Avec Al Assad, Poutine et Erdogan, sous le commandement yankee, seulement il y a plus de pillage, de dévaluation de la monnaie et une cherté de vie insoutenable
Motorisées par la faim,
Les masses syriennes gagnent de nouveau les rues au cri de "Le peuple veut la chute du régime"
"La révolution de la faim et contre le régime continue"
Dehors Al Assad et toutes les troupes d’invasion de Syrie!
D’énormes marches secouent à nouveau la Syrie. Comme en 2011, les masses gagnent les rues non seulement à Idleb, mais aussi et surtout dans les zones occupées sous la botte fasciste d’Al Assad, comme Alep, Hama, Swayda, Daraa et les quartiers périphériques de Damas même. Le moteur redevient la faim. La lire syrienne s’est effondrée, avec une dévaluation de 100 % en moins d’une semaine, ce qui a encore renchéri les prix inaccessibles du pain, du thé, des légumes et des aliments de base. C’est pourquoi les exploités se soulèvent, même après neuf ans de génocide et ils vivent sous le fascisme qui tire pour tuer à tous ceux qui participemt à une mobilisation.
Le 8 juin dernier, à l’occasion du premier anniversaire de la mort du héros de la révolution, Abd el Basset Sarout, (il était le gardien du but de l’équipe de foot nationale), des milliers d’exploités ont gagné les rues avec son visage et au cri de "Le peuple veut la chute du régime!". Ce qui marque le début d’une succession de mobilisations qui se succèdent presque quotidiennement dans les villes mentionnées.
Les masses du Moyen-Orient se soulèvent contre le pillage impérialiste et la famine généralisée
La crise économique mondiale vient frappant les travailleurs du monde entier. Il a durement frappé les pays du Moyen-Orient avec la chute du prix du pétrole et cette crise est déchargée sur les masses, qu’ils ont laissées dans la pire des misères, tandis que le peu qu’il reste là est pillé par l’impérialisme. L’impérialisme n’a laissé que des États surendettés tels que le Liban et la Tunisie ou le Soudan, des économies ruinées par le pillage du pétrole comme la Libye, la Syrie, l’Irak, sans laisser un seul dollar pour l’infrastructure.
Ainsi, la corruption, le pillage impérialiste en conjonction avec les gouvernements locaux laquais de l’impérialisme et la dévaluation constante et accélérée de la monnaie sont des facteurs communs dans la région.
Au Liban, par exemple, la monnaie ne fait que chuter à pic, les prix montent en flèche et l’infrastructure s’effondre. C’est pour cette raison que les masses libanaises gagnent les rues de façon récurrente et se heurtent directement avec les troupes antiouvrière du Hezbollah et de l’armée. Elles coupent les routes de toutes les villes et encerclent la maison du Premier ministre Hassan Diab, en brûlant des bancs sur son chemin, car elles identifient bien l’ennemi. Ces banques sont celles qui leur ont volé leurs économies, leurs salaires, leurs moyens de subsistance.
Mais pour les exploités de Syrie, la situation est encore pire, après neuf ans de massacres et de génocide perpétrés par Bachar et Poutine à compte des Yankees, avec des centaines de milliers de morts, des millions de déplacés et des villes dévastées.
La réponse de la classe ouvrière et des exploités du Moyen-Orient à une telle catastrophe a déjà explosé l'année dernière, relançant les révolutions de 2011. La classe ouvrière du Yémen, du Soudan, de l’Irak, de l’Iran et du Liban se heurtait sans cesse aux forces de répression des États serviteurs l’impérialisme, en démontrant que le moteur des révolutions était la faim et qu’elle ne pouvait pas se résoudre par des réformes démocratiques pour maquiller les régimes, que d’ailleurs elles n’étaient pas même telles mais seulement elles étaient un détour pour revenir au fascisme et aux régimes autoritaires et dictatoriaux, tel que nous le voyons en Égypte. Après une interruption au moment où les quarantaines étaient décrétées à cause de l’expansion rapide de la COVID-19, aujourd’hui nous voyons éclater à nouveau le Liban, la Syrie, l’Irak, la Palestine…
La classe ouvrière des pays centraux, les alliés des exploités du Moyen-Orient sont descendus dans la rue
Les soulèvements au cœur des États impérialistes sont une bouffée d’air frais. C’est l’allié que nous attendions tant et que nous esperons qu’il sorte à lutter. Avec eux, nous frappons directement ceux qui commandent l’offensive génocidaire en Syrie et pillent tout le Moyen-Orient.
