20/06/16
Battant l'armée qui les tenait siégés par séparé, les rebelles obtiennent l'unité des quartiers rebelles de Daraya et de Moadamiya, placés à 3 kilomètres du centre de Damas
Depuis 2012, Daraya (un quartier ouvrier de seulement 5000 habitants dans les faubourgs de la capitale syrienne) est siégé par les bombes du chien Bachar et par terre, par des forces mercenaires. Un village qui, dû aux conditions de faim et de misère de quatre ans de siège et de blocage, et aux désirs ardents de mener au triomphe la révolution initiée en 2011, est devenu un symbole de la solidarité et la résistance des opprimés, qui ont distribué et partagé tout ce qu'ils avaient pour subsister. Les troupes du chien Bachar n'ont jamais pu y entrer.
Aujourd'hui, le 20 juin, là-bas les rebelles ont commencé un siège à l'aéroport militaire de Mazza, juste au sud de cette localité. Ce n'était pas la première fois. Il y a quelques semaines ils avaient livré un combat qui avait provoqué à l'organisation contre-révolutionnaire du Hezbollah la perte de l'un de ses généraux de haut commandement, Mustafa Badr Al-Din. C'est que de cet aéroport ne sortent pas seulement les avions de guerre et les hélicoptères chargés de barils explosifs pour bombarder Daraya, mais aussi Ghouta, Douma, Moadamiya et Yarmouk, c'est-à-dire des zones où la résistance combat contre le chien Bachar en proximité de la capitale syrienne.
Dans leur attaque contre les forces du régime et ses alliés mercenaires du Hezbollah et de la garde iranienne, les rebelles ont compris qu'ils ne pouvaient pas vaincre s'ils étaient séparés de leurs frères combattants de Moadamiya, un quartier ouvrier placé juste à côté (vers l'ouest) de Daraya, qui se trouvait aussi siégé du fait d'avoir "osé" s'être libéré des troupes du chien Bachar grâce à d'énormes mobilisations de masses en 2012. C'est pour cela qu'ils ont redirigé les canons et leurs forces vers le gros des mercenaires de Bachar qui s'interposaient entre les deux quartiers de la résistance. Avec leur énorme poussée, force et combat révolutionnaire ils ont pu leur faire reculer vers les côtés. Ils ont ainsi ouvert un couloir entre Daraya et Moadamiya. Cela permet à ceux qui résistent de frapper comme un seul poing et, quoique toujours siégés par les salaud bacharistes, de remonter mille fois le moral combattant de la résistance dans toute la Syrie, notamment dans cette région.
Place à la résistance! La tête du serpent se trouve à Damas. Là-bas nous devons lui donner le coup finale!
Daraya c'est aux opprimés! La résistance de Daraya ne se rend pas! Elle ne va pas au sommet de Genève! Elle se joint avec celle de Moadamiya et de là elle marche à Mazza et à Damas. Suivons le chemin de Daraya et de Moadamiya pour unir les zones rebelles et battre le chien Bachar.
Brigade Léon Sedov |