SYRIE -Le 27 septembre 2016
Après avoir annoncé la fin du "cessez-le -feu" tricheur, Al Assad et Poutine lancent l'opération extermination et destruction d'Alep et de toutes les villes rebelles, avec l’accord d’ Obama, la Turquie et l'ONU
Il faut arrêter le massacre et le génocide aux travailleurs et au peuple syrien
Gagnons les rues du monde entier!
Envoyons depuis toutes les organisations ouvrières et combatives du monde des aliments, des médicaments, des armes, des volontaires et des fonds pour la résistance!
Il faut arrêter l'invasion et vaincre le chien Bashar à Damas!
Pour un comité international d'appui aux masses syriennes!
Le 9 septembre dernier les gouvernements nord-américain et russe ont annoncé un nouveau "cessez-le-feu" en Syrie. Mais les bombardements d'Al Assad et de Poutine sur les masses syriennes ne se sont jamais arrêtés. Quelques jours plus tard, quand il est devenu évident que le massacre continuait, ils ont commencé un croisement de mots entre les EU et la Russie s’attribuant mutuellement la faute de provoquer la fin de ce prétendu "cessez-le-feu ". Un mensonge et un rideau de fumée, puisque pendant ce temps l'Alep rebelle continuait d'être encerclé et bombardé massivement avec missiles, des bombes à fragmentation, des bombes de phosphore blanc, comme il fait longtemps que n'était pas arrivé. Le "cessez-le- feu" a ainsi donné lieu à l'opération extermination et destruction que Poutine et Al Assad ont lancée, avec l’accord d’Obama et Erdogan.
Le même était déjà arrivé avant, avec le "cessez-le-feu" déclaré après avoir fini la dernière conférence de Genève réalisé en février de cette année, qui n'a été qu'une couverture pour approfondir le massacre brutal sur toutes les villes rebelles syriennes qui existaient. L’attaque a été si brutale que la Russie a, début mai, bombardé même un camp de réfugiés aux frontières syriennes (Sarmada), ce qui a démontré qu'elle allait pour tout et que l'on n'était pas sauf à aucun endroit de la Syrie.
L'Armée Syrienne Libre (ASL) avait accepté ce cessez-le-feu de la conférence de Genève de février et demandait à la communauté internationale d’obliger Al Assad à accomplir l'accord. Quant à Jabhat al Nusra et Ahrar al Sham, ils disaient qu'ils n'avaient pas les conditions militaires ni matérielles pour la victoire et que quand les forces d'Al Assad et de Poutine dévastaient des villages et des villes la seule chose que l'on pouvait faire c’était de prier et de résister. Ainsi ces deux derniers groupes ont aussi accepté ce "cessez-le-feu" tricheur, puisqu'ils ont respecté dans les faits, unilatéralement, ne pas attaquer ni vaincre Bashar et son armée de mercenaires, soutenue par les troupes iraniennes et les avions russes.
En étouffant de rage devant un pareil massacre comme celui de la Russie au camp de réfugiés de Sarmada, prenant la lutte dans leurs mains comme en 2011 et 2012, pendant les premiers jours de mai de cette année les masses d'Idlib et des environs d'Alep ont avancé et ont pris le village de Khantoman, placé au sud de la ville d'Alep. C'était le début d'une vraie offensive insurrectionnelle qui, à la mi-juillet, est arrivée à occuper le centre d'Alep et début août a envisagé d’occuper toute cette ville et d'avancer depuis Daraya pour prendre Damas et renverser Al Assad.
Car les masses, encerclées, affamées, avec leurs villes détruites, avec des réfugiés dans des tentes aux frontières massacrés par Poutine, ont su voir que : soit elles vainquaient Al Assad soit elles mouraient. C'était une lutte pour leur survie et pour cela elles ont marché prendre Khantoman, pour casser l’encerclement à Alep et depuis Daraya elles se sont joints avec Moadamiya
La bataille de Khantoman a démontré que le discours de Jabhat al Nusra sur le "manque de conditions pour la victoire" c'était un mensonge, puisque les masses ont obtenu un triomphe écrasant contre les forces assadistes, dont les troupes fuyaient comme des rats. C'est qu’il s’agit de troupes mercenaires, alors que les masses combattaient depuis les profondeurs pour leurs maisons, pour leurs vies et pour celles de leurs familles. Et aucun habitant n'a défendu Al Assad, ni à Khantoman, ni à Alep ni nulle part. Pour cela les exploités qui étaient dans les zones sous contrôle bashariste se sont soulevés quand les miliciens rebelles sont entrés, comme nous l'avons vu dans la prise du centre d'Alep le 11 juillet dernier.
