Le 07 février 2014
TUNISIE
En Tunisie, une mobilisation à l'ambassade française contre Hollande et les multinationales impérialistes
Pour la liberté de Georges Abdallah, pour la défense des travailleurs poursuivis du monde et des travailleurs du pétrole de Las Heras (Argentine)
organisée par Le Comité Tunisien de Solidarité pour la Libération de Georges Abdallah et par Instances Révolutionnaires Autonomes de la Tunisie
On commence à mettre en place les journées de lutte internationale du 20-2 au 05-3 en soutien de tous les ouvriers poursuivis par les banquiers de Wall Street, les multinationales et les gouvernements et les régimes assassins bourgeois du système capitaliste mondial.
Le 7 février 2014
L’unité internationaliste s’approfondie dans la lutte pour la liberté de Georges Abdallah et des travailleurs de Las Heras…
TUNISIE: combattive mobilisation anti-impérialiste à l’ambassade française au cri de…
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« Hollande assassin,
libérez Abdallah! »
Ce vendredi à midi, organisée par le Comité de Solidarité avec Georges Abdallah et par les militants d'Instances Révolutionnaires Autonomes (IRA), une colonne combative et compacte de manifestants est partie vers les environs de l'ambassade française. Dans l'édifice se trouvait le boucher Hollande, président de la France.
"Mort au sionisme, vive la Palestine". Les manifestants qui portaient des proclamations contre l'impérialisme yankee, français et contre l'état sioniste - fasciste d'Israël, exigeaient la liberté du camarade Abdallah, un lutteur de la cause pour la libération du peuple palestinien, qui se trouve en prison en France depuis 30 ans.
Au cri de : "Hollande assassin, libérez Abdallah!", ils ont réalisé un meeting entourés de centaines de policiers qui assuraient la sécurité du colonisateur Hollande. "Tu n'es pas bienvenu en Tunisie, pirate assassin et pillard". "Cela suffit de mensonges, ta justice bourgeoise n'est pas impartiale". "Hollande, tu viens nous voler notre révolution, hors d’ici". C'était le discours révolutionnaire des militants des IRA.
Certains manifestants portaient des affiches en espagnol qui appelaient à lutter pour la liberté des travailleurs de Las Heras et pour la fin de la persécution pénale contre les 7.000 lutteurs poursuivis en Argentine. Il y avait aussi d’autres qui appelaient à ignorer et rejeter l’arrêt et à dissoudre le tribunal videliste qui l'a émis. Les mêmes pancartes étaient aussi en arabe. Les ouvriers et les jeunes militants révolutionnaires internationalistes les portaient avec fierté, en unissant la lutte pour la liberté des prisonniers politiques. En unissant la lutte contre les compagnies pétrolières impérialistes telles que la TOTAL française, l'ENI italienne, la British, l'EXXON, la Chevron, la Texaco, et tous ces poulpes pétroliers qui sucent et dessèchent nos terres.
"Libérez nos héros". La cause d'Abdallah et de Las Heras, n'a plus de frontières, les ouvriers et les jeunes combatifs de la Tunisie prennent cette cause dans un même et seul drapeau. Avec leurs épouses, les travailleurs de Las Heras Rosales et Mansilla ont fait arriver une lettre d'adhésion à la marche, qui a été lue et applaudie. (lire la lettre)
Les drapeaux palestiniens flambaient, les affiches demandant la liberté du lutteur anti-impérialiste libanais comblaient de vie la journée, les proclamations en espagnol en exigeant la liberté des travailleurs de Las Heras attiraient l’attention. Il ne s'agissait pas d'un meeting de métissage culturel, mais d'une action internationaliste, où des secteurs de l'avant-garde combative ont mis sur leurs épaules la tâche de libérer leurs héros des griffes des capitalistes et leurs régimes oppressifs.
