Ukraine- Le 25 février 2022
Les troupes russes envahissent l’Ukraine et il y a déjà des combats à Kiev
Alors qu’elle encercle la Russie, l’OTAN laisse cyniquement Poutine faire le « sale boulot » de massacrer les masses et de finir par asservir cette nation. Ensuite, elle ira pour tout.
Il faut arrêter le massacre et vaincre l’invasion russe et les troupes meurtrières de l’OTAN !
Grève générale révolutionnaire dans toute l’Europe !
Ni Biden ni l’OTAN n’ont pas freiné cette invasion et ne le feront pas. Ils ne sont pas prêts à se lancer aujourd’hui dans un affrontement militaire direct contre Poutine. Sa stratégie est de l’épuiser et d’encercler la "grande" Russie politiquement et économiquement. L’impérialisme sait que les armes dont dispose Poutine et sa puissante armée ne sont pas destinées à affronter l’OTAN, mais à écraser les processus révolutionnaires des masses et les rébellions nationales des peuples opprimés.
Poutine est le gardien des affaires des capitalistes et de l’impérialisme en Eurasie. Il défend jouer ce rôle également en Ukraine. D’où son offensive dévastatrice dans cette nation déjà divisée et opprimée par l’impérialisme et la même "grande" Russie.
La Russie a démontré son rôle de gendarme contre-révolutionnaire au Kazakhstan, en Biélorussie, dans le Caucase, avant en Géorgie et à partir de 2015 dans le Donbass, en massacrant le meilleur de la classe ouvrière révoltée dans ces anciennes républiques soviétiques, de la même manière que les fascistes de Kiev l’ont fait sous le commandement yankee. Tous ont agi sous l’égide du pacte de Minsk de Maastricht, de l’OTAN et de Poutine.
Depuis des années déjà, la Russie a conclu un accord avec la Turquie et l’OTAN pour écraser avec le fasciste Al-Assad les masses révolutionnaires de Syrie. Dans un pacte avec Erdogan, Poutine a rendu l’Arménie et a garanti que la British Petroleum puisse voler tout le pétrole d’Azerbaïdjan et du Caucase
La politique impérialiste consiste à utiliser ce rôle contre-révolutionnaire de Poutine et, pendant qu’elle le fait, cherche à coincer la Russie à ses frontières avec l’Europe. L’Ukraine est une bataille et qu’aujourd’hui, l’impérialisme n’est pas prêt de se battre militairement jusqu’au bout. Il risque d’affaiblir à l’extrême Poutine, son gendarme contre-révolutionnaire en Eurasie et même de s’affaiblir lui-même, puisque les puissances impérialistes et les États-Unis en particulier n’ont pas un soutien massif dans leur pays pour aller à de nouvelles aventures militaires, quand ils viennent de se retirer d’Irak et d’Afghanistan.
Sur ce que les pirates de Wall Street ont avancé décisivement est à mettre l’Europe de Maastricht et le Glacis sous le commandement de l’OTAN, c’est-à-dire sous la direction politique, militaire et économique de l’impérialisme anglo-américain sous prétexte de "combattre la Russie". Biden a rompu ainsi le marché européen qui contrôlait l’axe franco-allemand et a rompu sa zone d’influence et d’espace vital de toute l’Europe et à l’Est et vers les frontières avec la Russie en particulier. De ce point de vue, ce fut aussi un coup très dur porté aux affaires gazières non seulement de l’Allemagne, mais surtout de la Russie.
Les États-Unis ont fait ceci de la façon que les puissances impérialistes se disputent les zones d’influence : en mettant sur la table du Maastricht impérialiste, les armes, les baïonnettes, l’OTAN et son rôle de vainqueur de la Seconde Guerre mondiale.
En conséquence, on a été paralysé le gazoduc Nord Stream 2, qui était une super entreprise allemande, approvisionnée par la Russie, pour contrôler l’énergie de toute l’Europe. L’impérialisme anglo-américain a fait de même avec sa flotte de la Pacifique : l’Angleterre s’empara du commerce de la construction de 14 sous-marins à propulsion nucléaire pour l’Australie, en volant de fait à la France impérialiste et lui faisant perdre plus de 20 milliards de dollars.
L’impérialisme yankee est déjà franchi par trois graves crises au XXIe siècle (celle de 1997-2001, celle de 2008 et le dernier krach des bourses de 2019-2020) qui ont fait éclater l’économie mondiale et que les Etats-Unis cherchent à faire payer au monde entier.
L’Europe de Maastricht a fermé le marché européen, tout en maintenant une dispute ouverte sur les zones d’influence dans le monde semi-colonial. Au cours des deux dernières décennies, la grande Allemagne et la France ont conquis un espace vital et une division du travail depuis la Russie au Portugal. Ainsi, Maastricht a agi de manière défensive face aux crises successives qui ont frappé l’impérialisme yankee et qu’il a jetées au monde et à l’Europe elle-même.
