À 32 ans de l'emprisonnement du camarade Georges Abdallah, lutteur pour la cause palestinienne prisonnier dans les geôles de la France, depuis le Comité pour la Syrie, nous sommes venus dans le Hall central de la Faculté de Philosophie et Lettres pour lutter côte à côte avec la résistance syrienne massacrée par le chacal Al Assad au compte de l'impérialisme, avec le sicaire Poutine, les ayatollahs iraniens et Hezbollah. Nous prenons la revendication d'unir la résistance syrienne avec le martyrisé peuple palestinien, contre l'occupant sioniste et pour souder la lutte pour la liberté de tous les prisonniers politiques du monde.
La convocation a été faite sous les mots d’ordre : "De Tunis à Damas et à Jérusalem, une même intifada contre l'impérialisme et ses gouvernements assassins" "Tout le soutien à la résistance palestinienne contre l'occupant sioniste, et à la résistance syrienne", "Dehors Al Assad", "Pour l'échec militaire des forces contre-révolutionnaires de l'assassin Poutine !", "Obama + Poutine + Al Assad = Génocide" "Nous sommes tous réfugiés", "Pour la liberté de Georges Abdallah, lutteur libanais pour la cause palestinienne, prisonnier dans les geôles de l'impérialisme français depuis 32 ans", "Pour la liberté des 7000 prisonniers palestiniens et de tous les prisonniers politiques du monde".
Là nous avons levé les drapeaux d'Abdallah avec la lutte pour les prisonniers politiques palestiniens, comme les frères Issawi et les plus de 7000 détenus, pour les prisonniers indépendantistes basques, pour les lutteurs anti-impérialistes emprisonnés à Guantanamo et dans les prisons secrètes de la CIA, pour les travailleurs de Las Heras condamnés à l’emprisonnement, dont certains à perpétuité, pour les condamnés de Boiketlong en Afrique du Sud, pour les 34 martyrs mineurs de Marikana, pour l'apparition en vie des 43 étudiants normalistes d'Ayotzinapa, pour l'acquittement des mineurs des Asturies et les 18 inculpés de Jodar dans l'État Espagnol. C'est-à-dire, on a levé les drapeaux pour unir la lutte de tous les poursuivis et tous les prisonniers politiques du monde qui luttent pour le pain et la liberté avec les ouvriers et les exploités qui résistent aujourd'hui avec ténacité contre une vrai leçon qu’on leur fait subir du fait de s’être soulevés dans une énorme révolution dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient.
De la journée ont participé des étudiants indépendants de l'Université de Buenos Aires, des membres de la Commission de Travailleurs Condamnés, Familles et Amis de Las Heras, la Jeunesse de Démocratie Ouvrière et le groupe piquetero T.OR.RE.
Au milieu des drapeaux palestiniens et de ceux de la résistance syrienne, Paula Medrano, porte-parole de la Commission de Travailleurs Condamnés, Familles et Amis de Las Heras, a pris la parole pour dire : "nous sommes une même classe en faisant face aux mêmes ennemis; nous sommes tous réfugiés, nous sommes tous la résistance (…) nous avons besoin de nous joindre pour nous battre pour une journée de lutte internationale le 12 décembre; nous sommes les frères de tous les prisonniers politiques et les personnes poursuivies de toute la planète; nous luttons pour la liberté d'Abdallah, pour les camarades indépendantistes basques; nous sommes pour les jeunes rebelles grecs, tels que Nikos Romanos. Nous voulons rendre hommage à un lutteur palestinien contre le sionisme, le camarade Hashim al-Azzeh, assassiné par les colons fascistes pour défendre sa terre et sa maison: Camarade Hashim présent!
Plus que jamais nous avons besoin de mettre sur pied un Réseau de Solidarité Internationale pour la liberté de tous les prisonniers politiques.
En Argentine nous devons finir de lutter divisés. Nous avons besoin de mettre sur pied immédiatement une Table de Coordination Nationale pour unir tous les poursuivis, les prisonniers et les inculpés de notre classe. Par exemple les enseignants et fonctionnaires de Santa Cruz qui seront menés à jugement à cause d’avoir lutté. Ça suffit ! Nous avons besoin de nous joindre. S'ils touchent à l'un de nous, ils touchent à nous tous."
"Liberté, Liberté, aux prisonniers pour lutter!" c'était le cri de tous ceux qui étaient présents.
David Soria, membre de la Commission de Travailleurs de Paty « 16 juin en lutte », a été le suivant dans le tour de la parole : « nous avons été pour les masses syriennes et de tout le Maghreb et le Moyen-Orient depuis le premier jour. Dans nos assemblées on votait unir notre lutte avec elles, on faisait même des collectes pour la lutte contre le dictateur Al Assad (…) Maintenant nous voyons Aylan Kurdy gésir sur les côtes de la Méditerranée … Que diront maintenant ceux qui ont appelé 'troupes de l'OTAN' à ceux qui luttaient dans une énorme révolution ? Il y a eu une 'Sainte-Alliance’ : en Syrie, à côté d’Al Assad il y a Poutine de la Russie, le Hezbollah et les ayatollahs iraniens et maintenant s’y sont joints les ‘vers de terre’ rouges, les frères Castro, qui envoient leurs généraux pour garder Damas (…). Contre l'unité de ceux qui massacrent nos camarades syriens, depuis les organisations ouvrières, mettons sur pied un énorme front pour nous joindre avec la résistance syrienne et palestinienne. Nous devons reprendre le chemin de l’internationalisme, le chemin de lutte pris pendant la Guerre Civil Espagnole. »
Suite aux applaudissements, le cri a été : "Unité des travailleurs et si cela déplait à quelqu’un, on s’en fiche!"
