ÉTAT-UNIS Le 14 janvier 2021
Luttant contre la gauche réformiste, les infirmiers du capitalisme, contre les bureaucraties syndicales et contre les renégats du socialisme
Nous combattons sous les drapeaux de la Quatrième Internationale
Etats-Unis : soumise au Parti Démocrate, la classe ouvrière a les mains liées pour se battre pour ses intérêts
Les courants qui sont passés par le trotskisme et qui l’ont déserté depuis longtemps, avec le Parti communiste américain, ont agi et continuent à agir comme un appendice de gauche du Parti des démocrates impérialistes. Ils sont depuis longtemps, pendus aux jupes des bourgeois escrocs tels que Sanders et les sociaux-impérialistes comme Ocasio-Cortez et son parti.
Certains courants tels que le PTS d’Argentine affirmaient que Sanders et Ocasio-Cortez étaient l’expression de la lutte de la classe ouvrière étasunienne et de sa jeunesse qui "allait vers le socialisme". Ils ont habillé et édulcoré des imposteurs politiques, qui sont les plus grands ennemis de l’avancée des masses vers la révolution socialiste.
D’autres courants, comme l’ISO, ont dissous leur parti pour rejoindre Sanders et les Démocrates. Sans parler des "anticapitalistes" qui étaient au premier rang avec Sanders, même quand celui-ci a appelé à soutenir Biden.
Le SWP américain est aujourd’hui le Parti Communiste officiel de La Havane, fervent défenseur d’un soi-disant "front démocratique contre Trump"... la vieille politique du stalinisme pendant la Seconde Guerre Mondiale et la période de Yalta, de soutien aux "impérialismes démocratiques" contre les fascistes. Et ce sont les "alliés démocratiques" du stalinisme qui ont dévoré l’URSS.
Depuis le Brésil, le PSOL voyageait pour proposer à Sanders de faire une "internationale socialiste" des États-Unis et tout le continent américain. Mais, Sanders les a ignorés et il est allé à la convention du Parti Démocrate.
Une fois le crime a déjà été commis et que la classe ouvrière a déjà été sortie des rues par l’escroquerie de Biden et Sanders et emmenée au piège électoral et en sachant que Biden va lancer une attaque féroce contre le mouvement ouvrier et les peuples opprimés du monde, il proclame maintenant un "troisième parti", qui serait dirigé par les "socialistes" du Parti Démocrate. Voilà de véritables escrocs politiques et des appendices de gauche du régime américain. Ils sont les héritiers de la vieille politique du stalinisme de "front démocratique" contre le fascisme.
Quand une énorme crise dans les hauteurs éclate aux États-Unis, ces gens appellent à sauver le régime de domination impérialiste avec un parti à gauche du Parti Démocrate. Une répugnante politique kautskiste pour mettre sur pied une gauche servile, toujours prête à sauver la "démocratie" impérialiste de la haine des masses.
Une énorme crise politique en haut émeut l’impérialisme yankee. Le réformisme rêve de stabiliser la situation politique avec un "régime à quatre partis", quand en réalité la seule issue pour la classe ouvrière est de rompre avec le régime, avec l’escroquerie du "front démocratique" et reprendre le chemin du combat de classe contre classe qui a secoué l’Amérique en 2020.
La soumission de la classe ouvrière à ses bourreaux la conduit vers une impasse. C’est de cela qu’il s’agit la crise de direction du prolétariat, de mille et une tromperies des directions qui désorganisent son combat, à chaque pas.
Pour écraser le fascisme, la classe ouvrière a besoin de former des milices ouvrières. Biden et son flic assassin qui a tué George Floyd à Minnesota, ne la laisseront pas faire. Pour conquérir la liberté et arrêter de verser son sang dans les rues des États-Unis, le peuple noir doit dissoudre la police assassine sous le commandement des Démocrates et des Républicains.
Pour en finir avec le chômage et obtenir du travail pour tous, les ouvriers doivent exproprier sans paiement toute usine qui ferme ses portes, qui suspend ou licencie des employés. Pour conquérir un salaire de 15 dollars de l’heure, la classe ouvrière doit exproprier l’élite contre-révolutionnaire fasciste qui contrôle les peuples opprimés du monde, grâce à la menace des armes, avec des massacres et des génocides.