Les Gilets Noirs en France, qui sont les esclaves du Maghreb et de l’Afrique entrent en combat. La classe ouvrière noire et latine au cœur de la bête impérialiste yankee entoure la citadelle du pouvoir en lutte contre les patrons qui , loin de se soucier de la santé de leurs travailleurs, les obligeaient à travailler ; même sous la menace du Coronavirus en les laissant tout à fait exposés sans équipement de protection individuelle et envoyés pour nettoyer tous les déchets et matériel infecté. Leurs morts se trouvent par milliers dans des fosses communes. C’est que les ouvriers noirs tombent comme des mouches à côté des immigrés et des chicanos pendant que les bourgeois s’enfuient dans leurs demeures. Et cela arrive dans le pays le plus riche du monde. La maltraitance policière ont été le déclencheur de la vague actuelle de combat qui a commencé à Minneapolis après que la police a tué l’Afro-Américain George Floyd. Les ondes de choc ont frappé l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne, la Grèce, le Mexique, le Brésil, pour en citer quelques-uns.
Ces journées révolutionnaires ont mis en crise le commandement central yankee et cela se répercute directement sur les nations que les États-Unis oppriment et pillent, comme la Syrie, où ils ont des bases militaires et des troupes mises sur le terrain, ainsi qu’en Irak.
Ainsi, cette lutte aux Etats-Unis et la crise de l’impérialisme, ainsi que la famine en Syrie, combinées avec la crise qui s’est ouverte entre les clans qui composent la bourgeoisie alawite qui gouverne le pays ouvrant des divisions entre eux, ont été le déclencheur des soulèvements dans la zone occupée par Al-Assad, tant au cœur de Damas qu’à Swayda, dont la population appartient à l’ethnie druze, qui maintenait un pacte de non-agression avec Bachar depuis 2011.
Les attentes de ceux qui luttent dans les territoires libérés contre la misère et contre les gouvernements des bourgeoisies locales ainsi que contre les troupes d’occupation turco-russes ont augmenté de façon exponentielle en voyant que ,leurs meilleurs alliés, la classe ouvrière américaine se lève et fait face aux pillards du Moyen-Orient et du monde dans sa propre maison. Ceux qui ont su résister et maintenir sur pied les dernières tranchées de la révolution, telles que les masses rebelles d’Idleb, les partisans de la révolution- qui ne s’arrête pas un instant-, ils savent que le triomphe de la révolution arrivera si ces soulèvements de famine dans toute la Syrie, jumelés avec les masses du Liban et de l’Irak, qui font face à leurs régimes et les transnationales impérialistes qui pillent la région, se coordonnent avec ceux des États-Unis et de l’Europe.
La loi César, l’outil d’une transition pour sortir les masses syriennes des rues et renforcer le contrôle de l’impérialisme en Syrie
L’impérialisme yankee vient d’annoncer qu’il entamera l’application de la dite "Loi César", qui fut une loi votée au Congrès américain qui conclut une série de sanctions contre le régime d’Al Assad. C’est en définitive un mandat qui "mettrait à leur place" les agents qu’ils ont massacrés en Syrie, car il les "jugerait" pour crimes de guerre (avec une parodie de procès où tous les généraux et officiers génocidaires seraient sauvés) pour les faire sortir de Damas. Elle laisserait aussi tomber les contrats millionnaires d’armement avec le gouvernement de Russie, en faisant savoir à Poutine que son rôle est de sicaire, c’est-à-dire qu’il est là pour massacrer les masses et qu’il ne peut garder aucune affaire.
