COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA COMMISSION INTERNE DE L’USINE PATY (QUICKFOOD) Buenos Aires, Argentine, le 11 avril 2014 Nous exigeons à l’état et le gouvernement de la Tunisie de libérer immédiatement le camarade et travailleur de presse argentin Leandro Hofstadter! Ayant appris cette attaque, nous ne pouvons faire moins que nous solidariser et prendre les choses en mains, pour que Leandro soit en liberté et reprenne son travail. Nous, les ouvriers de l’usine Paty (QUICKFOOD) et de l’industrie de la viande de l’Argentine, nous sommes vraiment touchés. Nous connaissons très bien Leandro, car nous avons partagé avec lui plusieurs moments de lutte, ainsi que de bons repas et des anniversaires des travailleurs des frigidaires. Sa plume a illustré des dizaines de conflits des ouvriers de l’industrie de la viande, faisant connaitre et dénonçant –dans ce pays où la viande est l’aliment principal et son industrie produit des milliards de dollars de bénéfices- ce qu’aucun journaliste des grands médias a le courage de dire. Il apportait aussi, depuis ses voyages, sa vision sur les événements du Maghreb et du monde arabe. Les ouvriers de l’industrie de la viande, nous soutenions notre lien avec Leandro en lisant ses notes et en les transmettant à tous les travailleurs de l’Argentine. Leandro est un travailleur, il est un de nous. Les ouvriers de l’industrie de la viande, depuis des années, nous l’avons adopté comme un fils malgré sa jeunesse. Alors nous allons le défendre contre n’importe qui. Les autorités de l’état et le gouvernement tunisien doivent savoir que les ouvriers de l’industrie de la viande et les travailleurs de l’Argentine et de toute l’Amérique Latine nous n’allons pas nous arrêter jusqu’à ce que Leandro soit en liberté à écrire et à travailler. Nous appelons les syndicats, les branches des syndicats, les commissions internes et les corps de délégués combatifs à graver dans notre programme de lutte la réclamation de la libération de l’écrivain et journaliste Leandro Hofstadter. À organiser des actions et une mobilisation massive à l’ambassade de la Tunisie en Argentine pour exiger sa liberté. À unir cette revendication à la lutte pour la liberté des travailleurs de Las Heras condamnés à la prison, certains à perpétuité, pour la liberté des ouvriers du pétrole emprisonnés, pour la liberté des lutteurs de Corral de Bustos et pour la fin des accusations contre les 7000 travailleurs poursuivis du fait d’avoir réclamé de meilleurs conditions pour les siens. Depuis l’usine Paty (QUICKFOOD) nous sommes déjà en train d’envoyer cette note à tous les délégués et syndicats de l’industrie de la viande de l’Argentine et du monde. À tous les syndicats des travailleurs de presse. À toutes les organisations ouvrières avec qui nous luttons et nous avons paralysé le pays le 10 avril. Et à tous les organismes de Droits de l’Homme qui défendent les travailleurs, la liberté d’idées et d’expression.
S’ILS TOUCHENT À UN, ILS TOUCHENT À NOUS TOUS !
Commission Interne de l’usine Paty (QUICKFOOD) David Soria, délégué.
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