées de la révolution qui se trouve dans la banlieue de la capitale syrienne, Damas.
Près de 350.000 Syriens habitent là. C'est, avec les quartiers soulevés de Damas comme Jobar, l'une des principales concentrations ouvrières de la Syrie. Ils subissent un encerclement brutal qui empêche l’entrée d'aliments, de médicaments et de tout produit de base pour la subsistance. On ne peut même pas avoir accès à l’eau propre. Les gens qui résistent dans la Ghouta risquent à boire n'importe quel type d’eau qu'ils trouvent et plusieurs fois ils tombent malades, et ne peuvent pas être soignés dû au manque de médicaments. Seulement il y a deux mois, des jeunes enfants sont morts d’inanition. Dans la Ghouta, le massacre se fait avec le bombardement aérien, les armes chimiques, les missiles éléphant, le napalm, les bombes à fragmentation, mais surtout avec le plus puissant de tous les missiles et des bombes : la faim.
Bachar, Poutine et les ayatollahs iraniens continuent à faire le sale travailau compte de l'impérialisme de massacrer les dernières tranchées de la révolution, non seulement dans la Ghouta mais aussi à Idlib. Des attaques aériennes avec toute espèce d'armes sont lancées sur toutes les villes de cette province. Ils détruisent des demeures, des hôpitaux, d’infrastructure.
À Idlib sont allés les combattants révolutionnaires qui résistèrent jusqu'à un dernier moment dans toutes les villes rebelles … c'est un centre où la résistance se maintient debout et ce n'est pas le hasard, puisque Idlib est aussi devenu un grand centre ouvrier. Aujourd’hui, tous les ouvriers déplacés de grands centres urbains manufacturiers comme d'Alep ou de Daraya, habitent là.
Toutes les forces contre-révolutionnaires le savent et elles doivent massacrer les dernières tranchées de la révolution qui sont les principaux centres ouvriers qui sont debout. Pour cela elles réalisent ce massacre comme partie d'un plan pour l'écrasement final de la révolution, centralisé depuis la conférence de Genève.
Les masses ont marché dans Idlib au cri de : “que les fronts s’ouvrent pour rompre le siège de Ghouta et pour la chute du régime » ; mais les généraux de la bourgeoisie sunnite vont dans le sens contraire
Face à pareil massacre, les travailleurs et exploités d'Idlib se sont mis debout. Dans toutes les villes de cette province ils ont marché au cri de : "que les fronts s'ouvrent et les forces de la révolution soient unifiées pour marcher à Ghouta pour rompre le siège!". Ceux qui ont pris la tête de cette bataille avec ces mots d’ordre ont été les femmes de la révolution syrienne, les secteurs les plus opprimés, les mères et épouses des martyrs de la révolution syrienne. Elles ont marché sur les rues de la ville d'Idlib en affirmant aussi qu'elles ne laisseront pas leur terre et qu’elles la défendront jusqu'aux dernières conséquences contre Bachar.
Cela démontre que les masses révolutionnaires syriennes ne se sont pas rendues, même pas étant encerclées, massacrées et bombardées. Elles continuent de maintenir bien haut le cri avec lequel la révolution éclata en 2011 : "le peuple veut la chute du régime!" et affirment "la révolution est du peuple, non des brigades".
Voilà la classe ouvrière syrienne, dont l'existence est niée par toute la gauche réformiste. Ghouta, la banlieue de Damas, est en train d'être massacrée; et pour cela les exploités d'Idlib sont sortis dans une solidarité de classe, mais aussi ceux des quartiers ouvriers de la propre Damas qui ne sont pas sous contrôle d'Al Assad et qui subissent aussi l’encerclement.
Mais les directions des brigades, des partis-armés de la bourgeoisie sunnite, vont dans un sens opposé. Ils se sont consacré pendant ces sept années de révolution syrienne à livrer depuis l'intérieur chacune de villes rebelles en échange des affaires, comme nous l'avons vu à Alep, Daraya, Homs, Hama et aujourd'hui ils se disposent à faire de même à Idlib.
L’ASL a retiré ses forces des fronts d'Idlib tandis qu'Al Assad bombarde et massacre, en menaçant d'avancer. Ils sont allés se mettre sous la discipline d'Erdogan, qui occupe des zones au nord de la Syrie.