Les masses s'étaient échappées au contrôle de l'ASL et de Jabhat al Nusra, en posant la question sur la chute d'Al Assad
Assad n'a pas de base sociale. C'est un régime fasciste d'occupation, seulement soutenu sur les troupes étrangères et sur l'impérialisme mondial. Pour cela il ne peut pas prendre territoire en Syrie. Il doit dévaster des villes entières, détruire tout édifice qui soit sur pied pour pouvoir y entrer. Et même s'il réussit à entrer, de nouveau les masses se soulèvent, comme nous l'avons vu dans le quartier d'Al Waer à Homs il y a à peine deux mois.
Les masses syriennes n'acceptent pas un gouvernement de Bashar. Il y a beaucoup de sang au milieu … 600.000 morts et 10 millions de réfugiés. Un pareil génocide n’a pu s'imposer que grâce au soutien de l'impérialisme, de ses alliés russes, iraniens et de ses troupes mercenaires … et de ceux qui, parlant au nom de la révolution et de la classe ouvrière, ont habillé Assad en anti-impérialiste -comme ont fait tous les courants staliniens- et ont calomnié les masses disant qu’elles étaient organisées par l'OTAN, qu’elles étaient des terroristes, des tribus barbares, etc. qui voulaient déstabiliser ce gouvernement qui était soi-disant progressiste et ami du peuple. C’est au niveau international qu'Al Assad a trouvé le soutien pour mettre en œuvre un génocide d’une telle ampleur.
Mais, en Syrie les exploités n'acceptent ni que le chien Bashar reste ni que personne ne pactise avec lui dans leur nom. Ils n'ont jamais accepté aucun accord de l'ASL avec Bashar à Genève, et ils repoussent déjà le dernier cessez-le-feu annoncé par Kerry et Lavrov.
Les Syriens exploités ne se rendent pas! Même après cinq ans et demi de génocide, ils continuent de lutter pour mener au triomphe la révolution. Ils se sont soulevés en 2011 pour le pain et la liberté et dans leurs actions, avec une chaîne d'insurrections par ville, ont vaincu les forces d'Al Assad, ont démoli le contrôle de l'état bourgeois sur celles-ci, en arrivant même jusqu’aux portes de Damas. L'ASL -comme plus tard Ahrar al Sham et Jabhat al Nusra - était allé à ces zones où l'état bourgeois avait perdu le contrôle (dénommés "zones libérées") pour empêcher que la bourgeoisie soit expropriée, pour contenir l'armement de masses et pour noyer les organismes de double pouvoir qui étaient mis sur pied : les comités de coordination. Mais, ce contrôle était fondé sur leur apparence de lutteurs contre Assad et de défenseurs de la révolution et des masses aux yeux de celles-ci. S’ils apparaissaient publiquement en se mettant d'accord avec Assad pour travailler vers un gouvernement d'unité nationale et d’une armée unique (c'est-à-dire, l'état et les institutions du régime qu'ils cherchaient à reconstituer) ils tombaient. Ainsi il y a des zones rebelles où l'état bourgeois a perdu le contrôle, c'est-à-dire où il y a un double pouvoir territorial, où l'ASL n'a jamais pu imposer une domination bourgeoise stable et la révolution n'a jamais terminé d’être vaincue.
Alors, les généraux de l'ASL n'ont jamais réussi à pactiser avec Bashar non parce qu'ils n’ont pas cherché à le faire, mais parce que les masses ont vaincu ces tentatives de pactes. Ces généraux ont toujours voulu négocier leur partie et ils n’ont jamais voulu vaincre Al Assad. Mais, ils voulaient reconstituer l'état que les masses ont démoli avec leurs actions révolutionnaires. Car, en tant que bourgeois, leur ennemi irréconciliable est la classe ouvrière et les exploités, non Al Assad, avec qui ils ont des affaires communes et un intérêt commun d'écraser la révolution. C’est pour cela que dans la guerre civile syrienne les généraux bourgeois de l'ASL ont seulement mis des postes de contrôle et des postes de siège à distance pour négocier ensuite avec Bashar et n'ont jamais avancé pour le vaincre dans aucun centre urbain clé.