Pour réussir dans sa lutte, la classe ouvrière américaine doit s’unir aux travailleurs des peuples que son propre impérialisme opprime et pille avec la Banque mondiale, le FMI et ce repaire de bandits de l’ONU. Ses alliés sont là: les ouvriers de GM réduits en esclavage et licenciés comme au Mexique, en Argentine, en Afrique du Sud ; les milliers d’ouvriers licenciés de Ford au Brésil ; les millions d’ouvriers qui se battent en Inde pour leur salaire; les travailleurs qui subissent les transnationales et les maquilas au Bangladesh...
Soumise au Parti Démocrate, la classe ouvrière est amenée à une faiblesse absolue. Elle ne peut pas unir ses forces aux millions d’ouvriers chinois, qui sont surexploités et asservis aussi bien que les ouvriers américains, par les mêmes transnationales et les mêmes banques qui ont détruit la vie des travailleurs et du peuple pauvre des États-Unis. De la main de Biden ou de Trump, la classe ouvrière américaine est amenée à affronter ses frères de classe sur la planète et à perdre tout poids dans ses mobilisations.
Pour regrouper leurs alliés de la classe ouvrière mondiale, les travailleurs américains doivent paralyser la machine de guerre impérialiste, comme ils l’ont fait hier lors de la guerre d’Irak et du Vietnam. Ils doivent mettre fin aux bases militaires yankees d’où tous les peuples opprimés du monde sont contrôlés et d’où l’on mène la guerre contre toutes les nations opprimées par Wall Street, qu’elles soient associées ou non aux autres puissances impérialistes.
Soumise au Parti Démocrate impérialiste, la classe ouvrière paralyse ses forces et attache ses mains ne pouvant pas se battre pour ses revendications. Cette unité emmène ses forces à zéro. Comme le dit Trotski : "La loi du parallélogramme des forces se vérifie même dans la politique. La résultante en est, comme on le sait, d’autant plus petite que les forces sont divergentes entre elles. Quand les alliés politiques agissent dans des sens opposés, la résultante est zéro (...) l’alliance du prolétariat avec la bourgeoisie, dont les intérêts, maintenant, dans les questions fondamentales, forment un angle de 180º, ne peut que paralyser, en termes généraux, la force revendicative du prolétariat." (Leçon d’Espagne, le dernier avertissement)
Pour obtenir ses revendications, même les plus élémentaires, LA CLASSE OUVRIÈRE DOIT A NOUVEAU UNIFIER SES RANGS. C’est le Parti Démocrate des oligarques et des banquiers qui, en 2008 avec Obama et sa clique, a attaqué et arraché d’énormes acquis aux millions d’ouvriers blancs, même leurs travaux et leurs maisons. La soumission de la classe ouvrière au Parti Démocrate a conduit une grande partie de la classe ouvrière blanche à être capturée par la démagogie de l’escroc de Trump.
Ce n’est qu’avec un programme ouvrier, qui attaque les profits des capitalistes et rompe avec les politiciens de la bourgeoisie, que l’on pourra unifier les rangs de la classe ouvrière américaine. Ce jour-là aura commencé l’effondrement des forces contre-révolutionnaires du Parti Républicain, de Trump et des oligarques anti-ouvriers du Parti Démocrate.
Il faut gagner les rues! Il faut remettre sur pied les comités de lutte, les assemblées, les comités d’usine des syndicats combatifs, la jeunesse rebelle et le peuple noir ! Il faut appeler les simples soldats à se rallier dans chaque comité de lutte pour défendre le peuple avec leurs armes et pour écraser les suprémacistes blancs !
Il faut coordonner les organisations de lutte des masses, en mettant sur pied une puissante milice ouvrière, par ville, par état et coordonnées au niveau national !
Il faut mettre sur pied le pouvoir des travailleurs, du peuple noir et des classes moyennes ruinées par les parasites de l’oligarchie financière !
Comme en 2011, il faut occuper Wall Street pour exproprier les expropriateurs !
Le combat est classe contre classe, pour l’unité internationale des travailleurs !
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