D’autre côté, des brigades "islamiques" aussi sous le commandement turc, telles qu’Ahrar al Sham et Nuridin Al Zenki, ont été unifiées, mais non pour se battre contre le régime, mais contre Al Nusra. Ainsi, au moment où Idlib peut tomber, ils sont entrés dans un différend à coups pour le contrôle de telle ou telle autre ville de cette province.
En ce qui concerne Al Nusra (aujourd'hui à la commande d'une coalition appelée Hayat Tahrir al Sham), tel que les masses d'Idlib dénoncent, ils restent seulement assis dans leurs casernes, en se refusant à ouvrir les fronts pour aller rompre l’encerclement à Ghouta et seulement préoccupés pour le contrôle des villes où ils se trouvent.
La seule chose que tous les partis-armés de la bourgeoisie sunnite cherchent, c’est de contrôler telle ou telle autre ville ou localité pour tout de suite négocier leur emplacement dans la Syrie post révolution, ensanglantée, occupée et colonisée.
Depuis la conférence de Genève, commandée par l'impérialisme yankee directement dans le territoire syrien depuis Raqqa et Deir ez Zor, l'écrasement final de la révolution syrienne et la reconstitution de l'état bourgeois s’organisent
La conférence de Genève n'a jamais été une conférence de paix. Là c'est le lieu où Al Assad, Poutine, les ayatollahs iraniens, la Turquie, la bourgeoisie sunnite de l'ASL, tous sous le commandement des États-Unis ont été centralisés, pour coordonner chacun leur tâche et terminer de battre la révolution. C'est-à-dire qu’en Syrie loin d'avoir un "affrontement entre des puissances distinctes", (la Russie vs les États-Unis ou l'Arabie Saoudite vs l'Iran) ou "inter religieux", comme affirment divers partis de la gauche réformiste, ce qu'il y avait c'était une vraie table commune d'opérations contre la révolution syrienne, où il y a eu une coordination millimétrique. Les cieux ont été libérés et se sont coordonné les espaces aériens pour que les avions massacrent et démolissent les villes syriennes. Pendant sept ans, seuls deux avions ont été renversés par erreur car chacune des forces a eu assignée une zone où bombarder.
Il a été convenu à Genève plusieurs fois, qu'Al Assad continuait à Damas pour massacrer la révolution syrienne, renforcé avec les forces de Poutine et les ayatollahs iraniens. C’est aussi ce qui est arrivé à la dernière réunion en décembre et aujourd'hui nous voyons le massacre dans la Ghouta et en Idlib. La conférence de Genève est écrite avec "M" de mort!
Les États-Unis ont déclaré qu’"ils interviendront" devant le massacre dans la Ghouta. Nous avons déjà vu leurs "interventions" : ils libéreront les cieux et permettront que Poutine et Al Assad massacrent et quand ceux-ci auront fini, tout au plus ils bombarderont une autre base militaire. Avec cela les États-Unis restent nettoyés en apparaissant comme "démocratiques" et comme "défenseurs de Ghouta" quand en réalité ils ont permis qu'elle soit massacrée comme ils l’ont fait jusqu'à présent. Ils légitiment aussi Al Assad, l'habillant d’"anti-impérialiste" … Ainsi, ils chercheront à rester avec leurs mains propres après avoir consommé le massacre à Ghouta.
Tout le plan contre-révolutionnaire de Genève est fait sous le commandement des États-Unis dans le terrain même. Ils ont quelque 2000 marines et plus de 10 bases militaires en Syrie, avec lesquelles ont pris le contrôle direct de Raqqa et Deir ez Zor, c'est-à-dire, ils sont restés avec le contrôle direct de toutes les richesses pétrolières syriennes. Les troupes des YPG ont été mis par eux, comme Gurkhas commandés directement et utilisés comme chair à canon, tandis que l'EI a été évacué par eux, dans des autobus climatisés à mesure qu'ils démolissaient Raqqa et massacraient les masses.
Ainsi, sous le manteau de paix de la conférence de Genève le massacre contre-révolutionnaire d'Al Assad a été garanti de même que l'invasion en Syrie.
