Journées révolutionnaires à Portland, Oregon Les travailleurs noirs et la jeunesse rebelle ne quittent pas les rues
Depuis le 25 mai, date de l’assassinat de George Floyd, les manifestations et les protestations à Portland n’arrêtent pas. La jeunesse exploitée et le mouvement noir ont gagné les rues chaque nuit pendant presque deux mois.
Nous sommes face à de véritables journées révolutionnaires avec des affrontements ouverts contre la police et les bandes para-policières et fascistes qui commencent à lever la tête en attaquant la jeunesse rebelle. La jeunesse exploitée a même réussi à occuper le centre de la ville pendant quelques heures à l’aube du samedi 11 juillet.
C’est pourquoi cette semaine Trump a envoyé la police du Département de la Sécurité Intérieure (DHS), un ministère du Gouvernement des États-Unis qui a la responsabilité de protéger le territoire des États-Unis contre les attaques terroristes et de répondre aux catastrophes naturelles. Chad Wolf, Secrétaire par intérim du DHS, a dénoncé le fait que Portland a été "assiégé pendant 47 jours consécutifs par une foule violente".
L’intervention des agents fédéraux est sauvage. Ils agissent comme des bandes paramilitaires, habillés aux uniformes militaires, enlevant les manifestants dans des voitures non identifiées. Plusieurs personnes ont été arrêtées et même un jeune homme, Donovan Labella, a été blessé par une bombe lacrymogène que les fédéraux ont tirée sur sa tête lui fracturant le crâne.
Les Démocrates, qui gouvernent l’État de l’Oregon et la ville de Portland, ont dénoncé l’intervention des agents fédéraux envoyés par Trump. "Nous étions en train de voir les choses se calmer, mais l’intervention des officiers fédéraux a ravivé les tensions" a dit le maire Wheeler avec peur d’un saut dans les manifestations. C’est pourquoi, alors qu’ils visent Trump, ils lancent la police de Portland contre les mobilisations, comme ce fut le cas le 16 juillet, où une manifestation devant les tribunaux s’est soldée par une vingtaine de détenus.
Les mobilisations et les protestations n’arrêtent pas. Les travailleurs noirs et la jeunesse rebelle ne quittent pas les rues.
Liberté pour les prisonniers politiques!
Aucune confiance dans le gouverneur du Parti Démocrate, chef de la police meurtrière de Portland et complice de Trump dans son attaque contre les travailleurs et les exploités !
On ne discute pas avec le fascisme ! On écrase le fascisme !
Pour des comités d’autodéfense, des piquets de grève et des milices du peuple noir, des travailleurs et de la jeunesse dans tout l’Oregon pour vaincre les forces répressives de l’état et écraser les fascistes ! Il faut les centraliser et les généraliser au niveau national!