Les masses, au contraire, elles cherchent à gagner la guerre. Ainsi elles l'ont démontré en 2011 et dans la dernière offensive de masses de mai à août de cette année, où elles ont repris les mêmes méthodes insurrectionnelles avec lesquelles elles avaient assuré chaque avance qui a existé dans la révolution et la guerre civile, alors que sous le contrôle des généraux bourgeois de l'ASL rien n'avait été conquis
Ce qui est arrivé alors dans cette dernière offensive de masses, c’est qu’elles ont rompu avec le contrôle de l'ASL, Jabhat al Nusra et Ahrar al Sham et ont recommencé à combattre avec leurs propres méthodes et à avancer contre Al Assad. On démontrait qu'il y avait des conditions pour que Bashar tombe dans le même moment.
La réponse de la bourgeoisie et de l'impérialisme envers l'offensive insurrectionnelle de masses : un plan pour terminer d’écraser la révolution maintenant avec l'invasion directe de grandes puissances de la conférence de Genève
Rapidement la bourgeoisie et l'impérialisme ont agi. L'ASL, Jabhat al Nusra et Ahrar al Sham se sont joints dans un front commun. À ce moment-là, Jabhat al Nusra a publiquement annoncé qu’il rompait avec Al Qaeda et qu’il changeait son nom par Jabhat al Fatah al Sham, geste salué par tous les autres groupes comme un fait qui signifiait son engagement avec cet accord.
Ainsi, tous ensemble se sont mis en tête du combat pour la rupture du siège d’Alep. Ils ont apporté tout leur armement, une grande quantité de forces, des ecclésiastiques et tout leur appareil pour regagner du prestige devant les masses en montrant qu’ils faisaient face à Al Assad.
Ils ont fait cela pour pouvoir monter de nouveau sur le commandement des combats, avec la Turquie derrière, présentée comme "la grande amie de la révolution syrienne". Et dès qu'ils se sont installés au front, l'offensive de masses a été freinée. Non seulement on n’a plus avancé un millimètre, mais on a même reculé, et Daraya, le grand bastion de la révolution située à seulement trois km de Damas, a été livrée; et les quartiers rebelles d'Alep ont été encerclés de nouveau.
Il était clair que l'impérialisme et la bourgeoisie fermaient leurs brèches au-dessus pour empêcher le triomphe de la révolution. Pour cela ils ont fermé tous les pactes dans les réunions internationales qui se sont succédées dans le dernier mois, comme la visite d'Erdogan en Russie, d'une délégation yankee à Moscou et à Ankara, le dernier sommet entre Kerry et Lavrov. Ils viennent terminer de battre la révolution syrienne. C'est qu'ils sont tous d’accord pour maintenir leur propriété et pour écraser les masses. Bien que chacun ait ses propres intérêts d'affaires particulières, ils partent tous d'un point en commun : terminer de vaincre la révolution syrienne. Pour que cela arrive, ils doivent écraser les masses dans les zones libérées, recommencer à imposer le contrôle de l'état bourgeois dans les villes rebelles, c'est-à-dire, en finir avec le double pouvoir territorial. Ils ont besoin d’imposer la reddition aux masses rebelles, que depuis cinq ans et demi et malgré un énorme génocide ils n'ont jamais pu imposer.
Il est déjà resté clair qu'Al Assad ne peut pas garantir cela, puisque son armée n’est que des troupes fascistes d'occupation sans une base sociale. Elle est composée de mercenaires et de renforts de Hezbollah, l'Iran et la Russie. Assad n’a pas pu recruter même pas un seul bataillon parmi les millions de réfugiés. Il n'a pas pu provoquer une levée massive dans les territoires qu'il domine. C'est un fait que le peuple syrien n'est pas prêt à donner la vie pour son gouvernement, à le défendre. Le peuple veut que celui-ci tombe.