Sur la base de l'écrasement et la livraison des villes rebelles syriennes, ils avancent à reconstituer l'état bourgeois, celui que les masses ont démoli en 2011 avec leur grandiose chaîne d'insurrections locales, ville par ville quand elles sont même arrivées à combattre aux portes de Damas. C'est leur objectif. Ils ont besoin de reprendre le contrôle dans toute la Syrie, où les forces armées syriennes devront s'imposer dans les territoires d'où elles ont été expulsées. Et dans chaque ville où l'armée syrienne reviendra, elles ne permettront pas que les déplacés internes et réfugiés rentrent, parmi lesquels se trouvent l'ample majorité des Syriens exploités (plus de 15 millions). Elles savent que si ceux-là rentrent, ils commenceront à gagner de nouveau les rues pour la chute du régime et la révolution serait rouverte.
Ainsi, tandis que l'armée d'Al Assad entre de nouveau à chaque ville syrienne, les généraux sunnites de l'ASL se préparent à entrer (en négociant leur partie) à cette armée d'où ils sont sortis, en la légitimant. De cette façon ils cherchent à avoir une armée unique, sous une caste d’officiers unifiée qui sera protégée par les troupes turques, iraniennes, russes et surtout yankees, c'est-à-dire coordonnée par l'ONU, ou en d'autres termes, sous le commandement de l'impérialisme. Il faut reconstituer un état syrien en forme d'un protectorat, avec des troupes d’invasion en commandant depuis la Syrie même la caste d’officiers.
C'est-à-dire, les États-Unis ne s'opposent pas à Al Assad, au contraire celui-ci a fait le travail sale aux États-Unis. La preuve : plus Al Assad s'est imposé et plus les États-Unis ont envahi la Syrie et ils sont restés avec toutes ses richesses pétrolières.
En outre, plus Al Assad s'est imposé et plus le sionisme a été renforcé, en tenant plus de 7000 prisonniers palestiniens dans ses cachots, en avançant à voler plus de terres au peuple palestinien, avec Trump déclarant Jérusalem comme sa capitale et quand la révolution syrienne culmine à être écrasée, l’état sioniste commence à récupérer son pouvoir de feu et à occuper son rôle comme le grand gendarme de l'impérialisme capable d'intervenir dans tout Moyen-Orient.
C’est de cela qu'il s'agit la conférence de Genève: de terminer de vaincre la révolution syrienne et dans toute la région et que l'impérialisme commence à rétablir ses dispositifs de domination, en premier lieu le sionisme. Mais les masses ne se sont pas rendues et elles continuent, depuis les dernières tranchées, de lutter encore pour la chute du régime.
"L’invasion" turque à Afrin : un rideau de fumée pour cacher le massacre dans la Ghouta et Idlib et un "pistolet sur la tempe" du peuple kurde que le PKK a utilisé pour livrer cette ville à Al Assad
Face à la "invasion" turque annoncée par Erdogan à Afrin (une localité kurde au nord de la Syrie), l'armée d'Al Assad est entrée dans la ville. Mais la Turquie n'a pas bombardé ni a massacré … elle a seulement mis son armée aux portes d'Afrin et a menacé d'entrer. Cela a suffi au PKK, le Parti kurde staliniste, pour appeler à condamner les "Arabes" comme les ennemis du peuple kurde et demander à Al Assad qu’il mène ses mercenaires pour la "défense".
Ainsi, le PKK a condamné ce peuple opprimé à une tragédie. Déjà en 2012 il avait fait un pacte avec Al Assad et séparé le peuple kurde des masses révolutionnaires syriennes. Maintenant, il a utilisé cette menace d'invasion turque comme un "pistolet dans la tempe" des masses kurdes et a fini avec Al Assad entrant dans cette ville. Le PKK la lui a livrée.
Tous les partis de la gauche réformiste ont suivis comme l’ombre au corps cette politique du PKK. Ils ont affirmé que "la seule chose progressive en Syrie, était les Kurdes" et ils ont appelé à défendre Afrin, quand il est resté maintenant sous contrôle d'Al Assad. Et en même temps, ils taisent et étouffent le vrai massacre : celui qui existe contre les masses de Ghouta et d'Idlib. Avec la question d'Afrin ils ont monté un rideau de fumée pour que terminent de tomber les dernières tranchées de la de la révolution syrienne.
Cela n'est pas nouveau : depuis sept ans ils encerclent la révolution syrienne en soutenant directement Al Assad, en affirmant que "l'ennemi est l'EI" et le "terrorisme" en donnant un soutien à tout massacre contre-révolutionnaire, en demandant aux États-Unis qu’ils donnent des armes aux masses syriennes alors que la seule chose que les Yankees ont envoyé c’est la Russie et Bachar pour qu’ils les massacrent et les généraux de la bourgeoisie sunnite pour qu’ils les livrent. Par l'un ou l'autre moyen, tous eux ont fini par soutenir Genève.