La politique des États-Unis en Europe est d’encercler la Russie et de finir de coloniser et de contrôler directement les anciennes républiques soviétiques de l’Europe de l’Est qui ont accédé à l’indépendance de la Fédération de Russie en 1989. C’est ce qu’il a déjà fait dans toutes les nations du Glacis européen, qui ont été transformées en "arrière-cour" du Maastricht impérialiste ou bien, ils sont sous la tutelle politique, économique et militaire de l’OTAN, sous le commandement anglo-américain. L’impérialisme cherche maintenant à avancer sur la Géorgie, la Biélorussie et l’Ukraine, qui sont déjà de véritables semis-colonies avec leur économie entièrement contrôlée par les transnationales et les banquiers impérialistes, pour en faire des colonies sous le commandement direct de l’OTAN, comme c’est déjà le cas pour la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie
L’Ukraine aujourd’hui est la bataille d’une guerre pour la colonisation complète des anciennes républiques soviétiques que les États-Unis doivent mener même, à l’avenir, pour avancer vers la soumission de la "grande" Russie. Cette guerre d’offensive de l’impérialisme anglo-américain, d’encercler la Russie à l’intérieur de ses frontières et de rompre l’équilibre politique, économique et militaire de l’Europe, est une bataille stratégique des bandes impérialistes de Wall Street pour lui faire payer le krach de l’économie mondiale à la classe ouvrière, aux peuples opprimés du monde et à leurs concurrents.
Mais la bataille d’aujourd’hui pour écraser la classe ouvrière et finir de détruire la nation ukrainienne, dans ces conditions, est restée entre les mains de son bourreau, Poutine, avec lequel un nouveau pacte et un nouvel accord seront renégociés, tandis que l’impérialisme continue de l’encercler économiquement et politiquement. Pendant ce temps, les morts sont mis par la classe ouvrière et les masses exploitées de l’Ukraine.
En Ukraine, toutes les contradictions de la politique et de l’économie mondiales ont été concentrées.
Ces dernières semaines, nous avons vu supplier l’Allemagne et la France pour une sortie "pacifique" et "diplomatique" à la crise, mais elles se sont heurtées à la position irréductible de l’OTAN pour les forcer à rompre avec la Russie.
L’axe franco-allemand cherchait et cherche ardemment à maintenir le statu quo et à négocier avec Poutine- même si Kiev est prise- un nouveau pacte de Minsk 2 qui recompose la division du travail en Europe.
Après avoir perdu le Nord Stream 2, l’Allemagne refuse de prendre des mesures économiques et militaires supérieures contre la Russie. En tant que grande puissance, elle a refusé l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, ce qui porterait un coup terrible à Moscou. Pendant des jours, il s’est même opposé à ce que la Russie soit retirée du système SWIFT des connexions bancaires internationales, car cela mettrait en péril le recouvrement des prêts de plusieurs millions que l’Allemagne avait accordés à Poutine. Face à cela, les États-Unis ont envoyé les présidents letton et polonais s’installer à Francfort pour exiger que cette mesure soit mise en œuvre immédiatement. Après avoir refusé catégoriquement de le faire, il semblerait maintenant que l’impérialisme allemand l’accepterait.
Cela signifie que les États-Unis progressent dans leur installation en Europe à travers l’OTAN et les "batailles" de leur "ami ennemi" Poutine. À chaque pas éclatent les tensions interimpérialistes sous le commandement yankee et l’Allemagne est entraînée à contrecœur dans cette offensive de l’OTAN.
Avec Biden, l’establishment de Wall Street accomplit ce que Trump n’a pas pu faire avec sa guerre commerciale pour augmenter les droits de douane sur les produits de Maastricht entrant aux États-Unis. C’est que la guerre commerciale, sans s’appuyer sur les baïonnettes, ne reste que de la fumée que le vent dissipe.
Poutine a vu cette offensive impérialiste de l’OTAN et en même temps ces contradictions inter-impérialistes et soutenu par de larges couches des classes moyennes de la "grande" Russie et par une répression féroce et l’écrasement des masses, (qui pour l’instant lui laisse les mains libres pour faire la guerre au niveau international), a déplacé 150000 hommes à la frontière, envahit le Kazakhstan pour écraser les ouvriers révoltés, a occupé la Biélorussie et a préparé sa contre-attaque en Ukraine. C’est qu’aucune classe ni aucun secteur de classe ne se livre sans se battre et encore moins s’il a derrière lui 13000 ogives nucléaires et une armée des plus puissants du monde, héritées de l’ex-URSS. Et c’est le cas, même si la "grande" Russie dépend des exportations de son blé, de gaz, de pétrole et de minéraux pour commercer en tant que grand fournisseur de matières premières et de matières premières en Europe en particulier et sur l’ensemble du marché mondial.
De même, la Russie a besoin de manière décisive de l’économie mondiale contrôlée par l’impérialisme pour importer des machines, des machines-outils et même des technologies pour son appareil militaire.
