Syrie – Le 29 octobre 2018
Dernière minute
Après que les masses avec leurs mobilisations ont freiné le plan de reddition de Sotchi
Il faut réorganiser et réarmer la résistance pour battre les forces assassines de Bachar !
Dehors toutes les troupes envahissantes !
Pendant le dernier mois et demi, les masses gagnaient les rues, en jouant d'énormes mobilisations, chaque vendredi dans toutes les villes d'Idlib. Avec ces grandes actions, elles ont provoqué des coups durs aux tentatives d'Al Assad et de Poutine de massacrer massivement, telles qu’elles ont aussi freiné le plan de reddition convenu à Sotchi, entre Erdogan et Poutine sous le commandement de Trump, plan qu’ils voulaient les imposer. C'est qu’elles ont démontré qu'avec ces mobilisations, c'était les masses celles qui résistaient, en mettant en évidence que ce que l'ONU disait, c’était une tromperie totale. Les porte-parole des nations unies affirmaient qu’à Idlib il y avait des terroristes djihadistes et il fallait les éliminer. Face à chaque tentative de la Turquie et ses généraux de l'ASL, de les livrer avec l'accord de Sotchi, les masses se sont mobilisées au cri de "ni constitution ni reconstruction jusqu'à ce que Bachar tombe" et "la commission de négociation ne nous représente pas", en laissant très clairs qu’elles n'acceptent aucune "solution politique" si elle ne commence pas avec la chute du régime et la liberté de tous les prisonniers qui sont torturés dans leurs prisons de la mort.
Ainsi on a accompli le délai stipulé par Sotchi sans pouvoir imposer la convenue " zone démilitarisée", une frange de 20 km vers l'intérieur d'Idlib où les masses se désarment et toutes les brigades livrent tout leur armement pour passer à être gardé par la Russie et la Turquie. Ni Al Assad et Poutine ne peuvent pas entrer à sang et feu à Idlib, ni la Turquie a pu imposer la reddition de Sotchi. Les dernières tranchées de la révolution résistent.
Mais le vendredi passé, les masses ne sont pas mobilisées comme elles le faisaient chaque vendredi. Elles ont déjà mis une limite à tous les plans de distincts agents contre-révolutionnaires pour battre Idlib. Maintenant, il s'agit d'avancer sur Bachar pour faire réalité le cri de "Le peuple veut la chute du régime", mais cela est précisément, ce que les distinctes brigades empêchent, elles sont commandées par la bourgeoisie sunnite qui se nie systématiquement à "ouvrir les fronts”, comme les masses réclamaient dans leurs mobilisations. C'est la limite imposée par Al Nosra, leurs distinctes ruptures et fronts, les généraux de l'ASL … tous serviles d'Erdogan, qui affirme "continuer de travailler pour une solution politique".
Dans cette situation c'est que le vendredi 26/10 est arrivé, où la plupart des mobilisations qui ont eu lieu – comptée par les doigts des mains et qui ont été seulement d’une poignée de personnes avec affiches – elles ont été avec le slogan "nous voulons un gouvernement qui représente la révolution et pour un procès aux figures d'Al Assad". Ils sont des actions qui ont été contrôlées ou utilisées par la bourgeoisie sunnite d'Idlib, parce que les masses veulent un gouvernement qui les représente, mais sur cela, ces bourgeois se montent, ceux qui s'arrogent le droit de représenter la révolution, pour dire qu'ils contrôlent les mobilisations des vendredis et qu'ils veulent leur partie. Ainsi ce qui a eu le vendredi, majoritairement, ont été de petites actions de propagande de cette bourgeoisie parce qu’elle se postule comme celle qui dirige les mobilisations et qui veut négocier son entrée dans l'affaire de la transition.
Ce n'est pas un hasard que cela arrivait un jour avant qu’Erdogan, Poutine, Macron et Merkel se réunissent à Istanbul pour discuter de la situation et la transition en Syrie. Mais la France et l'Allemagne ont dit qu’il n'y a pas de reconstruction encore, qu'ils n’allaient rien investir, puisque "la Syrie n'est pas sûre". Les résolutions visent vers là : d'abord Idlib sera résolu et tout de suite les investissements viendront … donc des processus sont ouverts de trouver des solutions politiques, constitution, etc. récemment en décembre … jusqu' à ce moment, il s'agit d'écraser la révolution. Il s'agit de voir comment ils appliquent le plan de reddition aux masses d'Idlib, avec le "pistolet sur la tempe" des bombardements d'Al Assad et de Poutine, qui ont repris avec de nouveaux massacres dans des localités du sud de cette province.
Les masses ont déjà freiné la tentative de leur imposer la reddition, mais la situation reste ouverte. Il faut avancer et aller pour plus! En enthousiasmant à se soulever nos frères qui vivent aujourd'hui sous la répression et l’oppression du régime bachariste, nous reprendrons Alep et serons en meilleures conditions pour avancer vers Damas. Seulement en expropriant ceux qui se sont enrichis avec notre sueur et sang pendant ces sept ans nous pourrons triompher …
Les bourgeois qui veulent négocier sur notre sang ne nous représentent pas! Que les comités de coordination reviennent! Chaque homme un fusil!
Les réfugiés et les déplacés qui meurent lentement dans des tentes au milieu de rien, en subissant les pires conditions de grandes famines, de misère, d'inondations et les flambées de maladies déjà éradiquées, désirent revenir à leurs foyers. Nous obtiendrons cela en battant Bachar. Pour des comités de réfugiés pour qu'ils reviennent au combat!
Ni un pas en arrière, maintenant nous n’allons pour eux! Dehors la Turquie de notre territoire! Il faut maintenir leurs armes en profitant d’elles. Dehors la Russie et toutes les troupes envahissantes! Récupérons notre territoire, reprenons nos villes, touchons chaque litre de sang de nos martyrs, libérons nos prisonniers et battons Bachar! Le peuple veut la chute du régime!