Que les brigades s’unissent pour affronter Al Assad!
Le peuple veut la chute du régime!
Ni constitution ni reconstruction jusqu'à ce que Bachar tombe!
Notre révolution ne s'arrêtera pas jusqu'à libérer tous les prisonniers!
La commission de négociation ne représente pas la révolution syrienne!
D'énormes manifestations de masses se développent dans les villes d'Idlib, le dernier bastion de la résistance, comme Maraat al Numaan, Jeser al Shughour, Idlib, Ariha, Kafranbel, Kafruma, Kafr Zeta, Qalaat al Mudiq, Salqin, Atareb, Azaz, Al Bab … Il s’agit des actions phénoménales des exploités qui démontrent que la révolution syrienne est vivante et qu'ils sont ses protagonistes. Dans chaque action, les masses syriennes posent un jalon de programme révolutionnaire pour le triomphe et ont pris dans leurs mains le destin de leur révolution, malgré les bombardements, les massacres et les mensonges de la part de l'ASL et la Turquie qui cherchent seulement leur reddition.
Ces mobilisations ont commencé il y a plus d’un mois contre les attaques qu’Al Assad et Poutine avaient lancé avec des bombardements aériens, en menaçant d’entrer à feu et sang dans Idlib. Le chien Bachar avait lancé des tracts sur différentes villes d'Idlib en disant qu'il entrerait et tuerait tout celui qui s'opposerait. Poutine déclarait qu'il devait "éradiquer le terrorisme définitivement dans Idlib", en disant même qu’il y avait des armes chimiques qui "pourraient exploser", préparant ainsi une attaque dévastatrice et un génocide contre les masses. Même Steffan De Mistura (l’envoyé de l'ONU pour la Syrie) déclarait que le "danger" étaient les "10.000 terroristes" d'Idlib, dont il fallait se débarrasser.
Mais fin août et début septembre, dans Idlib, dans les dernières tranchées de la révolution, les masses se sont mobilisées pour freiner cette attaque génocidaire. Elles ont réalisé des manifestations combatives pour faire face au régime, lui donnant un coup dur, en démontrant qu'en Idlib il n’y a pas de terroristes mais ceux qui résistent qui sont les travailleurs et le peuple exploité, alors que les vrais terroristes sont Bachar Al Assad, Poutine et les ayatollahs iraniens, qui massacrent le peuple syrien avec plus de 600.000 morts et des villes entières dévastées. Dans ces manifestations, le cri de guerre qui retentissait était "le peuple veut la chute du régime", "que s’unissent les brigades pour affronter Bachar", "résister c'est notre élection", "le régime de Bachar est la source du terrorisme".
Ainsi les masses ont fait savoir que si Al Assad attaquait, elles allaient résister jusqu'au dernier souffle, et qu'elles n'acceptaient pas de réconciliation, ni de livraison, mais seulement la chute du régime.
Devant cette situation, la Turquie a occupé avec son armée Idlib (qu’elle entourait déjà avec 12 postes de contrôle) déguisée en amie des masses syriennes. Erdogan affirmait que son armée aller jouer le rôle de troupes d'interposition pour empêcher l'attaque d'Al Assad. Les généraux de l'ASL sous son commandement saluaient la Turquie pour "avoir freiné un génocide dans Idlib". Cela était un grand mensonge, car c'était les masses avec ses actions celles qui l'ont freiné, alors que la Turquie venait seulement pour désarmer la résistance et livrer Idlib depuis son dedans. Elle commençait à négocier ce plan dans diverses réunions internationales avec la Russie, l'Iran et les États-Unis, c'est-à-dire dans les différentes rencontres de la conférence de Genève, ce pacte contre-révolutionnaire d'où ils conspirent et coordonnent les actions pour battre la révolution syrienne depuis 2013.
La bourgeoisie sunnite, dans ses diverses variantes dans Idlib, essayait de monter sur les mobilisations, avec ses équipements de son et ses drapeaux (y compris des drapeaux turcs), pour conduire les masses aux pieds de la Turquie et pour rester avec une partie des affaires. Elle avait même poussé le slogan "les Turcs sont nos frères".
Mais les masses sont restées dans les rues avec leurs slogans. Vers la mi-septembre elles ont repris les mobilisations au cri de "il n'y a pas de choix autre que la chute du régime" en faisant savoir qu'elles n'étaient pas prêtes à se rendre.