Contrairement à ce que la presse bourgeoise affirmait que nous étions face à des "jeux de guerre", et malgré ce que la gauche réformiste mondiale affirmait qu’il y avait un "affrontement entre l’OTAN et la Russie", voici ce qu’il y a et ce qui s’est passé était la bataille pour l’Ukraine, que pour Poutine signifie sa survie en tant que gendarme des affaires des capitalistes et de l’impérialisme dans les républiques européennes de l’Ex Urss, tandis que pour les États-Unis et l’OTAN, l’Ukraine est un pion de plus sur son échiquier d’offensive sur la Russie et le marché européen.
Poutine est aujourd’hui aux portes de Kiev. Il exige que la caste des officiers de l’armée ukrainienne y assume le gouvernement... C’est-à-dire un attaché militaire pro-russe qui lui permettra d’ouvrir une nouvelle négociation avec l’impérialisme sur son rôle dans les républiques occidentales de l’ex-URSS.
La Russie a été noyée par cette offensive impérialiste et elle a attaqué. Et en le faisant, elle fait le "sale boulot" de l’impérialisme en provoquant une énorme défaite nationale de l’Ukraine et en massacrant sa classe ouvrière. Si la Russie prend l’Ukraine, elle sera colonisée par des doubles et des triples chaînes et mille fois plus soumise à l’impérialisme quand celui-ci verra les conditions pour s’en emparer d’un seul coup. C’est-à-dire que les États-Unis laissent Poutine attaquer l’Ukraine et que lorsque les conditions le permettront, ils entreront et resteront avec une colonie déjà opprimée et écrasée. Pendant ce temps, ils annoncent que la Suède et la Finlande s’associeront à l’OTAN et maintiendront la Russie dans un état de guerre permanent pour miner son front intérieur, l’épuiser économiquement et la soumettre à une guerre d’occupation dans laquelle elle pourrait subir des pertes lourdes.
Dans cette cruelle invasion, ce sont les travailleurs et les pauvres de l’Ukraine colonisée qui ont mis leur sang dans les conflits sur les zones d’influence des puissances impérialistes de Maastricht et des États-Unis et sur les « batailles » de Poutine pour défendre son droit d’opprimer toutes les nations de l’ex-URSS qui l’entourent.
Pour arrêter le massacre, expulser les troupes russes d’Ukraine, arrêter la machine de guerre contre-révolutionnaire de Poutine et vaincre l’OTAN :
Grève générale révolutionnaire dans toute l’Europe !
Les lâches généraux fascistes de Kiev et de son gouvernement, soumis à des officiers de l’OTAN, ont déjà commencé à conclure un pacte avec Moscou et sont prêts à se rendre. Ce sont les masses avec une résistance dure qui combattent vraiment les troupes d’invasion.
D’une part, le président Zelensky a déjà entamé une négociation avec la Russie, tandis que les simples soldats présentent une bataille dure. Des milliers d’ouvriers et de paysans pauvres s’inscrivent pour résister.
La tragédie qui entraîne la classe ouvrière ukrainienne est la guerre fratricide imposée par Kiev et les siècles noirs de Poutine dans le Donbass, pour diviser et étrangler le prolétariat ukrainien qui, de manière unitaire, s’était révolté et avait renversé le gouvernement pro-Poutine et pro-FMI de Ianoukovitch en 2014. Ce fut très mauvais pour tout le prolétariat ukrainien, à l’Est et à l’Ouest, laissant plus de 14 000 morts dans cet affrontement fratricide.
Il faut récupérer l’unité de la classe ouvrière ukrainienne !
Pour un gouvernement provisoire révolutionnaire des comités ouvriers de la résistance, des syndicats, des paysans pauvres et des simples soldats.
Les ouvriers, les pauvres et les simples soldats doivent prendre le contrôle de l’armement de toutes les casernes d’Ukraine, en destituant tous les officiers, toujours prêts à négocier et à pactiser avec Moscou et l’impérialisme.
La résistance ukrainienne se met debout et, avec une milice ouvrière, elle peut déjà être centralisée avec des comités par quartier, par ville, par région et au niveau national.
¡EXPROPRIATION SANS PAIEMENT ET SOUS LE CONTRÔLE DES TRAVAILLEURS DES BANQUES ET DES GRANDES PROPRIÉTÉS DES OLIGARQUES MILLIARDAIRES D’UKRAINE qui, pendant des décennies, ont asservi la classe ouvrière, pour mettre toutes les ressources de la nation pour obtenir des armes et nourrir le peuple !
La demande « d’armes pour l’Ukraine », en tant qu’appel à la classe ouvrière mondiale et à ses organisations, est la tâche du moment.
La défaite des troupes d’invasion aux mains des masses exploitées sera gagnée avec la guerre civile dans les villes et non avec les généraux fantoches de l’OTAN.
