Tous aux côtés des révolutionnaires syriens
et des assiégés d’Alep
Dans la dynamique des révolutions arabes, celle du peuple syrien opposée à la barbarie du régime du clan Assad au pouvoir depuis 40 ans, demeure centrale.
Centrale de par la détermination et la pugnacité d’un peuple en révolution depuis 2011 qui cristallise et focalise tous les espoirs des peuples du Maghreb et du Moyen-Orient.
Cet espoir porté par le peuple insurgé syrien est un défi universel à la face de toutes les grandes puissances. Il inaugure la voie révolutionnaire pour ce début de siècle.
Centrale enfin, de par l’expression de formes de luttes dont la maturité politique populaire a su tisser ses réseaux d’organisations sociales constitués en conseils démocratiquement élus dans tous les rouages de la société civile.
Cette révolution fait peur
Cette révolution fait peur aux puissances capitalistes car la liberté qui était réclamée après tant d’année d’ostracisme ne sera pas docile !
Impérialismes (américain, russe, occidentaux) et puissances régionales s’y emploient soit en l’écrasant sous les bombes soit en pervertissant ses objectifs.
Cette révolution fait peur à notre mouvement ouvrier trop enlisé dans le confort démocratique de ses institutions et des avantages que lui confère la reconnaissance de ses appareils auprès de l’état bourgeois.
Oser lever le mythe Le clan Assad a une pratique de gestion économique de son pays on en peut plus néolibérale. C’est bien la raison pour laquelle il faut le garer à tout prix malgré les preuves du rapport césar, malgré l’attaque aux armes chimique.
Le siège d’Alep: ultime enjeu de la révolution
Le siège d’Alep est l’ultime enjeu de cette révolution. Si Alep tombe ce sera une victoire historique pour tous les tyrans et les impérialismes et un recul considérable pour tous les combats émancipateurs.
Depuis 2012, les populations insurgées d’Alep, coupées des zones d’approvisionnement, subissent la punition quotidienne des bombardements russes d’une violence extrême - utilisation de bombes à fragmentations, au phosphore, au napalm – qui ciblent les centres vitaux de la société civile en priorité les hôpitaux, les maternités, les établissements scolaires, les fabrique alimentaires mais aussi les services publics
Elles demeurent confrontées au sol aux forces nombreuses venues des pays voisins ou lointains, telles celles de Daech, des milices Qods iraniennes et du Hezbollah libanais, mais encore des milices irakiennes, afghanes et yéménites. Ces forces sont épaulées par des techniciens militaires russes... Enfin les forces kurdes syriennes des YPG, liées au PKK, lesquelles, temporairement soutenues par Poutine et Obama, ont opportunément conforté leurs positions territoriales par la force militaire au détriment des acquis de l’Armée Syrienne Libre.
Soutien ou trahison?
Dans un contexte d’un tel déni de justice et de refus de lucidité politique, tout opposant anti impérialiste, anti fasciste et tout citoyen sensible aux droits de l’homme, doit exiger que soit mis un terme à ces bombardements dont le caractère génocidaire exige la mobilisation de tous y compris dans la rue. Combien étions-nous dans la rue contre la guerre d’Irak !
A ce jour c’est une révolution «orpheline» de tout soutien!
c’est une révolution trahie dont nous sommes tous comptables!
Guernica n’appartient plus au passé. Guernica, c’est Alep au quotidien.
La liberté des syriens est aussi la nôtre