Après les mots de David Soria, nous avons écouté ceux de Severino, du Comité pour la Syrie. Il a salué l'activité en affirmant : "il y a cinq ans ont commencé les révolutions au Maghreb et au Moyen-Orient. Ce n'étaient pas des 'Printemps Arabes', c'était une chaîne de révolutions pour le pain, où Kadhafy a été exécuté en toute justice en Libye (…). Aujourd'hui nous voyons le massacre en Syrie, mais Alep ne se rend pas !! (…) Assez de silence, assez de complicité avec l'impérialisme. Aujourd'hui plus que jamais il faut mettre sur pied cette coordination révolutionnaire pour triompher, pour que ce soit une réalité chasser le sionisme de la rivière à la mer (…). En Palestine on ne peut plus se battre avec pierres, en Syrie on ne peut plus résister seuls sous un énorme encerclement et contre une énorme coalition. Nous avons besoin d’armes, d’équipements, de médicaments et de brigadistes pour lutter ensembles avec nos frères dans la résistance. Il faut gagner la guerre. Vive la résistance ! »
Cette fois, le cri a été "Écoutez-le, écoutez-le, écoutez-le : pour le sionisme la destruction, et au Moyen-Orient une seule une révolution"
Ensuite ce fut le tour du camarade Leo, de l'organisation de travailleurs chômeurs T.OR.RE, membre du Comité. En prenant la parole il a dit "comment nous n'allons pas être solidaires avec nos frères syriens s'ils ont les mêmes problèmes que nous (…) Il faut comprendre qu'il y a un peuple qui résiste et qui n’est malheureusement pas écouté (...). Les camarades de la Syrie ont été stigmatisés et calomniés par beaucoup de courants de gauche (…) Nous avons besoin que tous les courants politiques soient du côté de la résistance et non du côté du gouvernement d'Assad, parce que ce serait comme soutenir Cristina Kirchner ici en Argentine, quoique je sais que plusieurs la soutiennent (…) La résistance de ceux d'en bas nous regarde tous, parce que cela fait partie de la vie quotidienne (…) Il faut essayer de voir la vérité, ici il y a une résistance, nous ne sommes pas pour l'ASL parce qu'elle est dirigée par d'ex-généraux d'Al Assad. Les camarades résistent comme ils peuvent, parce qu'ils se battent pour le pain (…) Certains se demandent pourquoi ils n'ont pas pris le 'drapeau rouge'. Et bien, c’est parce que plusieurs qui disent lever le 'drapeau rouge' sont malheureusement du côté d’Al Assad. Nous avons besoin de répandre cette bataille parce qu’il s’agit d’un peuple que se bat pour ses propres intérêts (…). Poutine a démontré être un soldat d'Obama, un pion d'Obama (…) Nous appelons les étudiants à nous joindre dans cette lutte, parce que cela n'est pas du tout loin de nous, cela est tout près de notre réalité quotidienne".
C’était le tour à Leandro Hoftater, Correspondant de la Maison d'édition Socialiste Rudolph Klement et membre du Comité pour la Syrie qui a exposé que "La résistance syrienne ne se rend pas (…) les masses du Liban se soulèvent contre les chrétiens, les sunnites et les chiites du Hezbollah (…) Quand l'impérialisme occupe une nation il spolie, il pille et il massacre. C’est ce qu’ils ont fait en Irak. Mais dans le triangle sunnite les masses se sont soulevés contre l'occupation et quand l'impérialisme a commencé sa retraite, parce que sa classe ouvrière s'est soulevée contre la guerre à l'intérieur des États-Unis, elles se sont soulevées à Fallujah (…) L’impérialisme a envoyé son sicaire Poutine parce qu'il savait que si les masses battaient le chien Bashar à Damas l'état sioniste fasciste d'Israël aller être en danger (…) Poutine est allé massacrer en Syrie parce que la résistance commençait à se soulever au Liban,en Syrie et en Palestine. Et il a pu le faire parce qu'il a écrasé sa propre classe ouvrière sous la botte fasciste. Aucune des puissances européennes n'a pu intervenir en Syrie, parce que c’est dans leurs pays que les réfugiés arrivaient et ils étaient reçus par l’énorme solidarité les travailleurs. Poutine avait déjà démontré être un génocidaire au Caucase et en Tchétchénie et dans les 21 nations qu’il oppresse au compte de l'impérialisme. Et l’impérialisme le prépare parce qu’il doit couvrir sa retraite de l'Afghanistan (…) Les travailleurs américains ne permettent plus d'interventions comme celle de Bush et aujourd’hui ils sont en lutte pour un salaire de 15 dollars l'heure (…) c'est un mensonge que Poutine attaque l’EI, pas une bombe est tombée sur ces forces contre-révolutionnaires. Poutine est là pour attaquer la résistance et pour nettoyer le chemin pour que l’EI occupe le territoire (…) il n'a pas lancé un seul missile contre l'état sioniste, au contraire, il garde ses frontières (…). Et comme si ça ne suffisait pas, à cela s’ajoutent les forces de la bourgeoisie kurde et ses milices de l'YPG. Elle promette aux masses kurdes la supposée libération nationale tandis qu’aujourd'hui en Turquie le gouvernement d'Erdogan massacre les masses kurdes et toute la classe ouvrière turque (…) La résistance ne se rend pas, elle arrivera à Damas et battra Bachar. Nous allons battre l'Arabie Saoudite et sa coalition de 9 armées qui massacre au compte de l'impérialisme au Yémen. Nous devons unir la résistance dans une seule intifada qui doit arriver à Téhéran et à Moscou. La Russie mérite un nouveau Vietnam (…) je veux finir par rendre hommage aux martyrs de la résistance syrienne et comme partie d'elle, aux camarades de la Brigade León Sedov, Mohamed Abd Allah et Mohamed au Hamod".