La conférence de Genève et de Sochi, une vraie fraude et une conspiration contre la révolution syrienne
Tandis que ces mobilisations avaient lieu dans Idlib, Erdogan s'est réuni avec Poutine à Sochi (une autre réunion de la conférence de Genève et Astana) sous le commandement de Trump et ils ont signé un accord d'établir une "zone démilitarisée" à la frontière d'Idlib, afin de désarmer les masses et leur imposer la reddition, pour accorder ensuite une nouvelle constitution et la reconstruction de la Syrie avec Al Assad, sous le commandement yankee.
Mais les masses sont repris la rue vendredi suivant, le 21/9, contre toute tentative d'imposer ce plan. Leur slogan était "Ni constitution ni reconstruction jusqu'à ce que Bachar ne tombe" et "Notre révolution ne s'arrêtera pas jusqu'à libérer tous les prisonniers". Vendredi suivant dans des manifs plus massives, ces slogans s’entendaient fort et clair, et plus fort les masses continuaient à faire savoir que "le peuple veut la chute du régime!".
Le plan de Sochi ne prenait pas pied chez les masses, malgré le fait que beaucoup de brigades de l'ASL déclaraient ouvertement son adhésion complète au même. C'est que les exploités savent que l'accord de Sochi signifie que le régime d'Al Assad dure et que les prisonniers continuent d'être torturés dans ses prisons. En plus, ils savent que s'ils se désarment, tandis que Bachar et la Russie continuent d'être armés jusqu'aux dents postés aux bords d'Idlib, ceux-ci peuvent continuer de bombarder et attaquer à tout moment. Les exploités ont déjà vécu cela en 2017à Daraa, à Ghouta, à Homs et même dans Idlib, quand depuis la conférence d’Astana, la Turquie, la Russie et l'Iran ont déclaré ces villes-là comme "zones sûres" promettant qu'il n'y allait plus avoir d'attaques, mais Al Assad et Poutine ont massacré même avec des armes chimiques.
Erdogan, avec les généraux de l'ASL sous son commandement, essaient d'avancer sur le peuple d'Idlib pour imposer le plan de Sochi, mais les masses le repoussent largement. Car la "zone démilitarisée" de Sochi consiste en une frange de 15 à 20 kms de large vers l'intérieur d'Idlib, garantie par les forces russes et turques.
Cela signifie que dans les villes qui se trouvent à l'intérieur de cette frange - comme Jeser al Shoughour, Kafr Nabuda, Khan Sheikhoun, Maraat au Numaan, Atareb, Saraqeb, qui sont les plus aguerries et combatives - entreraient les troupes russes à "garantir la zone démilitarisée", alors que les masses doivent se désarmer. C'est une livraison totale, de la part d'Erdogan et ses généraux de l'ASL!
C’est pour cela que les masses ont nouvellement mobilisé vendredi 5 octobre contre cette livraison. Leur cri de guerre a été "la commission de négociation ne nous représente pas!", en refusant non seulement la reddition qu'on veut imposer, mais aussi tous ceux qui les livrent et signent des accords dans des conférences internationales dans leur nom. Elles les identifient déjà comme "ceux qui vivent dans d'autres pays et qui parlent au nom de la révolution syrienne, mais qui en réalité s'opposent à elle. Le premier et le dernier mot sur la révolution syrienne c’est le peuple d'Idlib qui doit l’avoir, parce que ces 'représentants de la révolution' ne font que la livrer à Al Assad. Ils sont des traîtres qui parlent au nom de la révolution", ainsi l’affirment et font connaître les correspondants du journal "La Vérité des Opprimés" depuis Idlib.
Dans cette situation, nous voyons aussi plusieurs brigades dans Idlib refuser d’accepter l'accord de Sochi. C'est que les masses rebelles d'Idlib n'acceptent pas la "solution" si elle ne commence pas par la chute du régime… elles n'acceptent pas de livrer le sang des martyrs et de permettre que les prisonniers continuent d’être torturés dans les prisons du fasciste Al Assad.
