5/6/2015 Comme hier à Yarmouk, Al Assad recommence à bombarder Alep pour massacrer la résistance et pour ouvrir le chemin à l’EI pour qu’il finisse de contrôler les zones rebelles qui sont toujours debout Arrêtons le massacre du chien Bashar à Alep, la capitale de la résistance! Il faut battre les troupes assassines d'Al Assad! Pour la défaite militaire de l'EI! Vive la résistance syrienne! Descendons dans les rues de tout le monde pour soutenir les masses révolutionnaires du Maghreb et du Moyen-Orient qui sont toujours debout! Nouvellement les barils du chien Bashar retombent sur les zones rebelles à Alep. Ils veulent massacrer une résistance héroïque qui est toujours debout, qui vient d'expulser de ces territoires l'État Islamique (EI) au début de 2014 et qui a battu les tentatives des troupes mercenaires d'Al Assad pour reprendre la ville et sa province entière. Cette résistance à Alep, dans le quartier ouvrier Salah ad-Din, a voté, dans une assemblée, parcourir toute la ville, en terminant d’expulser les troupes du chien Bashar. C'est qu'ils sont touchés par la famine et les pénuries causées par la terrible contre-offensive contre-révolutionnaire qui s'est déchargée sur eux avec massacres. Ils cherchent aussi à regagner leurs foyers, dont ils ont dû partir face à une armée contre-révolutionnaire syrienne qui détruisait l'infrastructure des villes. Mais dans cette tentative de récupérer leurs foyers et battre les troupes de Bashar, ils se sont heurtés contre la digue de l'ASL qui ne fait que négocier avec Bashar car elle ne s’intéresse pas à le battre ni à avancer. C’est pour cela qu’une nouvelle assemblé des exploités de Salah Ad-Din a voté dépasser l’ASL dans ses tentatives de reprendre la ville. Devant cette courageuse et héroïque décision de dépasser même l'ASL - qui dans les zones libérées a empêché que les masses avancent à exproprier la bourgeoisie pour pouvoir avoir du pain et elle s'est occupé de détruire les comités de coordination - l'impérialisme avec Obama à la tête, a lancé une offensive féroce en utilisant d’autres de ses agents dans la région. C'est que l'impérialisme doit intervenir à travers ses agents, lesquels il centralise depuis la conférence de Genève 2, puisqu'il ne peut pas intervenir directement parce que sa propre classe ouvrière met une limite. Et la révolution du Maghreb et du Moyen-Orient reste vivante, comme nous le voyons chez les masses indomptables de Yémen qui ne se rendent pas, dans la résistance à Alep (Syrie) et en Palestine. L'impérialisme n'a pas encore pu asseoir la contre-révolution jusqu'à la fin et reconstituer les dispositifs de domination qu’il avait et que la révolution a abattus. Ainsi Obama a envoyé le chien Bashar avec son aviation pour bombarder la résistance des masses d'Alep. Plus précisément il s’est concentré dans les zones placées au nord de cette ville, en allant vers la frontière avec la Turquie, dans la ville d'Azaz. Avec ces barils des hélicoptères et des missiles des avions, le chien Bashar a ouvert et a dégagé le chemin pour qu'un autre agent de l'impérialisme commence à écraser la résistance, l'EI, celui qui a démontré être plus efficace pour faire ce nous avons vu dans le triangle sunnite d'Irak ou dans les provinces syriennes de Raqqa et Deir ez-Zor. C'est que les troupes mercenaires d'Al Assad avaient été déjà battues dans leur tentative de reprendre Alep. L’EI a avancé par terre contre la résistance, et a réussi à se rendre à la ville d'Azaz, en arrivant même aux portes du pas frontalier avec la Turquie. Mais, dès que l'EI est entré à Azaz, les exploités de cette ville se sont soulevés contre celui-là et ont réussi à le faire reculer, jusqu’à la ville de Soran, où l’EI se retrouve aujourd'hui. Et, évidemment, la Turquie a militarisé la frontière, non pour "faire face à l'EI", mais pour renforcer l’encerclement à la héroïque résistance des masses syriennes qui étaient assiégées par ce groupe contre-révolutionnaire "islamique". Nous voyons la répétition de ce qui s’est passé dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas, quand face à la résistance des masses syriennes et palestiniennes qui était toujours debout l'impérialisme a envoyé l'aviation d'Al Assad pour massacrer à leur gré et pour ouvrir le chemin pour que, par terre, les troupes de l'EI entrent finir d’écraser et contrôler le camp.