"Syrie, écoute : ta lutte est notre lutte", "Nous rentrerons, nous rentrerons à nouveau, nous rentrerons en Palestine, avec sa capitale Jérusalem", c'était le cri de tous.
Pour finir le meeting, a pris la parole Martin de Démocratie Ouvrière, qui a affirmé que "c'est le moment de dire : Assez ! C'est le moment où tous les travailleurs et les organisations ouvrières doivent reprendre le chemin de l'internationalisme. Nous avons besoin de nous joindre à la résistance syrienne et palestinienne, nous devons nous mettre debout à côté de nos frères. L’impérialisme et ses gouvernements laquais veulent donner une leçon à nos frères de la Syrie et du Maghreb et du Moyen-Orient pour que plus jamais on se soulève pour le pain et la liberté.Ces gouvernements amis des 'bolivariens' tels que Chavez et Maduro, tels que Morales et tels que les Kirchner, qui posant en anti-impérialistes ont attaqué les travailleurs et ont poursuivi et emprisonné ceux qui ont lutté. Ici il y a les travailleurs condamnés à l’emprisonnement même à perpétuité et les 7000 inculpés, au Venezuela il y a les travailleurs de Civetchi en prison, des paysans d’Ayo Ayo en Bolivie emprisonnés et condamnés à perpétuité (…) La résistance qui vit aujourd'hui en Syrie doit arriver en Europe. La révolution doit revenir sur scène en Russie, l'URSS doit être rétablie, nous devons restaurer la dictature du prolétariat sous formes révolutionnaires en Chine, en Russie et dans tout l’Est Européen (…) C'est le moment où la résistance doit être l'étincelle qui arrive à Berlin, à Athènes, à Madrid pour incendier l'Europe (…) La résistance vit et lutte, la IVe Internationale combat dans la résistance syrienne, voilà pourquoi les révolutionnaires de la IVe Internationale nous ne nous rendons pas non plus. Vive la révolution, vive la classe ouvrière mondiale ! Nous appelons, depuis ici, à gagner les rues et à manifester devant les ambassades russes, yankees et sionistes en Argentine et dans le monde entier pour freiner le massacre et pour le triomphe de la résistance syrienne, palestinienne, yéménite et de toute la région contre l'impérialisme et ses gouvernements assassins."
Les camarades présents, avec les étudiants qui s’y sont joints pendant la journée, nous nous sommes réunis au centre du Hall de la faculté pour chanter fort et clair en faveur de la résistance syrienne et palestinienne et pour faire flamber leurs drapeaux bien haut.
À la fin de la journée, au cri de "Poutine fasciste, c’est toi le terroriste" et "Obama fasciste, c’est toi le terroriste", on a brûlé les drapeaux yankee et russe, pour dénoncer Obama et son sicaire Poutine, une vraie nouvelle division militaire du Pentagone qui bombarde la résistance syrienne au compte de l'impérialisme yankee et des autres puissances impérialistes.
Comité pour la Syrie
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La Commission de Travailleurs de Paty "Le 16 juin en lutte" dans la journée pour la liberté de Georges Abdallah et en soutien de la résistance syrienne et palestinienne
Paula Medrano, porte-parole de la Comission de Travailleurs condamnés, familles et amis de Las Heras
David Soria, de la Commission de Travailleurs de Paty "Le 16 juin en lutte"
Léo, membre d'une organisation de travailleurs chomeurs T.OR.RE, faisant partie du Comité pour Syrie
Leandro Hofstadter, membre du Comité pour Syrie
Martin, democracia obrera
Mise a feu du drapeau russe contre Poutine, le sicaire de l'impérialisme
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