Si le peuple kurde veut être libéré et s'il cherche à avancer vraiment dans la lutte pour son autodétermination, il ne peut pas le faire de la main de ses bourreaux tels que les États-Unis et Al Assad. L'expérience d'Afrin démontre cela. Le peuple kurde doit immédiatement rompre avec le PKK, il doit ouvrir un front de combat à Afrin contre Al Assad et Poutine, expulsant leurs casernes et son armée. Il doit diriger ses armes contre les bases yankees à Rojava et expulser leurs marines. De cette façon il passerait de nouveau à la tête de la révolution comme en 2011. C'est que ses ennemis ne sont pas les masses arabes mais les gouvernements et régimes qui l’oppriment et l'ont toujours fait, comme celui d'Al Assad ou de l'impérialisme yankee.
Les masses syriennes ne se sont pas rendues!
Il faut rompre l’encerclement que les courants de la gauche réformiste, au niveau international, ont tendu à la révolution syrienne!
Malgré tant de massacre et de trahison, la révolution syrienne n'a pas été battue. Pour cela ils continuent de marcher au cri de : "que les fronts s'ouvrent et s’unifient les combats de la résistance pour marcher casser l’encerclement à Ghouta et vaincre le régime à Damas!"
Il y a des forces pour ce combat. Ce sont les 15 millions de Syriens exploités déplacés par les massacres et les bombardements d'Al Assad qui ont détruit leurs maisons et villes, ils vivent sous des tentes dans les camps des réfugiés aux frontières, au milieu de rien. Ils désirent récupérer leur demeure et une vie décente. Là ils meurent pour le froid, les enfants ne peuvent pas manger et l'ONU viole les femmes en échange d’un morceau de pain. Pour cela, le huit mars dernier, dans le jour international de lutte de la femme travailleuse, elles ont gagné les rues et sont sorties au combat dans les frontières syriennes.
Les forces se trouvent chez ceux qui continuent de résister en Idlib, chez ceux qui sont à Ghouta dans des tunnels et des sous-sols se protégeant des bombardements aériens, chez ceux qui continuent de marcher et de chercher à ouvrir les fronts pour vaincre Bachar.
Il faut organiser les camps des réfugiés et toutes les villes rebelles, recommençant à mettre sur pied les comités de coordination et récupérant les armes pour le peuple syrien, pour avancer à Damas!
Dehors Al Assad, la Russie, la Turquie, les États-Unis et toutes les troupes d’invasion! À bas la conférence de Genève!
Les forces pour ce combat ne se trouvent pas seulement en Syrie. Elles se sont mises debout dans l'intifada palestinienne, en résistent au Yémen l'invasion saoudienne, elles combattent dans les rues de l'Iran contre les ayatollahs, spécialement les femmes travailleuses qui ont marché le dernier huit mars sans voile. C’est une seule révolution ouvrière et paysanne des exploités dans toute la région! Pour les États Unis socialistes de tout le Maghreb et le Moyen-Orient!
La gauche réformiste a encerclé la révolution syrienne en la séparant des travailleurs du monde. Il faut casser cet encerclement et conquérir l'unité des rangs ouvriers au niveau international pour lutter contre le même ennemi : l'impérialisme et ses laquais!
Il faut arrêter immédiatement la machine de guerre fasciste organisée par l'impérialisme qui massacre en Syrie!
Gagnons les rues de toute la planète! Que les fronts dans le monde s’ouvrent pour vaincre le génocide contre le peuple syrien!
En Syrie, l'alternative historique de socialisme ou de barbarie est devenue immédiate
La Syrie est une preuve de jusqu’où l'impérialisme est capable d'arriver pour garder son bénéfice. Il a réalisé le plus grand génocide du XXIe siècle, avec 600.000 morts et il a condamné 15 millions (presque le 60 %) de la population du pays à vivre comme réfugiés sous les tentes au milieu de rien, en mourant de froid et de faim, pour qu’à peine une poignée de parasites continuent de remplir leurs poches, qui sont les patrons des entreprises pétrolières, des quatre grands de Wall Street, les huit familles qui contrôlent la réserve fédérale yankee. Ils ont commandé le massacre en Syrie et dans tout le Moyen-Orient et ils continuent de le faire. Ils sont les chefs d'Al Assad et de Poutine. L'impérialisme, avec sa soif de gain, n'étend pas la civilisation, la démocratie et le bien-être. Il emmène la barbarie, le militarisme, la destruction, le fascisme, le génocide, la mort, la terre brûlée.
