Le 25 octobre 2016
Dès la Commission de Travailleurs Condamnés de Las Heras
Hommage au fondateur du Réseau International pour la liberté des prisonniers politiques
Depuis la Commission de Travailleurs Condamnés, Familles et Amis de Las Heras nous sommes profondément émus par le décès du camarade Abu. Nos cœurs sont très tristes, mais aussi pleins de haine, parce que ceux qui ont assassiné le camarade ont été les mêmes qui ont condamné nos camarades de Las Heras. C'est qu'ils sont les mêmes ennemis ceux qui nous tuent, emprisonnent, oppriment et ceux qui ne veulent pas que la révolution triomphe.
Nous avons pu connaître le camarade Abu au Baraa durant le jugement que les entreprises pétrolières, le gouvernement et la justice sont monté contre nos camarades. Il a été depuis le premier jour près de nous en se battant pour notre absolution, lui avec ses camarades nous envoyaient constamment des messages et des vidéos en nous donnant des forces pour lutter depuis le même front de bataille.
Tel que nous, il était un lutteur fervent de la cause du peuple palestinien contre l'occupation sioniste. Nous avons eu l'honneur de lutter ensemble coude à coude pour la liberté de Samer, de Medhat et de Shireen Isawwi et de plus de 7000 prisonniers palestiniens. Cette bataille était drapeau de lutte des Comités de Coordination locaux de la Syrie que, pour libérer les prisonniers palestiniens, ils offraient échanger les otages basharistes sous le pouvoir des masses rebelles. Ils comprenaient profondément que leur lutte était la même lutte avec le peuple palestinien
Le 12/12/2013, le jour qu’ils nous ont condamné à l’emprisonnement à perpétuité et à prison, Abu et ses camarades ont pris ce jour comme le Jour International du Travailleur Poursuivi et tandis que les bombes et les coups de feu de Bachar Al Assad tombaient sur eux, ils ne cessaient pas de nous envoyer toute leur solidarité. Un grand exemple que la lutte des exploités n'a pas de frontières et que sans l'unité internationale des travailleurs nous ne pouvons pas combattre.
C'est pour cela que les camarades de la Syrie, avec nous et la résistance palestinienne nous fondons le Réseau International, nous savions d'avance et plus que jamais nous savons maintenant que l'internationalisme est la clef pour lutter contre les mêmes ennemis que nous avons partout du monde.
Abu au Baraa et les camarades de la résistance la Syrie n'ont jamais manqué au rendez-vous que pour eux était d’honneur, chaque 12 décembre.
Dans la dernière journée internationale le 12/12 il a été avec nous à la distance et avec Alberto, le père de Darío Santillán qui était assassiné par la police et le gouvernement argentin avec Maximiliano Kosteki le 26 juin 2002.
Nous savons, parce que nous avons pu parler avec eux, que son cœur s'est rempli d'une douleur et de haine quand les 43 jeunes étudiant de l’École Normale d'Ayotzinapa ont disparu et jusqu'à dernier jour de sa vie, il s’était identifié avec eux tel que ses frères, tel que partie de la même jeunesse révolutionnaire qui faisait face aux mêmes ennemis dans tout le monde, pour cela pour lui c'était toujours la même lutte.
Ce 12 décembre prochain, nous avons à redoubler la lutte que nous sommes en train de donner déjà, à l'approfondir et l'étendre. Puisque nous sommes tous Abu au Baraa, nous sommes tous réfugiés, nous sommes tous poursuivis, condamnés et des prisonniers politiques en luttant contre les mêmes ennemis
Nous savons que c'est le seul chemin vers notre liberté et celle de tous les prisonniers politiques, pour conquérir le pain par nos familles, pour finir une bonne fois pour toutes avec ce calvaire auquel nous ont condamnés les multinationales, leurs gouvernements et États.
Ce 12 /12 Abu au Baraa sera avec nous, nous le savons et ainsi nous le sentons. Tous les martyrs des opprimés sont déjà présidents honoraires de notre Réseau International qui lutte et luttera inlassablement pour le jugement et la punition de leurs assassins.
Nous n'allons pas avoir physiquement au camarade … mais nous l'aurons dans chaque lutte et dans chaque acte que nous faisons, nous n’oublierons jamais ni à lui ni à les plus de 600.000 martyrs de la révolution syrienne. Ils sont nos frères, notre chair et sang et un exemple à suivre.
Il n'y aura pas d'oubli et de pardon, nous continuerons de lever le drapeau de la Révolution Syrienne et la voix de ceux qui n'ont pas de voix comme il l’a fait.
Depuis nos cœurs nous envoyons à sa famille et à la Brigade León Sedov une énorme embrassade.
HONNEUR AU CAMARADE ABU AL BARAA !!!
ACQUITTEMENT DES PETROLIERS DE LAS HERAS !!!
Commission de Travailleurs Condamnés, Familles et Amis de Las Heras