Les travailleurs en Europe et dans le monde entier ne doivent embarquer que les armes qui atteignent directement la résistance ukrainienne et non les fournitures militaires qui atteignent les troupes contre-révolutionnaires de l’OTAN ou de Poutine.
Les ouvriers de Kiev doivent appeler leurs frères de classes du Donbass à rompre avec les forces fascistes des centuries noires de Poutine qui ont fermé leurs mines et les ont affamés, comme cela arrive à l’ensemble des travailleurs ukrainiens qui voient aujourd’hui émigrer par des millions de leurs enfants vers l’Europe de Maastricht par manque de pain et de travail, tout en gagnant misérable 200 euros, le salaire le plus bas de toute l’Europe
L’assassine et lâche Poutine prétend qu’il envahit l’Ukraine pour « mettre fin aux néonazis à Kiev », alors que son gouvernement dans le Donbass est aussi fasciste ou plus que celui de l’acteur comique et des gangs paramilitaires qui gouvernent le reste de l’Ukraine
Le gouvernement de Poutine n’est pas moins contre-révolutionnaire, puisqu’il est un véritable Franco des steppes russes et qu’il a imposé une dictature féroce. Avec leurs troupes contre-révolutionnaires ils ont massacré toute la population masculine de plus de 14 ans en Tchétchénie ; ils ont bombardé des villes entières en Syrie à volonté ; ils sont allés tuer, réprimer et torturer avec du fer chaud les travailleurs du pétrole du Kazakhstan ; ils répriment et détiennent des dizaines et des dizaines de milliers de travailleurs russes dans leurs prisons et les emprisonnent quand plus de deux travailleurs se rassemblent pour faire une revendication... Les oligarques de Moscou sont une classe bourgeoise sortie du fléau stalinien qui a pris le contrôle des affaires de l’ex-URSS, en écrasant la classe ouvrière de sang et de feu. La bourgeoisie veut cacher le fait que l’assassin Poutine est un représentant de la restauration capitaliste de l’URSS, que tout le monde a applaudie et une excroissance de la politique mondiale de l’impérialisme.
Une chemin claire pour gagner la guerre et la résistance qui s’ouvrira en Ukraine occupée sera de fraterniser et d’appeler à déserter les soldats de base de la Russie qui sont des travailleurs et des paysans pauvres sous les armes, pour appeler avec eux à la révolte de la classe ouvrière russe et des travailleurs et peuples opprimés de toutes les anciennes républiques soviétiques, pour combattre aux côtés de leurs frères de classes en Géorgie, au Kazakhstan, en Biélorussie et de rompre avec l’OTAN en Lettonie, en Lituanie et en Estonie.
Ce sera le moyen de restaurer la dictature du prolétariat dans l’ex-URSS comme en 1917, lorsque le pouvoir a été pris sous la direction révolutionnaire des bolcheviks et de la Troisième Internationale. Eux, soutenus par le prolétariat européen, ont pu rompre l’encerclement et vaincre l’invasion de 14 armées impérialistes en URSS.
Dans cette guerre de colonisation et d’oppression en Ukraine, seuls les travailleurs meurent... Ils ne peuvent pas continuer à donner leur sang pour leurs exploiteurs et leurs bourreaux et continuer à vivre avec la faim, la misère et la migration de leurs enfants.
Comme le trotskisme a proposé dans la guerre civile espagnole, un programme de réforme sociale, d’attaque contre les affaires des capitalistes et de l’impérialisme est nécessaire pour gagner la guerre.
Il faut ouvrir les fronts !
En Russie, les travailleurs et le peuple descendent déjà dans la rue, comme à Moscou et à Saint-Pétersbourg, pour arrêter la machine de guerre meurtrière de Poutine.
A Tbilissi, en Géorgie, le soulèvement contre la guerre a commencé.
Les travailleurs du pétrole et toute la classe ouvrière du Kazakhstan ont entre leurs mains la possibilité d'entrer en combat pour leurs revendications contre les compagnies pétrolières impérialistes et leur gendarme Poutine. C'est le moment. Les travailleurs de ce pays l'annoncent déjà dans les assemblées d'entreprise et dans les puits de pétrole.
La Russie a envahi la Biélorussie pour soutenir la dictature de Loukachenko, assiégée et coincée par la grève générale de la classe ouvrière. Il a pris ce pays pour étouffer la lutte des travailleurs et pour pouvoir de là faire entrer ses troupes en Ukraine. Il faut à nouveau gagner les rues en Biélorussie ! Loukachenko dehors ! Poutine dehors !
L'Europe de Maastricht a lancé une attaque féroce contre la classe ouvrière. Les licenciements se sont intensifiés, l'effondrement des salaires et de tous les acquis des travailleurs. La monarchie infâme des Bourbons a écrasé la Catalogne et le peuple basque et elle menace d'attaquer violemment toute action ouvrière décisive comme elle a fait lors de la grève des métallurgistes de Cadix.