L'EI est l'un des grands agents qu’Obama a utilisé pour écraser les masses révolutionnaires qui s'insurgèrent au Maghreb et au Moyen-Orient. Il a démontré avoir contrôlé et écrasé les masses dans les zones qu’il contrôle aujourd'hui en Irak et en Syrie. Il a imposé dans ces zones un califat, un gouvernement bourgeois aux formes monarchiques et une armée avec laquelle il garde, sous la menace des armes, que les ouvriers ne prennent pas les puits pétroliers et les raffineries ... où ils sont en fait réduits à l’esclavage. La presse impérialiste bourgeoise et quelques politiciens yankees parlent comme s'ils étaient "alarmés" devant l'avancée de l'EI dans le territoire de l'Irak et en Syrie. Ils disent que « la campagne de bombardements aériens s’est avérée inefficace pour freiner l'EI » et qu’il faut « discuter de nouvelles mesures ». Ce n’est que de la propagande impérialiste qui cherche à justifier une intervention plus grande au Moyen-Orient, et pour ce faire l'EI lui est aussi l'agent le plus utile. L'EI a été un cheval de Troie contre la révolution que les yankees ont envoyé devant l'impossibilité d'intervenir directement. Il est dedans les zones libérées pour imposer son contrôle de fer militaire, pour réduire en esclavage les travailleurs et pour continuer de mener les affaires du pétrole avec l'impérialisme. Et aujourd'hui il est aussi utilisé pour établir le contrôle dans les zones sunnites d'Irak (dont Ramadi est une ville importante) face à l'impossibilité de l'armée irakienne de maintenir ses propres rangs. Voilà pourquoi l'EI a avancé prendre le contrôle de Ramadi. L'entrée à cette ville a été garantie par 150 hommes à peine, face à une armée irakienne qui a abandonné toutes les positions. Le commandant irakien a ordonné le retrait en disant aux soldats de "fuir le plus loin que possible". Le gouvernement irakien de la bourgeoisie chiite n'a pas pu réunir une seule division ni bataillon de l'armée pour reprendre Ramadi. Alors, ils ont dû recourir à leurs bandes paramilitaires armées, y compris "des détachements" de " l’armée du guide" (jesh à - mahdi) de Moqtada Al-Sadr. Et ils ne sont toujours pas y entrés. C'est qu'en Irak, l'état est en train de se désintégrer. Après le retrait des troupes yanquis, les seules forces armées qui ont démontré maintenir le contrôle sont les gardes armées chiites au sud, la Peshmerga kurde dans sa zone correspondante, et l'EI dans le triangle sunnite. De cette façon ils maintiennent les affaires du pétrole en coulant... aussi bien du brut que des dérivés raffinés. Les compagnies pétrolières anglo-yanquis installées en Irak ont leurs affaires couvertes par ces gérants islamiques, sunnites, chiites ou kurdes qui touchent leur part. Pour cela l'EI reçoit déjà ouvertement l'appui de toutes les fractions de la bourgeoisie sunnite en Irak …c’est la bande d'hommes armés qui lui garantit le contrôle des masses. L'impérialisme lui consacre le même rôle en Syrie. Là-bas, l'EI contrôle déjà presque le 50 % du territoire. Il se profile pour être l'agent à contrôler les masses face à une armée syrienne qui a tendance à se dissoudre. Il n’y a pas de doute que si de nouveaux combats des masses mettaient en question le contrôle d'Al Assad sur Damas, celui-ci ouvrirait le chemin à l'EI pour qu'il agisse rapidement