Poutine prévient que la date limite pour imposer le plan de Sochi est le 15/10, et que s'il n'y a pas d'accord, il commencera l'attaque. Ainsi la Turquie et ses laquais de la bourgeoisie sunnite chercheront à utiliser cela comme un "pistolet sur la tempe" des masses pour imposer le plan de Sochi, mais ils ne peuvent pas avancer parce que les masses se maintiennent dans les rues et n'acceptent aucun type de réconciliation avec Bachar. Elles continuent de dire qu'il faut battre le régime et unir les brigades pour le faire, même si différents secteurs bourgeois sont montés sur leurs actions et même si la Turquie essaie de diviser les brigades (pour qu’il ne reste que les forces sous son commandement) et d’imposer la reddition. La révolution syrienne est toujours vivante.
À bas les conférences de Genève et d’Astana et le plan de Sochi! Dehors Al Assad, la Russie, l'Iran, les États Unis, la Turquie et toutes les troupes d’invasion de la Syrie!
La commission de négociation qui parle au nom de la révolution syrienne ne la représente pas! Ils sont ceux qui la livrent.
Les seuls qui peuvent représenter le peuple syrien sont les propres organismes de démocratie directe qu'il a créés. Que les comités de coordination retournent comme en 2011!
Pour libérer les prisonniers : il faut battre le fasciste Al Assad en marchant à Damas! Que les brigades s’unissent pour affronter le chien Bachar! Les armes ne se livrent pas! Chaque homme un fusil! Expropriation de toutes les banques, des puits de pétrole et tous les hommes d'affaires pour mettre les richesses du peuple syrien à disposition de résoudre le problème du pain et pour faire face à Bachar! Les voilà les fonds pour récupérer le logement pour que les réfugiés puissent rentrer chez eux.
Pour la classe ouvrière turque: l'ennemi est chez nous! C’est Erdogan et son armée d’occupation, qui décharge toute la crise sur elle. Pour conquérir son autodétermination, le peuple kurde doit casser le pacte que le PKK a imposé avec Al Assad et les yankees et rétablir le front de la révolution de 2011 contre Al Assad, à côté de la classe ouvrière turque pour faire face à Erdogan. C'est un même combat de la classe ouvrière syrienne, turque et kurde.
Les exploités iraniens se sont soulevés contre les ayatollahs. Les travailleurs russes commencent à lutter contre Poutine. Dans leurs mains et dans celles de toute la classe ouvrière mondiale, spécialement celle des pays impérialistes, se trouve la clé pour arrêter le massacre en Syrie.
Comité Rédacteur du journal « La Vérité des Opprimés »,
porte-parole des socialistes de la Syrie et du Moyen-Orient
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Consignas de las movilizaciones en Idlib – 04/10/2018
Ni constitución ni reconstrucción hasta que caiga Bashar
Nuestra revolución no se detendrá hasta liberar a todos los presos
Su guerra es por las rutas internacionales y sus rentas
Y nuestra guerra es por nuestra dignidad en la ruta a nuestra libertad
Los verdaderos terroristas en Siria son Bashar Al Assad, Hezbollah, Irán y Rusia
De Mistura y Al Assad, socios en los asesinatos y la destrucción de Siria
En la Siria chica, Idlib será su fin para la libertad de la Siria grande
En inglés adelante: los terroristas son Bashar, Hezbollah y Rusia.
En árabe atrás: Idlib será la tumba de Rusia
El pueblo de Mohambel está con la revolución hasta la caída del régimen
El régimen de Al Assad es la fuente del terrorismo
En ingles: Liberar a los presos es más que la constitución y la reconstrucción
En árabe: los presos son los pulmones de nuestra revolución y nosotros respiramos libertad
Si toda Siria fuera tomada (por Assad) excepto por una pulgada, me pararía en esa pulgada y gritaría: ¡maldita tu alma oh Hafiz! ¡La revolución continuará!
Queremos libertad
No somos terroristas
Resistir es nuestra elección
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Convocatoria a las movilizaciones en todas las ciudades del norte de Siria liberado:
“¡LA COMISIÓN NEGOCIADORA
NO NOS REPRESENTA!”
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BUENOS AIRES - 05/10/2018
¡Nos manifestamos junto a las masas revolucionarias de Idlib!
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21/09: Movilizaciones al grito de:
“El pueblo quiere la caída del régimen”
“Ni constitución ni reconstrucción, hasta que caiga Al-Assad”
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