Les travailleurs des puissances impérialistes et de l'Europe de l'Est doivent se regarder dans le miroir de la classe ouvrière ukrainienne, qui reçoit les pires salaires d'Europe et compte le plus grand nombre de migrants sur le continent.
Le prolétariat du Maastricht impérialiste, ses centrales syndicales et ses organisations ouvrières doivent appeler à coordonner la lutte et son action avec les ouvriers du Glacis.
La revendication « à travail égal, salaire égal » prise par les syndicats et les organisations ouvrières de Maastricht peut soulever tous les travailleurs de l'Europe de l'Est et conduire à l'unité avec eux.
L'Ukraine, comme la Syrie, est martyrisée par Poutine et les forces bourgeoises contre-révolutionnaires fascistes. L'Ukraine et la Syrie ont été des révolutions et des contre-révolutions jumelles, où avec les pièges des accords contre-révolutionnaires comme celui de Minsk et ceux de Genève et d'Astana, les masses ont été désarmées et divisées et le massacre, le génocide et la partition ont été imposés à ces nations.
La flamme de la résistance syrienne brûle toujours et mérite de faire partie de la même résistance des masses d’Ukraine.
La lutte contre les compagnies pétrolières impérialistes telles que British Petroleum, Exxon et Total, qui pillent les anciennes républiques soviétiques et toute l'Eurasie, est la même qui révolte les masses martyrisées du Maghreb et du Moyen-Orient.
Ce sont les états-majors traîtres des organisations ouvrières, liés aux gangs impérialistes, ceux qui empêchent l'irruption de la classe ouvrière européenne et internationale pour stopper la guerre.
Il est temps d’une grande action internationaliste de la classe ouvrière européenne et américaine !
Elle n'est empêchée que par le caractère servile des directions face à la bourgeoisie
Ce qui empêche une grande action de la classe ouvrière de toute l'Europe, d'ouvrir les fronts en Russie et dans le Glacis européen et que le prolétariat nord-américain retourne sur scène pour affronter les pirates de Wall Street et de l'OTAN, comme il l'a fait contre Trump, ce sont les directions social-impérialistes, les bureaucraties syndicales et le stalinisme.
L'irruption de la classe ouvrière européenne est une question de vie ou de mort en premier lieu pour la classe ouvrière ukrainienne. Car plus la gauche réformiste, les syndicats et les organisations ouvrières du monde qui sont sous la direction du stalinisme et du castrisme qui a livré la révolution cubaine soutiennent Poutine, son invasion et son massacre en Ukraine, plus les masses ukrainiennes sont poussées vers les braises ardentes du Maastricht impérialiste et de l'OTAN.
Le "retard politique" de la classe ouvrière ukrainienne n'est autre que la trahison perfide des directions contre-révolutionnaires qui soutiennent Poutine ou qui génèrent des illusions sur la "bonté démocratique" de l'Union européenne et de Biden.
Ce sont les deux bouts d'une même corde qui étrangle la classe ouvrière d'Ukraine. Seule l'irruption décisive dans les rues du prolétariat européen, russe et international, paralysant la machine de guerre de Poutine et appellant au combat ouvert contre l'OTAN et Maastricht peut mettre un terme à cette situation.
La plupart des courants de la gauche réformiste soutiennent aujourd'hui l'assassin Poutine dans son invasion de l'Ukraine. En 2015-2017, le stalinisme, soutenu par les renégats du trotskysme, a envoyé des brigades contre-révolutionnaires en tant que cinquième colonne pour tuer le secteur le plus endurci et le plus combatif de la classe ouvrière de Lougansk et de Donetsk et les chefs des milices dont le programme de combat était d'unir les travailleurs du Donbass et de Kiev, refusant de respecter l’Accord de Minsk de partition de la nation, et le retour des millions de travailleurs migrants traités comme des esclaves dans l'Europe impérialiste.
Ces mêmes courants continuent aujourd'hui de soutenir le fasciste Al Assad et se déguisent effrontément en « anti-OTAN » alors que ce sont eux qui, aux États-Unis, ont appelé à voter pour Biden « contre Trump ». DES MISÉRABLES.
Ces directions sont celles qui divisent la classe ouvrière aux États-Unis, en Europe et dans le monde, liant leur sort à celui de leurs bourreaux.
Toute une aile d'ex-trotskystes qui soutient également cette politique est devenue un maillon de cette chaîne qui étrangle toute intervention indépendante de la classe ouvrière internationale dans la guerre.
De même, les courants pro-social-démocrate et social-impérialiste empêchent une irruption unifiée de la classe ouvrière européenne. Eux, comme Melechon, Varoufakis, les "socialistes" de la reine d'Angleterre, soumis au Parti Travailliste, etc., ont répandu parmi les grandes masses l’illusion qu'il est possible de "démocratiser Maastricht" et de "construire un Maastricht social", quand celui-ci, comme on le voit aujourd'hui, est soumis et subordonné aux baïonnettes contre-révolutionnaires de l'OTAN, surveillées par le Pentagone.