Il était aussi clair que ni l'ASL ni Jabhat al Nusra ni aucun autre de ces vrais partis-armées bourgeois n’ont pu imposer aux masses la reddition et un ferme contrôle bourgeois et pour cela, sous des conditions inouïes de faim et de misère, les masses tendent à échapper constamment à son contrôle et à reprendre le chemin de 2011.
C'est-à-dire, les agents locaux qui se sont réunis à Genève ne sont pas suffisants pour terminer de vaincre la révolution. Pour cela, l'invasion directe de grandes puissances de Genève est arrivée. Elles viennent faire ce que ni Assad ni l'ASL n’ont pu faire.
La Turquie a envahi le 24 août, après la réunion entre Erdogan et Poutine. Son armée est entrée au nord de la Syrie, au village de Jarabulus, en avançant contre l'EI pour s'assurer une frange frontalière sous un contrôle turc. Pour là, la route de ses affaires passe. Là l'ASL est allé, en se plaçant sous le commandement direct turc, et a retiré les forces des fronts contre Bashar, surtout dans Alep. Ainsi l'ASL, comme Gurkhas de la Turquie, en accompagnant son armée dans la route des affaires d'Erdogan et en affaiblissant les fronts des masses contre le criminel génocide Bashar (surtout à Alep, question qu'elle a mené à revenir à imposer l’encerclement), démontre sa partie dans cet accord au-dessus contre les masses syriennes. Et comme si tout cela ne suffisait pas, depuis son dénommé " front sud" c'est-à-dire les énormes forces militaires et l'armement qu'elles ont concentré au sud de la Syrie, dans la province de Deraa, n'ont pas mobilisé ni initié ni une seule offensive contre Al Assad quand celui-ci avait encerclé Daraya et il la bombardait avec des armes chimiques, napalm, etc. Quand elle était seulement à peu de 100 kilomètres.
Il y a aussi une invasion des EU, donc des troupes et des généraux du Pentagone se trouvent au nord de la Syrie, dans la zone kurde connue comme "Rojava", en commandant directement et depuis le lieu les dénommées "Forces Démocratiques de la Syrie" (les YPG et Gurkhas de l'ASL que les EU ont réussi à acheter).
Le plan d'imposer la reddition aux masses est en cours, avec les villes rebelles clôturées et dévastées, avec Assad soutenu par Poutine, Hezbollah et les ayatollahs iraniens en continuant les bombardements et en dévastant l'Alep rebelle, avec l'invasion directe de la Turquie et avec troupes yankees dans territoire syrien.
Le "cessez le feu" de Kerry et Lavrov non seulement était une farce. C'était un rideau de fumée pour que l'impérialisme se lave les mains et puisse continuer de cacher un semblable massacre d'Al Assad, comme il l’a soutenu ces cinq années et demie. Puisque cela est justement ce que toutes les puissances impérialistes et les fractions bourgeoises ont besoin pour terminer de vaincre la révolution. Elles doivent imposer la reddition aux masses et pour cela ce "cessez le feu" a été déclaré. Cela a été un ultimatum pour dire aux masses syriennes : "vous vous désarmez et vous rendez ou vous souffrirez le même sort que les habitant de Daraya : le massacre et la dévastation totale". C’est pour cela que le massacre ne s'est jamais arrêté et les derniers jours s'est répandue une vraie opération extermination sur Alep et toutes les villes rebelles.
Ce "cessez-le- feu" excluait Jabhat al Fatah al Sham (ex-Jabhat al Nusra) qui est dans les zones rebelles, le lieu où elles doivent continuer de bombarder pour aplatir les masses qui ne se rendent pas. Puisqu'ainsi que l'ASL est allée se mettre sous le commandement direct d'Erdogan, Jabhat al Fatah al Sham, avec Ahrar al Sham et quelques brigades dissidentes de l'ASL, ces dernières organisations ont repoussé aller à la tête de l'armée turque. Elles ne sont pas entrées dans l'accord et elles sont restées dans les fronts des offensives de masses. C'est qu'elles craignent que si elles restent seules dans sa lutte contre Al Assad, celles-ci combattent avec leurs propres méthodes insurrectionnelles, comme il est déjà arrivé à Khantoman et elles veulent éviter cela à tout prix. Ainsi Jabhat al Fatah al Sham et leurs alliés continuent d'accaparer le front contre Al Assad et suivent sans pouvoir avancer. Ainsi elles se sont converties dans la contention de gauche des masses et depuis là elles essaieront de négocier sa partie.