La loi César est appliquée après neuf ans et demi de laisser Bachar massacrer la révolution syrienne, en indiquant clairement que c’était les États-Unis qui ont coordonné la contre-révolution avec les pactes de Genève, de Sotchi et d’ Astana.
Depuis décembre de l’année dernière, le gouvernement de Trump menaçait d’appliquer la loi César, en cherchant le moment opportun pour commencer la transition ordonnée un gouvernement qui en Syrie donne garanties pour les colossales affaires d’après-guerre que l’impérialisme a à l’esprit. Cependant ce moment n’est jamais arrivé, car les exploités en Syrie n’ont pas cessé de se mobiliser et malgré et contre HTS, ou les bombardements de Bachar et de Russie, ou bien la répression brutale de l’armée d’occupation turque. À maintes fois, ils ont coupé la route M4, en empêchant la mise en œuvre du pacte de Sotchi de partition de la Syrie et en démontrant qu’à Idleb la révolution continuait de résister à sa dernière ligne.
Maintenant, la famine a frappé et les masses sont retournées dans les rues, au moment où le Liban et l’Irak se sont soulevés. Il devient impératif pour l’impérialisme yankee contrôler la situation. C’est pourquoi il annonce maintenant l’application de la loi César, qui est célébrée par toute la bourgeoisie sunnite démocratique, pour monter un mécanisme de tromperie démocratique afin de les deplacer de la lutte contre Bachar, contenir la situation jusqu’à ce que le haut commandement américain croit qu’il soit suffisant pour remplacer Al Assad.
Au milieu de cette dangereuse tromperie, un courant de la gauche réformiste d’Argentine a revendiqué l’impérialisme et lui a attribué un rôle libérateur. Il est sorti pour annoncer que le Kurdistan s’est libéré grâce à l’intervention de l’impérialisme. Si tel est le cas, tout Syrien en conclura qu’il faut maintenant soutenir la loi César parce que les Yankees seraient capables de libérer le peuple syrien d’Al-Assad.
De nouveau, le PTS se fait le porte-parole de ce qu’affirme toute la gauche mondiale lorsqu’ils revendiquent le "Rojava" en faisant taire le rôle de l’impérialisme yankee là-bas. Cette petite secte nationale argentine a le "mérite" de dire ouvertement ce que tout le monde soutenait entre lignes et persone n’a osé dire.
Il s’agit d’un plan pour stabiliser le cimetière de la révolution syrienne, un protectorat où l’impérialisme pille impunément et pour stabiliser un point d’appui de la contre-révolution pour apaiser les masses du Moyen-Orient. Encore une fois, la gauche réformiste soutenant l’action contre-révolutionnaire de l’impérialisme et de ses agents.
Mais il n’est pas encore dit que ce soit le cas. C’est que la faim est une nécessité impérieuse et cela ne pourra pas être résolu par la loi César, car c’est l’impérialisme et son pillage le principal responsable.
Appel de la résistance d’Idleb à reprendre le chemin de la révolution de 2011
C’est pourquoi, aujourd’hui, alors que la révolution se rallume, nous devons appeler de toute urgence un grand CONGRÈS NATIONAL de délégués pour unifier les révolutionnaires, les travailleurs qui se soulèvent dans les zones d’Al Assad, les réfugiés qui ont résisté aux pires épreuves, abandonnés par la gauche mondiale face aux canons de l’impérialisme et ses laquais. Qu’un grand Shora ou Majlis d’ouvriers et de paysans se mette sur pied qui coordonne les mobilisations tant dans les territoires libérés que dans les territoires occupés contre Bachar, pour conquérir le pain, la terre et la liberté!