En Syrie ils ont donné et ils donnent une leçon à la classe ouvrière mondiale pour démontrer ce qui leur arrivera si elle se soulève pour le pain et la liberté. C'est une rage contre-révolutionnaire pour écraser une grandiose révolution ouvrière et socialiste.
Il n'y a pas eu de "révolution démocratique" en Syrie et dans aucun pays de la région. Aucun secteur bourgeois, ni local ni impérialiste, n’a soutenu les masses. Ils ont seulement conspiré contre elles, les ont livrées et ils ont ouvert la voie aux génocidaires comme Bachar et Poutine pour qu'ils les massacrent, quand ils ne l’ont pas fait directement comme les Yankees ont fait en réduisant Raqqa aux décombres.
En Syrie il est clair que l'alternative n'était pas démocratie ou dictature mais, socialisme ou barbarie. Soit la révolution triomphe, en battant les régimes, les armées et les gouvernements de l'impérialisme et ses laquais, comme la seule manière de conquérir le pain, la liberté et même les libertés démocratiques … soit au contraire, elle sera noyée dans le sang et triomphera le pire des fascismes, en plongeant les masses dans la pire des catastrophes et des misères.
Cette alternative historique de socialisme ou de barbarie est devenue immédiate en Syrie. Et la Syrie anticipe la barbarie que l'impérialisme procure au monde, si la révolution socialiste ne l’empêche pas. Il a lancé une offensive contre-révolutionnaire énorme sur la classe ouvrière mondiale avec la flexibilisation du travail, l’augmentation de l'âge de retraite, des licenciements, l’augmentation du pillage et du taux d'exploitation … Mais les travailleurs du monde lui donnent une réponse. En France ils gagnent les rues et combattent avec des grèves contre la flexibilisation de travail. En Argentine ils ont protagonisé d'énormes journées révolutionnaires contre la réforme de la retraite. En Iran ils ont combattu dans les rues contre la théocratie des ayatollahs. Le 8 mars dernier, une grève internationale de femmes travailleuses a été réalisée, en unifiant les luttes en dépassant les intentions de leurs dirigeants. C’est le chemin pour la classe ouvrière mondiale !
Les fronts de tout le monde sont ouverts contre l'impérialisme et les bourgeoisies locales. Mais de nouveau les directions traîtres de la classe ouvrière essaient de défaire ce que celle-ci construit, en divisant ses batailles pays par pays et secteur par secteur. Il faut vaincre leurs intentions et unifier les combats!
Sous le drapeau de la 4e Internationale
Les trotskistes, les socialistes révolutionnaires, nous avons été chair et sang des révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient. Nous luttons dans les fronts de la révolution syrienne contre le chien Bachar et Poutine. Nous avons eu nos martyrs syriens tombés dans le combat pour le triomphe de la révolution. Camarades Abu Al Baraa (dirigeant de la Brigade Léon Sédov), Mustafa Abu Juma, Abu al Jud, Abu Isaac al Janubi, Hamza al Twil, Mohammed Sheikh al Jeb, Mohammed Abdallah, Mohammed al Hamudi, Abu Attia, Abu Nur, Abu Mwawyah al-Masry, Abu Mussa al-Jazaery, Abu al-Qayss Hesham, Abu Salamah, Sanad Abu Khattab. Jusqu'au socialisme toujours! Honneur aux socialistes tombés dans la révolution syrienne!
Le drapeau du trotskisme et de la 4e Internationale a brandi dans le sol syrien et dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient et il continue de brandir jusqu'à l'aujourd'hui. Nous sommes arrivés orgueilleux avec elle au champ de bataille et nous ne nous retirons pas. Les masses syriennes ne se sont pas rendues et nous, les socialistes révolutionnaires, ne nous rendrons pas. Nous continuons à combattre sous le drapeau de la 4e Internationale; le drapeau et le programme pour le triomphe de la révolution socialiste.
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