Des milliers de Palestiniens ont marché par les rues de Jérusalem en fêtant la liberté de Samer Issaoui, plus de cent mille Basques marchaient à Bilbao en demandant la liberté des prisonniers politiques, des centaines de milliers d'ouvriers coréens en marchant par les rues de Séoul au milieu d'une grève générale en réclamant la liberté des 130 travailleurs détenus et en faisant face aux plans de privatisation du gouvernement de la Corée du Sud …
D'énormes forces se sont mises debout en appelant à la solidarité internationale, comme il y a deux ans le faisaient les mouvements des "Indignés" et "Occupy Wall Street". Maintenant il faut redoubler la bataille et convoquer toutes les organisations ouvrières et d’étudiants combatifs du monde à prendre dans leurs mains cette bataille et pour mettre en place un réseau international qui coordonne et centralise partout dans le monde de grandes actions de masses et les luttes avec les méthodes de la classe ouvrière pour libérer tous nos prisonniers, tels que les lutteurs basques qui se trouvent dans les prisons de la monarchie espagnole et de la France; les lutteurs anti-impérialistes enfermés à Guantanamo; les 5000 prisonniers palestiniens qui sont dans les cachots de l'occupant sioniste; les travailleurs condamnés de Las Heras et les 7000 lutteurs inculpés en Argentine; les travailleurs et exploités prisonniers des gouvernements "bolivariens" de l'Amérique Latine; les prisonniers de la résistance ouvrière et paysanne colombienne; les lutteurs d'origine mapuche prisonniers au Chili par le gouvernement du TLC; les milliers de travailleurs immigrés emprisonnés aux États-Unis; Mumia Abu Jamal; Georges Abdallah et les milliers de prisonniers politiques de ce monde que l'impérialisme et leurs gouvernements ont transformé en une prison sale.
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Lettre des ouvriers de Las Heras lue en arabe devant
l’ambassade de la France en Tunisie :
Las Heras, Santa Cruz 6-02-2014
Aux ouvriers et jeunes tunisiens qui luttent pour la libération de Georges Abdallah :
Nous savons de la mobilisation que vous allez réaliser demain devant l’ambassade de la France. Nous aussi nous voulons dénoncer l’oppresseur Hollande qui retient en prison Georges Abdallah et les prisonniers basques.
Le passé 12 décembre, jour international du travailleur poursuivi, nous avons lutté à votre et leur côté, à côté de milliers de travailleurs de Las Heras pour empêcher d’être condamnés et pour la liberté des prisonniers politiques du monde. Nous avons été très émus d’avoir lu les lettres de solidarité que nous avons reçues de même que le fait de savoir que de l’autre côté du continent aussi bien Georges que les prisonniers basques ont refusé leur plateau de nourriture ce jour-là en solidarité avec nous.
Sachez que même si nous ne pouvons pas être là-bas avec vous physiquement, nos cœurs sont avec vous et que vous comptez sur notre soutien inconditionnel.
L’unité des travailleurs et la lutte au-dessus des frontières c’est le chemin pour que Georges, les camarades basques et les milliers de travailleurs qui restent prisonniers dans les prisons de l’impérialisme et ses différents gouvernements et nous, qui avons été condamné à la prison dont certains à perpétuité, nous conquérons la liberté.
Liberté pour Georges Abdallah !
Liberté pour les prisonniers basques et pour tous les prisonniers politiques de la planète !
Liberté pour les 5000 prisonniers palestiniens !
Nous rejetons énergiquement l’arrêt du tribunal vidéliste contre les travailleurs du pétrole de Las Heras !
Nous voulons notre liberté et la fin de la persécution pénale contre les 7000 travailleurs et lutteurs en Argentine !
S’ils touchent l’un d’entre nous, ils touchent nous tous !
Jamais plus seuls !
Signée :
Rosales José, travailleur du pétrole condamné à la prison à perpétuité du fait d’avoir lutté pour mes droits.
Des salutations chaleureuses, camarades !
Carlos Omar Mansilla, travailleur du pétrole condamné à 5 ans de prison.
Bazan Claudia, épouse de Rosales José.
Claudia Pafundi, épouse d’Omar Mansilla.
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