C'est-à-dire, nous sommes devant l'opérationnel de toutes les fractions bourgeoises, avec les puissances directement dans le terrain pour garantir une définition rapide de la guerre civile et l'échec de la révolution syrienne. À ne pas douter qu'une fois obtenue cela, elles répartiront les abats du cimetière syrien même en se disputant entre eux une partie des affaires.
L'EI ? Il fait marche arrière. Ses hommes d'affaires sont convenus sa partie et pour cela il n'offre pas de vraie résistance quand avancent tant les troupes turques par le nord de la province d'Alep, que les Forces Démocratiques de la Syrie Gurkhas des yankees vers Raqa et Deir ez Zor.
Dans la dénommée "Rojava" n’est pas où vit la révolution syrienne, comme affirme toute la gauche larbin du PKK (le stalinisme kurde). Là affirmativement il y a contrôle de l'état bourgeois. Dans les deux villes les plus importantes de cette zone (Qamishli et Hasaka), sont les troupes d'Al Assad, leurs postes de contrôle, leurs institutions de gouvernement comme ministères … Et comme si tout cela ne suffit pas, là il y a un aéroport militaire nord-américain qui est la base de ses troupes et généraux dans territoire syrien. La bourgeoisie kurde, qui avait déjà fait un pacte avec Bashar dès 2012 et avec les yankees depuis avant, est entrée à la répartition de la Syrie, mais seulement sous l'égide yankee.
De cette manière, le peuple oppressé kurde sous la conduite de l'YPG-PKK et son pacte avec les yankees, est utilisé comme force de choc d'Obama. Ne pas douter que, quand les hommes d'affaires qui dirigent l'EI se travestissent et ils se mettront à être administrateurs de Raqa et de Deir ez Zor, sous l'égide yankee, le peuple kurde sera confiné dans "Rojava" sous contrôle des chars turcs.
Après avoir annoncé la fin du "cessez-le- feu" tricheur, Al Assad et Poutine lancent l'opération extermination et destruction d'Alep, avec l’assentiment d’Obama, la Turquie et l'ONU
On écrit les derniers chapitres de la révolution syrienne. Alep, la capitale de la résistance, est encerclé et bombardé massivement. Ici il est clair ce qui a signifié le "cessez-le- feu" et tout le cirque qu'ils ont fait entre les EU et la Russie et toute l'ONU après avoir parlé sur comment revenir au cessez-le- feu et qui avait la faute de le rompre. Cela a été tout un rideau de fumée pour aplatir Alep. Ils ont commencé une vraie opération d’extermination et destruction et pour cela des attaques semblables aériennes avec bombes de toute espèce : des missiles, bombes à fragmentation, de phosphore blanc, à baril … Détruisent sans discrimination des édifices, des maisons, des hôpitaux, la plante fournisseurs d'eau, assassinent centaine par jour et chaque jour l'attaque avance de plus en plus.
Comme nous avons déjà dit, pour terminer d’imposer la contre-révolution ils doivent aplatir toutes les villes rebelles, finir avec le double pouvoir territorial et reconstituer là l'état bourgeois. Ils ne peuvent pas faire cela, alors qu’à Alep rebelle reste debout. Encore plus, tandis que les masses continuent à combattre là la perspective se trouve ouverte pour avancer sur toute la ville, vaincre le chien Bashar là, question qui évoque l’immédiate récupération de Hama, de Homs et d'arriver à Damas pour finir avec Al Assad.
À Alep, l'ASL est resté discrédité après s'être mis sous le commandement turc et après avoir abandonné le front contre Al Assad. À son tour, la coalition dirigée par Jabhat al Fatah al Sham (ex-Al Nusra) contrôle tous les fronts, sans obtenir aucun triomphe et freine les masses qui veulent aller combattre pour rompre l’encerclement en disant que seuls eux assumeront leur part. Les masses ont commencé à s'organiser ainsi indépendamment d’eux. Des comités de coordination surgissent de forme naissante, à l'intérieur des quartiers d'Alep encerclé comme dehors de lui, qui commencent à se coordonner entre eux-mêmes. Avant chaque assemblée, réunion ou rencontre, ils trouvent toujours comme réponses le bombardement de l'aviation … tant russe que de Bashar et même yankee. Tous essaient d'écraser les masses et son double pouvoir.