À bas Al Assad! Dehors toutes les troupes d’invasion! Nous devons ouvrir les arsenaux et mettre à disposition chaque balle, chaque fusil, afin de réussir notre combat contre le régime et ses troupes mercenaires. Il faut remettre sur pied les comités de coordination de la révolution avec démocratie directe et récupérer les armes pour le peuple! ¡Il faut exproprier d’urgence ceux qui font des affaires et s’enrichissent avec la sueur et la souffrance des masses! En moment où l’ouvrier ne peut rien acheter c’est le moment oú il faut tout exproprier.
Il est essentiel de mettre sur pied un gouvernement de combattants et de travailleurs, car une fois que les territoires soient récupérés, des millions de personnes exploitées doivent retourner à leurs terres et reconstruire leurs maisons.
Il faut couper la tête du serpent assadiste qui est à Damas, exproprier les banques, la terre et la richesse qu’on nous a volées, à commencer par les entreprises pétrolières qui nous pillent. Il y a l’argent pour reconstruire les logements et avoir du pain et une vie digne, on se réclamait en 2011 et se réclame encore aujourd’hui.
Nous devons ainsi conquérir un plan ouvrier de sortie à la crise qu’ils nous ont lancée, pour avoir du pain, la terre pour les paysans et l’ensemble des demandes des exploités.
À bas le pacte de Genève-Sotchi! Dehors les envahisseurs de notre terre!
Nous appelons la classe ouvrière turque et ses organisations à se montrer à la hauteur de la situation et à affronter Erdogan, qui est le garant du pillage syrien et qui garde les frontières de guerre de Bachar pour que les masses n’avancent pas.
Nous appelons la classe ouvrière au Liban, qui fait face au régime et au Hezbollah, à unifier nos combats. Comme les exploités distinguent bien dans leurs mobilisations, c’est dans les banques, dans les paradis fiscaux, que se trouve l’argent qu’a été volé au peuple. Il faut exproprier les banques pour résoudre nos demandes! La classe ouvrière kurde, qui a été soumise au pacte du PKK avec Al Assad et les Yankees, doit rompre la soumission à ses bourreaux et retourner à la tête de la révolution, pour réussir dans sa lutte pour l’autodétermination, en rompant avec la bourgeoisie kurde.
Comme disent nos frères Gilets Noirs en France, "La peur a changé de camp!". Comme le crient nos frères opprimés aux Etats-Unis "Sans justice, il n’y aura pas de paix"… en Syrie, sans justice pour nos martyrs, sans qu’Al-Assad s’en aille, sans la libération des prisonniers, sans avoir une vie digne, il n’y aura pas de paix, comme il n’y en aura pas au Liban alors que les banques continueront à voler l’argent et alors que le FMI et l’impérialisme continueront à piller notre nation, ou comme il n’y en aura pas en Iran, où les ayatollahs vivent comme des rois tandis que le peuple vit comme un mendiant. Il ne peut y avoir de paix si nous ne vainquons pas les occupants sionistes et ne conquérons pas une Palestine libre, laïque, démocratique et non raciste.
Il ne peut y avoir de paix si nous n’expulsons pas l’impérialisme et tous ses agents du Moyen-Orient, si nous ne libérons pas tous les prisonniers et si nous ne récupérons pas les richesses pour les exploités. C’est la seule façon d’avoir une vie digne.
Abu Muad et Abu Muhajer
22/06/20
Encore une fois, à propos de la banqueroute du PTS
dans la révolution syrienne
UNE CITATION TEXTUELLE VAUT PLUS QUE MILLE POLÉMIQUES
Au moment où la classe ouvrière et les exploités américains encerclent le régime des « Républicrates », le PTS (Parti des Travailleurs Socialistes d’Argentine) dit aux ouvriers du monde entier qu’à côté des troupes impérialistes yankees on peut gagnent plus de démocratie et l’autodétermination pour les peuples opprimés.