pour écraser les exploités, comme nous l'avons vu hier à Yarmouk. C’est pour cela qu’ils ont pris une position à Palmira, qui se trouve à 200 kms de la capitale, et qui est la localité à l’infrastructure et aux dimensions de ville la plus proche de Damas par cette route du désert. L'armée d'Assad perd de plus en plus de base sociale. Elle ne réussit pas à recruter de nouveaux soldats. Elle peut seulement mener des mercenaires aux batailles. Elle a été battue dans ses tentatives de reprendre Alep et elle a fui de ses positions dans la province et la ville d'Idlib, face à une fervente résistance. Les exploités du nord de la Syrie ont avancé en dépassant l'armée du chien dans la province d'Idlib, où la résistance avait aussi expulsé l'EI au début de 2014. Malgré tant de massacre, malgré tant de faim, malgré tant d’encerclement et de trahison de la part des directions de la classe ouvrière mondiale envers les masses exploitées: la révolution en Afrique du Nord et au Moyen-Orient reste vivante! Il y a une énorme résistance des exploités du nord de la Syrie debout! Les masses du Yémen sont debout dans leur révolution et font face aujourd'hui à une offensive contre-révolutionnaire comme celle que nous avons vue hier en Syrie! Les masses palestiniennes ne se rendent pas et aujourd'hui elles font face à de nouvelles attaques contre-révolutionnaires du sionisme telles que les deux derniers bombardements sur Gaza et les nouvelles installations de colons en Cisjordanie! Mais contre cela, l'impérialisme apprête déjà ses agents : le sionisme, l'ÉI, le chien Bashar, la bourgeoisie chiite d'Irak - Iran, l’Arabie Saoudite et la bourgeoisie sunnite du Moyen-Orient qui massacrent au Yémen … et aussi l'ASL et son "aile islamique" qui est dans un front avec Jabhat al-Nusra. Ces deux derniers font aujourd'hui dans les zones rebelles d'Idlib et d'Alep ce que faisait hier l'ASL : protéger la propriété bourgeoise et empêcher que les comités de coordination se développent avec leurs milices des exploités. Au lieu de cela, ils placent leurs postes de contrôle et leurs armées qui empêchent l’avancée des masses. Nous sommes ceux qui souffrons la faim, la misère, avoir quitté nos foyers … Il faut prendre la résolution dans nos propres mains! Il faut exproprier tous les biens de la bourgeoisie pour pouvoir avoir du pain et pouvoir tout mettre à disposition pour gagner la guerre contre le chien Bashar! Il faut remettre sur pied les comités locaux de coordination avec leurs milices! Voilà le chemin pour finir de libérer Alep et reprendre nos foyers! Voilà le chemin pour avancer vers Damas et battre le chien Bashar! Les masses du Maghreb et du Moyen-Orient qui sont debout ne peuvent pas rester isolées! Comme hier pour la Bande de Gaza: il faut descendre dans les rues de tout le monde en leur appui! Il faut faire des actions contre les bombardements et le massacre du chien Bashar, qui ouvre le chemin à l'EI pour écraser la résistance syrienne! Leur meilleur allié qui devient aujourd'hui debout c’est la classe ouvrière nord-américaine, qui fait face à Obama - le chef de l'offensive contre-révolutionnaire - à l'intérieur de la bête impérialiste. Vive la résistance d'Alep et d'Idlib! Vive la révolution des masses exploitées, ouvrières et paysannes yéménites! Pour la défaite militaire de l'armée d'Al Assad et de l'EI! Que les masses se soulèvent encore une fois à Raqqa et Deir ez Zor! Il faut prendre Damas pour pouvoir avancer à Jérusalem! Pour la destruction de l'état sioniste - fasciste d'Israël! Pour la défaite militaire de la coalition contre-révolutionnaire d'Arabie Saoudite, de Qatar, d'Égypte et d’autres laquais impérialistes qui bombardent et massacrent la révolution yéménite sous le commandement d'Obama! Pour les États-Unis Socialistes du Maghreb et du Moyen-Orient Brigade Léon Sedov |