Les masses ne se rendent pas, comme elles ne l'ont jamais fait. Pour cela elles ont fait échouer le plan de "cessez-le- feu" et massacre antérieur de février. Poussées par la faim et leurs souffrances inouïes, elles avaient foncé dans de nouvelles offensives de masses. Aujourd'hui, elles commencent déjà à s'organiser dans des comités de coordination de nouveau. L'impérialisme et la bourgeoisie savent qu'ils ont à rapidement définir la situation. Pour cela ils ont besoin d'écraser Alep et toutes les villes rebelles. Et voilà ils sont tous d’accord avec cela: les EU, la Russie, Al Assad, la Turquie … tous. Avec cela, ils veulent donner une leçon pour que personne jamais plus ne "ose" se soulever pour le pain et la liberté. La révolution syrienne se définit là. Il faut arrêter cette contre-offensive de l'impérialisme et ses agents avant qu'il ne soit trop tard!
Sur la base, d'aplatir la révolution, les EU viennent à prendre tout. Ils se sont déjà adjugé "Rojava". Depuis là, ils avancent à s'assurer les zones pétrolières, de pêche et énergétiques de Raqqa et de Deir ez Zor. Ils utilisent Bashar et Poutine pour qu'ils massacrent, mais sans qu'ils ne gagnent pas la guerre, puisqu'ils recherchent que l'unique vainqueur soit-eux et que de l'accord de Genève, de l'échec de la révolution, émerge un gouvernement et une armée unique protégée par les EU. Les yankees veulent être les maîtres et ceux qui répartissent et ils le font savoir leurs agents aux bombardements, comme lesquelles sont tombées sur les troupes assadistes qui se sont mis au territoire qui était marqué par les EU. La seule sortie qui existe en Syrie est ou le triomphe de la révolution socialiste, ou l'impérialisme yankee la soumettra comme colonie et la laissera plongée dans un cimetière et la barbarie.
Les masses syriennes ne se rendent pas! Le dernier mot n’est pas dit !
Rien n'est défini toujours. Il faut rompre l’encerclement à Alep et arrêter l'opération, extermine d'Al Assad et Poutine! À bas tous les plans pour imposer la reddition aux masses syriennes!
La résistance ne se rend pas, ni elle ne livre les armes!
Il faut vaincre Al Assad, soutenu par les bouchers Poutine et les ayatollahs iraniens!
La tête du serpent est à Damas et est Bashar. La Turquie ne vient pas à faire face à cela. Elle vient à garantir que ces avancent et ils culminent leur génocide, puisqu'ils ont un grand intérêt commun qui est de terminer à vaincre la révolution syrienne.
Non à la division que les puissances impérialistes veulent imposer pour qu’ils puissent répartir eux-mêmes, les abats de la Syrie ensanglantée, sur la base de terminer d’aplatir la révolution! Dehors toutes les troupes envahissantes!
L'ASL a replié ses forces des fronts contre Bashar et s'est placé avec Erdogan … : il ne faut pas y aller ni il ne faut pas faire quelque front militaire avec eux! La Turquie est une puissance impérialiste, que si elle s'impose ce que viendra sera un régime tant oppresseur que celui d'Assad ou pire. Aller au front avec la Turquie "contre l'EI" est à défendre ses affaires et à être Gurkha de son invasion.
Il est déjà clair qu'avec une direction bourgeoise de la guerre on ne peut pas triompher … ni avancer. C'est que celle-ci est déjà entrée dans le pacte de livraison de la même. Puisque sa politique n'a jamais été de gagner la guerre, mais négocier et faire de pacte et la guerre qu’elle mette en œuvre est la continuité de sa politique par d'autres moyens.