D'autres courants - comme tout réformiste qui se perd quand la guerre éclate et qui n'y distingue pas les intérêts de la classe ouvrière - soutiennent que l'issue serait donnée par la conquête d'une "Ukraine unifiée, libre de l'oppression russe et en dehors de l'OTAN et de l'Union Européenne », comme si cela était possible sans que la classe ouvrière ne prenne la direction politique et militaire de la guerre et n'intervienne avec le prolétariat européen, acculant les puissances impérialistes. En pleine guerre avec un pays occupé, c'est une politique social-démocrate avec une fièvre de 40 degrés.
En cette époque où il ne peut pas surgir des nouvelles nations dans une économie et une politique mondiales totalement contrôlées par l'impérialisme, il n'y aura pas d'indépendance nationale de l'Ukraine sans le triomphe d'une révolution ouvrière et soviétique, c'est-à-dire sans que la classe ouvrière dirige tous les opprimés et les classes exploitées de la nation dans la guerre nationale contre les troupes d'occupation et l'impérialisme, qui ne triomphera qu'avec la prise du pouvoir par les exploités.
C'est pourquoi la position et le programme du PTS, un courant argentin pleinement intégré au parlementarisme bourgeois, attire l'attention. Ils ont écrit un livre de 600 pages essayant de relier grossièrement le manuel de Clausewitz sur la question militaire et la technique de la guerre avec la lutte politique du marxisme. Ils entrèrent dans une polémique sur la politique de « guerre de manœuvres » et de « guerre de positions » qui se développa dans la Troisième Internationale après la défaite de la révolution allemande. Le PTS, courant pacifiste qui refuse toujours d’intervenir dans toute guerre civile, a ainsi tenté de briller en tant que "spécialiste militaire", alors que chaque jour de son militantisme il se démène pour gagner un nouveau élu au Parlement bourgeois d'Argentine.
La preuve est là : la "politique militaire" qu'ils proposent dans leurs différentes déclarations pour gagner la guerre et mettre fin à l'oppression de la Russie, c’est une "mobilisation"... Quelle mobilisation ? Il existe de nombreuses formes de manifestations, des grèves, des marches, des blocages, des piquets, des milices, le boycott des machines de guerre, l’envoi de brigades internationales au combat, l’insurrection... Nous savons tous que le PTS fait référence à des manifestations pacifiques. Plus encore : ils ont peur, du fait de leur soumission au régime bourgeois, de proposer un programme militaire minimal pour que le prolétariat ukrainien se libère de l'invasion russe et de l'encerclement de l'OTAN. Faisant un « petit saut » à gauche, ils soutiennent qu'il faut affronter les « oligarques ukrainiens » (sic). Comment le faire? Pas un mot. Mais bien sûr, ils disents que tout cela est dans la "perspective", on ne sait dans combien d'années, de "conquérir le socialisme".
Quand la guerre, le krach et la révolution arrivent, la poussière se dissipe et le caractère réformiste et révisionniste de ceux qui ont liquidé toute continuité et tout vestige de la Quatrième Internationale et du programme militaire du prolétariat apparaît avec une totale clarté.
De leur côté, les soi-disant « anticapitalistes » en Europe appellent « l'ONU à intervenir » pour servir de médiateur dans la guerre. Ces gens n'ont plus honte d'être les serviteurs de l'impérialisme. Ils proposent à cette grotte de bandits, où la Russie et les États-Unis ont un droit de veto, de mettre fin à la guerre et au massacre en Ukraine. De qui se moquent ces soi-disant « anticapitalistes » ?
Il y a aussi des courants qui proclament qu'en Ukraine il y a une guerre immédiate entre l'OTAN et la Russie. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. La guerre d'aujourd'hui a le but de définir qui conquête l'Ukraine, qui écrase la classe ouvrière de ce pays et colonise cette nation, soit dans le cadre d'un nouveau accord de Minsk 2 entre Poutine et Biden, soit sous le contrôle total d'un agent militaire à Kiev protégé par Moscou, qui continue de garantir les affaires des barons du gaz impérialistes dans toute l'Ukraine. Pendant ce temps, l'OTAN continuera d'unir ses forces, incorporant la Finlande et la Suède comme elle propose aujourd'hui, imposant des sanctions et fortifiant militairement les pays qu'elle contrôle en Europe de l'Est. L'OTAN et les puissances impérialistes utiliseront le « sale boulot » actuel de Moscou pour faire payer à la Russie les coûts politiques et économiques de cette guerre, continuer à la coincer vers ses frontières et préparer de nouvelles contre-offensives militaires.
Ces courants brandissent le mot d'ordre de « paix », comme si cela était possible sans écraser l'OTAN et battre le contre-révolutionnaire Franco de Moscou. Il n'y a pas et il n'y aura pas de paix sans la victoire de la classe ouvrière européenne dans la guerre de classe que la bourgeoisie, l'impérialisme, leurs gouvernements et régimes meurtriers ont déclarée contre elle.
