Depuis le Chili, l'hommage au camarade Abu Al Baraa de Juan Carlos Jiménez, le père du dirigeant syndical Juan Pablo Jiménez, assassiné en 2013 par le patronat de l'entreprise Azeta
04-11-16
Bonjour. Je suis Juan Carlos Jiménez, père du dirigeant syndical Juan Pablo Jiménez, assassiné sous le gouvernement de Piñera. Je suis vraiment triste de la perte du camarade Abu Al Baraa, un jeune ouvrier qui est mort aux mains de sicaires russes quand il luttait dans la révolution syrienne. Une révolution aujourd'hui ensanglantée aux mains d'Al Assad, de Poutine et d'Obama, le chef de ces deux bouchers. Mon fils était un jeune dirigeant syndical qui luttait pour les droits des travailleurs et justement pour cela c'est qu'il est tombé dans son poste de travail aux mains d'un sicaire payé par le patronat d'Azeta (l'entreprise dans laquelle il travaillait).
Aujourd'hui il y a un nouveau martyr de la classe travailleuse qui était, comme mon fils, un dirigeant de la classe travailleuse. Abu Al Baraa fait partie des plus de 600.000 morts qui noient la nation syrienne dans une vraie mer de sang à cause du "délit" de s'être rebellé contre la faim et d'avoir fait la révolution pour pouvoir manger, de la même manière que Juan Pablo a commis le "délit" de se rebellé et d'avoir dénoncé les injustices commises par les patrons dans l'entreprise où il travaillait.
Depuis le Chili je fais arriver mes condoléances à sa famille et à tous les camarades qui ont lutté à côté de lui. Tout cela fait partie de la même bataille, au-delà des frontières, où nous devons devenir un. Ainsi, nous nous battons à côté des camarades de Las Heras, des parents des 43 étudiants disparus au Mexique, etc.
Juan Carlos Jiménez