Cela suffit! Ni l'ASL, ni Jabhat al Fatah al Sham, ni Ahrar al Sham ni aucun des généraux bourgeois qui disent parler au nom de la révolution syrienne ne la représentent pas! Il faut recommencer à mettre sur pied les comités de coordination comme on est déjà en train de faire à Alep! Nous ne livrons pas les armes! Chaque homme doit avoir un fusil! Il faut récupérer l'armement pour la résistance qui combat contre Bashar! Que les milices choisissent directement leurs chefs!
La lutte est pour le pain, pour le toit et pour que les réfugiés recommencent à avoir leurs maisons, pour l'indépendance nationale contre les puissances impérialistes, pour la liberté pour la chute du criminel génocide Al Assad. Pour cela les masses ont donné leur vie. La direction de la guerre civile doit être aux mains des exploités, non des patrons!
Il faut exproprier la bourgeoisie et mettre tout le disponible au service de gagner la guerre! Toutes les entreprises et banques qui sont restées aux mains des hommes d'affaires qui se sont enrichis avec la faim du peuple pendant la guerre, doivent passer aux mains du peuple pour que celui-ci mange et reconstruise la Syrie! Le pétrole, le gaz et les richesses doivent passer aux mains des comités de coordination!
Nous appelons le peuple oppressé kurde à imposer la rupture du pacte du PKK avec les EU et avec le criminel génocide Al Assad, à faire tourner son fusil contre les marines yankees et reconstituer le front militaire contre Bashar, comme en 2011, pour conquérir son juste droit à l’autodétermination.
Il faut mettre sur pied un Conseil National Syrien, avec des délégués élus directement un chaque 10.000 de chaque camp de réfugiés, de villes rebelles et miliciens ceux qui vraiment représentent le peuple syrien.
Pour un Conseil National de la Révolution Syrienne! Pour une Syrie d'Ouvriers et de Paysans!
La Syrie et la Palestine sont une même lutte!
Une seule révolution contre l’impérialisme et ses laquais au Maghreb et le Moyen Orient
Bashar a compté sur l'appui de la Russie, de l'Iran, Hezbollah … mais aussi il s'est soutenu grâce au rôle sinistre de l'OLP. Celle-ci a dit au peuple palestinien qui ne devait pas se joindre avec les masses syriennes, sous le prétexte de ne pas éloigner l'appui de ceux qui défendaient Al Assad, tandis qu'elle célébrait avec le chien syrien l'anniversaire de l'OLP à Damas.
Bashar l'Assad a massacré 6000 réfugiés palestiniens dans le camp du Yarmouk qui est à Damas en 2013. Son régime a été fortifié et cela a donné une possibilité au sionisme à attaquer la Gaza avec son opération "marge protectrice" en massacrant 2200 hommes, des femmes et des enfants. En revanche, quand les masses syriennes étaient aux portes de Damas, le sionisme n'a pas pu tirer un coup de feu. Plus Al Assad massacre, plus le sionisme avance sur la nation palestinienne. La lutte des masses syriennes et palestiniennes est une seule. En les séparant, l'OLP livre le peuple palestinien au sionisme, Telle qu’elle faisait hier en signant les accords d'Oslo et le plan des deux états et aujourd'hui le sionisme recommence à lever la tête, met en prison 7000 lutteurs palestiniens, avance dans une majeure occupation et vol de terre avec ses colons fascistes et l'OLP remplit ses prisons des palestiniens qui cherchent à faire face à cette offensive.
Si Alep tombe, la Gaza tombe! Les masses palestiniennes doivent prendre à leurs mains la lutte pour la chute d'Al Assad, qui n'a pas fait quelque chose d’autre que soigner les frontières au sionisme! En battant le chien Bashar à Damas c'est le chemin pour triompher à Jérusalem! Pour la défaite de l'état sioniste - fasciste d'Israël! Pour une Palestine libre, laïque, démocratique et non raciste, qui peut seulement être garantie par un gouvernement ouvrier et paysan!
Depuis l’Alep à Jérusalem, la même intifada! Une même révolution dans tout Moyen-Orient!
Que vive la lutte des Irakiens exploités contre le gouvernement du protectorat yankee de l'Irak, les pétrolières impérialistes et ses forces Gurkhas!
Que les ouvriers de l'Égypte se mettent debout de nouveau contre la dictature d'Al Sisi et en Tunisie contre le tour du régime de Ben Alí!