La demande de paix sans déclarer « l'ennemi est chez nous » et doit être vaincu est une trahison flagrante de ces courants à la lutte pour vaincre la machine de guerre de l'OTAN et mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine.
L'OTAN a cyniquement laissé Poutine et ses troupes contre-révolutionnaires faire le "sale boulot" en Ukraine
Le gouvernement Zelensky de l'Ukraine crie aux quatre vents qu’on l'a laissé seul. Mais qu’est-ce qu’il croyait ? Que les troupes de l'OTAN sont des troupes de libération nationale ? Cynique! Les troupes de l'OTAN sont tout aussi meurtrières et oppressives que celles de Poutine. Ce sont celles qui ont massacré un million d'Irakiens. Celles qui ont envahi le Vietnam et l'ont aspergé de napalm. Celles qui ont mis un parapluie protecteur avec la Turquie pour qu’Al Assad et Poutine renvoient la Syrie au Moyen Âge. Celles qui ont occupé l'Afghanistan... Ce sont celles qui pour l'instant laissent les troupes d'invasion de la "grande" Russie faire ce "sale boulot", donc quand elles entreront elles trouveront déjà une classe ouvrière déchirée, massacrée et écrasée et aussi une colonie sous tutelle, qui changera d’oppresseur et dans ce cas, de propriétaire aussi.
Les membres de l'OTAN et son chef, les États-Unis, nous l'avons dit, n'ont toujours pas dans leur pays la base sociale de masse qui leur permettrait de se lancer dans de nouvelles aventures bellicistes et militaires. La classe ouvrière américaine, française, espagnole et allemande ne se permettrait pas d'aller mourir pour les affaires de ceux d'en haut. Comme nous l'avons dit, c'est la « limite militaire » la plus sérieuse qu'ont les États-Unis et les puissances impérialistes de Maastricht. C'est qu'il leur faudrait, comme il y a en Russie, un nouveau Franco écrasant les masses à coups de sabres et de bottes.
Voilà « l'avantage militaire » de Poutine en tant que gendarme des affaires du capitalisme, qu'il veut mettre en valeur.
Nous disons que cet avantage militaire existe pour le moment, car ce n'est pas la même chose de gagner une guerre de positions, d'armées, et même d'occuper une nation, que d'en prendre la domination et le contrôle. Ou est-ce que Poutine va mettre un soldat pointant son arme à côté de chaque mineur, chaque ouvrier, chaque enseignant, chaque médecin, pour qu’ils travaillent et produisent sous contrôle russe ?
C'est la contradiction qu'ont les "super" armées face aux masses dans la guerre civile, et c’est ce qui est arrivé à l'impérialisme yankee qui a subi de graves défaites lorsqu'il a voulu écraser les peuples opprimés.
La bataille pour l'entrée de la Russie à Kiev devient beaucoup plus difficile que ce que le Kremlin avait prévu. C'est normal. Absolument normal. C'est que l'ouvrier qui défend Kiev et les villes d'Ukraine défend sa famille, sa maison, sa vie, qui sont derrière son dos. En revanche, celui qui attaque ne défend rien, si ce n'est son ambition de gagner.
Cependant, cela ne suffit pas pour imposer la victoire des masses contre les troupes d'invasion. Depuis des semaines, l'Angleterre et la France annoncent qu'elles ont fait don de 500 millions de dollars au gouvernement ukrainien pour acheter des armes... De leur côté, les Etats-Unis ont affirmé lui avoir envoyé des armes à la pointe de la technologie. C'est une infamie et un mensonge ! Le gouvernement ukrainien a appelé tout homme de plus de 18 ans à rejoindre les milices pour défendre Kiev et ne lui donne qu'une kalachnikov avec 2 chargeurs. Ce sont des misérables. Mille fois misérables.
Ils envoient les masses à la mort, tandis que les bourgeois volent l'argent, qui d'ailleurs n'est jamais venu pour acheter des armes.
Les guerres contre l'oppression et le colonialisme ne se gagnent pas en se soumettant à la bourgeoisie, encore moins à l’une des cliques de l'impérialisme. La seule issue, c’est que les organisations ouvrières, les syndicats, les paysans pauvres et les soldats de base prennent en main la direction de la guerre et contrôlent toutes les armes que les généraux ukrainiens, qui sont en train de négocier leur reddition avec les officiers russes, doivent avoir bien gardées.
L’offensive militaire de la « grande » Russie en Ukraine est loin d'être terminée, même si elle prend Kiev. Voilà la bête fasciste d'Al Assad qui, même après 11 ans de massacres avec l'armée russe, turque, américaine et avec des troupes Gurkha telles que les YPG, n'a pas encore pu finir d’anéantir la résistance du peuple syrien. De la même manière que les Yankees n’ont pu le faire ni en Irak ni en Afghanistan.