Nous avons écrit des dizaines de polémiques contre la gauche mondiale à propos de la révolution syrienne et de l’ensemble du Maghreb et du Moyen-Orient depuis son début à la fin de 2010 jusqu’aujourd’hui. En cette occasion, nous nous abstenons d’entrer dans le débat et nous citons textuellement un article du PTS publié dans 'Idées de gauche' pour que chaque ouvrier révolutionnaire, chaque combattant anti-impérialiste, chaque jeune et chaque femme travailleuse tire ses propres conclusions.
"L’expérience du Rojava et de Kobané en Syrie, où les milices kurdes ont obtenu une autodétermination virtuelle pendant quelques années grâce à une alliance tactique avec les troupes américaines, a été l’une des expériences les plus démocratiques et radicales de tout le Moyen-Orient. En raison de leur caractère séculier et du rôle des femmes dans l’organisation militaire, elles sont devenues les principales ennemies de l’État Islamique dans la région. Cette étape dans la lutte historique pour son autodétermination nationale a été écrasée en 2019 par l’intervention criminelle de l’armée turque dans le nord de la Syrie. Cette attaque a tué des milliers de villageois et en a déplacé des millions, sous le regard complice du prétendu allié des YPG, Donald Trump, qui, lors d’une conversation téléphonique, a négocié et livré "sur un plateau" les Kurdes à Erdogan"
https://www.laizquierdadiario.com/A-diez-anos-de-la-Primavera-
Arabe-revolucion-contrarrevolucion-y-revueltas-en-Medio-Oriente-y-norte?utm_content=bufferbfb40&utm_medium=social&utm_source
=twitter.com&utm_campaign=buffer (lien vers l’article en espagnol, NdT)
La direction du PTS à contre-courant de la classe ouvrière et des exploités américains. Lorsque ceux-ci, confrontés à la bureaucratie syndicale de l’AFL-CIO (y compris en brûlant leurs locaux), luttent pour se débarrasser de tout trait d’esclavage d’hier et d’aujourd’hui, en renversant les statues de leurs esclavagistes et en mettant en échec leurs bourreaux républicains et démocrates... quand se soulèvent et se mettent debout les alliés indispensables des peuples opprimés qui peuvent vaincre l’impérialisme de l’intérieur... Non seulement la direction du PTS veut que les esclaves ne rompent pas les chaînes de la domination impérialiste yankee, mais elle renforce ces chaînes en disant que de la main des troupes impérialistes un peuple opprimé, comme le peuple kurde, peut se libérer. Le programme du PTS, qui fait partie de la « Nouvelle Gauche », est une rupture ouverte avec la théorie de la Révolution Permanente de Léon Trotsky. Ce dernier, dans sa thèse 2, pose ce qui suit : « Pour les pays à développement bourgeois retardataire et, en particulier pour les pays coloniaux et semi-coloniaux, la théorie de la révolution permanente signifie que la solution véritable et complète de leurs tâches démocratiques et de libération nationale ne peut être que la dictature du prolétariat, qui prend la tête de la nation opprimée, avant tout de ses masses paysannes. »
Comme nous voyons, la rupture du PTS avec le programme du marxisme révolutionnaire est bien illustrée ici. Jamais un peuple opprimé ne pourra parvenir à son autodétermination avec l’impérialisme yankee. C’est justement le contraire, seule la classe ouvrière, à tête de la lutte de tous les secteurs exploités de la nation et en luttant contre l’impérialisme, pourra obtenir l’émancipation nationale.
Beaucoup de sang a été versé dans l’héroïque révolution syrienne et dans les combats des masses du Moyen-Orient. Plus de 600 mille morts et des millions de réfugiés, pour que ces (anti)socialistes viennent poser une telle aberration. Une véritable insulte aux peuples opprimés du monde qui luttent contre l’impérialisme yankee.
S’il vous plaît, ne salissez plus les drapeaux de la 4e Internationale.
César Manuel et Ricardo Alsina |