Pour l'échec militaire de l'invasion saoudienne et sa coalition de Gurkhas des yankees à l'Yémen! À bas l'accord de toutes les fractions bourgeoises pour imposer un gouvernement d'unité nationale! Le seul gouvernement qui représente les masses sera celui d'un conseil national de shoras des ouvriers et de paysans pauvres de la révolution yéménite.
Dehors le gouvernement sous tutelle de l'ONU de la Libye et le général de la CIA Heftar! Que les milices rebelles ouvrières et champêtres reviennent et à exproprier tous les puits de pétrole et de raffineries, sans paiement et sous contrôle ouvrier!
Un appel à la classe ouvrière mondiale
Nous voyons des bombardements indiscriminés et massivement sur les quartiers de l'Alep rebelle qui résistent à Al Assad. Ils viennent à massacrer toute ville rebelle qui suit debout. Ils veulent terminer de vaincre la révolution et donner une leçon pour que personne "n’ose" se soulever plus pour le pain et la liberté. Nous, ne pouvons pas le permettre!
Nous appelons à réaliser des actions de soutien efficace et solidarité concrète déjà avec les masses syriennes. Il faut arrêter l'opération extermination et destruction des villes rebelles d'Al Assad et de Poutine!
Nous appelons à mettre sur pied un comité international d'action de soutien aux masses syriennes, avant qu'il ne soit trop tard!
Rompons l’encerclement des masses syriennes!
Gagnons les rues de tout le monde dans le soutien à la résistance héroïque! Marchons aux ambassades russes, syriennes, iraniennes et de tous les criminels génocides qui bombardent aujourd'hui Alep!
Marchons à l'ambassade yankee, les chefs qui aujourd'hui massacrent Alep!
Envoyons depuis toutes les organisations ouvrières et combatives du monde des aliments, des médicaments, des armes, des volontaires et des fonds pour la résistance.
Nous appelons la classe ouvrière européenne de la Russie et l'Iran à se soulever pour freiner la machine assassine de guerre de ses gouvernements sicaires de l'impérialisme. C'est que par chaque bombe que l'aviation de Poutine en Syrie lance, par chaque avancée que la garde iranienne fait par-dessus les zones rebelles, une attaque supérieure sera lancée à l'intérieur de ses pays.
Nous appelons la classe ouvrière européenne et nord-américaine, les mouvements anti guerre, à faire la marche du million aux EU, les portuaires d'Oakland qui ont arrêté les ports contre l'agression génocide sioniste en Gaza en 2008 et 2014, à gagner les rues pour paralyser les machines de guerre.
Nous appelons tous les exploités en Turquie, le mouvement ouvrier, les Kurdes oppressés et les réfugiés syriens qui par des millions se trouvent là à gagner les rues contre Erdogan, l'assassin des masses oppressées kurdes. Une Turquie révolutionnaire est la meilleure aidée pour la révolution syrienne, puisqu'elle ouvrirait la frontière inconditionnellement pour la résistance et aiderait avec tout le pouvoir militaire et économique à la révolution, et non que l'armée entre sous le commandement de la bourgeoisie impérialiste turque, qui vient à rester avec un morceau du butin sur la base du cimetière syrien.
Les chefs de tous les bourreaux des masses sont dans les métropoles impérialistes. Ces gouvernements passent d'énormes attaques contre sa classe ouvrière et répondent, comme en Grèce et en France. Tous sommes en face du même ennemi!
Il faut arrêter l'invasion en Syrie et expulser à toutes les troupes envahissantes, comme celles des yankees, Turques, Russes et Iraniennes! Il faut déjà arrêter le massacre d'Al Assad, de Poutine et d'Obama des masses syriennes rebelles!
Aujourd’hui en Syrie se définit grande partie de l'avenir de la classe ouvrière mondiale. Son triomphe ou échec le sera pour toute la classe ouvrière. Ainsi l'impérialisme sait et pour cela il a concentré là tant de forces contre-révolutionnaires. Il faut concentrer les forces de la classe ouvrière pour arrêter la main à l'impérialisme et ses laquais!
COMITE POUR LA REFONDATION DE LA IV INTERNATIONALE-FLTI