Ce que la « grande » Russie et l'OTAN méritent en Europe, ce sont de nouveaux Irak et de nouveaux Vietnam qui finissent de révolter les travailleurs des métropoles impérialistes à Paris, Francfort, Berlin, New York, et aussi à l'intérieur de la Russie, à Moscou, Saint-Pétersbourg, etc. Le chemin de la victoire sera là, dans la guerre civile de classe et la révolution socialiste pour écraser la bête impérialiste et son bourreau en Europe de l'Est.
Le soulèvement révolutionnaire des masses en Ukraine en 2014, qui a été rapidement détourné, trahi et écrasé, a levé le voile sur le fait que la révolution ukrainienne était, est et sera une révolution charnière des révolutions de l'Est et de l'Ouest de l'Europe.
D'où son importance stratégique, non seulement pour Poutine et l'OTAN, mais fondamentalement pour la classe ouvrière européenne et mondiale.
Depuis les steppes russes au Portugal, du Glacis à Maastricht… dans toute l'Europe, il faut ouvrir les fronts !
Une même classe ouvrière, une même lutte, un même ennemi !
Contre les guerres contre-révolutionnaires et l'invasion de l'Ukraine, il faut une guerre civile dans toute l'Europe contre l'OTAN, l'impérialisme et l'assassin Poutine !
Au Kazakhstan et en Biélorussie, en Ukraine et à Moscou, en Syrie et en Géorgie… La machine de guerre sanglante de Poutine doit être vaincue et écrasée !
Il faut en finir avec l'OTAN et le Maastricht impérialiste qui ont mis l’arme contre la tempe de tous les travailleurs et peuples opprimés d'Europe et du monde entier !
La vie des travailleurs ukrainiens compte !
Contre les forces contre-révolutionnaires des gangs impérialistes de Wall Street et de l'UE, contre la faim et le chômage, contre l'attaque sur leurs acquis, la classe ouvrière américaine et européenne doivent reprendre la rue !
Aux États-Unis : l'ennemi est chez nous ! L'ennemi, c'est Wall Street ! L'ennemi est Biden, le commandant des troupes meurtrières de l'OTAN !
L'Ukraine indépendante n’a pas été une erreur de Lénine et de la révolution bolchévique de 1917, bien au contraire. Car ce n'est que sous le gouvernement révolutionnaire des Soviets dans l’URSS que les peuples opprimés d'Eurasie et d'Europe de l'Est ont pu parvenir à leur autodétermination et même fonder leurs nations. Il en est ainsi parce que la classe ouvrière est la seule classe qui ne vit pas du travail des autres, mais de leur propre travail. Elle n'est pas une classe qui opprime, mais une classe exploitée. Alors, le cri de guerre des bolcheviks de 1917 doit atteindre les travailleurs de la « grande » Russie blanche d'aujourd'hui et des pays impérialistes : un peuple qui en opprime un autre, ne saurait jamais être libre !
C'est pourquoi aussi seul un gouvernement révolutionnaire provisoire d'ouvriers et de paysans pauvres d'Ukraine pourra donner le droit à l'autodétermination et à l'autonomie aux peuples de Donetsk et de Lougansk et accorder les libertés démocratiques les plus larges à tous les opprimés de la nation ukrainienne.
La Russie a envahi l'Ukraine. La résistance des masses ukrainiennes a déjà commencé.
Si l'occupation russe s’impose, l'Ukraine sera liée par des chaînes doubles et triples et Poutine l’utilisera comme monnaie d'échange la livrant aux bouchers impérialistes de Maastricht ou de Wall Street.
Hier c'était la Syrie… Aujourd'hui c'est l'Ukraine… Si nous n'arrêtons pas la bête impérialiste et ses partenaires contre-révolutionnaires, la voie de la guerre et du fascisme s'ouvrira.
Les États-Unis annoncent déjà la mobilisation d'énormes contingents militaires de 150 000 hommes vers la Méditerranée, la Baltique et les pays de l'OTAN qui se trouvent à la frontière avec la Russie. Pour l'impérialisme, l'Ukraine est une "perle pour sa couronne" qu'il espère récupérer écrasée et en tant que colonie, en entourant la Russie qui, loin de retourner au temps des tsars, devra se regarder dans le miroir des anciennes républiques soviétiques totalement colonisées ou semi-colonisées par l'impérialisme.
En Amérique latine, aux États-Unis, en Europe, en Afrique, la classe ouvrière n'a pas baissé les bras. Ceux qui le font depuis longtemps sont les directions traîtresses qui livrent leurs combats.
Il faut se battre ! Pour l'unité et la lutte internationale révolutionnaire de la classe ouvrière !
Pour une Ukraine ouvrière, unie, soviétique et indépendante !
Pour les États-Unis Socialistes d'Europe !
Carlos Munzer et Nadia Briante
Du Comité de Rédaction de « L’Organisateur Ouvrier International »,
Porte-parole du Collectif pour la Refondation de la IVe Internationale / FLTI |